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La situation de l’emploi à Paris est paradoxale : de plus en plus d’emplois… pour des Parisiens de moins en moins nombreux. Alors que le dynamisme du marché de l’emploi se confirme, les Parisiens continuent à fuir la capitale par milliers. Or si les emplois à Paris sont de plus en plus souvent occupés par des non-Parisiens, c’est principalement parce que les coûts de l’immobilier y sont de plus en plus difficilement supportables. La notion plus générale de « qualité de vie » à Paris est elle… complexe. Face à ces contradictions, ceux qui sont désireux de tenter l’aventure ont tout intérêt à privilégier des métiers de la connaissance ou de la vente.
Entamé il y a quelques années, le déclin démographique de la capitale se confirme, et devrait se prolonger encore quelques années. Alors même que la situation du marché de l’emploi continue de s’améliorer...
Le phénomène n’est pas nouveau : Paris « intra muros » se vide de ses habitants depuis plus de 70 ans. L’inversion de cette tendance au début des années 2000 n’aura été qu’une parenthèse : en 2015, Paris comptait 2 206 488 habitants, contre 2 249 975 en 2011. Le solde naturel positif ne peut plus compenser un solde migratoire plus fortement négatif : - 9 000 en 2013 ! Et l’Insee voit cette situation s’aggraver jusqu’en 2024. En 2050, Paris retrouverait à peine sa population de 2013, alors que tous les autres départements de l’Ile de France poursuivraient leur croissance démographique. Signe que les Parisiens ne partent pas forcément très loin…
Dans le même temps en effet, l’emploi à Paris continue de bien se porter. 142 663 projets de recrutement avaient été prévus pour 2018, soit 18,6% de plus qu’en 2017. Plus d’un quart des recrutements en région Ile-de-France étaient donc concentrés à Paris. L’impact sur le chômage s’est vérifié avec une baisse de 1,2% des demandeurs d’emploi en fin de mois à Paris sur un an au 3e trimestre 2018. Le taux de chômage Insee est passé lui sur la même période de 7,2% à 7,0%.
Difficile d’évaluer la « qualité de vie » à Paris. Au-delà du climat capricieux et des prix immobiliers souvent vertigineux, les craintes de trouver des transports bondés doivent être réévaluées. Et le nombre incroyable d’équipements sportifs et culturel rappelé.
C’est le grand problème de la vie parisienne : le coût du logement. Les moyennes de 30 euros le m² locatif et de plus de 9 000 euros le m² à la vente sont déjà près de 80% plus élevées que celles des communes de la petite couronne. Sur les 5 dernières années, les prix ont augmenté dans 19 arrondissements sur 20. Pour 2019, Paris est le seul département où la tendance n’est pas à la baisse.
En une dizaine d’années, le paysage des transports parisiens a largement évolué. Les transports en commun « traditionnels » se sont densifiés :
- 316 lignes de bus,
- 16 lignes de métro,
- 8 lignes de trains de banlieue,
- 8 lignes de tramway,
- 5 lignes de RER. Mais surtout, les transports « du dernier kilomètre » se sont multipliés : vélo et trottinettes en libre service, électriques ou non, fourmillent dans les rues. Au final seuls 13% des Parisiens se rendent au travail en voiture, contre 78% des provinciaux.
L’offre d’équipements culturels à Paris par habitant est probablement sans égale en Europe voir au monde dans certains cas :
- 208 théâtres et salles de spectacles,
- 3 opéras,
- Plus de 87 cinémas représentant plus de 400 salles. Les équipements sportifs sont également assez développés - et accessibles - dans une ville où l’espace est rare :
- Chaque arrondissement sauf trois est équipé d’au moins une piscine municipale, pour un total de 40 établissements,
- Près de 70 courts de tennis accessibles à tous,
- 60 terrains multisports…
En termes de secteurs dynamiques, la crise a nettement différencié le bassin d’emploi de Paris de ceux de la banlieue. La surreprésentation des prestations intellectuelles d’une part, et des métiers de la vente d’autre part est de plus en plus marquée.
En proportion de l’emploi total à Paris, le secteur des « prestations intellectuelles » progresse encore plus vite qu’il diminue en banlieue. Le nombre d’avocats, experts, architectes, comptables, consultants en tout genre a augmenté de 13% à Paris entre 2009 et 2014 alors qu’il baissait de 3% sur la même période dans toute l’Ile de France. Dans cet ensemble, les métiers des études et du développement informatique sont aujourd’hui ceux qui recrutent le plus à Paris.
Les métiers du « savoir » et de la « connaissance » ne sont pas les seuls à profiter de la bonne conjoncture. Signe de l’importance du commerce, les offres d’emplois à Paris de vendeurs, tout particulièrement en habillement et accessoires de luxe (près de 6 000 projets de recrutement en 2018) sont de plus en plus nombreuses. Ce secteur qui était en 7e place des plus recruteurs à Paris en 2017 est désormais le 4e.