La baisse de la TVA en juillet 2009 a fait naître de nombreux espoirs, tant du côté des consommateurs que de celui des salariés de la restauration. Ces derniers réclamaient une augmentation de leurs revenus, et ils ont eu gain de cause.



Le secteur de la restauration est un fort pourvoyeur d’emplois. Selon une étude de la Dares, d’ici 2015, dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, et de l’alimentation, ce ne sont pas moins de 217 000 postes qui seront proposés.



Secteur dynamique, celui-ci a profité, le 1er juillet 2009, d’une mesure plutôt favorable et depuis longtemps réclamée. En effet, le taux de la TVA sur la restauration est passé de 19,6% à 5,5%. Cette baisse était appelée à se concrétiser par une baisse des prix pour les consommateurs mais aussi par des engagements favorables aux salariés.



Des salaires revalorisés et des primes



Un accord salarial a donc été signé le 18 février 2010 entre 5 organisations salariales (CFDT, CFTC, CGT, CGC, et FO) et 3 organisations patronales (CPIH, FAGIHT, SYNHORCAT). Après de longs mois de négociations auxquelles participaient également le gouvernement, cet accord est entré en vigueur au 1er mars.



Bien qu’il couvre plusieurs aspects sociaux (salaires, congés, formations, tutorat…), l’accord prévoit deux mesures phares pour les salariés de la restauration:


- Une revalorisation de la grille salariale : désormais, le montant du premier salaire ne peut pas être inférieure à 1668,57 euros, somme qui correspond à 25% de plus que le SMIC.


- Une prime TVA : cette prime correspond à 2% du montant annuel brut du salaire mais ne peut être supérieure à 500 euros. Un petit bémol toutefois : selon que vous soyez salariés de la restauration, salariés des hôtels restaurants, ou salariés des hôtels et traiteurs, vous pourrez toucher dans l’ordre 100%, 50% ou 25% de la prime.