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Le déclin des industries qui ont marqué l’histoire de Saint-Etienne aura longtemps plongé la métropole forézienne dans un marasme économique et démographique. Aujourd’hui, si la ville reste appauvrie, la situation sur le front de l’emploi à Saint-Etienne redevient positive, tout comme le solde démographique. Dans l’une des métropoles régionales au coût de la vie le moins élevé de France, les secteurs de l’animation socioculturelle mais aussi des nouvelles technologies deviennent les principaux pourvoyeurs d’emplois.
La métropole stéphanoise semble avoir mis un terme à des décennies de déclin tant démographique qu’économique.
La population dans Saint-Etienne et son bassin d’emploi, en baisse pendant près de 50 ans, semble enfin stabilisé : - Saint-Etienne même comptait ainsi 171 057 habitants en 2015, en hausse depuis 2011 (170 049), - Saint-Etienne Métropole comptait elles 402 882 habitants en 2015, contre 400 662 habitants en 2010 ; - Le bassin d’emploi, qui s’étend jusqu’en Haute-Loire, réunit lui près de 500 000 habitants. La population est relativement jeune avec plus de 57% de moins de 45 ans, en hausse entre 2010 et 2015.
Le taux de chômage dans le bassin d’emploi de Saint-Etienne était de 8,8% au 2e trimestre 2018, contre 9,1% au 2e trimestre 2017, plus bas que les moyennes régionale et nationale. 8 240 projets de recrutements avaient été enregistrés pour 2018, en hausse de plus de 13% sur un an. Néanmoins, le revenu moyen est peu élevé : 20 704 euros par habitant, contre 26 521 euros de moyenne nationale. Seulement 36,5% des ménages sont imposables (44% au national).
L’image de ville minière sinistrée qui colle à la peau de Saint-Etienne serait désormais trompeuse. Une bonne densité d’équipements et surtout un coût de la vie extrêmement favorable pour une métropole de cette taille n’y sont pas étrangers.
La région stéphanoise est sujette à un climat assez particulier, mélangeant les caractéristiques continentales et montagnardes. En résultent des étés chauds, des hivers froids et souvent neigeux, et une combinaison de pluies assez abondantes (plus qu’à Paris en volume) mais aussi d’ensoleillement généreux (près de 2 000 heures par an).
Le prix des logements à Saint-Etienne est un des plus faibles des métropoles de taille comparable. Le prix du m² locatif moyen est en effet de seulement 7 euros et le m² à l’achat revient à 1 195 euros en moyenne. 33% moins cher qu’à Clermont-Ferrand, ville déjà très abordable !
Saint-Etienne est desservie par un réseau de vélos en partage, avec près de 400 vélos disponibles, et un service d’auto-partage. Pour ce qui concerne les transports en commun, Saint-Etienne a la double particularité d’être une des rares villes de France à avoir conservé son réseau de tramways (3) sans interruption depuis le XIXe siècle, et d’être une des dernières à entretenir une ligne de trolleybus. Près de 70 bus s’ajoutent à cette offre très complète.
Aux 9 musées de l’agglomération stéphanoise s’ajoutent : - Un opéra, - Un zénith de 7 000 places, - Un centre des congrès, - Un parc des expositions, - Une cinémathèque, - Une demi-douzaine de théâtres, - 5 cinémas… Dans le domaine sportif, Saint-Etienne est évidemment avant tout la ville d’un club de football prestigieux et d’un stade Geoffroy-Guichard légendaire. Mais la ville héberge aussi : - 24 autres stades, - 5 piscines, - 1 patinoire.
Si le principal pourvoyeur d’offres d’emplois à Saint-Etienne est toujours le groupe Casino, et si l’industrie a quasiment quitté l’agglomération, les principales sources d’opportunité pourraient bien se situer dans des secteurs inattendus, comme l’action socioculturelle ou les nouvelles technologies.
Regroupant des métiers particulièrement variés au service de publics divers, le secteur des professionnels de l’animation socioculturelle regroupe notamment : - Animateurs périscolaires, - Animateurs pour personnes dépendantes, - Accompagnateurs d’enfants, - Animateurs en centres aérés, - Certaines catégories de personnels des musées, - Médiateurs… A Saint-Etienne, il est le premier secteur en nombre de projets de recrutements pour 2018. Et avec 76% de difficultés à recruter, les opportunités sont réelles.
Le numérique représentait en 2017 un total de 2 210 emplois à Saint-Etienne Métropole. Un total encore modeste mais en hausse de 5,8% depuis 2013. Surtout, au sein du pôle de compétitivité « Digital League » d’Auvergne-Rhône-Alpes, la spécialisation du bassin d’emploi dans l’internet des objets mais aussi les équipements industriels a des répercussions au-delà du numérique. L’entreprise stéphanoise Siléane, spécialiste de robots « intelligents » pour différentes industries extrêmement pointus recrute à tour de bras depuis sa création en 2002 : près d’une centaine de recrutements sont prévus d’ici à 2020. Spécialisée dans les équipements digitaux de la logistique du e-commerce, Boa Concept continue sa croissance à deux – voire trois – chiffres.