Prof à domicile de Physique-Chimie
CDD
•Clermont-Ferrand (63)
1 000+ offres d'emploi - Clermont-Ferrand (63)
Créer une alerte mail Emploi - Clermont-Ferrand (63)
Traditionnellement marqué par l’emprise d’une seule industrie, le tissu économique de Clermont-Ferrand a réussi sa diversification. Alors que Michelin débauche plus qu’il n’embauche, les métiers qui ont le vent en poupe misent sur la jeunesse comme sur la « silver economy ». En effet, l’emploi à Clermont-Ferrand se concentre de plus en plus dans le secteur numérique d’une part, et dans le service à la personne d’autre part. Une nouvelle formule qui semble fonctionner, avec un renouveau démographique et économique confirmé pour une ville dont le cadre de vie séduit de plus en plus en dehors des frontières auvergnates.
Longtemps brocardée pour son image industrielle et victime d’un dépeuplement continu, la capitale du Puy-de-Dôme et de l’Auvergne, considérablement rajeunie, voit à nouveau sa démographie progresser.
Après un exode qui aura duré de la fin des années 1970 aux années 1990, Clermont-Ferrand est redevenue une ville attractive :
- Sa population a ainsi progressé de 136 181 habitants en 1990 et 140 957 en 2011 à 141 398 en 2015 ;
- Son agglomération, regroupant aujourd’hui 21 communes dans « Clermont-Auvergne-Métropole » n’a elle connue que la croissance démographique, pour atteindre 286 190 habitants en 2015 ;
- Le bassin d’emploi de Clermont-Ferrand comptait lui 530 289 habitants, contre 516 317 en 2010. La pyramide des âges est marquée par le vieillissement d’une part (25% de plus de 60 ans), et de la forte proportion d’étudiants d’autre part (15% de la population clermontoise).
Malgré ce solde démographique positif, l’emploi à Clermont-Ferrand continue à se porter mieux que la moyenne nationale. Le bassin d’emploi affichait ainsi un taux de chômage de 7,7% au 2e trimestre 2018, en baisse de 0,3 point sur un an. Le nombre de projets de recrutement à Clermont-Ferrand et dans son bassin d’emploi en 2018 était de 13 795, contre 11 604 en 2017.
Clermont-Ferrand combine les avantages d’une vraie métropole régionale, totalement autonome et bien équipée, et de la proximité immédiate d’un espace naturel préservé pour proposer un cadre de vie attractif. A tel point que le magazine l’Express a classé la ville 4e des « villes où il fait bon vivre et travailler » pour la qualité de vie.
Contrairement à certaines idées reçues il ne fait vraiment froid en Auvergne… qu’en hiver. La chaîne des Puys limitant l’influence océanique, et donc les précipitations, le climat est semi-continental avec :
- Des étés relativement chauds,
- Des hivers parfois froids, avec 20 jours de neige par an,
- Des pluies relativement faibles,
- Un ensoleillement généreux, avec plus de 300 heures de soleil de plus qu’à Paris par an.
Le prix des logements à Clermont-Ferrand est relativement modéré, et même plus que dans d’autres villes de province de taille comparable. Le prix du mètre carré locatif est ainsi de seulement 9 euros, contre 10 euros à Tours ou Nancy par exemple. Le mètre carré à la vente revient en moyenne à 1 799 euros (2 295 euros à Tours et 2 018 euros à Nancy).
Ville au relief accidenté au cœur d’une vaste agglomération, Clermont-Ferrand est une des villes où les déplacements se font le moins à vélo, malgré une offre de vélo-partage. Les transports en commun se font donc principalement en bus (24 lignes régulière et 2 à « haut niveau de service »), ou avec sa ligne de tramway – à pneus.
L’agglomération de Clermont-Ferrand est relativement mal dotée en termes d’équipements culturels, mais compte quand même :
- Un opéra,
- Quatre théâtres,
- Neuf cinémas. Les équipements sportifs sont bien représentés avec :
- Un stade nautique
- Une patinoire,
- 4 piscines. Sans compter l’incroyable panoplie d’équipements sportifs réservés à l’association sportive Montferrandaise.
Si Michelin reste de loin le principal employeur à Clermont-Ferrand, la dynamique est désormais du côté de nouveaux secteurs. Un véritable pôle numérique est ainsi né dans l’agglomération, dans un département qui valorise par ailleurs plus que d’autres les services à la personne.
Un Silicon Valley en Auvergne ? Cela sera peut-être bientôt le cas étant donné le fort développement des métiers du numérique. Un quart des créations d’emploi sont en effet désormais générés par l’économie numérique au sens large, et la ville a obtenu le « label French Tech ». Plusieurs incubateurs sont présents sur place, et l’agglomération constitue un maillon fort du cluster « Digital league » s’étendant jusqu’à Lyon. Le lien avec les industries traditionnellement fortes dans la région est évident, puisque ce cluster est spécialisé sur les mobilités. Clermont-Auvergne-Métropole comptait ainsi 3 588 emplois dans le numérique en 2017, en hausse de près de 8% depuis 2013.
Un ménage auvergnat sur sept fait ainsi appel à un professionnel des services à la personne, qu’il soit garde d’enfants, aide à domicile, auxiliaire de vie, coiffeur ou esthéticien… La proportion grimpe à 40% des couples avec enfant à Clermont-Ferrand même. Ce secteur a représenté près de 1 400 offres d’emploi à Clermont-Ferrand en 2017, et 40% des projets de recrutement en 2018.