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La capitale du Lot-et-Garonne fait partie de ces centres urbains de province qui à la démographie longtemps déficitaire qui ont récemment recommencé à se montrer attractifs. Traditionnellement très dépendant de l’industrie pharmaceutique dont l’avenir est aujourd’hui incertain, l’emploi à Agen et dans son agglomération peut toujours compter sur des besoins de main d’œuvre en forte hausse dans l’agriculture. Mais l’implantation très récente d’un technopôle très stratégiquement situé a déjà commencé à multiplier et à diversifier les opportunités d’emploi à Agen.
Préfecture relativement petite d’un département lui-même assez peu peuplé, Agen et son agglomération ont récemment retrouvé un dynamisme démographique et économique.
Après avoir perdu une grande partie de sa population depuis 1968 et jusqu’en 1999, Agen est redevenue attractive. Le rythme de la croissance démographique est néanmoins toujours très progressif, la population de la ville étant passé de 33 620 en 2 011 à 33 988 en 2015. Ce rythme de croissance se vérifie également dans l’agglomération agenaise, dont la population est passée de 95 264 habitants en 2012 à 96 924 en 2015. Le bassin d’emploi d’Agen regroupe lui près de 152 000 habitants, soit quasiment la moitié de la population du Lot-et-Garonne.
Avec 8,4% de chômage au deuxième trimestre 2018 (en baisse de 0,5 point sur un an), Agen fait mieux que la moyenne nationale. Près de 6 200 projets de recrutement à Agen étaient enregistrés pour 2018, contre 6 063 en 2017. Les revenus annuels moyens sont de 23 917 euros par foyer fiscal, contre 26 521 de moyenne nationale.
Si Agen fait partie des plus petites préfectures de France (tant par la superficie que par la population), la qualité de vie n’y est que plus agréable. D’autant que l’offre d’équipements sportifs, culturels et de transport y est tout à fait suffisante.
Agen bénéficie d’un climat tempéré, marqué par :
- Des hivers doux – le gel est rare,
- Des étés parfois très chauds – les températures supérieures à 40 degrés ne sont pas exceptionnelles,
- Des précipitations proches de la moyenne nationale mais principalement concentrées sur le printemps,
- Un ensoleillement généreux, proche des 2 000 heures par an.
Malgré un regain de l’attractivité de l’agglomération, l’immobilier à Agen est très bon marché. Le prix moyen du m² locatif était ainsi de seulement 7 euros en 2018, et le m² à la vente à 1 300 euros.
Ville relativement peu étendue, Agen peut se contenter d’un réseau de transports en commun uniquement constitué de bus. 9 lignes parcourent l’agglomération, complétées par 8 lignes périurbaines. Un service de vélo-partage, incluant des vélos à assistance électrique, a également été déployé.
Les principaux équipements culturels à Agen sont représentés par :
- 2 théâtres,
- 2 cinémas pour un total de 12 salles,
- Une salle de concerts,
- Une médiathèque. La vie sportive de tout le département et au-delà tourne autour du Sporting Union Agen, connu pour sa section de rugby à XV, mais qui propose aussi football, tennis, pelote basque et natation. La ville compte aussi une piscine, 4 stades multisports, un skatepark, et un parc municipal des sports.
Alors que l’avenir du principal employeur privé de l’agglomération est incertain (le propriétaire des usines pharmaceutiques Upsa cherche à vendre les sites), les offres d’emploi à Agen émanent principalement de l’agriculture, qui affiche une santé étonnante, et d’un ambitieux technopôle.
Un quart des projets de recrutements dans le bassin d’emploi concerne l’agriculture ou la viticulture. Si une grande partie de ces recrutements est liée à des besoins saisonniers, le dynamisme est exceptionnel avec près de 20% de recrutements nets depuis 2010, et plus de 10% prévus pour 2018.
A peine sorti de terre, le technopôle Agen Garonne suscite de multiples projets d’implantation. Outre le secteur environnemental, avec le Cluster « Eau et climat », qui devrait attirer une vingtaine d’entreprises, les secteurs de la logistique et du e-commerce sont particulièrement concernés. La situation du technopôle, à une heure de route de Bordeaux et de Toulouse, à deux pas de l’aéroport et bientôt à 2h15 de Paris en train quand la nouvelle gare TGV sera construite est particulièrement intéressante. 4 000 emplois sont attendus d’ici à 2032.
