Météo de l'emploi : l'emploi en Europe

Mis à jour le 30 Juin 2025

fabienne.baschet

 

Retrouvez la Météo de l'emploi tous les 15 jours dans Télématin sur France 2 et soyez informés des tendances du marché de l'emploi près de chez vous. L'émission du 21/07/2014 avait pour thème :



Travailler en Europe

 

 

Les principaux chiffres et tendances :

 

En ce jour de fête nationale belge – cette journée commémore le serment prêté, le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges – c’est l’occasion de rappeler que, comme la Belgique, la France est membre de l’Europe, et que l’Europe offre de nombreuses opportunités d’emploi.

 

Car en tant que Français, il est possible pour chaque ressortissant de partir dans un autre pays de l'Espace économique européen (EEE) ou en Suisse pour chercher du travail. Pour ceux qui perçoivent des allocations de chômage en France, il est même possible de les transférer dans votre nouveau pays de résidence sous conditions.

  

Les pays membre de l’Espace Economique Européen sont au nombre de 31 : les 28 membres de l’Union Européenne, auxquels s’ajoutent l’Islande, la Liechtenstein et la Norvège.

  

Le principe de base est simple: si vous êtes qualifié pour exercer une profession dans votre pays d’origine, vous l’êtes aussi pour l’exercer dans tout autre pays de l’Union européenne. En tant que citoyen d’un État membre de l’Union européenne, vous avez le droit de vous rendre dans n’importe quel pays de l’Union pour y travailler comme salarié ou comme indépendant, pour y chercher un emploi ou prendre votre retraite. Vous devez y être traité comme les ressortissants de ce pays.

  

Vous avez le droit de postuler à toutes les offres d’emploi dans tous les pays de l’Union européenne. Toutefois, certains postes de la fonction publique touchant à l’exercice de la puissance publique ou dont l’objet est la sauvegarde des intérêts généraux de l’État (forces armées, police, justice, administration fiscale, diplomatie, etc.) peuvent être réservés à des nationaux.

 

 

Malgré les possibilités offertes et souvent oubliées, seuls quelque 2 % des citoyens européens vivent et travaillent dans un État membre autre que leur pays d’origine. Pourtant, il y a de nombreux avantages à travailler à l’étranger, tels que la possibilité ...

 - d’acquérir de nouvelles capacités professionnelles et personnelles en développant ses compétences, sa confiance et son aptitude à la communication;

 - de découvrir de nouvelles façons de voir le monde et des perspectives différentes en élargissant son horizon culturel et en acquérant ou en enrichissant sa connaissance d’une langue étrangère;

 - de choisir l’emploi qui convient le mieux, c’est-à-dire en trouvant un emploi permanent, temporaire ou saisonnier.

  

 

Bien entendu, au-delà des perspectives d’emploi, quelques précautions s’imposent aux postulants à la mobilité :

- Parler la langue du pays est un gage d’intégration et de faciliter à trouver sur place, sauf pour les postes où la langue de travail est l’anglais.

- Prendre le temps de considérer les autres aspects du quotidien : logement, éducation, fiscalité, coût de la vie, santé, législation sociale, compatibilité des qualifications, …

 

Et pour les jeunes, il ne faut pas oublier le VIE !

 

 

Quelques chiffres clés :

 

Plus de 2 millions d’offres d’emploi sur le portail Emploi de la communauté européenne, Eures.

 Certains pays ont des niveaux de chômage qui les rapprochent du plein emploi (Autriche : chômage à 4,9%, Allemagne : chômage à 5,2%, Suisse : chômage à 3%)

 

 

Les acteurs & les offres d’emploi :

 

On compte actuellement environ 1 500 offres d’emploi) réparties sur l’ensemble du territoire pour l’ensemble des métiers du sport.

 

 

Quelques exemples d’entreprises qui recrutent :

 

En Grande-Bretagne

Selon les estimations, il y aurait environ 300 000 français installés et travaillant au Royaume Uni, soit la 2ème plus importante communauté françaises à l’étranger après la Suisse. On a d’ailleurs souvent coutume de dire que Londres est la 6ème ville française ! Quoi qu’il en soit, avec un taux de chômage aux alentours de 6,5%, son plus bas niveau depuis plusieurs années, et une croissance annuelle escomptée en 2014 de près de 3%, la Grande Bretagne est redevenue une machine à créer de l’emploi !

 

EDF Energy, filiale à 100% d’EDF, est une société de production et de distribution d’électricité, dont le siège est installé à Londres et qui emploie en Grande-Bretagne plus de 15 000 personnes. A ce titre, c’est l’un des plus importants fournisseurs d’énergie outre-manche. Ce sont actuellement une trentaine de postes proposés sur le site de la société, aussi bien dans le domaine de la production d’énergie éolienne, que dans les fonctions supports, sur l’ensemble de l’archipel.

  

 

En Suisse

Chaque jour, quelque 140 000 français franchissent chaque jour la frontière pour aller travailler en Suisse. Au-delà des débats sur la mise en place de quotas, le fait est qu’avec un taux de chômage de 3% et une croissance estimée à environ 2% en 2014, la Suisse est dans une situation de plein emploi ! Elle peine à recruter des compétences qui lui permettent de soutenir sa croissance, que ce soit des ingénieurs ou techniciens dans le secteur de l’horlogerie, que des fonctions marketing ou logistiques dans les nombreux sièges sociaux européens des multinationales.

 

La Suisse est également le siège de nombreux organismes internationaux, qui recrutent. C’est le cas du World Economic Forum, (Forum Economique Mondial), fondation à but non lucratif, crée en 1971 et qui s’est donné pour mission d’améliorer l’état du monde. Il est connu pour organiser, chaque année à Davos, une réunion annuelle qui réunit des dirigeants politiques et économiques du monde entier.

 

Cette fondation propose une quarantaine de postes, pour des profils expérimentés, de formation Bac+5 et au-delà, dans le domaine de l’informatique, de l’évènementiel ou encore des relations institutionnelles avec différents pays ou zones du monde entier. 

 

 

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