Prof à domicile de Anglais
CDD
•Versailles (78)
1 000+ offres d'emploi - Versailles (78)
Créer une alerte mail Emploi - Versailles (78)
Depuis que le gouvernement a désigné le plateau de Saclay comme « grappe » pôle scientifique et technologique, c’est l’effervescence. Des dizaines d’entreprises nationales et multinationales, mais aussi d’écoles et de centres de R&D s’implantent dans le bassin d’emploi du plateau de Saclay, qui s’étend bien au-delà des frontières de Versailles et des Yvelines. Dans cette mutation à marche forcée vers une économie de la connaissance, la guerre des cerveaux fait rage pour attirer des profils très qualifiés, notamment dans la recherche et l’économie numérique.
L’apparition, d’abord spontanée puis liée à une volonté politique forte, d’un « cluster » sur le plateau de Saclay a donné au bassin d’emploi de Versailles une étendue particulièrement importante et une grande attractivité.
Le bassin d’emploi du plateau de Saclay s’étend au-delà des frontières de Versailles, de sont intercommunalité et même du département des Yvelines :
- En 2015, Versailles comptait 85 771 habitants,
- La nouvelle communauté de communes de Versailles Grand Parc 263 257 habitants, répartis sur 19 communes,
- Le bassin d’emploi de Versailles-Saclay s’étendant à 72 communes comme Guyancourt, Trappes, mais aussi Orsay, Massy, Palaiseau et Marcoussis dans l’Essonne 825 515 habitants.
Avec un taux de chômage de 6,5% en Avril 2018, pour près de 9% en France, le bassin de Versailles-Saclay est quasiment proche du plein-emploi. Même au plus fort de la crise, l’emploi continuait à y progresser. En 2018, Versailles-Saclay est tout simplement le 5e bassin d’emploi de France en nombre de projets de recrutements. Cependant, de fortes inégalités existent, avec des quartiers de communes comme Massy ou les Ulis où le taux de chômage est proche des 20%. Le revenu médian à Versailles était de 29 340 euros par ménage en 2015.
Versailles est stratégiquement intégrée à l’immense agglomération parisienne, bénéficiant à la fois de ses réseaux de transports notamment, mais aussi d’équipements propres en faisant bien plus qu’une ville « dortoir », aux logements plus accessibles et plus aérés que dans la petite couronne.
Le climat de Versailles est tout simplement le climat du bassin parisien. De type océanique dégradé, il est marqué par une amplitude thermique relativement faible, des pluies assez fréquentes (111 jours par an) et un ensoleillement modeste (1 664 heures par an).
Signe de l’attractivité du bassin d’emploi, Versailles fait partie des communes de grande couronne où les prix à la vente sont en hausse. Avec 6 022 euros par mètre carré, ces prix augmentaient de 7% en 2018. De plus, le volume de biens disponible est relativement faible, provoquant des délais de vente très courts. L’immobilier locatif est également assez onéreux à 21 € le m², contre 13 € à Trappes, à peine 5km plus au sud.
Le réseau de transports urbain de Versailles se confond avec celui de l’agglomération parisienne :
- Gares RER C de Versailles-Chantiers et Versailles Château,
- Gare de train de banlieue Versailles Rive Droite
- Réseau de bus de la RATP
- Mais aussi une vingtaine de lignes de bus appartenant à des réseaux privés, le plus important étant Phébus. Néanmoins, 59% des habitants utilisent la voiture pour aller travailler à Versailles et dans son bassin d’emploi, contre 41% en Ile-de-France. Mais le futur métro du Grand Paris Express est prévu pour desservir une grande partie du territoire.
Le château de Versailles attire une intense importante activité culturelle, avec :
- Une demi-douzaine de théâtres sont présents, et un festival annuel de théâtre attire des milliers de visiteurs,
- L’opéra royal de Versailles se concentre sur les concerts et ballets,
- Un centre de musique baroque,
- Deux cinémas. Sur le plan sportif, Versailles se signale par :
- Un centre équestre pour profiter des jardins du château,
- Un des plus anciens clubs de rugby de France,
- Dix gymnases,
- 4 « espaces sportifs » permettant notamment la pratique du basket,
- Une piscine.
L’initiative gouvernementale de créer une « grappe » industrielle dans le secteur de la recherche sur le plateau de Saclay a complètement chamboulé le marché de l’emploi à Versailles. Si les plus grands employeurs restent les constructeurs automobiles, les secteurs qui recrutent le plus sont désormais de loin celui de la recherche scientifique et du numérique.
Le secteur de la conception et de la recherche scientifique représente aujourd’hui près de 20 000 emplois. Historiquement concentrés au sein du CNRS et du CEA, qui se sont implantés sur place après-guerre, ces emplois sont désormais pour moitié liés à des entreprises privées comme Sanofi, Danone, EDF, Nokia…
L’autre secteur qui émet le plus d’offres d’emploi à Versailles et dans son bassin d’emploi est le numérique, avec 12,5% des emplois salariés soit près de 15 000 emplois. Cette croissance est liée à a des initiatives comme :
- le pôle de compétitivité Systematic, qui déborde largement sur le bassin d’emploi,
- et certains incubateurs associant la recherche publique à l’initiative privée comme Incub’Alliance qui a généré près de 1 800 emplois en équivalents temps plein.