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Les classements élogieux se suivent et se ressemblent : le bassin d’emploi de Bordeaux est l’un des plus attractifs de France. Après un classement par l’Express des « villes où il fait bon vivre et travailler » qui mettait Bordeaux en 5e place en 2017, le cabinet de conseil « Great Place to work » donnait pour la 5e année consécutive la capitale girondine en tête des « villes où les Français aimeraient travailler ». Les chiffres confirment-ils cette attractivité ? La qualité de vie à Bordeaux mérite-t-elle toujours cette réputation ? Le marché de l’emploi à Bordeaux parvient-il à absorber tous ces nouveaux arrivants ? Et si oui, grâce à quels secteurs ?
La capitale de la Gironde et de la région Nouvelle Aquitaine continue à attirer de nouveaux habitants, aussi bien dans la ville de Bordeaux elle-même que dans son agglomération. Et le bassin d’emploi continue à absorber ces nouvelles populations, avec un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale et toujours orienté à la baisse.
Le bassin d’emploi de Bordeaux s’étend au-delà de la commune de Bordeaux et de l’agglomération Bordeaux métropole, dont la croissance démographique est confirmée : - Bordeaux même comptait 249 712 habitants en 2015, soit 4,3% de plus qu’en 2010, - L’agglomération Bordeaux métropole, 773 542 habitants, soit 7,2% de plus qu’en 2010, - Le bassin d’emploi de Bordeaux, 1 291 023 habitants. L’agglomération est jeune, avec près de 25% de 15-29 ans et près de 100 000 étudiants (5e total en France, plus qu’à Marseille.
Face à cet afflux de nouveaux arrivants sur le marché du travail à Bordeaux, le bassin d’emploi encaisse le choc. En effet, plus d’un million de recrutements à Bordeaux ont été réalisés d’octobre 2017 à Septembre 2018, soit 8,3% de plus sur un an. Le taux de chômage s’établissait ainsi à 8,7% au 2e trimestre 2018, soit 0,5 point plus bas qu’un an auparavant. Le revenu moyen s’établit à 27 226 euros soit plus que la moyenne nationale. Mais un salarié parisien peut estimer perdre 20% sur sa rémunération lorsqu’il s’implante à Bordeaux. Pour un meilleur cadre de vie, moins onéreux ?
Si Bordeaux attire toujours autant, c’est surtout grâce au cadre de vie proposé, proche de l’océan, avec un réseau de commodités digne d’une métropole nationale. Le marché de l’immobilier, après un emballement, retrouve des valeurs plus raisonnables.
Le climat océanique « aquitain » que connaît la ville de Bordeaux est caractérisé par : - Des hivers doux, - Des étés chauds, - Un ensoleillement constant avec 2 035 heures de soleil par an soit plus de deux jours et demi de plus qu’à Paris, - Des pluies relativement modérées avec 124 jours de précipitations par an (159 à Brest).
Après des années de taux croissance à deux chiffres, les prix de l’immobilier à Bordeaux se sont stabilisés, et ont même commencé à baisser. La différence relative reste importante entre un prix du m² locatif très bas (12 euros) et un prix du m² à la vente quasiment au niveau de Nice à plus de 3 800 euros.
L’agglomération de Bordeaux bénéficie d’un réseau de transports urbains extrêmement dense et multimodal : - 78 lignes de bus, - 3 lignes de tramway, - 139 stations de vélos partagés, - 36 stations d’auto-partage.
Bordeaux compte un nombre particulièrement élevé d’équipements culturels : - Un grand théâtre de 1 100 places pour l’opéra, - Un tout nouveau « zénith » couvert de 11 000 places, - Une douzaine de cinémas Pour les équipements sportifs, outre le stade Matmut Atlantique de 42 000 places et le stade Chaban Delmas de 33 000 places, les Bordelais peuvent profiter de trois gymnases, 11 « city stades », 6 piscines, et d’une trentaine de courts de tennis.
Si des usines comme celles de Ford à Blanquefort ou de Michelin à Bassens sont toujours les principaux employeurs industriels, la croissance de l’emploi est désormais clairement tirée par les secteurs de l’aérospatiale d’une part, et du numérique d’autre part.
Avec la proximité de Toulouse et au sein du pôle de compétitivité « Aerospace Valley » ce sont tous les grands noms du secteur de l’aérospatiale qui sont présents à Bordeaux, comme Airbus, Thales et Dassault. Ces locomotives sont aujourd’hui accompagnées de près de 1 600 PME, pour un total de près de 150 000 emplois dans le secteur de l’aéronautique et de l’espace.
Depuis toujours implanté à Mérignac, CDiscount emploie désormais plus de 2 300 personnes. Le tissu de PME du numérique dans l’agglomération, qui bénéficie du « label French Tech », générerait aujourd’hui 25 000 emplois. La croissance du secteur devrait se poursuive avec l’arrivée d’autres poids lourds comme OVH ou BetClic, et le développement d’une « cité numérique » à Bègles.