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Passer à la loupe l’emploi à Besançon, c’est surtout passer en revue les emplois qui requièrent l’usage d’une loupe… voire d’un microscope. En effet, si la capitale française historique de l’horlogerie a souffert des départs de l’autre côté de la frontière suisse, l’excellence dans les métiers de précision ne s’est pas perdue. Dans une agglomération qui, en termes d’attractivité, n’a que Dijon comme rivale en région Bourgogne-Franche-Comté, ce sont désormais les hautes technologies qui perpétuent cette tradition. Dans le domaine de la mécanique de précision, mais aussi dans celui de l’innovation médicale.
Affichant une bonne santé économique, Besançon est sans conteste avec Dijon l’un des deux pôles d’attraction majeurs de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Au sein d’une région qui accuse le plus bas taux de croissance démographique de France, l’agglomération de Besançon attire : - La commune de Besançon a recommencé à gagner des habitants après 2010 (115 879 habitants en 2011, 116 676 en 2015), - La population de la communauté d’agglomération du Grand Besançon (68 communes), n’a elle jamais cessé de croître, passant de 189 980 en 2010 à 193 187 en 2015, - Le bassin d’emploi de Besançon (pas moins de 418 communes), a lui vu sa population passer de 300 834 habitants en 2010 à 308 405 en 2015. La population est de plus particulièrement jeune avec près de 45% de moins de 30 ans.
Besançon connaissait au 2e trimestre 2018 un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale (7,3% contre 9,2%), et en baisse de 0,4 point sur un an. Les projets de recrutement ont eux progressé de 6 310 à 7 690 entre 2017 et 2018, avec une baisse de la proportion des emplois saisonniers. A 25 862 euros par an, les revenus moyens des habitants du Grand Besançon sont proches de la moyenne nationale.
Riche d’un patrimoine architectural et culturel exceptionnel, Besançon offre également à ses habitants une offre complète d’équipements culturels et sportifs. Et les prix des logements dans la capitale du Doubs sont très modestes.
La capitale du Doubs est exposée à un climat semi-continental. Elle subit des pluies importantes mais relativement concentrées sur l’arrière-saison, l’été étant chaud et sec. Les hivers peuvent être particulièrement rigoureux, mais l’ensoleillement est au-delà de la moyenne pour la latitude du territoire.
Les logements sont très abordables à Besançon, avec des tarifs de 1 882 € le m² en moyenne. Ce montant est à rapprocher des moyennes de Dijon (2 164€), Beaune (2 117€) ou Colmar (2 051€). A la location, les logements se négocient entre 7 et 10 euros le m² selon les quartiers.
Le réseau de transports en commun du Grand Besançon est actuellement géré sous contrat par Keolis. Il se compose de : - 48 lignes de bus pertinemment disposées non par rapport au centre-ville, mais par rapport aux différentes zones d’activité de l’agglomération, - 4 lignes de bus à haut niveau de service - Et depuis 2014, de 2 lignes de tramway - Sans oublier une flotte de minibus à la demande.
La richesse des équipements culturels de Besançon reflète celle du patrimoine de la ville, avec : - 5 musées, - 5 théâtres, - Près d’une dizaine de médiathèques et bibliothèques, - 25 salles de cinéma, - Plusieurs salles de concerts. Pour les pratiques sportives, le Grand Besançon propose notamment : - 5 piscines, - 1 palais des sports, - 9 complexes multisports, - 13 stades, - 16 gymnases.
Besançon constitue un modèle de reconversion d’une industrie traditionnelle vers des hautes technologies assimilées, avec le développement d’une véritable excellence dans les mécaniques de précision. Ce secteur est dynamisé par un pôle de compétitivité très actif sur le marché de l’emploi à Besançon, tout comme celui de l’innovation dans le domaine de la santé.
Besançon est aujourd’hui le cœur battant du Pôle des Microtechniques, un ambitieux pôle de compétitivité qui met à profit la spécialisation séculaire du bassin d’emploi de Besançon dans les mécaniques de précision. Quatre filières sont particulièrement intéressées par les innovations apportées par ces technologies : santé, aéronautique, microsystèmes et luxe. Le Pôle des microtechniques compte plus de 40 adhérents dans le bassin d’emploi bisontin, où se tient désormais un des salons des microtechniques et de la précision les plus courus au monde. A côté de poids lourds historiques comme Cheval frères figurent désormais des succès confirmés comme Cryla Group et toutes les startups issues du « propulseur » d’entreprises de la technopole Témis. Une grande joaillerie a ainsi annoncé plus de 150 recrutements à Besançon en 2019.
C’est tout naturellement que le Pôle des Microtechniques a tissé des liens avec Innov’health, un autre pôle de compétitivité spécialisé lui sur l’innovation médicale et les biotechnologies. Entre la loupe et le microscope, ce n’est qu’une question d’échelle dans la précision ! Plusieurs startups sont nées de ce mariage de raison, ou se sont rapprochées de Besançon depuis, étant donné la pertinence de l’accompagnement, comme Stemcis, désormais racheté par DMS, Amarob, Morphée + ou Lymphobank. En tout, plus de 35 entreprises innovantes poussent la candidature de Besançon pour obtenir le label FrenchTech « Medtech Biotech ».
