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Comme pour beaucoup de métropoles régionales, ce sont plus les statistiques démographiques et économiques de l’agglomération berruyère que de celles de la ville de Bourges elles-mêmes qui indiquent le mieux l’attractivité du bassin d’emploi local. Contrairement à beaucoup d’autres métropoles régionales en revanche, les activités qui animent le marché de l’emploi à Bourges sont les mêmes depuis plusieurs siècles. Mais cela ne signifie pas que ces industries n’ont pas évolué. Au contraire, leur vitalité témoigne de la pertinence de leur positionnement au XXIe siècle et de leurs efforts de modernisation, dans une agglomération aux performances économiques robustes.
A l’instar de nombres de métropoles régionales, Bourges perd ses habitants au profit de son agglomération. Ces sont donc les données démographiques et économiques, appréciables, de cette agglomération qui témoignent le mieux de l’attractivité du territoire.
L’attractivité de Bourges se mesure avec plus de pertinence lorsque c’est l’agglomération qui est considérée : - La population de la ville de Bourges est passée de 66 602 habitants en 2010 à 65 555 habitants en 2015, - Celle de la communauté d’agglomération Bourges Plus (16 communes), de 96 531 habitants à 97 377 habitants sur la même période, - Celle du bassin d’emploi de Bourges (161 communes) de 196 025 à 196 397 habitants. A noter que Bourges est concurrencée dans le même département par Vierzon, autre pôle économique important.
Les performances économiques du bassin d’emploi de Bourges sont enviables : - A 8,7% au 2e trimestre 2018, et en baisse de 0,5 point sur un an, le taux de chômage est inférieur à la moyenne nationale, - Les projets de recrutement à Bourges ont progressé de près de 17,5% entre 2017 et 2018, - Le solde des créations et défaillances d’entreprise est plus positif que la moyenne nationale.
Préfecture à taille humaine, Bourges est toute proche d’une nature préservée et jouit d’un niveau d’équipement élevé, particulièrement sur le plan sportif. La vie pavillonnaire est donc largement privilégiée par les locaux.
Le climat du Berry, région éloignée des côtes mais peu protégée par le relief, est de type hybride, à mi-chemin entre climat océanique et climat continental. Les hivers peuvent donc être plus froids, et les étés plus chauds qu’à Paris par exemple, mais l’ensoleillement y est plus important.
Signe de la tendance à la périurbanisation de l’agglomération, la reprise à la hausse des prix immobiliers constatée dans le département n’est pas partagée par Bourges. Les prix restent donc bas, avec un m² à l’achat de 1 392 euros, et un m² locatif à 9 euros.
Le réseau de transports en commun Agglobus de l’agglomération Bourges Plus est constitué de bus. En l’occurrence, de 15 lignes de bus pour près de 600 stations. Des efforts remarquables ont été menés pour doter l’agglomération d’un réseau de pistes cyclables particulièrement étendu, dans une ville à la taille réduite et au relief constant. 22 km de pistes sont aujourd’hui à la disposition des berruyers.
Bourges propose une offre d’équipements culturels riche pour une préfecture de moins de 100 000 habitants : - 1 auditorium, - 2 théâtres, - 4 salles de spectacles, - 1 grande maison de la culture, - 2 cinémas. En ce qui concerne le sport, la commune seule, élue « Ville active et sportive » met à disposition : - 13 salles de sport ouvertes à tous, - 17 stades et terrains extérieurs, - 8 city-stades, - 13 courts de tennis, - 1 piscine et un centre nautique, - 1 patinoire, - 1 centre équestre…
Les deux poumons de l’emploi à Bourges sont les mêmes depuis des années – depuis des siècles même. Et s’ils ont souffert pendant la crise, ces deux secteurs reprennent aujourd’hui des couleurs et se remettent à recruter, parfois en masse.
Dans un bassin économique à la tendance agricole marquée, les emplois d’agriculteurs, de maraîchers, d’éleveurs, de viticulteurs et d’arboriculteurs constituent toujours aujourd’hui le gros des opportunités. Dans Bourges même, l’activité agroalimentaire est notamment représentée par le producteur de plats spéciaux Germ’line mais surtout par le fabricant de sirops de haut de gamme Monin, qui a récemment déménagé son usine en périphérie de l’agglomération pour poursuivre sa croissance. Un pôle en génie alimentaire ayant été ouvert dans la zone d’emploi de Bourges à Henrichemont en 2014, l’activité des start-ups innovantes dans le secteur se développe.
Si l’aéronautique est toujours présente avec Michelin (usine de pneus spécialisée) ou Sandvik (tubes de précision), la défense est sans conteste la star de l’économie berruyère depuis pas moins de 4 siècles, avec près de 4 000 salariés. Impactés par la crise, les géants tels que le missilier MBDA (ex-Aerospatiale), la DGA ou l’armurier Nexter (ex-GIAT industries) n’ont pas quitté Bourges. Mieux, ils recommencent à recruter. MBDA projette ainsi une centaine de recrutements à Bourges en 2019. Mieux, ce dynamisme est désormais entretenu par un écosystème de startups innovantes concentré dans une technopole dédiée.