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Acteur majeur en ressources humaines depuis 2005, Acass vous propose une offre diversifiée en : Recrutement CDI,CDD, Travail temporaire, Assistance technique, Conseil RH Choisir ACASS, c’est, bénéficier de notre savoir-faire en tant qu’expert en recrutement des profils de niveau technicien à cadre technique dans des secteurs ciblés et à haute technicité : Construction & travaux Industrie & production Informatique Nous nous engageons à travers notre charte à : Être à votre écoute pour comprendre vos...

Acteur majeur en ressources humaines depuis 2005, Acass vous propose une offre diversifiée en :

  • Recrutement CDI,CDD, 
  • Travail temporaire,
  • Assistance technique,
  • Conseil RH

Choisir ACASS, c’est, bénéficier de notre savoir-faire en tant qu’expert en recrutement des profils de niveau technicien à cadre technique dans des secteurs ciblés et à haute technicité :

  • Construction & travaux
  • Industrie & production
  • Informatique

Nous nous engageons à travers notre charte à : 

  • Être à votre écoute pour comprendre vos attentes et vos spécificités
  • Vous garantir une évaluation objective
  • Mettre tout en œuvre pour vous répondre dans les délais
  • Vous informer régulièrement de l’avancement de votre recrutement
  • Gérer efficacement le traitement et la traçabilité de vos informations

ACASS met au centre de son organisation des femmes et des hommes, qui partagent des valeurs d'engagement, d'éthique et de réussite. Vous apprécierez le professionnalisme, la disponibilité et la réactivité de nos consultants et de nos chargés de recrutement.

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8 boulevard Edouard Herriot, 13008 MARSEILLE
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Agence Auvergne-Rhône Alpes - Lyon
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942 offres d'emploi à découvrir

Nos métiers

  • Techniciens à cadres techniques

    Vous recherchez un emploi ou vous voulez donner une nouvelle dimension à votre carrière professionnelle dans les domaines suivants :

    • Construction & travaux
    • Industrie & production
    • Informatique & technologies du digital

     

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  • Géomètre topographe

    Sur un terrain vague, un homme prend des mesures avec de drôles d’appareils : le théodolite et le tachéomètre. Il s’agit d’un géomètre. Acteur majeur du BTP, il intervient avant tout projet de construction ou d’aménagement. C’est lui qui par ses mesures savantes, le rend envisageable. Quel est le quotidien du technicien géomètre, avec quels corps de métier interagit-il ? Quelles sont ses perspectives d’évolution de carrière ? Les missions du technicien géomètre Certains cabinets font la distinction entre le technicien géomètre (qui prend les mesures sur le terrain) et le géomètre topographe (qui...

    Sur un terrain vague, un homme prend des mesures avec de drôles d’appareils : le théodolite et le tachéomètre. Il s’agit d’un géomètre. Acteur majeur du BTP, il intervient avant tout projet de construction ou d’aménagement. C’est lui qui par ses mesures savantes, le rend envisageable. Quel est le quotidien du technicien géomètre, avec quels corps de métier interagit-il ? Quelles sont ses perspectives d’évolution de carrière ?

     

    Les missions du technicien géomètre

    Certains cabinets font la distinction entre le technicien géomètre (qui prend les mesures sur le terrain) et le géomètre topographe (qui les traduit sous forme de plans et de cartes). Mais la plupart des géomètres remplissent les deux missions.
    Le rôle principal du géomètre est de relever des mesures (longueurs, angles, inclinaison du sol) sur les terrains avant la création de routes, la construction de bâtiments (immeubles, maisons, salles municipales…) ou l’aménagement d’espaces (jardin d’enfant, plan d’eau, terrains de sport…). En plus des appareils (tachéomètre et théodolite), il utilise le GPS aujourd’hui. Il reproduit ses relevés sur des cartes et des plans, on appelle cela du dessin assisté par ordinateur (DAO).
    La cartographie qu’il réalise reproduit la réalité du terrain avec précision, en tenant compte de toutes les contraintes (juridique, fiscale, cadastrale).
    Métier d’extérieur et d’intérieur, d’action et de réflexion, il offre aussi de nombreuses collaborations (équipes, experts, architectes, maîtres d’œuvre, clients particuliers, agents immobiliers, responsables politiques…).
    Le géomètre peut travailler au sein d’un cabinet ou bien dans un bureau d’études pour une entreprise de BTP. Il peut aussi être embauché par les services publics (cadastre ou institut national géographique).
    En plus de son rôle opérationnel, il conseille ses interlocuteurs.

     

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  • Soudeur industriel

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier proposent régulièrement des offres d’emploi de soudeur industriel. C’est l’occasion pour nous de parler de ce métier technique qui devient technologique grâce à la robotisation. Plongez dans l’univers des perceuses à colonnes, des marteaux et des meuleuses ! Les missions du soudeur industriel Le soudeur industriel travaille dans un atelier ou intervient lors d’opérations de maintenance chez les clients. Il opère sous la responsabilité du chef d’atelier ou du responsable des travaux. Son travail consiste à assembler des pièces par différents procédés...

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier proposent régulièrement des offres d’emploi de soudeur industriel. C’est l’occasion pour nous de parler de ce métier technique qui devient technologique grâce à la robotisation. Plongez dans l’univers des perceuses à colonnes, des marteaux et des meuleuses !

    Les missions du soudeur industriel
    Le soudeur industriel travaille dans un atelier ou intervient lors d’opérations de maintenance chez les clients. Il opère sous la responsabilité du chef d’atelier ou du responsable des travaux.
    Son travail consiste à assembler des pièces par différents procédés de soudure (TIG, ARC). Il manipule diverses catégories d’acier (inox, carbone, alliages…)
    Il gère une quantité d’assemblages à effectuer quotidiennement, généralement à l’aide d’un tableau de suivi. Il règle le poste de soudure (dans le cadre d’une robotisation). Il vérifie la qualité de son travail et la conformité de la soudure réalisée.

     

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    https://www.acass.fr/details-le+metier+de+soudeur+industriel+en+paca+et+occitanie+des+postes+en+cdi+cdd+et+travail+temporaire-9925.html

  • Coordinateur HSE

    Le coordinateur HSE est garant de la politique d’hygiène, sécurité et environnement. Il travaille dans le milieu industriel. Il se charge de prévenir tous les risques de son environnement professionnel et de faire respecter les règlementations. C’est un métier de terrain à grande responsabilité. ACASS recherche régulièrement pour ses clients des coordinateurs HSE. Des offres d’emploi (CDI, CDD, travail temporaire) sont diffusées autour de ce métier passionnant. Définition HSE : Il s’agit d’une stratégie qui fait partie de la RSE, responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Sa...

    Le coordinateur HSE est garant de la politique d’hygiène, sécurité et environnement. Il travaille dans le milieu industriel. Il se charge de prévenir tous les risques de son environnement professionnel et de faire respecter les règlementations. C’est un métier de terrain à grande responsabilité. ACASS recherche régulièrement pour ses clients des coordinateurs HSE.  Des offres d’emploi (CDI, CDD, travail temporaire) sont diffusées autour de ce métier passionnant.

     

    Définition HSE :

    Il s’agit d’une stratégie qui fait partie de la RSE, responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Sa vocation est de prévenir et de réduire les risques : accidents professionnels, risques sanitaires, nuisances environnementales. Son but est aussi de garantir le bien-être au travail pour les salariés.

     

    Les missions du coordinateur HSE ou chargé d’HSE

    Sa fonction est d’animer et de vérifier l’application de la politique HSE dans son entreprise.
    Il travaille à l’évaluation des dangers (en réalisant des audits) et conçoit des plans d’action. Il sensibilise les équipes à la nécessité de respecter les méthodes et processus. Il forme aux règles de sécurité. Il doit aussi contrôler la conformité des applications régulièrement, ainsi que la conformité des installations.  Si un incident survient, c’est lui qui intervient. Il est en lien avec les organismes qui délivrent les normes, les certifications et les labels qualité (FS, AIB, ISO, OHSAS…). Il évalue la performance de ses actions et rectifie si cela est nécessaire.
    Son travail est surtout préventif. Ses actions protègent l’environnement (gestion des eaux usées et des déchets dangereux, suivi des rejets atmosphériques…) ainsi que les collaborateurs de l’entreprise (port du casque et des chaussures de sécurité, poids maximal des charges pour prévenir les TMS, dégagement des voies d’accès…).

     

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    https://www.acass.fr/details-le+metier+de+coordinateur+hse+des+profils+recherches+en+paca+et+en+occitanie-15257.html

     

  • Technicien en électronique

    Les agences ACASS de Montpellier, Marseille et Istres recherchent régulièrement des profils de technicien en électronique pour leurs clients. De nombreuses offres d’emploi (en CDI, CDD, travail temporaire) de technicien en électronique sont à pourvoir partout en régions PACA et Occitanie, l’occasion pour ACASS de parler du métier. En ce moment, ACASS recrute pour une entreprise qui fabrique des systèmes électroniques embarqués ou opérants en environnements contraints pour différents domaines : ferroviaire, militaire, industriel, énergie, médical… En classe de 3e on apprend à créer une carte électronique....

    Les agences ACASS de Montpellier, Marseille et Istres recherchent régulièrement des profils de technicien en électronique pour leurs clients.
    De nombreuses offres d’emploi (en CDI, CDD, travail temporaire) de technicien en électronique sont à pourvoir partout en régions PACA et Occitanie, l’occasion pour ACASS de parler du métier.
    En ce moment, ACASS recrute pour une entreprise qui fabrique des systèmes électroniques embarqués ou opérants en environnements contraints pour différents domaines : ferroviaire, militaire, industriel, énergie, médical…

    En classe de 3e on apprend à créer une carte électronique. Le circuit permet programmer par exemple une télécommande : voici une illustration de ce qu’est l’électronique !

     

    Les missions du technicien en électronique

    Il réalise le câblage électrique des machines industrielles, cela concerne par exemple les cartes électroniques, l’armoire de puissance et de commande, le motoréducteur piloté par variateur, le circuit pneumatique.
    Le technicien en électronique se charge aussi des tests et des réglages des machines industrielles. Il effectue le montage de sous-ensembles, les assemblages mécaniques.
    Il est au contact des clients. Il veille à appliquer les normes de sécurité ESD et 5S.
    Il est à noter que le technicien en électronique peut opérer dans une usine de fabrication mais aussi en bureau d’études, ou dans une société de maintenance. 

     

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    https://www.acass.fr/details-des+offres+d+emploi+de+technicien+en+electronique+en+paca+et+occitanie-15099.html

  • Technicien d’essais mécaniques

    On l’appelle aussi technicien vérificateur itinérant ou métrologue itinérant, le technicien d’essais mécaniques vérifie la qualité et le bon fonctionnement des machines. C’est un métier mobile, à haute responsabilité, qui évolue aussi vite que la technique. Les missions du technicien d’essais mécaniques Il intervient pour vérifier les machines d’essais mécaniques, en appliquant la méthodologie de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il s’assure des bons réglages, prend des mesures. Le métrologue itinérant réalise les rapports d’étalonnage et effectue des synthèses pour le référent technique....

    On l’appelle aussi technicien vérificateur itinérant ou métrologue itinérant, le technicien d’essais mécaniques vérifie la qualité et le bon fonctionnement des machines. C’est un métier mobile, à haute responsabilité, qui évolue aussi vite que la technique.

      

    Les missions du technicien d’essais mécaniques

    Il intervient pour vérifier les machines d’essais mécaniques, en appliquant la méthodologie de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il s’assure des bons réglages, prend des mesures. Le métrologue itinérant réalise les rapports d’étalonnage et effectue des synthèses pour le référent technique. Il visite les entreprises de nombreux secteurs d’activité : aéronautique, métallurgie, médical, sidérurgie…

     

    Les qualités pour devenir technicien d’essais mécaniques

    Le contrôle qualité nécessite d’être méticuleux et précis. Le respect des processus de sécurité est incontournable pour le métier. Le métrologue itinérant porte aussi un rôle de conseil auprès du client. Son sens de la relation est évident. Lors de ses visites, le technicien d’essais mécaniques représente la marque, il doit donc véhiculer une image positive de l’entreprise pour laquelle il travaille. Son matériel est précieux, il en prend donc un grand soin. La profession impose d’aimer la mobilité (déplacements de quelques jours parfois), l’autonomie et d’avoir le sens de l’organisation parce qu’il faut pouvoir gérer son planning. Certains techniciens d’essais mécaniques sont sédentaires et font des essais sur des machines avant qu’elles soient commercialisées.

     

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    https://www.acass.fr/details-technicien+d+essais+mecaniques+des+offres+d+emploi+en+paca+et+en+occitanie+-14713.html

  • Frigoriste

    Climatisation, chambres froides, réfrigérateurs : le technicien du froid est en charge de la fabrication, de l’installation ou de la maintenance des systèmes. Les agences ACASS de Marseille, Istres et Montpellier, diffusent de nombreuses offres d’emploi pour recruter des profils de frigoristes. Allons voir de plus près, les différentes facettes de la profession. Les missions du métier de frigoriste Le domaine du froid regroupe plusieurs installations : climatisation, appareils de réfrigération, pompes à chaleur, chambres froides… Certains professionnels sont spécialisés ou se spécialisent dans...

    Climatisation, chambres froides, réfrigérateurs : le technicien du froid est en charge de la fabrication, de l’installation ou de la maintenance des systèmes. Les agences ACASS de Marseille, Istres et Montpellier, diffusent de nombreuses offres d’emploi pour recruter des profils de frigoristes. Allons voir de plus près, les différentes facettes de la profession.
     
    Les missions du métier de frigoriste
    Le domaine du froid regroupe plusieurs installations : climatisation, appareils de réfrigération, pompes à chaleur, chambres froides… Certains professionnels sont spécialisés ou se spécialisent dans une des catégories au cours de leur carrière.
    Le technicien du froid ou frigoriste peut être embauché par une entreprise de fabrication de matériel. Dans ce cas, il travaille en atelier. Il est au contact des ingénieurs dans les industries pour participer à la confection des machines.
    Il peut aussi être chargé des installations et/ou de la maintenance des systèmes pour une entreprise qui commercialise du matériel, auprès des particuliers ou des professionnels (usines, bâtiments d’entreprise, entrepôts agro-alimentaires, chantiers, bateaux, commerces, restaurants et hôtels…). Certaines entreprises embauchent directement ces professionnels du froid.
    Lorsqu’il est au service d’une entreprise spécialisée, le frigoriste effectue des déplacements, seul ou en équipe (s’il s’agit d’équipements complexes). Les installations sont planifiées. Quant aux interventions de maintenance, elles se font souvent en dernière minute et parfois en dehors des horaires classiques.
    Le frigoriste installe les machines, les teste, effectue tous les raccordements nécessaires, forme les personnes qui les utiliseront. Lors de la maintenance, il réalise les réglages, vérifie que tout est aux normes, nettoie les pièces qui nécessitent de l’être. En cas de panne, il réagit très vite pour ne pas couper la chaîne du froid. Il effectue des diagnostics, commande les pièces à changer et trouve des solutions de remplacement.
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  • Ingénieur en génie civil

    De l’étude jusqu’à la livraison, l’ingénieur en génie civil travaille sur des projets de construction ou de réhabilitation. C’est une fonction recherchée en PACA et en Occitanie. L’ingénieur en génie civil peut être embauché par des entreprises de travaux publics, des bureaux d’ingénieurs indépendants, ou encore par les collectivités territoriales et les organismes publics. Métier aux multiples facettes, il offre de grandes responsabilités. Les missions de l’ingénieur en génie civil Appelé aussi ingénieur génie civiliste, l’ingénieur en génie civil supervise un projet de construction ou de réhabilitation...

    De l’étude jusqu’à la livraison, l’ingénieur en génie civil travaille sur des projets de construction ou de réhabilitation. C’est une fonction recherchée en PACA et en Occitanie. L’ingénieur en génie civil peut être embauché par des entreprises de travaux publics, des bureaux d’ingénieurs indépendants, ou encore par les collectivités territoriales et les organismes publics. Métier aux multiples facettes, il offre de grandes responsabilités.

     

    Les missions de l’ingénieur en génie civil

    Appelé aussi ingénieur génie civiliste, l’ingénieur en génie civil supervise un projet de construction ou de réhabilitation depuis sa naissance jusqu’à sa livraison. Il peut s’agir d’édifices publics, d’ouvrages d’art ou d’infrastructures (routières par exemple). Il commence évidemment par une étude de faisabilité : les possibilités par rapport à la zone géographique, les risques, les conséquences sur l’environnement, le temps de travail, le besoin en ressources… En fonction des résultats, il choisit les matériaux et les méthodes, il évalue le budget et lance des appels d’offres. Il constitue les équipes de prestataires et organise les différentes étapes. Il réajuste les plans avant d’entamer le projet. Tout au long de la réalisation, il conserve la responsabilité du chantier et des personnes qui contribuent à sa réalisation. Il garde à l’esprit les règles de sécurité et les normes en vigueur. Il est le garant des délais et du budget. Il est le chef d’orchestre de ces chantiers de grande envergure.

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    https://www.acass.fr/details-le+metier+d+ingenieur+genie+civil+des+profils+recherches+en+paca+et+en+occitanie-14290.html

  • Conducteur de travaux VRD (voirie et réseaux divers)

    De la phase de projet jusqu’à la livraison, le conducteur de travaux VRD pilote le chantier. Il structure et organise les différentes étapes en tenant compte des moyens techniques, financiers et humains. Définition de travaux VRD : voirie et réseaux divers. Ce terme désigne toutes les opérations de construction, démolition, d’aménagement, d’accordement pour les routes, les stades, les bâtiments, les caniveaux, les chaussées, les espaces verts, les égouts, les réseaux d’électricité, de télécom, de gaz, d’eau…). Le conducteur de travaux VRD est chargé du projet de A à Z. Il travaille pour une entreprise...

    De la phase de projet jusqu’à la livraison, le conducteur de travaux VRD pilote le chantier. Il structure et organise les différentes étapes en tenant compte des moyens techniques, financiers et humains.

    Définition de travaux VRD : voirie et réseaux divers. Ce terme désigne toutes les opérations de construction, démolition, d’aménagement, d’accordement pour les routes, les stades, les bâtiments, les caniveaux, les chaussées, les espaces verts, les égouts, les réseaux d’électricité, de télécom, de gaz, d’eau…).

    Le conducteur de travaux VRD est chargé du projet de A à Z. Il travaille pour une entreprise de bâtiment, une entreprise de travaux publics ou encore une entreprise de génie civil.

    Il collabore avec différents interlocuteurs comme les chefs de chantier, les maîtres d’œuvre, les architectes, les prestataires et les fournisseurs. C’est un poste global et polyvalent.

    Il travaille majoritairement sur les chantiers. Ses horaires peuvent être variés, certains travaux ayant lieu la nuit ou en week-end, voire les jours fériés). Il doit respecter les règles de sécurité lorsqu’il se déplace (équipements de protection : casques, gants, chaussures…)

    Il organise et gère les aspects techniques comme le matériel et les matériaux, les moyens humains en interne comme en externe (prestataires, travail temporaire, CDD…) et il respecte le budget global. Il est chargé de demander des devis, de passer les commandes, d’organiser le travail, de vérifier la sécurité, et de gérer les contrats.

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    https://www.acass.fr/details-conducteur+de+travaux+vrd+voirie+et+reseaux+divers+un+metier+technique+tres+demande+en+paca+et+occitanie-13761.html

  • Commercial(e) CVC

    Le technico-commercial CVC prend en charge la vente des produits et des services de chauffage, ventilation et climatisation. C’est un poste hybride entre connaissances techniques et savoir-faire commercial. On recherche ce type de profils en PACA et en Occitanie. L’action du technico-commercial CVC concerne la prospection, la vente et la fidélisation de la clientèle. Il gère la relation commerciale de A à Z. Il sait chiffrer et rédiger les offres de prix et appliquer des remises quand c’est possible. Il négocie les contrats, qu’il s’agisse de location ou d’achat de matériel de chauffage, ventilation...

    Le technico-commercial CVC prend en charge la vente des produits et des services de chauffage, ventilation et climatisation. C’est un poste hybride entre connaissances techniques et savoir-faire commercial. On recherche ce type de profils en PACA et en Occitanie.  

    L’action du technico-commercial CVC concerne la prospection, la vente et la fidélisation de la clientèle. Il gère la relation commerciale de A à Z. Il sait chiffrer et rédiger les offres de prix et appliquer des remises quand c’est possible. Il négocie les contrats, qu’il s’agisse de location ou d’achat de matériel de chauffage, ventilation et climatisation. Il déploie les offres spéciales et participe à des animations ou des évènements (salons).  Il sait proposer les solutions les plus adaptées à chaque situation. Sa vocation est de développer le chiffre d’affaires de son entreprise.

    Le technico-commercial sait se montrer digne de confiance, être réactif, s’adapter à différents interlocuteurs et à des situations variées. Il a un grand sens de la relation et du service client. Il travaille en lien avec la direction commerciale, mais aussi avec les équipes techniques : il s’assure de la bonne exécution des commandes et sait faire remonter les informations « terrain » au bureau d’études. Il connaît ses produits par cœur. Il a une puissante capacité de rebond. Il sait tenir un planning, détecter les indicateurs de faisabilité et respecter les budgets. Le service après-vente fait aussi partie de son périmètre de responsabilité. Il fait le lien entre les services techniques et le client en cas de problème. Quoi qu’il arrive, il suit toujours son client. 

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    https://www.acass.fr/details-commercial+e+cvc+un+metier+recherche+en+paca+et+occitanie-13877.html

  • Technicien logistique

    Fermeture des magasins pendant les confinements, port du masque obligatoire, crainte de s’exposer au virus, la crise de la Covid-19 a engendré une augmentation des ventes en ligne. Le métier de technicien logistique est donc très recherché ces derniers mois. Nos agences PACA et OCCITANIE cherchent des profils en logistique. Entre commandes et livraisons, le technicien logistique pilote les entrées et sorties des dépôts de magasins, d’entreprises ou d’usines. Il est garant de la qualité et de la quantité des produits. Il contrôle également les stocks via un logiciel informatique. Le technicien logistique...

    Fermeture des magasins pendant les confinements, port du masque obligatoire, crainte de s’exposer au virus, la crise de la Covid-19 a engendré une augmentation des ventes en ligne. Le métier de technicien logistique est donc très recherché ces derniers mois. Nos agences PACA et OCCITANIE cherchent des profils en logistique. 
     
    Entre commandes et livraisons, le technicien logistique pilote les entrées et sorties des dépôts de magasins, d’entreprises ou d’usines. Il est garant de la qualité et de la quantité des produits. Il contrôle également les stocks via un logiciel informatique. Le technicien logistique organise la bonne tenue de l’entrepôt pour favoriser les arrivées et les départs des marchandises.
    Il peut travailler dans plusieurs secteurs d’activité : textile, paramédical, agroalimentaire…
    Il évolue entre plusieurs interlocuteurs : fournisseurs, manutentionnaires, transporteurs, direction logistique. Son équipe travaille à la préparation et au déballage des palettes, à l’étiquetage, à l’accueil des transporteurs et au contrôle du chargement et déchargement des camions.
    Le technicien logistique sait travailler en équipe car il peut compter sur un bon relationnel. Rigoureux, organisé et méthodique, il est capable de rebondir face aux imprévus et de prendre des initiatives. Il respecte les délais et les consignes de sécurité. Disponible, réactif et intègre, il est apte à analyser une situation et à anticiper les autres.
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  • Technicien informatique

    Pour une installation d’ordinateur, un problème technique à gérer, un nouveau logiciel à intégrer, qui appelle-t-on ? Le technicien informatique bien sûr ! Il résout tous nos problèmes devant nos regards hébétés et sauve des heures de travail précieuses. Allons voir de plus près à quoi ressemble le quotidien d’un technicien informatique. On l’appelle aussi technicien de maintenance informatique ou technicien hotline. Il peut être intégré directement au service informatique d’une entreprise ou travailler pour une société de services (SSII secteur de la maintenance, secteur de la distribution ou...

    Pour une installation d’ordinateur, un problème technique à gérer, un nouveau logiciel à intégrer, qui appelle-t-on ? Le technicien informatique bien sûr !

    Il résout tous nos problèmes devant nos regards hébétés et sauve des heures de travail précieuses.

    Allons voir de plus près à quoi ressemble le quotidien d’un technicien informatique.

    On l’appelle aussi technicien de maintenance informatique ou technicien hotline. Il peut être intégré directement au service informatique d’une entreprise ou travailler pour une société de services (SSII secteur de la maintenance, secteur de la distribution ou l’édition de logiciels).

    Il a la responsabilité de l’ensemble des postes : installation, maintenance, formation du personnel, gestion du matériel…

    Il répond directement aux appels de détresse des collaborateurs déconfits devant leur poste informatique bloqué. Il dépanne sur place ou à distance en prenant la main sur l’ordinateur.

    Il peut être titulaire entre autres d’un BTS / DUT Informatique ou d’un BTS Maintenance ou Productique. L’anglais est un atout majeur dans ce métier étant donné que la majorité des paramétrages se fait dans la langue de Shakespeare. Certains d’entre eux présentent des spécificités techniques, ce qui représente évidemment un plus pour leur carrière.

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    https://www.acass.fr/details-le+metier+de+technicien+informatique+des+profils+recherches+en+paca+et+en+occitanie-13127.html

  • Le métier de gestionnaire de stocks : des profils recherchés

    Appelé aussi responsable des approvisionnements, le gestionnaire des stocks tient un rôle majeur dans les entreprises. En effet, la gestion des marchandises est capitale pour le fonctionnement de l’activité. Si elle est mal réalisée, elle peut engendrer des risques de rupture ou des problèmes financiers importants. ACASS recherche régulièrement pour ses clients, des profils de gestionnaire de stocks en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie. Les missions du gestionnaire de stocks L’étendue de ses tâches va de la commande des produits jusqu’à leur livraison. Le responsable...

    Appelé aussi responsable des approvisionnements, le gestionnaire des stocks tient un rôle majeur dans les entreprises. En effet, la gestion des marchandises est capitale pour le fonctionnement de l’activité. Si elle est mal réalisée, elle peut engendrer des risques de rupture ou des problèmes financiers importants. ACASS recherche régulièrement pour ses clients, des profils de gestionnaire de stocks en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie.

     

    Les missions du gestionnaire de stocks

    L’étendue de ses tâches va de la commande des produits jusqu’à leur livraison.
    Le responsable des approvisionnements s’occupe d’abord de l’achat des pièces ou des matières premières. Il est parfois responsable de choisir les prestataires fournisseurs. Il se charge ensuite de leur réception, de la vérification de leur état, de leur distribution, de leur rangement, de leur comptabilisation et de leur départ. Il veille à leur protection (s’il s’agit de matériel fragile) et à leur conservation (température ou dates limites de consommation pour les denrées périssables par exemple).
    Le gestionnaire des stocks doit toujours connaître la quantité disponible de ses entrepôts selon l’activité. En effet, certaines entreprises subissent des variations de leur flux parce que leur activité est saisonnière. Selon les besoins des consommateurs et des services commerciaux, il doit gérer les volumes. Avec les responsables d’exploitation (rangement, surface, rotation des produits, etc.), il doit gérer l’espace.
    L’inventaire des entrepôts est une condition essentielle à la réussite de sa mission : le gestionnaire des stocks vérifie que ses données informatiques soient conformes avec le chargement de ses rayons.
    Il a évidemment accès à la gestion des commandes.
    Sa mission consiste à optimiser les coûts et les profits. Il va même jusqu’à choisir les entreprises de transport partenaires.
    Le responsable des stocks gère le budget des approvisionnements mais aussi le montant des charges liées aux activités de l’entrepôt (électricité, gardiennage, entretien…).
    Il pilote une équipe de manutentionnaires, de gardiens, de magasiniers…

     

    Le profil du gestionnaire de stock : qualités et compétences

    Ses nombreux interlocuteurs lui imposent d’avoir un sens optimal de la relation. Le responsable des approvisionnements est doté d’un bon esprit d’analyse, d’une rigueur pointue, d’une précision sans faille, d’une capacité de rebond et d’une bonne gestion du stress. Les outils informatiques et les logiciels de gestion l’aident à piloter, il doit donc savoir les utiliser avec brio. Le management est essentiel pour la fonction, les qualités d’écoute et de gestion de projet sont donc incontournables. Le gestionnaire de stock a un bon esprit d’analyse. Il connaît parfaitement l’activité de l’entreprise et ses impératifs en termes de flux et de période. Véritable métronome, il sait activer tous les leviers pour que les délais soient respectés et les actions optimisées. 

     

    Formation et évolution

    Pour devenir gestionnaire de stock, il faut être titulaire d’un Bac ou d’un Bac+2/3 :

    • Bac professionnel transports
    • Bac professionnel logistique
    • BUT gestion logistique et transport

    Le gestionnaire de stocks peut envisager plusieurs évolutions de carrière : responsable logistique, responsable d’entrepôt, directeur des achats et des approvisionnements.

     

    Une bonne gestion du stock est une des composantes essentielles à la réussite d’une entreprise et pas seulement sur le plan financier. Le gestionnaire des approvisionnements tient donc un rôle capital. Sa compétence est un des leviers de performance de l’activité.

    ACASS propose des postes de gestionnaires des stocks à Marseille, Istres et dans toute la région PACA, ainsi qu’en Occitanie à Montpellier et aux alentours : https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     Voici une offre de gestionnaire de stocks : https://rhonealpes.acass.fr/details-mission+d+interim+longue+duree+gestionnaire+de+stock+informatique+h+f+a+rillieux+la+pape+69-16887.html

     

  • Des offres d’emploi (en CDI, CDD ou travail temporaire) d’acheteur industriel en

    Pour cultiver leur rentabilité, les industries doivent obtenir les meilleurs tarifs et des conditions d’achat optimales pour leurs commandes d’énergie, de matières premières, de pièces ou de fournitures. C’est la mission principale du métier d’acheteur industriel. Il cherche les fournisseurs les plus adaptés et négocie en fonction de la qualité, des volumes, des coûts, des modalités et des délais. Les intitulés du poste Selon l’entreprise et la dimension de la fonction, l’acheteur industriel peut aussi être nommé acheteur international, acheteur de matières premières, acheteur production, acheteur...

    Pour cultiver leur rentabilité, les industries doivent obtenir les meilleurs tarifs et des conditions d’achat optimales pour leurs commandes d’énergie, de matières premières, de pièces ou de fournitures. C’est la mission principale du métier d’acheteur industriel. Il cherche les fournisseurs les plus adaptés et négocie en fonction de la qualité, des volumes, des coûts, des modalités et des délais.

     

    Les intitulés du poste

    Selon l’entreprise et la dimension de la fonction, l’acheteur industriel peut aussi être nommé acheteur international, acheteur de matières premières, acheteur production, acheteur composants ou ingénieur acheteur.

      

    Description de la mission et de la fonction d’acheteur industriel

    Il peut travailler au sein d’une industrie (automobile, médical, textile, agroalimentaire, chimie, énergie…) au cœur d’un site de production, ou bien au siège. Il peut également être recruté par une centrale d’achat. Son supérieur hiérarchique est généralement le directeur des achats, mais il peut s’agir du directeur financier ou du directeur général.

    Sa fonction s’articule en 4 missions clés. 

    1. L’analyse du marché et des besoins : selon la stratégie d’achats (à laquelle il peut prendre part selon l’organisation de l’entreprise) et le cahier des charges, il définit ses objectifs (quantitatifs et qualitatifs), il réalise une veille économique du marché, il gère les besoins du moment et anticipe avec le département R&D les futures attentes pour les innovations en cours.
    2. La sélection des fournisseurs : elle tient compte de tous les objectifs et des attentes à propos de la famille de produits. Certaines entreprises ont des critères particuliers comme le made in France par exemple. Pour choisir les partenaires, l’acheteur industriel commence par prendre contact, puis il fixe des rendez-vous commerciaux ou lance des appels d’offres. Une fois les fournisseurs sélectionnés, ils sont comparés scrupuleusement en fonction de différentes variables (délais de paiement, SAV, interlocuteur dédié, performance, capacité de production, livraison, santé économique, services, garanties…)
    3. La négociation: l’acheteur industriel négocie les tarifs des produits, ainsi que les volumes, les délais et les services additionnels (la garantie ou le transport par exemple). La négociation tient compte de nombreux calculs (marges, position sur le marché, valeur des matériaux…). Il peut s’agir d’une commande unique ou d’un accord cadre. Les démarches contractuelles sont encadrées par le département juridique.
    4. Le suivi des relations avec les fournisseurs et le suivi des contrats: tout au long de la relation commerciale, l’acheteur industriel vérifie le respect des accords de départ, il évalue aussi la satisfaction des équipes par rapport aux achats effectués. Les fournisseurs sont évalués constamment. L’acheteur intervient en cas de litige ou de non-respect du contrat, avec l’aide des équipes juridiques.
    5. La gestion budgétaire: l’acheteur tient un reporting efficace et régulier de toutes ses actions et tient sa direction informée. Il gère son budget de manière extrêmement précise.

    L’acheteur industriel recherche des fournisseurs, négocie et suit les contrats en tenant compte de paramètres pluriels. Son rôle est primordial : sans lui, pas d’approvisionnement des stocks et la production est susceptible de s’arrêter.  Son travail s’inscrit dans un objectif d’amélioration continue et pas seulement en termes de finance, il peut suggérer des pistes de progrès concernant l’approvisionnement des produits et des nouvelles procédures (autour de problématiques RSE par exemple).

    Certains acheteurs sont spécialisés dans un type de produits et son environnement : import/export, procédures de douanes, gestion des stocks...

     

    Les diplômes et les formations pour devenir acheteur industriel

    Voici quelques-uns des Bac +2 qui peuvent faire partie du parcours de formation de l’acheteur :

    • BTS MUC (management des unités commerciales)
    • BTS TC (technico-commercial)
    • BTS NRC (négociation et relation client)
    • BTS CI (commerce international)
    • DUT (techniques de commercialisation)

    Pour poursuivre en Bac +3 :

    • Licence pro commerce et distribution
    • Licence pro gestion des achats et des approvisionnements
    • Licence pro responsable des achats

    Pour des postes d’acheteur de grande envergure, un Bac +5 d’école de commerce ou d’école d’ingénieurs (avec une double compétence) est nécessaire.
    Le CQPM Technicien Acheteur Industriel permet d’accéder à ce métier par la formation continue ou la VAE.

     

    Les compétences et l’expérience de l’acheteur industriel

    Le savoir et le savoir-faire pour le métier d’acheteur couvrent de nombreux sujets :

    • Expertise technique du produit ou de la famille de produit
    • Connaissance de la chaîne de logistique et d’approvisionnement
    • Maîtrise des techniques d’achat et de négociation
    • Savoir-faire dans la préparation et le suivi des appels d’offres
    • Connaissance des procédures d’import et d’export (douanes, assurances, devises, transport…)
    • Compétences en gestion/finance
    • Connaissances juridiques
    • Parfaite maîtrise des outils informatiques et des logiciels dédiés
    • Maîtrise de l’anglais et/ou d’une autre langue (indispensable à un environnement international)

    Concernant l’expérience, l’acheteur industriel peut être doté d’un bagage technique au départ et se spécialiser dans les achats par la suite, ou bien l’inverse. Par exemple, un ingénieur peut basculer vers le poste d’acheteur. Il aura le savoir et le savoir-faire technique, qui lui permettront de choisir les produits ou les matériaux avec précision. Un assistant achat peut également évoluer vers la fonction d’acheteur.  

     

    Les prérequis et les qualités de l’acheteur industriel

    Il est avant tout un excellent commercial et négociateur. La vente complexe n’a pas de secret pour lui. Il sait évaluer le potentiel des produits et des fournisseurs, respecter un cahier des charges (technologie, délais, budget…) et rédiger des contrats commerciaux. Il connaît la gestion de projet et tous ses impératifs. La grande majorité des acheteurs parle anglais, parce que les échanges internationaux sont nombreux dans le domaine des achats. L’acheteur industriel est à l’aise avec les outils informatiques et les logiciels spécifiques. Il maîtrise les règlementations et s’adapte à leur évolution. Il reste en veille (technique, technologique et économique) et réagit quand il le faut. Sa capacité d’analyse et de synthèse ne lui fait jamais défaut. Sa résistance au stress est tout aussi grande que sa pugnacité. Il travaille en gardant en ligne de mire l’objectif et en cultivant son souci de l’amélioration continue. Il s’adapte à des interlocuteurs et des collaborateurs variés (fournisseurs, prestataires, équipes de production, équipes commerciales). L’éco-responsabilité devient une composante importante du métier.
    La mobilité peut aussi être un prérequis : certains postes nécessitent des déplacements nombreux (salons, rendez-vous avec les fournisseurs, visites de sites de production…)

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’acheteur

    La rémunération peut être fixe ou intégrer une partie variable en lien avec l’atteinte des objectifs.

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 27,5 K€
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 35 K€
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 53 K€

    Après quelques années d’expérience, l’acheteur industriel peut évoluer vers le poste de directeur des achats, de chef de groupe ou bifurquer vers le métier d’acheteur dans un autre domaine (les prestations intellectuelles, par exemple).

     

    Le domaine des achats ouvre des perspectives passionnantes, parce qu’il intègre de nouvelles notions (intelligence artificielle, data, éco-responsabilité, durabilité, responsabilité sociétale, éthique…) qui rendent le métier pluriel au-delà de la relation commerciale. La fonction d’acheteur industriel relie constamment action et analyse.

     

     

  • Le métier de tourneur fraiseur : des postes en CDI, CDD et intérim

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier cherchent régulièrement pour leurs clients, des profils de tourneurs fraiseurs. Il s’agit d’entreprises d’aéronautique, d’automobile, de métallurgie… ACASS vous fait un descriptif de ce métier phare de la production industrielle. On plonge dans l’univers du tournage et du fraisage ! Les missions du tourneur fraiseur Nommé aussi usineur-régleur sur machines-outils, le tourneur fraiseur pilote deux machines : le tour et la fraiseuse, destinés à la conception des pièces mécaniques. Il travaille dans un atelier, et/ou au sein d’une usine. Les machines...

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier cherchent régulièrement pour leurs clients, des profils de tourneurs fraiseurs. Il s’agit d’entreprises d’aéronautique, d’automobile, de métallurgie… ACASS vous fait un descriptif de ce métier phare de la production industrielle. On plonge dans l’univers du tournage et du fraisage !

     

    Les missions du tourneur fraiseur

    Nommé aussi usineur-régleur sur machines-outils, le tourneur fraiseur pilote deux machines : le tour et la fraiseuse, destinés à la conception des pièces mécaniques. Il travaille dans un atelier, et/ou au sein d’une usine. Les machines de tournage et fraisage contiennent aujourd’hui des commandes numériques, mais certaines sont encore manuelles.  
    Le tour conçoit les pièces par enlèvement de matière, l’outil se déplace sur la pièce. La fraiseuse usine par une rotation et une avancée de la pièce.
    Le tourneur fraiseur doit analyser les plans de fabrication des pièces, il vérifie ensuite leurs dimensions pour paramétrer les machines en choisissant le programme et les outils de coupe adaptés. Il suit la production et vérifie que la conception soit conforme. Il est chargé du fonctionnement des machines, de leur maintenance et du contrôle de la production des pièces.
    L’usineur-régleur travaille généralement en cycles « trois-huit », il opère donc de nuit un cycle sur trois.

     

    Les compétences et qualités du tourneur-fraiseur

    A l’aise techniquement, le tourneur fraiseur est également doué en mathématiques et en géométrie. Son esprit est capable de visualiser les pièces en 3D. Puisque les machines fonctionnent désormais avec le numérique, le technicien fraiseur doit avoir des compétences informatiques, notamment en FAO (fabrication assistée par ordinateur).
    Rigoureux, attentif, méticuleux et organisé, il sait faire preuve d’une concentration à toute épreuve. Il est doté d’une grande habileté manuelle. Son sens de l’analyse est sans faille. Il est capable de détecter une erreur et de la résoudre rapidement. Il sait s’adapter car les pièces et les matériaux peuvent varier.

     

    Les formations pour devenir tourneur fraiseur

    L’enseignement commence après le collège, dès le CAP (métiers de la production mécanique informatisée), il se poursuit par le Bac professionnel (technicien d’usinage ou de pilotage de systèmes de production automatisée). Il est ensuite possible d’acquérir une spécialisation supplémentaire (ajustage en systèmes mécaniques, opérateur-régleur…).
    Le BTS conception de produits industriels est un atout pour le métier et l’évolution de la carrière du tourneur fraiseur.

     

    Les perspectives d’évolution du métier de tourneur fraiseur

    L’encadrement est une des suites logiques de la profession, en devenant chef d’équipe ou chef d’atelier.
    D’autres postes de techniciens sont également envisageables : technicien méthode ou technicien programmeur régleur.

     

    Le métier de tourneur fraiseur est très polyvalent, c’est sa grande force. Il sollicite autant les compétences techniques que les compétences personnelles. La numérisation des machines a ajouté une dimension technologique au métier et il devrait encore évoluer au gré des innovations industrielles.

     

    Voici une de nos offres de tourneur fraiseur à Marseille : https://www.acass.fr/details-usineur+tourneur+cn+et+machines+conventionnelles+h+f+a+marseille+13-15014.html

    Voici une offre de tourneur fraiseur à Avignon : https://www.acass.fr/details-technicien+tourneur+fraiseur+conventionnel+h+f+poste+base+a+avignon+84+-15413.html

     

    Les agences ACASS de Marseille, Istres et Montpellier vous proposent des offres en CDI, CDD et en travail temporaire.

     

  • Technicien chimiste : un métier recherché sur le marché de l'emploi

    Le métier de chimiste est fortement recherché dans l’industrie. Le technicien chimiste conçoit des produits ou des matériaux, les développe et analyse leurs performances. Dans un laboratoire, un bureau d’études, un atelier industriel, son travail est constitué d’essais et d’expériences. Selon le type de produits ou de matériaux et en fonction du secteur d’activité, ses méthodes varient. Il peut travailler pour le domaine médical, agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, automobile, textile, pétrochimique… Bienvenue dans le monde des béchers, des éprouvettes, des pipettes ! Découvrons les missions...

    Le métier de chimiste est fortement recherché dans l’industrie. Le technicien chimiste conçoit des produits ou des matériaux, les développe et analyse leurs performances. Dans un laboratoire, un bureau d’études, un atelier industriel, son travail est constitué d’essais et d’expériences. Selon le type de produits ou de matériaux et en fonction du secteur d’activité, ses méthodes varient. Il peut travailler pour le domaine médical, agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, automobile, textile, pétrochimique…
    Bienvenue dans le monde des béchers, des éprouvettes, des pipettes ! Découvrons les missions et les compétences du technicien chimiste.

     

    La chimie est la science qui analyse la composition, les réactions et les propriétés d’une matière.

     

    Le métier de chimiste : ses missions

    Il peut être à l’origine de la création et de la découverte de nouvelles molécules ou bien travailler sur des matières existantes pour les développer, optimiser leur performance, trouver de nouveaux usages et les faire évoluer. Il étudie, analyse, teste, contrôle, expérimente les réactions chimiques des produits ou des matériaux. 
    Ses méthodes d’analyse, de création, de transformation ou de test diffèrent selon le secteur d’activité, les caractéristiques de la matière ou du produit étudié. Le chimiste choisit ses outils, ses instruments de mesure, ses protocoles et ses procédures. Il tient à jour un cahier des charges, sur lequel il inscrit toutes les données importantes et le cheminement de son travail. Il communique auprès de son supérieur hiérarchique (ingénieur ou responsable de laboratoire / bureau d’études) à propos de l’avancée de ses actions.
    Suivre la production des produits finis, les tester et les contrôler fait partie de ses missions.  Il interprète les résultats et s’assure de la conformité des résultats. Le chimiste participe à la découverte et au lancement de produits innovants, ainsi qu’à leur développement. 
    En atelier de production, son travail diffère : il s’assure de la qualité des produits, du bon déroulement de la fabrication et il vérifie le fonctionnement et le réglage des machines.

      

    Le métier de chimiste : qualités et compétences

    La méticulosité, la précision et l’exactitude sont des qualités incontournables pour le métier de technicien chimiste. La vigilance a aussi son importance puisque certaines matières ou molécules peuvent être dangereuses à manipuler.

    La rigueur permet au chimiste de suivre des procédures à la lettre pour obtenir des résultats précis et parfaitement exacts.

    Sa précision doit être aussi efficace dans ses analyses que dans le suivi de ses actions : il rédige des comptes rendus reprenant toutes ses données et toutes ses étapes, sur un logiciel dédié pour suivre le cheminement de son travail et y revenir si nécessaire.

    Esprit scientifique et logique, le chimiste travaille en autonomie mais au sein d’une équipe. Les actions sont à la fois individuelles et collectives. Il est doté d’une grande curiosité et sa pugnacité est sans faille. Intuitif, il sait résoudre des problématiques et chercher des solutions en testant différentes pistes.

     

    Devenir chimiste : les formations

    Un Bac +2 (DUT ou BTS) permet d’accéder au métier, il existe déjà des spécialisations à ce niveau d’études :

    • BTS métiers de la chimie
    • BTS contrôle industriel et régulation automatique
    • BTS bio-analyses et contrôles
    • BTS biotechnologies
    • DUT génie chimique, génie des procédés option bio-procédés
    • DUT génie biologique, option analyses biologiques et biochimiques
    • DUT chimie, option chimie analytique et de synthèse
    • DUT mesures physiques

     

    Les niveaux Bac +3

    • Licence chimie et physique
    • Licence chimie du vivant
    • Licence chimie et biologie

     

    Les niveaux Bac +4 / +5 :

    • Master chimie organique
    • Master contrôle et analyse chimique
    • Master formulation et chimie industrielle
    • Master électrochimie
    • Master chimie analytique
    • Master électrochimie

     

    Certaines formations peuvent se faire en alternance, un atout pour une employabilité plus rapide. Les différentes spécialisations et l’expérience (via les stages ou l’alternance), permettent de créer un parcours distinctif et de dessiner les contours de sa future carrière. Certains chimistes se spécialisent dans un domaine précis pendant leur formation ou au cours de leur carrière (métallurgie, cosmétique, pharmaceutique, chimie lourde, textile, chimie fine…).

     

    La profession de chimiste : évolution et perspectives

    Le technicien peut envisager de devenir chef d’équipe, chef de laboratoire, responsable d’atelier ou encore responsable qualité. La reprise d’études ou une formation spécifique peut lui permettre d’accéder au métier d’ingénieur chimiste.

     

    Pilier de l’innovation et de la performance industrielle, le chimiste est très demandé sur le marché de l’emploi. C’est un métier scientifique qui allie pratique et analyse. Les évolutions de la science et de la technologie lui permettent d’évoluer constamment. Métier d’action et de réflexion, c’est avant tout un métier passion. 

     

    ACASS propose des postes de chimiste à Lyon et dans toute la régions Auvergne-Rhône-Alpes : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

  • Le technicien en automatisme

    Le technicien en automatisme, appelé aussi automaticien est précieux pour les industries, quel que soit le secteur d’activité. Il est chargé de l’installation, de la programmation, du contrôle et du dépannage des systèmes et des équipements automatisés. Certains automaticiens travaillent chez le fabricant pour la conception des machines automates. La profession d’automaticien concerne de nombreux sujets et représente des spécialisations variées (pneumatique, hydraulique, vision…). Quelles sont les missions de l’automaticien ? Quelles sont les qualités et compétences indispensables au métier ? Quelles...

    Le technicien en automatisme, appelé aussi automaticien est précieux pour les industries, quel que soit le secteur d’activité. Il est chargé de l’installation, de la programmation, du contrôle et du dépannage des systèmes et des équipements automatisés.

    Certains automaticiens travaillent chez le fabricant pour la conception des machines automates. La profession d’automaticien concerne de nombreux sujets et représente des spécialisations variées (pneumatique, hydraulique, vision…).

    Quelles sont les missions de l’automaticien ? Quelles sont les qualités et compétences indispensables au métier ? Quelles sont les formations qui permettent de devenir technicien en automatisme ?

      

    Le technicien en automatisme : missions et quotidien

    C’est un expert des systèmes automatisés. Il peut travailler dès la conception des équipements (tests, réglages, analyse de faisabilité, adaptation des programmes informatiques) chez le fabricant, ou intervenir après pour la supervision des systèmes automates (réglage, paramétrage, contrôle, entretien, dépannage…), une fois qu’ils sont en place en industrie.

    L’automaticien navigue entre informatique, mécanique et électronique. Il détecte rapidement les anomalies. Il vérifie la programmation, contrôle les résultats, entretient les machines ou les outils.

    Il travaille en suivant un cahier des charges et enregistre toutes ses interventions et actions : test, mesures, dépannage, commande…

    Il intervient en cas de panne. Il suit toujours les procédures élaborées par les responsables de conception.

    Chez le fabricant, l’automaticien travaille sous le pilotage de l’ingénieur automaticien ou sous celui du responsable du bureau d’études. En industrie, le technicien en automatisme travaille directement dans les salles de production ou dans les ateliers dédiés. Il peut aussi être amené à diriger une équipe d’agents de maintenance selon la taille de l’entreprise.

     

    Technicien en automatisme : qualités et compétences

    Sa rigueur et sa méthode lui permettent de mener ses actions avec précision et efficacité. Logique et pragmatique, il sait comprendre un problème rapidement et mettre tout en œuvre pour y répondre. Tenace, il cherche les anomalies. Sa capacité d’analyse lui permet d’avoir une vision d’ensemble de la situation d’un équipement automatisé. Il navigue entre mécanique, informatique et électronique. Les nouvelles technologies et leurs évolutions l’intéressent et le passionnent. Il s’adapte facilement aux changements de procédures et aux développements technologiques.

     

    Devenir automaticien : les formations

    Il est possible d’accéder au métier dès le Bac +2, et de poursuivre en Bac +3.

    Niveau bac + 2 pour se former au métier d’automaticien

    • BTS CIRA (contrôle industriel et régulation automatique)
    • BTS MS (maintenance des systèmes option A système de production ou option B systèmes énergétiques et fluidiques)
    • BTS SN (systèmes numériques)
    • BTS électrotechnique
    • BTS CRSA (conception et réalisation de systèmes automatiques)

     

    Niveau bac + 3 pour se former au poste d’automaticien

    • BUT GMP (génie mécanique et productique)
    • BUT GEII (génie électrique et informatique industrielle)
    • BUT GIM (génie industriel et maintenance)
    • Licence professionnelle systèmes automatisés réseaux et informatique industrielle
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : conception et amélioration de processus et procédés industriels
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : mécatronique robotique
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : gestion de la production industrielle

     

    Tendances, évolution et perspectives de la profession d’automaticien

    Après quelques années d’expérience ou après une formation complémentaire, le technicien en automatisme pourra se spécialiser dans un type de système ou dans un secteur industriel précis (les systèmes de vision par exemple). Il sera en mesure d’encadrer une équipe (en industrie ou chez le fabricant).

    L’intelligence artificielle donne du relief au métier : les équipements robotisés et les automates évoluent à une vitesse fulgurante. Ces mutations sont génératrices d’emploi, de montées en compétences et d’évolution de carrière.

     

    L’automatisation fait partie de nos quotidiens professionnels et personnels. Le technicien en automatisme est donc activement recherché sur le marché de l’emploi par de nombreuses entreprises. C’est une profession dont les contours changent constamment au rythme des progrès technologiques.  

    Voici une offre d’emploi pour un poste de technicien en automatisme dans l’Ain : https://rhonealpes.acass.fr/details-automaticien+h+f+a+reyrieux+01-15273.html

    Voici une offre d’emploi pour un poste de technicien en automatisme à Villars, dans le département 42 : https://rhonealpes.acass.fr/details-automaticien+vision+h+f+sur+villars+42-17806.html

     

     

  • Le métier de bardeur : un recrutement très actif !

    La dénomination diffère : monteur-bardeur, monteur en constructions métalliques, monteur-échafaudeur, étancheur-bardeur… Métier du bâtiment, le bardeur est recruté par le domaine du BTP mais aussi par d’autres secteurs (naval, événementiel…). Le professionnel intervient sur des chantiers de construction ou de rénovation. Le bardeur s’occupe de l’installation du bardage. De nombreuses offres d’emploi sont proposées régulièrement par notre agence ACASS de Lyon. C’est l’occasion de mettre le métier en lumière. Définition du bardage Il s’agit de la couche superficielle qui constitue le revêtement du...

    La dénomination diffère : monteur-bardeur, monteur en constructions métalliques, monteur-échafaudeur, étancheur-bardeur… Métier du bâtiment, le bardeur est recruté par le domaine du BTP mais aussi par d’autres secteurs (naval, événementiel…).

    Le professionnel intervient sur des chantiers de construction ou de rénovation. Le bardeur s’occupe de l’installation du bardage.

    De nombreuses offres d’emploi sont proposées régulièrement par notre agence ACASS de Lyon.

    C’est l’occasion de mettre le métier en lumière.

     

    Définition du bardage

    Il s’agit de la couche superficielle qui constitue le revêtement du bâtiment. Elle est fabriquée en bois, en matériaux composite ou en métal. Le bardage participe à la protection de la construction et à son esthétisme.

     

    Bardeur : métier et missions

    Le professionnel est embauché par une entreprise de BTP, d’événementiel ou par l’armée. Il peut également proposer ses services en tant qu’artisan indépendant.

    Les missions liées au bardage :

    • Tri et organisation des éléments de la structure (au sol, sur le chantier)
    • Lecture des plans et des schémas
    • Découpe, soudure, prise de mesures pour adapter les éléments au bâtiment
    • Assemblage des différentes parties qui composent la structure
    • Élévation de l’assemblage
    • Installation et fixation de la structure
    • Démontage du bardage lors d’une rénovation
    • Entretien ou réparation de l’installation

     

    Le bardeur vérifie la solidité de l’installation et des différents éléments qui la composent. Ses manipulations sont scrupuleuses pour garantir une sécurité totale. En effet, les équipements sont lourds et il est nécessaire de travailler en hauteur pour les installer.

    Le métier peut s’élargir à l’étanchéité. Le pilotage d’engins fait partie de la profession (à condition d’avoir obtenu les habilitations nécessaires) : plate-forme élévatrice, grue.

    Le chef de chantier est le référent hiérarchique du bardeur. Ce dernier travaille en équipe.

     

    Les compétences et les qualités du bardeur

    • Rigueur (lecture des plans, prise de mesures, vérifications)
    • Analyse (projection dans l’espace, évaluation des distances et des mesures, détection d’une anomalie)
    • Vigilance et concentration (pour assurer la sécurité de tous)
    • Précision (pour éviter les erreurs et obtenir des installations parfaites)
    • Calme et sang-froid (en cas de problème ou de risque)
    • Esprit collaboratif (plusieurs interlocuteurs sur un chantier)
    • Méthode (le respect des étapes et des gestes est important)
    • Autonomie
    • Condition physique (c’est un métier qui nécessite d’être en forme, de pouvoir travailler en hauteur, d’être habile, d’avoir de la force et de l’équilibre)

     

     

    Bardeur : l’enseignement et les formations

    Le métier est accessible à partir du cursus en CAP.

    • CAP Construction métallique
    • CAP Monteur en isolation thermique et acoustique
    • CAP Étancheur du bâtiment et des travaux publics

    Poursuite d’études en bac professionnel : Ouvrage du bâtiment – métallerie
    Des formations spécialisées et des habilitations complètent le parcours et le profil du bardeur. Il peut également être chargé de l’étanchéité.

    La profession de bardeur : évolutions
    Après quelques années d’exercice du métier, le bardeur peut évoluer vers le poste de chef de chantier de montage de structures métalliques, ou encore vers d’autres métiers : conducteur de grues, métallier, charpentier…. Il est également possible de se spécialiser (dans l’événementiel par exemple).
    Autre piste : créer une entreprise et s’installer en tant qu’artisan.  

     

    Les entreprises du bâtiment cherchent des bardeurs régulièrement. C’est un métier qui est très présent dans l’offre en recrutement. Si ce professionnel de la construction complète son parcours par d’autres formations et habilitations, il peut évoluer très vite vers d’autres métiers. Et dans le bâtiment, il y a de quoi faire !

     

     

     

  • Chef de chantier bardage et étanchéité : un recrutement très actif

    Métier du bâtiment, le chef de chantier en bardage et en étanchéité est recruté par le domaine du BTP mais aussi par d’autres secteurs (naval, événementiel…). Le professionnel intervient sur des chantiers de construction ou de rénovation. Il peut s’agir de constructions diverses (logements, bâtiments institutionnels…). Le chef de chantier spécialisé supervise les installations de bardage et d’étanchéité. De nombreuses offres d’emploi sont proposées régulièrement par notre agence ACASS de Lyon. C’est l’occasion de mettre le métier en lumière. Définition du bardage Il s’agit de la couche superficielle...

    Métier du bâtiment, le chef de chantier en bardage et en étanchéité est recruté par le domaine du BTP mais aussi par d’autres secteurs (naval, événementiel…).

    Le professionnel intervient sur des chantiers de construction ou de rénovation. Il peut s’agir de constructions diverses (logements, bâtiments institutionnels…). Le chef de chantier spécialisé supervise les installations de bardage et d’étanchéité.

    De nombreuses offres d’emploi sont proposées régulièrement par notre agence ACASS de Lyon.

    C’est l’occasion de mettre le métier en lumière.

     

    Définition du bardage

    Il s’agit de la couche superficielle qui constitue le revêtement du bâtiment. Elle est fabriquée en bois, en matériaux composite ou en métal. Le bardage participe à la protection de la construction et à son esthétisme.

    Depuis l’intérieur du bâtiment vers l’extérieur, on trouve 3 éléments : la maçonnerie, l’isolant et le bardage (+l’ossature et les fixations).

     

    Chef de chantier en bardage et en étanchéité : métier et missions

    Le professionnel est embauché par une entreprise de BTP, d’événementiel ou par l’armée. Il peut également proposer ses services en tant qu’indépendant.

    Les missions :

    • Superviser les équipes sur les différents chantiers (collaborateurs, prestataires ou intérimaires)
    • Organiser et suivre l’avancée des tâches
    • Veiller au respect et à l'application des règles d'hygiène et de sécurité
    • Gestion financière et administrative
    • Gestion des plannings
    • Suivi depuis la commande jusqu’à la livraison du projet
    • Gestion des approvisionnements matériels
    • Reporting auprès du conducteur de travaux général
    • Gestion des échanges avec le bureau d’études, les fournisseurs, les clients, le conducteur de travaux général.

     

    La qualité et la sécurité sont les objectifs de la mission du chef de chantier spécialisé. Il doit également veiller au bon déroulement des étapes et à la collaboration entre les acteurs de la construction.

     

    Les compétences et les qualités du chef de chantier en bardage et en étanchéité

    • Capacités managériales et aisance relationnelle
    • Autorité naturelle
    • Rigueur (lecture des plans, vérification des étapes, respect des délais…)
    • Analyse (projection dans l’espace, détection d’une anomalie…)
    • Vigilance et anticipation (pour assurer la sécurité de tous)
    • Précision (pour éviter les erreurs et obtenir des installations parfaites)
    • Calme et sang-froid (en cas de problème ou de risque)
    • Esprit collaboratif (plusieurs interlocuteurs sur un chantier)
    • Autonomie

     

     

    Chef de chantier en bardage et en étanchéité : l’enseignement et les formations

    Le métier est accessible à partir du Bac +2.

    Voici quelques pistes de cursus :

    • CAP Construction métallique
    • CAP Monteur en isolation thermique et acoustique
    • CAP Etancheur du bâtiment et des travaux publics
    • Bac professionnel – ouvrage du bâtiment / Métallerie
    • Bac technologique STI2D
    • BTS Bâtiment et Construction
    • Licence pro métiers du BTP (bâtiment et construction, génie civil et construction, travaux publics…)

     

    La profession de chef de chantier en bardage et en étanchéité : évolutions
    Après quelques années d’exercice du métier, il peut évoluer vers le poste de chef de chantier ou de construction généraliste. Il est également possible de se spécialiser (dans l’événementiel par exemple).
    Autre piste : créer une entreprise et s’installer en tant qu’artisan.  

     

    Les entreprises du bâtiment cherchent régulièrement des chefs de chantier en bardage et en étanchéité. C’est un métier qui est très présent dans l’offre en recrutement. Si ce professionnel de la construction complète son parcours par d’autres formations et habilitations, il peut évoluer très vite vers d’autres métiers. Et dans le bâtiment, il y a de quoi faire !

  • Emploi de chargé(e) d’affaires en bardage et en étanchéité : recrutement actif !

    Commercial dans le domaine du BTP, le chargé d’affaires en bardage et en étanchéité propose aux professionnels de la construction et de la rénovation, des prestations de couverture et de protection des bâtiments. Il est doté d’une bonne connaissance technique et de grandes compétences commerciales. C’est un métier qui tient une bonne place sur le marché du recrutement (rémunération attractive et fort potentiel d’embauche). Le bardage et l’étanchéité font partie de la « couverture » ou de « l’enveloppe » des bâtiments. Le bardage est la couche superficielle du bâtiment (en bois, en matériaux composite...

    Commercial dans le domaine du BTP, le chargé d’affaires en bardage et en étanchéité propose aux professionnels de la construction et de la rénovation, des prestations de couverture et de protection des bâtiments. Il est doté d’une bonne connaissance technique et de grandes compétences commerciales. C’est un métier qui tient une bonne place sur le marché du recrutement (rémunération attractive et fort potentiel d’embauche).

     

    Le bardage et l’étanchéité font partie de la « couverture » ou de « l’enveloppe » des bâtiments.

    Le bardage est la couche superficielle du bâtiment (en bois, en matériaux composite ou en métal), elle constitue l’habillage et une protection supplémentaire après l’isolant (qui crée l’étanchéité).

     

    Le métier de chargé d’affaires en bardage et étanchéité, ses missions

    Il travaille pour une entreprise qui commercialise des prestations de couverture des bâtiments. Il constitue un portefeuille de clients, fidélise sa clientèle, prépare les devis, les commandes. Le conseil et l’accompagnement font partie de son quotidien. Il peut s’agir de rénovation, de constructions neuves, de maintenance….

    Il travaille généralement en autonomie, sur une zone géographique définie (plus ou moins grande selon l’entreprise).

    Ses missions :

    • Représenter l'entreprise et véhiculer une bonne image de marque
    • Évaluer la mission, le délai et le budget
    • Conseiller les clients techniquement et commercialement
    • Créer et suivre des propositions commerciales
    • Établir et suivre des contrats de partenariat
    • Assurer le suivi financier et à la rentabilité des actions
    • Piloter les équipes de travaux
    • Manager les chefs de chantier et sous-traitants
    • Vérifier l'exécution des ouvrages et leur conformité technique

     

     

    Les compétences et les qualités du chargé d’affaires en bardage et étanchéité

    Le métier mixe connaissances techniques et savoir-faire commercial. La profession nécessite une parfaite compréhension des chantiers à prévoir (besoins matériels, techniques, humains) pour accompagner les clients de manière optimale. La rigueur et une bonne organisation sont impératives pour mener les missions à bien.

    Le chargé d’affaires en bardage et étanchéité possède un excellent relationnel pour s’adapter aux différents interlocuteurs : clients, chefs de chantiers, fournisseurs, prestataires…

    Ses compétences en gestion de projet sont indéniables : depuis la définition du projet jusqu’à sa livraison. Il sait évaluer le budget et le planning avec exactitude, prendre du recul et anticiper.

    Bon négociateur, sa pugnacité et son dynamisme sont ses atouts majeurs.

     

    Les formations pour devenir chargé d’affaires en bardage et étanchéité

    Le premier niveau de diplôme est le Bac +2 (génie civil, bâtiment, charpente métallique/bois…)

    Il peut poursuivre en licence professionnelle et au-delà dans le domaine commercial, ce qui est évidemment un plus.

    Les évolutions du métier de chargé d’affaires en bardage et étanchéité
    Après une expérience significative, le chargé d’affaires peut devenir commercial grands comptes, diriger une équipe commerciale ou prendre la tête d’une entreprise. La création de sa propre société est une autre possibilité. 

     

    Le métier de chargé d’affaires en étanchéité et bardage profite d’une bonne employabilité, de rémunérations attractives et de belles perspectives d’évolution. 

  • Ingénieur en informatique industrielle : de nombreux recrutements

    L’informatique est nécessaire au développement de la puissance industrielle : automatisation, robotisation, sécurité des systèmes et réseaux, Data, Intelligence artificielle, dialogue entre tous les équipements (logiciels, machines…). L’ingénieur en informatique industrielle agit pour faire grandir la performance de production, cela passe par la sécurité et l’efficacité des outils mais aussi par la fluidité d’utilisation pour les collaborateurs. Le recrutement d’ingénieurs en informatique spécialisés dans l’industrie est très actif et promet de l’être encore dans les années qui viennent grâce aux...

    L’informatique est nécessaire au développement de la puissance industrielle : automatisation, robotisation, sécurité des systèmes et réseaux, Data, Intelligence artificielle, dialogue entre tous les équipements (logiciels, machines…).

    L’ingénieur en informatique industrielle agit pour faire grandir la performance de production, cela passe par la sécurité et l’efficacité des outils mais aussi par la fluidité d’utilisation pour les collaborateurs.

    Le recrutement d’ingénieurs en informatique spécialisés dans l’industrie est très actif et promet de l’être encore dans les années qui viennent grâce aux révolutions technologiques en cours.

     

    Ingénieur en informatique industrielle : ses missions, sa vocation, son quotidien

    Recruté par une industrie ou en tant que prestataire, l’ingénieur spécialisé travaille à l’optimisation et à l’amélioration continue des systèmes pour accroitre le potentiel de la production.

    Son supérieur hiérarchique est le directeur informatique. Au quotidien, il interagit beaucoup avec le responsable de la qualité et de nombreux autres interlocuteurs : service production, logistique, bureau d’études, ateliers de conception, comptabilité et gestion, sociétés de prestataires, développeurs, techniciens, architectes cloud…

    Ses activités varient selon le type de production industrielle, selon ses applications et ses systèmes en place.

    Ses responsabilités :

    • Les architectures (logiciels, réseaux ou systèmes)
    • La programmation et le développement des algorithmes de commande
    • Un prototype expérimental pour corriger les dysfonctionnements
    • Les protocoles et les scénari de tests
    • La validation fonctionnelle des outils et la rédaction des rapports de tests
    • La formation et accompagnement pour les utilisateurs (+ la rédaction des manuels d’utilisation)

     

    L’ingénieur en informatique industrielle cherche toujours l’efficacité temporelle et qualitative (simplification des outils, des méthodes). Il est très attentif aussi à la sécurité et à la fluidité des systèmes. Il doit optimiser les équipements, leur utilisation et faire en sorte que les outils soient reliés pour une productivité idéale et sans faille.

    L’ingénieur en informatique industrielle reste à l’écoute des besoins, des points de difficulté, des blocages, pour améliorer de manière continue les systèmes en place ou en changer lorsque c’est nécessaire. Il est au fait de toutes les nouveautés technologiques.

    A partir d’un cahier des charges actualisé et pointu, il conduit les équipes à travers toutes les étapes du projet tout en respectant les délais et le budget. Il évalue régulièrement son travail et celui de ses collaborateurs pour être le plus efficient possible. Il crée des protocoles de tests et des contrôles réguliers pour réajuster si besoin. Il coordonne les équipes et les différents acteurs.

    A l’écoute des collaborateurs et des utilisateurs, il synthétise toutes les demandes pour prendre les meilleures décisions. Il fédère autour du projet, forme les utilisateurs, fait des points d’avancement avec ses équipes et des retours à sa hiérarchie.

     

     

    Ingénieur en informatique industrielle : qualités et compétences

    • Compétences techniques en informatique et connaissance des nouvelles technologies (langages, cloud computing, architecture réseaux, logiciels spécialisés, intelligence artificielle et Data…)
    • Culture industrielle
    • Management de projet
    • Veille technologique
    • Esprit d’analyse et de synthèse
    • Art du rebond (pouvoir réagir rapidement en cas de dysfonctionnement, de risque ou de panne)
    • Coordination du travail des équipes (et valorisation de leurs compétences)
    • Régularité du rythme
    • Rigueur
    • Autonomie
    • Aisance relationnelle
    • Pédagogie
    • Anglais
    • Capacité d’anticipation

     

      

    Ingénieur en informatique industrielle, formation et évolution du poste

    Pour accéder au métier, un cursus en école d’ingénieur est nécessaire. Des passerelles existent pour les reprises d’études, ou encore la VAE.

    La compétence informatique industrielle tient une bonne place sur le marché du recrutement.

    La profession évolue au rythme des nouvelles technologies, ce qui permet d’apprendre chaque jour.

    L’ingénieur en informatique industrielle peut évoluer en prenant la responsabilité de projets et d’équipes plus importants. Le poste de directeur informatique est une autre piste de carrière.

      

    L’ingénieur en informatique industrielle participe grandement à la puissance industrielle. Entre gestion des problématiques opérationnelles et projection stratégique, il est un acteur incontournable de la performance de la production.  

  • Développeur informatique

    Très présents sur les jobborads, les développeurs web sont les concepteurs du monde numérique. Ils sont à l’origine de nos applications, nos sites web, nos jeux vidéo et nos logiciels. Experts des langages informatiques, leurs compétences évoluent à la vitesse des avancées technologiques. Quelles sont les missions des développeurs ? Quel niveau d’études est nécessaire pour le métier ? Quelles sont les compétences et les qualités de ces experts des algorithmes ? Les intitulés du poste Différents titres correspondent à la fonction de développeur : Codeur Concepteur de programmes web Programmeur Développeursweb...

    Très présents sur les jobborads, les développeurs web sont les concepteurs du monde numérique.  Ils sont à l’origine de nos applications, nos sites web, nos jeux vidéo et nos logiciels. Experts des langages informatiques, leurs compétences évoluent à la vitesse des avancées technologiques. Quelles sont les missions des développeurs ? Quel niveau d’études est nécessaire pour le métier ? Quelles sont les compétences et les qualités de ces experts des algorithmes ?

     

    Les intitulés du poste

    Différents titres correspondent à la fonction de ­­­­­développeur :

    • Codeur
    • Concepteur de programmes web
    • Programmeur
    • Développeursweb
    • Développeur natif (crée des applications dédiées à un seul système, comme windows par exemple)
    • Développeur hybride (crée des applications disponibles pour tous les systèmes)
    • Développeur back-end (en lien avec toute la technologie cachée, c’est-à-dire invisible pour l’utilisateur)
    • Développeur front-end (dédié aux fonctionnalités visibles par l’utilisateur)
    • Développeur full-stack (profil expert polyvalent mais non spécialisé)

    Certains postes ajoutent une spécialisation, comme par exemple :

    • Développeur Python
    • Développeur Machine learning
    • Développeur IoT, etc.

      

    Description de la mission et de la fonction de développeur informatique

    Coder signifie rédiger un langage informatique pour développer un outil. Il peut s’agir d’un site internet, d’une application, d’un logiciel de comptabilité, d’une interface pour un objet connecté ou pour un robot…
    Plusieurs langages existent : Java script, Python, PHP, Ruby, HTML/CSS... Des technologies ont émergé comme par exemple le machine learning, deep learning…
    Toutes ces catégories représentent des spécialisations différentes. Chaque codeur possède ses spécificités. Leur expertise concerne un ou plusieurs langages, mais il est impossible de tout maîtriser parfaitement tant le champ d’expertise est dense.
    Le développeur commence par étudier le cahier des charges remis par le chef de projet, qui comprend l’architecture de l’interface à créer. Il peut aussi travailler sur une plateforme existante pour la faire évoluer. Il passe ensuite à la phase de codage, comme par exemple la création d’un chatbot ou encore un outil de reconnaissance faciale. S’en suit une phase de tests pour débusquer les dysfonctionnements techniques ou les cheminements qui manquent de pertinence, puis une étape d’amélioration jusqu’à livre le produit « fini ». Les programmes, qu’il s’agisse de logiciels, d’applications, de jeux vidéo etc. sont rarement « finis ». En effet, les produits numériques sont régulièrement mis à jour pour acquérir de meilleures performances et de nouvelles fonctionnalités. Ces améliorations entrent aussi dans le périmètre des missions du développeur informatique.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir développeur informatique

    Niveau Bac +2 pour accéder au poste de développeur informatique

    • BTS Services informatiques aux organisations (option solutions logicielles et applications métiers)
    • BTS systèmes numériques option informatique et réseaux
    • DUT informatique

    Niveau Bac +3 pour accéder au métier de développeur informatique

    • Licence professionnelle des métiers de l'informatique
    • Bachelor en informatique

    Niveau Bac +5 pour accéder au poste de développeur informatique

    • Diplôme d’ingénieur en informatique
    • Masters spécialisés

    A noter : les formations sont nombreuses (écoles privées ou publiques, cursus en ligne, bootcamps, formation professionnelle). Certains développeurs se sont « auto-formés ». C’est une profession particulière pour laquelle les compétences passent avant le diplôme.

     

    Les compétences et l’expérience du développeur informatique

    Voici les savoir-faire majeurs des programmeurs.

    • Compétences dans un langage de programmation minimum (Java, Python, C++, JavaScript, etc.)
    • Compréhension des concepts de programmation spécifiques (orientée objet par exemple), des modèles de conception et les frameworks de développement
    • Connaissance des bases de données relationnelles et non relationnelles, ainsi que des requêtes SQL
    • Connaissance des systèmes d'exploitation (Windows et Linux par exemple)
    • Compétences en résolution de problèmes
    • Aisance relationnelle et communication fluide, même avec les interlocuteurs non-techniciens.

    L’expérience demandée peut concerner des projets personnels de développement ou une expérience en entreprise (stage, emploi, alternance). La participation à des projets open source peut aider les développeurs à acquérir une expérience de travail en équipe, à améliorer leurs compétences en programmation et à se faire connaître dans la communauté des développeurs.

     

    Les prérequis et les qualités du développeur informatique

    La compétence en programmation est absolument nécessaire à la fonction. Le prérequis capital est de toujours rester à jour car le domaine change à une vitesse fulgurante. La formation continue est donc essentielle en suivant des cours en ligne, en participant à des conférences et en lisant des publications spécialisées.

    Le recrutement des développeurs nécessite des qualités particulières :  

    • Rigueur et précision : les langages informatiques demandent d’être méticuleux et attentif, car une erreur minime de programmation peut poser de grandes difficultés dans le fonctionnement des systèmes.
    • Capacité à résoudre des problèmes et à trouver des solutions créatives.
    • Esprit d'équipe : les projets de développement nécessitent plusieurs experts, il est donc impératif de savoir collaborer efficacement avec les autres professionnels.
    • Curiosité et désir d'apprendre sont les piliers du métier puisque les technologies sont mouvantes et innovantes.
    • Persévérance : bug, dysfonctionnement, contrainte de conception… la ténacité doit être un réflexe.
    • Bonne communication : les développeurs doivent savoir démocratiser leurs propos avec les professionnels qui n’ont pas leur expertise technique.
    • Sens de l'organisation : pour respecter les délais et les exigences des clients, elle s’impose.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de développeur informatique

    La rémunération est très haute pour cette profession.

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 30 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 45 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 60 K€ bruts annuels

    Le métier de développeur web peut conduire à d’autres postes après une bonne expérience : head developer, développeur senior, architecte logiciel, chef de projet informatique ou encore consultant en technologie de l’information. La création d’une agence de conception informatique est également envisageable.

    Certains outils d’intelligence artificielle génèrent aujourd’hui des langages de programmation. Cette technologie générative ne menace pas le métier de développeur. C’est plutôt un outil sur lequel les experts pourront s’appuyer pour gagner du temps et se consacrer à des tâches plus complexes.

     

    Concepteurs créatifs et rigoureux de nos outils digitaux, les développeurs sont nécessaires au monde numérique. Voici une profession aussi passionnante que prometteuse. Elle évolue à la même cadence que l’avancée des technologies, c’est-à-dire à pas de géant.

    CDI, CDD, travail temporaire, retrouvez toutes les offres d’emploi d’ACASS : https://www.emploi.acass.fr

     

     

     

     

  • Electricien

    Chauffage, alarme, ordinateur, ascenseur, porte de garage… Tout fonctionne grâce aux réseaux électriques. Le métier d’électricien est indispensable à notre quotidien personnel et professionnel. Les génies des courants électriques occupent donc une place importante dans nos vies. On distingue les électriciens industriels et les électriciens du secteur tertiaires. Les premiers œuvrent au cœur des usines, sur les sites industriels. La deuxième catégorie de techniciens travaille sur les chantiers (construction ou rénovation). C’est un métier d’analyse et d’action. Nous verrons quels sont les critères...

    Chauffage, alarme, ordinateur, ascenseur, porte de garage… Tout fonctionne grâce aux réseaux électriques. Le métier d’électricien est indispensable à notre quotidien personnel et professionnel. Les génies des courants électriques occupent donc une place importante dans nos vies. On distingue les électriciens industriels et les électriciens du secteur tertiaires. Les premiers œuvrent au cœur des usines, sur les sites industriels. La deuxième catégorie de techniciens travaille sur les chantiers (construction ou rénovation). C’est un métier d’analyse et d’action. Nous verrons quels sont les critères du métier : formation, missions, compétences et qualités.

     

    Les autres intitulés du poste

    La fonction peut adopter plusieurs dénominations en fonction du secteur d’activité par exemple :

    • Électricien du bâtiment
    • Électricien industriel
    • Électricien de maintenance
    • Technicien électricien
    • Installateur électricien
    • Monteur électricien
    • Électricien automobile
    • Électricien de réseau
    • Électricien câbleur
    • Électricien en énergie renouvelable.

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien en électricité

    La fonction d’électricien a pour vocation de veiller à la conformité des réseaux électriques, depuis leur mise en place jusqu’à leur dépannage en cas de panne. L’électricien s’est adapté à l’utilisation massive des réseaux de télécommunications et d’internet, il a même étendu ses compétences à la pose de câbles informatiques, de systèmes de téléphonie et de vidéosurveillance. Le technicien en électricité peut être embauché par une entreprise de construction, de maintenance, un fournisseur d’électricité, un fabricant d’équipements électriques. Il peut aussi être à son compte via sa propre entreprise et travailler pour des professionnels ou bien des particuliers.

     

    Les missions courantes de l’électricien

    • Installer, réparer et entretenir les systèmes électriques conformément à la règlementation
    • Mettre en service des équipements électriques
    • Localiser un dysfonctionnement
    • Intervenir sur une panne
    • Maintenir et dépanner des machines ou des équipements
    • Réaliser des câblages et relier les machines aux systèmes
    • Installer et raccorder des armoires électriques
    • Lire et interpréter des plans, des schémas et des spécifications techniques
    • Installer des systèmes électriques, des câbles, des circuits, des disjoncteurs, des panneaux électriques, des prises de courant, des interrupteurs et d'autres équipements
    • Vérifier les installations existantes pour s'assurer qu'elles sont conformes aux normes de sécurité
    • Effectuer des tests de fonctionnement et de protection
    • Collaborer avec d'autres professionnels pour coordonner les installations électriques (les autres corps de métier dans le domaine de la construction par exemple).

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien en électricité

    La formation d’électricien est accessible après le collège, dès le CAP électricité. Il est bien évidemment possible de poursuivre :

    Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés

    Bac +2 : BTS électrotechnique - BTS fluides énergies domotique, option domotique et bâtiments communicants.

    Bac +3: Licence professionnelle

    Il est possible de poursuivre en école d’ingénieur.  

     

    Les compétences et l’expérience de l’électricien

    • Compréhension des concepts de base de l'électricité : ses lois physiques, les propriétés des matériaux conducteurs et isolants
    • Lecture et interprétation de plans et de schémas électriques afin de comprendre comment installer, réparer ou modifier un système électrique
    • Mise en place et entretien des systèmes électriques
    • Connaissance des normes et des règlements en matière de sécurité électrique
    • Compétences en résolution de problèmes pour analyser et résoudre toutes les difficultés liées aux systèmes électriques (pannes de courant, courts-circuits, dysfonctionnements, etc.)
    • Compétences en communication pour échanger efficacement avec les clients, les collègues et les supérieurs hiérarchiques (comprendre les besoins, expliquer les problèmes et les solutions, donner des instructions claires).
    • Compétences en mathématiques pour calculer la tension, l'intensité et la résistance électrique.

    L’expérience demandée par les recruteurs varie selon le poste et le niveau de responsabilité. Le CAP donne une première expérience suffisante pour trouver le 1er emploi.

      

    Les prérequis et les qualités de l’expert en électricité

    En plus de leurs compétences techniques, les électriciens doivent être en bonne condition physique car c’est un métier qui nécessite du mouvement. Pour certains postes, des qualifications ou des certifications supplémentaires sont parfois demandées. Certains d’entre eux peuvent être spécialisés sur un type d’appareil ou dans un secteur d’activité, ce qui constitue un plus pour leur recrutement. 

    Les techniciens en électricité possèdent les qualités suivantes : 

    • Patience
    • Capacité d’analyse
    • Rigueur
    • Attention et concentration
    • Sensibilité aux problématiques de sécurité
    • Réactivité (avec pertinence)
    • Coopération avec les autres métiers (dans le bâtiment par exemple)
    • Sens du détail
    • Résistance à la pression

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien en électricité

    Voici les salaires moyens annuels, variables selon le niveau d’expérience : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 24 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 30 K€ bruts annuels

    Le métier d’électricien évolue parce que les technologies sont en mutation continue. La sobriété énergétique constitue une nouvelle façon d’envisager le métier. Quant à la règlementation, elle opère aussi des changements réguliers. Tous ces éléments mouvants participent au dynamisme du secteur de l’électricité. Il y a chaque jour de nouvelles données à intégrer et à apprendre.

    Le métier d’électricien en lui-même est foisonnant par ses missions, ses perspectives et ses enjeux. Il offre aussi de jolis rebonds à la carrière. La fonction peut facilement grimper les échelons, car l’expérience et les qualités comptent beaucoup dans l’évolution.

    L’électricien peut viser un poste de chef d’équipe, de consultant, devenir formateur ou bien entrepreneur. Il peut aussi se spécialiser dans un domaine particulier.

     

    Pas d’ennui du côté des métiers de l’électricité. Il y a tant à faire et tant à apprendre ! C’est une profession que l’on peut occuper en tant que salarié ou à son compte. Les domaines sont vastes et les possibilités multiples. L’expérience et les qualités sont des atouts de premier ordre pour acquérir des postes à responsabilité dans le domaine.

  • Electrotechnicien

    L’électrotechnicien est en charge de l’installation, de la mise en service, du dépannage et de la maintenance des équipements électroniques. Il travaille pour les particuliers (BtoC) ou pour les professionnels (BtoB). Le métier de technicien en électrotechnique est largement recherché. Il ouvre sur de nombreuses spécialités et évolue constamment grâce à l’avancée des nouvelles technologies. Quelles sont les formations nécessaires à la profession ? Quels sont ses missions, son périmètre de responsabilité, ses compétences et ses perspectives d’évolution ? Les autres intitulés du poste La fonction...

    L’électrotechnicien est en charge de l’installation, de la mise en service, du dépannage et de la maintenance des équipements électroniques. Il travaille pour les particuliers (BtoC) ou pour les professionnels (BtoB). Le métier de technicien en électrotechnique est largement recherché. Il ouvre sur de nombreuses spécialités et évolue constamment grâce à l’avancée des nouvelles technologies.
    Quelles sont les formations nécessaires à la profession ? Quels sont ses missions, son périmètre de responsabilité, ses compétences et ses perspectives d’évolution ?

     

    Les autres intitulés du poste

    La fonction d'électrotechnicien peut être nommée différemment selon les entreprises et le secteur d’activité. Voici quelques exemples de dénominations pour le poste :

    • Technicien en électricité industrielle
    • Technicien en électronique
    • Electronicien
    • Technicien de maintenance électrotechnique
    • Technicien d'installation électrotechnique
    • Technicien électricien
    • Technicien de la distribution d'énergie
    • Technicien de contrôle qualité électrique
    • Technicien de la construction électrique
    • Technicien en électronique et en informatique industrielle
    • Technicien en automatisme et en instrumentation

     

    Description de la mission et de la fonction d’électrotechnicien

    Il travaille dans les bâtiments publics ou privés, pour un fabricant d’équipements, pour une industrie... Les possibilités sont vastes. Il peut aussi travailler à son compte.
    Qu’il agisse seul ou en équipe, il est souvent au contact d’autres professionnels. Sur les chantiers de construction et de rénovation, ses interventions doivent s’intercaler entre celles des autres corps de métier pour respecter les étapes.
    Les installations électroniques dont il s’occupe sont par exemple les systèmes d’alarme, de ventilation, de climatisation et chauffage, d’éclairage, de communication, de domotique…
    Le rôle de l’électrotechnicien est d’installer les équipements, les faire fonctionner, les entretenir et les dépanner.
    Il assure le suivi sur les aspects techniques et apporte aussi des conseils précieux à ses clients : cohérence des équipements avec le bâtiment, utilisation, notions de sécurité, paramétrages… Il s’assure que le client bénéficie d’installations optimales et de qualité, dans le respect des normes en vigueur.

     

    Les missions de l’électrotechnicien :

    • Concevoir et installer des systèmes électriques
    • Vérifier, entretenir, faire des diagnostics en cas de panne et réparer les installations
    • Respecter les normes de sécurité, les règlementations locales et nationales, mettre les installations en conformité pour protéger la vie des personnes et éviter les dommages matériels
    • Travailler en équipe ou avec d'autres professionnels (ingénieurs, architectes, techniciens, ouvriers, etc.)
    • Suivre l'évolution des technologies pour rester à jour sur les dernières innovations et les meilleures pratiques
    • Passer des commandes de pièces en cas de panne ou de mise en conformité
    • Chercher des solutions techniques et les mettre en œuvre dans des délais courts
    • Former d'autres professionnels ou des clients à l'utilisation de nouveaux équipements
    • Mettre à jour les fiches techniques de maintenance pour conserver une traçabilité.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien en électrotechnique

    Les premières formations sont le CAP préparation et réalisation d'ouvrages électriques et le BEP métiers de l'électrotechnique.

    Pour poursuivre le parcours d’enseignement :

    • Le bac professionnel électrotechnique, énergie, équipements communicants.
    • Le BTS électrotechnique ou systèmes numériques
    • Le DUT génie électrique et informatique industrielle
    • La licence professionnelle électricité et électronique.
    • Une reprise d’étude en école d’ingénieur est envisageable (via la VAE c’est également possible). 

     

    Les compétences et l’expérience de l’expert en électrotechnique

    Ses compétences sont triangulaires entre la technologie, l’électronique et l’informatique. La veille technologique est nécessaire au métier.

    • Connaissance et prise en compte des règles et des normes de sécurité
    • Connaissances techniques solides (électricité, automatisme, mathématiques, informatique)
    • Capacité à lire des plans et des schémas
    • Compétences en identification et résolution de problèmes complexes
    • Aptitude à travailler en équipe
    • Maîtrise des outils et des équipements

    Une première expérience est souvent demandée. Elle peut avoir été effectuée dans le cadre d’une alternance ou d’un stage. Certains postes demandent une expérience dans un domaine d’activité précis.

     

    Les prérequis et les qualités de l’électrotechnicien

    Les compétences techniques constituent le prérequis majeur. Ceci étant, les recruteurs cherchent des professionnels qui savent s’adapter et communiquer quel que soit l’interlocuteur. Une spécialisation (via l’enseignement ou l’expérience) peut être requise selon le secteur d’activité et le poste. La fonction nécessite des déplacements, il faut donc avoir le permis B.

    Les qualités des techniciens en électrotechnnique : 

    • Méthode et rigueur
    • Maîtrise de l’agenda (rendez-vous, délais…)
    • Capacité d’adaptation
    • Sens de l’analyse pointu
    • Curiosité intellectuelle
    • Goût pour la technologie
    • Remise en question
    • Patience et pugnacité
    • Prise d’initiatives
    • Respect des délais
    • Sens de la relation client
    • Bonne communication
    • Capacité à réagir vite et avec cohérence
    • Pédagogie
    • Sens du détail
    • Sensibilité pour la technologie
    • Souci de la sécurité

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’électrotechnicien

    Les salaires moyens bruts annuels avec les primes (ce qui est courant pour la fonction) : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 30 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 40 K€ bruts annuels

    Le métier peut donner accès à une VAE ou une reprise d’étude pour devenir ingénieur, une profession qui permettra de concevoir et de superviser des systèmes électrotechniques plus complexes.
    La prise en charge de projets plus importants ou d’un poste de chef d’équipe est une autre voie d’évolution possible.
    Le métier peut aussi déboucher sur les postes de responsable de maintenance, technico-commercial ou formateur technique.

     
    Le foisonnement et la fulgurance des nouvelles technologies apporte au métier d’électrotechnicien des évolutions permanentes.  La profession est stimulante par la variété de ses applications, les nombreux secteurs d’activité concernés, sa progression constante et les différentes perspectives qu’elle offre.

     

  • Automaticien

    L’automaticien tient un rôle majeur dans l’industrie. Il installe, programme, contrôle, dépanne les équipements automatisés. Il peut s’agir de machines, d’outils ou de robots. Le poste d’automaticien est présent dans de nombreux secteurs industriels (automobile, agroalimentaire, chimie, textile, aéronautique, hydraulique…). Diverses formations conduisent au métier. Il existe aussi une multitude de spécialisations en systèmes automatiques. Quel est le quotidien d’un automaticien ? Quel est le périmètre de ses missions ? Comment accéder au métier ? Quelles sont les compétences et qualités de ce technicien...

    L’automaticien tient un rôle majeur dans l’industrie. Il installe, programme, contrôle, dépanne les équipements automatisés. Il peut s’agir de machines, d’outils ou de robots. Le poste d’automaticien est présent dans de nombreux secteurs industriels (automobile, agroalimentaire, chimie, textile, aéronautique, hydraulique…). Diverses formations conduisent au métier. Il existe aussi une multitude de spécialisations en systèmes automatiques.
    Quel est le quotidien d’un automaticien ? Quel est le périmètre de ses missions ? Comment accéder au métier ? Quelles sont les compétences et qualités de ce technicien ?

     

    Les intitulés du poste

    On l’appelle aussi technicien automaticien ou technicien d’automatisme. Le terme change selon les entreprises mais la profession reste la même.

     

    Description de la mission et de la fonction d’automaticien

    De l’installation jusqu’au dépannage des automates, l’automaticien gère la mise en place des équipements, il programme, vérifie, règle et contrôle leur fonctionnement. Il peut même s’occuper de pannes complexes. Le technicien en automatisme se charge de la maintenance et de l’entretien courant. Il détecte les dysfonctionnements (surchauffe, décalage d’un paramètre, mauvais réglage…) et les résout rapidement.
    La programmation des dispositifs robotisés ou pilotés par des automates, se fait par le langage informatique (boîtier électronique et ordinateur portable).
    Le technicien en automatisme identifie les anomalies grâce à des instruments de mesure (électriques, mécaniques…).
    Il travaille avec les services de production. Il est en contact avec le fabricant en cas de commande ou de changement de pièce. Il suit les documents de maintenance préparés par les concepteurs (les ingénieurs en automatisme).
    Certains automaticiens travaillent directement chez le fabricant et participent à la conception des nouveaux systèmes robotisés.
    Dans l’industrie, le technicien en automatisme peut avoir des horaires décalés. Il travaille sur place ou dans un atelier dédié.
    Les champs d’application sont vastes d’un poste à l’autre : automates d’usines dans divers secteurs (textile, automobile, agroalimentaire, aéronautique, électrique…). Les activités sont différentes, ce qui fait que le métier n’est jamais tout à fait le même selon l’entreprise et le domaine.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir automaticien

    Le premier niveau de formation pour accéder au métier est le Bac +2, il est possible d’aller jusqu’à Bac +3.

    Les Bac professionnels conduisent au poste d’agent de maintenance (Bac pro MSPC maintenance des systèmes de production connectés, Bac pro PLP pilote de lignes de production…).  Ceci étant, grâce à l’expérience acquise ou des formations supplémentaires, l’agent de maintenance pourra évoluer vers celui de technicien en automatisme.

    Niveau bac + 2 pour accéder au poste d’automaticien

    • BTS SN - systèmes numériques
    • BTS électrotechnique
    • BTS CRSA - conception et réalisation de systèmes automatiques
    • BTS CIRA - contrôle industriel et régulation automatique
    • BTS MS - maintenance des systèmes option A système de production ou option B systèmes énergétiques et fluidiques

    Niveau bac + 3 pour accéder au poste d’automaticien

    • DUT GEII - génie électrique et informatique industrielle
    • DUT GIM - génie industriel et maintenance,
    • DUT GMP - génie mécanique et productique
    • Licence professionnelle systèmes automatisés réseaux et informatique industrielle
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : gestion de la production industrielle
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : conception et amélioration de processus et procédés industriels
    • Licence professionnelle métiers de l'industrie : mécatronique robotique

     

    Les compétences et l’expérience de l’automaticien

    L’automaticien connaît les systèmes et les machines dont il a la charge. Les mathématiques et la logique sont ses points forts.
    Il est à l’aise avec les outils informatiques, électroniques et mécaniques et peut passer de l’un à l’autre avec souplesse. Il connaît les procédures et les respecte scrupuleusement, pour garantir une production impeccable dans la plus grande sécurité de tous.
    La connaissance du secteur d’activité, des contraintes et des enjeux est un avantage supplémentaire.
    Certains automaticiens sont spécialisés (pneumatique, hydraulique, robotique, motorisation..).

      

    Les prérequis et les qualités de l’automaticien

    La méthode, la logique et l’organisation sont les qualités de base du métier.
    Pugnace, le technicien en automatisme ne baisse jamais les bras face à une panne ou un dysfonctionnement. Il fait preuve de sang-froid et sait réagir vite. Sa capacité d’analyse lui permet d’identifier un problème rapidement et de comprendre comment y remédier.
    Il sait s’adapter aux nouvelles technologies et procédures. Il aime apprendre dans un monde industriel où l’automatisation évolue constamment. La curiosité est forcément un atout dans ce contexte.
    Selon l’entreprise et le secteur d’activité, l’automaticien peut être amené à travailler en horaires décalés et même le week-end. Il peut aussi avoir à se déplacer dans plusieurs sites (en région, en France ou à l’international). La mobilité et la disponibilité sont donc importantes.



    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien en automatisme

    La rémunération est fixe sur ce type de poste.

    Les salaires moyens annuels de l’automaticien : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 27 K€
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 32 K€
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 37 K€

    Ce métier entre installation et maintenance, permet un grand choix car il concerne de nombreux secteurs d’activité. Un atout pour la variété de la carrière.
    Grâce à son expérience et/ou une formation supplémentaire, le technicien automaticien pourra se spécialiser dans un secteur d’activité ou un type de système automatisé. Il pourra également accéder à un poste d’encadrement d’équipe ou intégrer un bureau d’études. Pour devenir ingénieur automaticien, il devra reprendre des études en école d’ingénieurs jusqu’à Bac +5.
    L’intelligence artificielle et le déploiement de la robotisation sont déjà à l’œuvre et promettent de belles évolutions pour le métier.

    L’automatisation industrielle est implantée dans tous les secteurs d’activité. Les révolutions technologiques comme l’intelligence artificielle, promettent des performances encore plus importantes dans les années qui viennent. En cela, le métier de technicien en automatisme est incontournable et va encore beaucoup évoluer.

     

  • Administrateur systèmes et réseaux

    Responsables de la gestion et de la maintenance des systèmes informatiques d’une organisation, les administrateurs systèmes et réseaux installent, configurent, surveillent, dépannent et mettent à jour tous les éléments technologiques et leurs équipements. Ils veillent à la pertinence, au bon fonctionnement, à la fiabilité, à la sécurité et à l’efficacité des systèmes et des réseaux dans les entreprises. C’est un métier technique indispensable à une organisation et ses utilisateurs, quel que soit le secteur d’activité. Les intitulés du poste La fonction peut adopter plusieurs noms : Ingénieur systèmes...

    Responsables de la gestion et de la maintenance des systèmes informatiques d’une organisation, les administrateurs systèmes et réseaux installent, configurent, surveillent, dépannent et mettent à jour tous les éléments technologiques et leurs équipements. Ils veillent à la pertinence, au bon fonctionnement, à la fiabilité, à la sécurité et à l’efficacité des systèmes et des réseaux dans les entreprises. C’est un métier technique indispensable à une organisation et ses utilisateurs, quel que soit le secteur d’activité.

     

    Les intitulés du poste

    La fonction peut adopter plusieurs noms :

    • Ingénieur systèmes et réseaux
    • Administrateur système
    • Administrateur réseau
    • Administrateur informatique
    • Technicien systèmes et réseaux
    • Responsable IT
    • Responsable de l'infrastructure informatique
    • Chef de projet infrastructure
    • Architecte systèmes et réseaux

     

    Description de la mission et de la fonction d’administrateur systèmes et réseaux

    Nommé aussi architecte systèmes et réseaux, l’administrateur est responsable de l’architecture informatique des éléments technologiques internes et externes. Il travaille sous la responsabilité du directeur informatique ou du directeur des systèmes d’information.
    Ses missions sont nombreuses : de l’installation à la résolution de panne, en passant par la formation des utilisateurs et les impératifs de sécurité.
    Les systèmes et réseaux permettent l’avancement des missions de tous les collaborateurs et de tous les services de l’organisation, ainsi que les communications internes et externes (clients, partenaires, consommateurs, abonnés…). L’importance de la fonction et de la mission est donc élevée, voire capitale.
    Même s’il s’agit d’un métier technique, il demande aussi des compétences intellectuelles comme par exemple la capacité d’analyse. Les choix de l’administrateur systèmes et réseaux impactent directement le bon fonctionnement de l’entreprise. Tout étant relié aujourd’hui à la technologie, les systèmes et réseaux doivent être irréprochables pour permettre la croissance de l’entreprise sur tous les plans.

      

    Les missions du technicien systèmes et réseaux :

    • Installation et configuration de serveurs, de logiciels et d'équipements réseaux (paramétrages, droits d’accès, connexion aux équipements en place, etc.).
    • Maintenance : L'administrateur systèmes et réseaux assure la maintenance régulière des systèmes et des réseaux, notamment en effectuant des mises à jour, des sauvegardes et des vérifications de sécurité.
    • Résolution de problèmes : Le diagnostic et la résolution doivent être rapides pour minimiser l'impact sur l'organisation et les utilisateurs.
    • Sécurité : L'administrateur s’assure que les systèmes et les réseaux sont protégés contre les attaques externes et internes en mettant en place des mesures (pare-feu, antivirus, protocoles et politiques de sécurité).
    • Surveillance en temps réel pour détecter les problèmes et les résoudre avant qu'ils ne deviennent critiques.
    • Anticipation des éventuelles complications ou des dysfonctionnements potentiels.
    • Création de documentations pour les configurations et les processus de gestion des systèmes et des réseaux, afin de faciliter la résolution des problèmes futurs et de garantir une continuité de service en cas de changement de collaborateurs dans l'équipe.
    • Formation auprès des utilisateurs.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir administrateur d’infrastructures informatiques

    La fonction est généralement accessible à partir de Bac +5.

    Voici quelques exemples de formation :

    Niveau Bac +2 pour le poste d’administrateur systèmes et réseaux.

    • DUT informatique
    • BTS SIO
    • DUT télécommunications

    Niveau Bac +3

    • Licence professionnelle réseaux et télécommunication

    Niveau Bac +5

    • Ingénieur informatique
    • Master informatique

     

    Les compétences et l’expérience de l’administrateur systèmes et réseaux

    Entre compétences techniques et personnelles, pour réussir en tant qu’administrateur informatique, il est impératif de :

    • Connaître les systèmes d'exploitation (Windows, Linux, UNIX, etc.)
    • Maîtriser les réseaux informatiques et les protocoles de communication (TCP/IP, DNS, DHCP, etc.)
    • Savoir configurer et gérer l’administration des serveurs (Web, DNS, DHCP, fichiers, messagerie, etc.)
    • Connaître les outils de virtualisation (VMware, Hyper-V, etc.)
    • Prendre en charge la sécurité informatique (sauvegardes, pare-feu, antivirus, etc.)
    • Pouvoir diagnostiquer et résoudre les problèmes informatiques.

    Le technicien systèmes et réseaux ajoute d’autres compétences :

    • Bonne communication pour interagir avec les utilisateurs et les autres membres de l'équipe
    • Capacité à travailler en équipe et à collaborer avec d'autres professionnels de l'informatique
    • Aptitude à la résolution de problèmes
    • Capacité à travailler sous pression et à gérer les priorités
    • Adaptation aux nouvelles technologies et aux changements
    • Veille permanente sur son secteur.

    L’expérience est requise pour le métier d’administrateur systèmes et réseaux (même via un stage ou une alternance). S’il n’en a pas du tout, le professionnel peut commencer par un poste de technicien support ou réseau, pour accéder à la fonction après quelques mois.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien SR

    Quelques incontournables pour le métier : La maîtrise de l’anglais technique, la compréhension des principes de base des SI et des systèmes d’exploitation, la connaissance des protocoles TCP/IP, des routeurs, des commutateurs, des langages de script, tels que PowerShell, Python, Bash, etc.

    Les techniciens systèmes et réseaux sont généralement dotés des qualités suivantes :  

    • L’analyse
    • La remise en question
    • Un goût prononcé pour la résolution de problème
    • Le rebond en cas d’aléa ou de changement
    • L’adaptation en toute circonstance
    • Le sang-froid et le recul
    • L’écoute
    • La pédagogie
    • L’esprit de synthèse
    • La patience
    • La pugnacité
    • La rigueur
    • L’organisation
    • Le goût du changement (impératif face à des technologies qui progressent de manière fulgurante).

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’administrateur systèmes et réseau

    Les salaires moyens bruts annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 24 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 32 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 39 K€ bruts annuels

    Avec de l’expérience, l’administrateur réseaux et systèmes peut se spécialiser en architecture des SR, dans la sécurité ou le stockage. Le poste de directeur technique pour encadrer d’autres administrateurs est une autre piste de poursuite de carrière. Il pourra également prétendre à la fonction de responsable des systèmes et réseaux, selon la taille de l’entreprise et le nombre d’années d’expertise.

    Fonction clé du domaine informatique, l’administrateur systèmes et réseaux permet à l’entreprise de s’appuyer sur des technologies sécurisées, efficaces et pertinentes, pour poursuivre sa croissance dans un monde technologique en perpétuelle évolution.

     

  • Architecte du cloud

    Expert du cloud computing, l’architecte du cloud travaille l’optimisation des systèmes : data centers, infrastructure des réseaux, outils numériques et solutions logicielles. Il est responsable de leur organisation, de leur stockage, de leur sécurité, de leur évolution et même de leur consommation d’énergie. Le métier d’architecte du cloud est assez récent, il est pourtant très demandé sur le marché de l’emploi, d’autant plus que les organisations embauchent désormais ce type de profil pour optimiser leurs systèmes informatiques. L’expertise en architecture cloud permet d’organiser les solutions...

    Expert du cloud computing, l’architecte du cloud travaille l’optimisation des systèmes : data centers, infrastructure des réseaux, outils numériques et solutions logicielles. Il est responsable de leur organisation, de leur stockage, de leur sécurité, de leur évolution et même de leur consommation d’énergie.
    Le métier d’architecte du cloud est assez récent, il est pourtant très demandé sur le marché de l’emploi, d’autant plus que les organisations embauchent désormais ce type de profil pour optimiser leurs systèmes informatiques.
    L’expertise en architecture cloud permet d’organiser les solutions numériques pour augmenter les performances technologiques de l’entreprise qui ont des répercussions sur la croissance générale. 
    Quelles sont les missions d’un cloud architecte ? Quelles compétences et qualités sont nécessaires au métier ?

     

    Les intitulés du poste

    Il existe plusieurs noms pour le métier :

    • Cloud architect
    • Architecte de solutions cloud
    • Architecte multi-cloud
    • Architecte DevOps cloud
    • Etc.

      

    La définition du cloud computing : Il s’agit de l’ensemble des équipements et outils informatiques reliés à internet, c’est-à-dire les serveurs, les réseaux, les data centers, les logiciels, les technologies IA, les outils d’analyse et de sécurité). Ce sont des solutions en ligne via des accès payants pour les entreprises. Cela leur permet de ne pas avoir à investir dans des machines onéreuses et complexes techniquement, de bénéficier de systèmes innovants et mis à jour régulièrement. Le cloud permet une connexion permanente où que soit l’utilisateur.

     

    Description de la mission et de la fonction de l’expert en architecture cloud 

    S’il travaille directement pour une entreprise, l’architecte du cloud opère sous la responsabilité du directeur informatique ou du directeur des systèmes et des réseaux. Il peut aussi être embauché par un éditeur de logiciel, dans une ENS ou une SSII et couvrir des missions de durées différentes chez des clients.

    L’architecte cloud a pour vocation de créer une structure adaptée aux systèmes pour les sécuriser et les organiser de manière pertinente. Ainsi, la performance des outils est maximale, leur utilisation est fluide et sécurisée.

    La mission est très large. Elle commence toujours par une analyse des équipements en place, des besoins de l’entreprise et des utilisateurs. L’expert en architecture cloud doit tenir compte de différents impératifs et trouver l’équilibre entre contraintes et objectifs. 

    Les missions de l’architecte du cloud :

    • Analyse et état des lieux des systèmes existants
    • Récolte des besoins auprès des managers et des utilisateurs
    • Création du schéma technologique du cloud
    • Choix des solutions logicielles et des outils numériques
    • Création de passerelles entre les outils (avec conception d’algorithmes pour peaufiner l’architecture)
    • Mise en place et paramétrage des systèmes et des réseaux
    • Déploiement sur tous les objets connectés (ordinateurs, tablettes, téléphones…)
    • Tests techniques et rectifications
    • Gestion des accès et des différents comptes (administrateur, utilisateur, etc.)
    • Formation des utilisateurs
    • Relations avec les différents prestataires
    • Suivi et évolutions des systèmes.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir architecte du cloud

    La fonction est accessible à partir de Bac +5, mais le métier étant encore récent, certains professionnels avec un Bac +2 ou +3 ont acquis de l’expérience sur le terrain, qu’ils peuvent valoriser en passant des certifications ou une VAE.

    Niveau Bac +2 pour le poste d’architecte cloud, exemples de formation :

    • BUT informatique
    • BTS SIO
    • DUT informatique

    Il est possible de poursuivre en Bac +3, en licence professionnelle des métiers de l’informatique ou en bachelor de cloud computing par exemple.
    La formation idéale est un Bac +5 en cursus universitaire, dans une école spécialisée ou une école d’ingénieur.
    La formation continue est incontournable dans cette discipline qui évolue très vite.

      

    Les compétences et l’expérience de l’architecte des solutions cloud

    Pour réussir en tant qu’expert du cloud, les compétences incontournables sont les suivantes :

    • Connaissance approfondie des architectures cloud et des services tels que AWS, Azure et Google Cloud Platform
    • Connaissance des infrastructures, de l’administration des systèmes d’exploitation, des bases de données relationnelles, etc.
    • Capacité à concevoir des solutions cloud évolutives pour répondre aux besoins actuels et futurs de l'entreprise
    • Connaissance des pratiques de sécurité pour protéger toutes les données de l'entreprise
    • Expérience en matière de migration vers le cloud pour déplacer les données et applications dans la nouvelle structure
    • Connaissance des outils et des technologies cloud pour aider les entreprises à optimiser leurs performances et leur efficacité
    • Capacité à travailler en équipe avec les développeurs, les ingénieurs système, les administrateurs de bases de données et autres professionnels de l'informatique pour concevoir et mettre en œuvre des solutions cloud efficientes et pertinentes
    • Compétences en gestion de projet
    • Connaissance des algorithmes et de leurs règles.

     L’expérience est importante, qu’elle ait été effectuée en stage, lors d’une alternance ou d’un emploi précédent.  

     

    Les prérequis et les qualités des experts de l’architecture cloud

    L’anglais est incontournable pour la profession car les outils et systèmes sont paramétrés dans la langue de Shakespeare. L’architecte cloud peut aussi interagir avec des interlocuteurs internationaux.
    La formation continue est un gage d’évolution et d’employabilité dans le métier car les technologies progressent très vite, il est alors nécessaire d’être à jour.

    Les architectes cloud possèdent les qualités suivantes :  

    • Une excellente capacité d’analyse
    • Une aisance à l’écrit comme à l’oral
    • Une passion pour l’innovation et les technologies
    • Le goût pour la résolution de problèmes complexes
    • La sagacité
    • Le goût du défi
    • La rigueur et l’organisation
    • Une communication impeccable
    • La recherche de justesse et d’équilibre entre contraintes et objectifs
    • La curiosité intellectuelle

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’architecte multi-cloud

    La rémunération est très haute, même pour les débutants.  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 39 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 50 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 70 K€ bruts annuels

    Le métier d’architecte cloud était exclusivement représenté dans les entreprises spécialisées dans le domaine. Aujourd’hui, les organisations ont besoin d’embaucher ces experts pour mettre en place leurs propres solutions multi-cloud, ce qui représente une belle évolution du taux d’emploi pour la profession.
    Après une expérience conséquente, l’architecte cloud peut évoluer vers le métier de directeur informatique ou de responsable des systèmes d’information. L’enseignement ou la création d’une structure dédiée sont d’autres voies possibles.

    La profession d’architecte du cloud a pris beaucoup d’importance grâce à la croissance des technologies numériques. Les entreprises ont désormais besoin de ces experts pour personnaliser leurs systèmes. En renforçant la capacité technologique de l’entreprise, l’architecte cloud permet de fluidifier son développement général.

     

     

  • Business data analyst

    Très recherché sur le marché de l’emploi, le métier de business data analyst est né avec l’arrivée de la data science. Même s’il est associé au domaine informatique, l’expert en analyse data fait plutôt partie de l’univers technologique numérique. Son rôle est devenu majeur pour les entreprises, qui ont bien compris la valeur que représentent les données une fois exploitées : connaissance des tendances de marché, amélioration stratégique, optimisation des actions marketing… Le business data analyst fournit des informations précieuses aux entreprises et aux marques. Quelles sont les missions et...

    Très recherché sur le marché de l’emploi, le métier de business data analyst est né avec l’arrivée de la data science. Même s’il est associé au domaine informatique, l’expert en analyse data fait plutôt partie de l’univers technologique numérique. Son rôle est devenu majeur pour les entreprises, qui ont bien compris la valeur que représentent les données une fois exploitées : connaissance des tendances de marché, amélioration stratégique, optimisation des actions marketing… Le business data analyst fournit des informations précieuses aux entreprises et aux marques. Quelles sont les missions et les compétences du data analyst ?

     

    Les intitulés du poste

    Différents titres définissent la profession de business data analyst :

    • Data analyst
    • Business data manager
    • Analyste de données d'entreprise
    • Analyste de données de marché
    • Analyste de données stratégiques
    • Analyste de données métier
    • Analyste en intelligence d'affaires
    • Spécialiste en analyse de données
    • Consultant en analyse de données.

     

    Description de la mission et de la fonction de business data analyst

    Définition de la data : il s’agit d’un ensemble de données numériques. Pour une entreprise, elles peuvent être externes (via les formulaires de contact remplis par les clients par exemple) et internes (les données financières par exemple ou encore le nombre d’arrêts maladie). L’exploitation de la data, c’est-à-dire « l’art de faire parler les données » permet d’optimiser le pilotage d’une entreprise et son développement.

    Le business data analyst peut être embauché par une entreprise ou intervenir en tant que consultant dans les organisations (via une SSII, une agence de marketing stratégique, un cabinet de conseil ou encore en tant qu’indépendant).
    Professionnel spécialisé dans l’analyse de données complexes, il sait les exploiter pour en tirer des conclusions : tendances, comportements des utilisateurs ou des clients, opportunités de marché, problèmes dans l’activité de l’entreprise… Ses comptes rendus aident le responsable marketing, le directeur général, le DAF à prendre des décisions stratégiques et opérationnelles.
    Il est l’interlocuteur intermédiaire entre les postes techniques liés à la récolte, au tri et au nettoyage des données (data scientist et data engineer) et les fonctions de direction. Il crée des passerelles entre ces deux univers. C’est lui qui traduit les données massives fournies. Pour ce faire, il doit bien comprendre comment exploiter la data en fonction du secteur d’activité, du positionnement de l’entreprise et de son fonctionnement. Il cherche à créer des axes de réflexion en fonction des informations numériques dont il dispose.  

    Les missions du business data analyst peuvent inclure :

    • Analyse des données provenant de différentes sources, telles que les ventes, les finances, les opérations et les données de marché, pour fournir des informations utiles aux décideurs.
    • Élaboration de rapports et de tableaux de bord pour résumer les données collectées et les présenter de manière claire et compréhensible à ses interlocuteurs.
    • Identification des tendances et des opportunités pour aider l'entreprise à prendre des décisions stratégiques éclairées.
    • Développement de recommandations basées sur les résultats de l'analyse des données pour aider l'entreprise à améliorer ses performances et à atteindre ses objectifs.
    • Collaboration avec les services de l'entreprise notamment les équipes de vente, de marketing, de finance, pour s'assurer que les informations fournies sont utiles et pertinentes.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir analyste de la data

    Les Bac +2 mènent plutôt aux postes d’assistant data analyst. A partir de Bac +3, on peut accéder au métier. Plusieurs parcours de formation sont possibles. Il est par exemple envisageable de commencer par un cursus commercial ou marketing et de poursuivre en data science dans une école spécialisée, ou l’inverse.

    Niveau Bac +2 pour accéder au poste de business data analyst, exemples de formation

    • BUT informatique
    • BTS systèmes numériques option informatique et réseaux
    • DUT informatique

    Niveau Bac +3 pour accéder au métier de développeur informatique

    • Licence professionnelle du décisionnel et de la statistique
    • Bachelor en informatique

    Niveau Bac +5 pour accéder au poste de développeur informatique

    • Diplôme d’ingénieur (spécialisé en statistiques)
    • Master en mathématiques
    • Masters spécialisés (comme le Master méga données et analyse sociale ou Master SIAD par exemple)

    A noter : les formations sont nombreuses (établissements privés ou publics, cursus en ligne, formation professionnelle). C’est une profession spécifique et récente pour laquelle les compétences passent avant le diplôme.

      

    Les compétences et l’expérience du business data analyst

    Entre connaissances en marketing et compétences en méga données, le savoir-faire est mixte et vaste.

    • Connaissances en marketing stratégique, mathématiques analytiques et informatique
    • Capacité à comprendre le secteur d’activité et son contexte
    • Aptitude à orienter ses recherches en fonction des enjeux commerciaux et des objectifs de développement (financiers et marketing)
    • Maîtrise des outils statistiques en business intelligence (Logi Analystics, NetSuite, etc.), des outils d’analyse (ACCES, R, SQL, etc.) et des bases de données (data warehouse)
    • Compétences en gestion de projet
    • Capacité à faire émerger et à résoudre des problématiques
    • Aisance relationnelle et capacité à adapter son langage aux interlocuteurs non-techniciens.

    L’expérience demandée en data analyse peut avoir été réalisée en stage, pendant un emploi, en alternance ou lors de projets professionnels menés pendant la scolarité.

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert en analyse data

    La compétence technique d’exploitation et d’interprétation des données massives est impérative pour la fonction. Les recruteurs demandent aussi souvent de bonnes compétences en marketing et en business développement. Les parcours mixtes sont très appréciés (par exemple, école d’ingénieur + master spécialisé en marketing ou école de commerce + master spécialisé en data science).
    Le domaine nécessite une veille constante et une mise à jour des compétences régulière grâce à la formation continue.

    Les analystes de la data possèdent les qualités suivantes :  

    • Une capacité d’analyse fine et pointue
    • Une intuition pour dénicher les pistes de réflexion offertes par la data
    • La patience, la méthode, la précision et la rigueur pour explorer ces données si vastes et si pointues.
    • La curiosité intellectuelle pour chercher, creuser et développer
    • La pédagogie pour expliquer ses démarches aux différents interlocuteurs
    • L’esprit d'équipe pour collaborer avec tous les acteurs des projets (experts techniques, fonctions support et top management)
    • La persévérance, essentielle pour chercher sans cesse de nouveaux axes d’analyse et créer des réflexions pertinentes.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’analyste des données

    La rémunération est plutôt haute, mais elle varie en fonction du cursus et de l’expérience.  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 28 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 45 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 70 K€ bruts annuels

    Le métier de business business data analyst peut conduire à des fonctions de pilotage stratégique après quelques années d’expérience : manager data analyst ou head of data par exemple. L’expert des données massives peut aussi proposer ses services en tant que consultant ou encore créer son cabinet de conseil en data science.

     

    Profil mixte entre grandes compétences techniques et excellentes connaissances en business développement, le business data analyst exploite et interprète les données pour en tirer des conclusions essentielles au pilotage de l’entreprise.

     

     

     

     

     

     

  • Dessinateur projeteur en mécanique

    Professionnel de la création mécanique, le dessinateur projeteur est recherché par les entreprises industrielles. Il est incontournable pour créer la base d’un projet de conception mécanique, quel que soit le domaine d’activité. Quelle est la responsabilité du dessinateur projeteur ? Quels sont les prérequis et les qualités du métier ? Comment accéder à la fonction ? Les intitulés du poste Différentes dénominations correspondent à la fonction de dessinateur projeteur en mécanique : Concepteur mécanique Technicien dessinateur en mécanique Dessinateur industriel Technicien en conception de produits...

    Professionnel de la création mécanique, le dessinateur projeteur est recherché par les entreprises industrielles. Il est incontournable pour créer la base d’un projet de conception mécanique, quel que soit le domaine d’activité. Quelle est la responsabilité du dessinateur projeteur ? Quels sont les prérequis et les qualités du métier ? Comment accéder à la fonction ?

     

    Les intitulés du poste

    Différentes dénominations correspondent à la fonction de dessinateur projeteur en mécanique :

    • Concepteur mécanique
    • Technicien dessinateur en mécanique
    • Dessinateur industriel
    • Technicien en conception de produits
    • Technicien en génie mécanique
    • Designer en mécanique
    • Spécialiste en conception mécanique

     

    Description de la mission et de la fonction de dessinateur projeteur en mécanique

    Le dessinateur projeteur en mécanique crée des plans et réalise des dessins techniques de pièces et d'équipements utilisés dans une variété de domaines (automobile, aéronautique, énergie, machines-outils…). Pour ce faire, il utilise les logiciels de DAO (dessin assisté par ordinateur).
    Le dessinateur projeteur peut se spécialiser dans un secteur d’activité en particulier. Il travaille en bureau d’études, en étroite collaboration avec les ingénieurs et les techniciens de conception pour comprendre les spécifications et les exigences du projet.

    Les responsabilités d'un dessinateur projeteur en mécanique incluent :

    • L’étude du cahier des charges pour la création d’une pièce ou d’un ensemble de pièces (avec optimisation des coûts, respect des normes et de la qualité).
    • La simulation de la conception en créant des plans et des dessins techniques 2D et 3D (dimensions, propriétés et fonctionnement de la pièce)
    • La réalisation d'études techniques pour résoudre des problèmes et améliorer l'efficacité du produit final
    • La création des documents techniques (manuels d'utilisation, procédures de maintenance et listes de pièces)

     

    Les diplômes et les formations pour devenir dessinateur projeteur en mécanique

    Un diplôme dans un domaine lié à la mécanique, à la conception assistée par ordinateur (CAO) ou à l'ingénierie est nécessaire pour la fonction.

    Niveau Bac +2 pour accéder au poste de dessinateur projeteur en mécanique

    • BTS Conception des produits industriels (CPI)
    • BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA)
    • DUT Génie mécanique et productique (GMP)

    Niveau Bac +3 pour exercer le métier de dessinateur projeteur en mécanique

    • Licence professionnelle Conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO)

    Niveau Bac +5 pour accéder au poste de dessinateur projeteur en mécanique

    • Diplôme d'ingénieur en génie mécanique ou en conception industrielle

    Des formations complémentaires en CAO et en dessin technique peuvent être nécessaires pour maîtriser les compétences spécifiques selon le type de poste. Le métier de dessinateur projeteur nécessite de se former régulièrement pour suivre les avancées de son domaine (normes industrielles, techniques de fabrication, nouvelles fonctionnalités des logiciels de CAO).

     

    Les compétences et l’expérience du dessinateur projeteur en mécanique

    Les savoir-faire incontournables du métier sont les suivants.

    • Connaissance de la mécanique et des matériaux
    • Maîtrise des logiciels de CAO (SolidWorks, AutoCAD, Inventor ou CATIA).
    • Compétences en dessin technique
    • Capacité à travailler en équipe : selon la taille de l’entreprise, le dessinateur projeteur en mécanique peut travailler avec de nombreux interlocuteurs (ingénieurs, techniciens de conception, chefs de projet…)
    • Connaissance des normes et réglementations : sécurité, qualité, exigences spécifiques de son secteur industriel

    L'expérience en dessin technique et en conception assistée par ordinateur est stipulée dans toutes les offres d’emploi. Certains employeurs demandent une spécificité industrielle (automobile par exemple), que l’on peut avoir acquise en stage, en alternance ou lors d’une précédente expérience.

      

    Les prérequis et les qualités du dessinateur projeteur en mécanique

    Le recrutement des dessinateurs projeteurs implique un grand nombre de critères.

    • Une excellente communication s’impose pour interagir efficacement avec les autres membres de l'équipe, comme les ingénieurs et les techniciens.
    • Une grande attention doit être portée aux détails, la rigueur et la méticulosité sont donc primordiales.
    • Une capacité à se projeter dans l’espace, à évaluer les gabarits est elle aussi essentielle
    • Le goût pour la résolution de problèmes est un atout dans un contexte qui a besoin de remise en question constante pour trouver les meilleures solutions mécaniques et fonctionnelles.
    • Une bonne gestion du temps et des priorités est nécessaire, l’organisation est donc une qualité majeure.

    Certains dessinateurs projeteurs peuvent être amenés à quitter le bureau d’études, mais les déplacements professionnels restent plutôt occasionnels. La capacité à se former régulièrement et à rester en veille sur son domaine technique sont des prérequis importants pour la fonction.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de dessinateur projeteur en mécanique

    La rémunération est généralement composée d’un fixe annuel. Certaines entreprises proposent des primes et/ou un 13e mois.  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 26 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 29 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 33 K€ bruts annuels

    Après une expérience conséquente, le DP en mécanique pourra évoluer vers un poste de poste de chef de projet, de superviseur d’une équipe de dessinateurs projeteurs, ou de concepteur mécanique sur des systèmes plus complexes.
    Ses missions peuvent aussi être réalisées en tant que consultant. La création d’une entreprise qui propose des services de conception mécanique est tout à fait envisageable.

      

    La conception mécanique est plurielle dans l’industrie, car de nombreux secteurs d’activité en ont besoin. Le métier de dessinateur projeteur ouvre à de nombreuses possibilités de carrière. Entre rigueur et création, travail autonome et collaboratif, problématiques et solutions, les défis sont nombreux.

    Consultez les offres d’emploi d’ACASS : https://www.emploi.acass.fr

     

     

  • Technicien déploiement informatique

    Le technicien dédié au déploiement intervient lorsqu’une entreprise crée, agrandit ou change son parc informatique. Il gère la préparation du projet et sa mise en œuvre : installation de serveurs, paramétrage des ordinateurs, configurations diverses, mise en place des passerelles entre les systèmes et les technologies, création de sauvegardes et formation auprès des utilisateurs. La mission du technicien en déploiement informatique est vaste et nécessite de nombreuses compétences et qualités. Voici des informations précieuses sur le métier de technicien de déploiement informatique. Les intitulés...

    Le technicien dédié au déploiement intervient lorsqu’une entreprise crée, agrandit ou change son parc informatique. Il gère la préparation du projet et sa mise en œuvre : installation de serveurs, paramétrage des ordinateurs, configurations diverses, mise en place des passerelles entre les systèmes et les technologies, création de sauvegardes et formation auprès des utilisateurs. La mission du technicien en déploiement informatique est vaste et nécessite de nombreuses compétences et qualités.
    Voici des informations précieuses sur le métier de technicien de déploiement informatique.

     

    Les intitulés du poste

    Il existe plusieurs noms pour le métier :

    • Technicien déploiement et support informatique
    • Technicien déploiement et installation informatique
    • Technicien déploiement et maintenance informatique
    • Technicien de déploiement de logiciels
    • Technicien de déploiement de systèmes d’information
    • Technicien de déploiement de réseaux informatiques
    • Technicien d’installation informatique
    • Technicien de mise en service informatique
    • Technicien de support déploiement
    • Technicien déploiement de matériel informatique.

     

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien de mise en service et de support informatique  

    Le technicien en charge du déploiement peut travailler pour :

    • Une entreprise qui propose des prestations de déploiement informatique (ESN ou SSII)
    • Une entreprise utilisatrice qui a besoin d'un technicien pour gérer l'installation et la mise en service de nouveaux équipements ou logiciels, dans ce cas, une fois la solution mise en place, il peut prendre le rôle de technicien support car la profession peut regrouper les deux fonctions.
    • Un fournisseur de logiciels ou de matériel informatique pour assurer la mise en service et la maintenance de ses produits chez les clients
    • Un cabinet de conseil en informatique pour des missions ponctuelles en entreprise.

    Le technicien en déploiement informatique est chargé de la mise en place du projet jusqu’à son fonctionnement opérationnel, c’est-à-dire la prise en main par les utilisateurs.

      

    Les missions du technicien en déploiement :

    • Étudier le cahier des charges (s’il n’a pas participé à sa conception)
    • Analyser les besoins de l'utilisateur concernant le matériel informatique, les logiciels et les réseaux
    • Installer et configurer les équipements informatiques (ordinateurs, imprimantes, scanners, routeurs, serveurs, etc.)
    • Installer et paramétrer les logiciels et les applications sur les ordinateurs et les serveurs
    • Configurer les paramètres de sécurité pour tous les équipements informatiques
    • Réaliser des tests de fonctionnement
    • Assurer la maintenance des équipements et des logiciels en réalisant les mises à jour
    • Effectuer des réparations et des dépannages lorsqu’il y a un problème technique ou un dysfonctionnement
    • Former les utilisateurs à l'utilisation des nouveaux équipements et solutions
    • Gérer la documentation technique relative aux installations et configurations pour conserver un suivi.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien de déploiement des SI

    Pour la fonction, il est nécessaire d'avoir suivi une formation spécialisée dans le domaine de l'informatique. Un minimum de Bac +2 est généralement requis.
    Voici quelques exemples de diplômes qui mènent au métier :

    Niveau Bac +2

    BTS ou un DUT en informatique, en réseaux et télécommunications, en services informatiques aux organisations, en génie électrique et informatique industrielle ou en informatique industrielle.

    Niveau Bac +3
    Une licence professionnelle en informatique, spécialisée en réseaux et télécommunications, en systèmes d'information et de décision, en sécurité informatique, en administration de bases de données, en développement de logiciels.
    Un bachelor en informatique, en systèmes d'information, en réseaux et télécommunications ou en génie logiciel.

    De nombreuses certifications professionnelles sont reconnues dans le domaine de l'informatique : CCNA (Cisco Certified Network Associate), le MCSA (Microsoft Certified Solutions Associate), le MCSE (Microsoft Certified Solutions Expert), etc.

      

    Les compétences et l’expérience du technicien en déploiement informatique

    Les connaissances et compétences principales pour les missions de déploiement :

    • Maîtrise des systèmes d'exploitation, des logiciels, des réseaux et des protocoles de communication, ainsi que des équipements matériels tels que les serveurs, les ordinateurs, les imprimantes et les scanners
    • Capacité à installer, configurer et entretenir les équipements informatiques, les logiciels et les systèmes d'exploitation
    • Aptitude à dépanner les problèmes techniques et à fournir une assistance aux utilisateurs
    • Connaissance des processus et des normes de sécurité informatique, ainsi que des politiques et des procédures de l'entreprise concernant la sécurité
    • Capacité à gérer plusieurs projets simultanément et à respecter les délais donnés
    • Savoir-faire en gestion de projet (planification, coordination, animation, communication)
    • Capacité à communiquer efficacement avec différents interlocuteurs et à démocratiser les propos techniques
    • Aptitude à travailler de manière autonome et en équipe en fonction des besoins de chaque projet
    • Connaissance des procédures de tests avant le déploiement
    • Capacité à documenter les configurations, les paramètres et les procédures d'installation pour assurer une maintenance efficace des équipements informatiques.

    L'expérience professionnelle peut être acquise par le biais de stages ou d’une alternance, ou en travaillant aux côtés de techniciens de déploiement informatique en tant que profil junior. Plus le professionnel a d'expérience, plus il est en mesure de gérer des projets complexes. Une connaissance approfondie des technologies et des tendances du marché, lui permettent de proposer des solutions de déploiement plus innovantes et plus efficaces.

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert du déploiement informatique

    Le bagage technique, une expérience significative et la maîtrise de l’anglais professionnel sont les prérequis les plus importants pour prétendre au poste de technicien en déploiement.

    Les techniciens informatiques dédiés au déploiement possèdent les qualités suivantes :  

    • L’analyse
    • L’autonomie
    • La capacité à travailler en équipe
    • La pédagogie
    • La communication
    • La réactivité
    • La logique
    • L’adaptabilité
    • L’organisation
    • Le goût de l’innovation

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier technicien du déploiement

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 26 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 33 K€ bruts annuels

    Voici quelques possibilités de métier après celui de technicien en déploiement : Administrateur système, analyste de sécurité informatique, consultant en informatique, architecte de solution informatique, responsable du service informatique.

      

    Les équipements et les systèmes sont régulièrement renouvelés et améliorés car la technologie avance très vite. Le technicien en déploiement informatique est donc un métier phare pour les organisations. Il permet aux entreprises d’être à jour en matière d’innovations pour que celles-ci servent leur besoin de croissance.

  • Dessinateur Projeteur CVC, profil bureau d’étude

    Le dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude prépare le projet d’équipement en génie climatique. Il peut intervenir sur une construction neuve ou sur des travaux de rénovation. Il réalise des schémas et des plans d’installation en partant du cahier des charges. Il tient compte du bâtiment et de toutes ses caractéristiques, y compris de son environnement. Le technicien d’études évalue la faisabilité du projet et fait en sorte qu’il se réalise dans les meilleures conditions possibles. Ses projets concernent les solutions et systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation des bâtiments...

    Le dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude prépare le projet d’équipement en génie climatique. Il peut intervenir sur une construction neuve ou sur des travaux de rénovation. Il réalise des schémas et des plans d’installation en partant du cahier des charges. Il tient compte du bâtiment et de toutes ses caractéristiques, y compris de son environnement. Le technicien d’études évalue la faisabilité du projet et fait en sorte qu’il se réalise dans les meilleures conditions possibles. Ses projets concernent les solutions et systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation des bâtiments (industriels, résidentiels ou tertiaires).
    La profession évolue en fonction des avancées techniques et technologiques et des besoins industriels. 

     

    Les intitulés du poste de dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude

    Voici quelques-unes des autres dénominations pour le métier :

    • Technicien d’études en génie climatique
    • Chargé d’études CVC
    • Technicien BE en génie climatique
    • Technicien conseil en génie climatique…

      

    Description de la mission et de la fonction de dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude

    Le technicien d’études CVC peut être embauché par :

    • Une entreprise du bâtiment spécialisée en génie climatique
    • Un bureau d'études
    • Un cabinet d'ingénieurs-conseils du bâtiment
    • Le service technique d'un organisme public ou privé
    • Un bureau de contrôle
    • Un distributeur, grossiste ou fabricant de matériel de génie climatique
    • Un organisme de certification

    Qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’une rénovation, le dessinateur projeteur CVC étudie les plans d’un bâtiment ainsi que sa localisation et son environnement pour obtenir un bilan précis de la situation sanitaire et thermique. Ainsi, il peut commencer à évaluer la faisabilité du projet et les différentes solutions de génie climatique qui peuvent correspondre (type d’équipement, performance énergétique nécessaire, dimensions particulières…). Il travaille généralement à partir d’un cahier des charges fourni par le client final ou par le bureau d’études. Il échange avec les fabricants de matériel ou sélectionne la solution s’il travaille déjà chez un fabricant.

    Voici les missions du dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude :

    • Accompagnement du chargé d'affaires dans les études de projet de génie climatique
    • Analyse des besoins du client et des contraintes du bâtiment
    • Calculs et dimensionnement des réseaux de plomberie, aérauliques et hydrauliques
    • Conseils sur les solutions techniques auprès du client
    • Chiffrage du projet et montage du devis avec le chargé d’affaires
    • Conception de l’étude technique la plus pertinente
    • Réalisation et modification des plans d'exécution des lots fluides
    • Mise à jour de la plaquette 3D s’il travaille en mode BIM
    • Création des documents de suivi des études techniques
    • Application des normes en vigueur et respect du processus qualité
    • Sélection de fournisseurs et de sous-traitants
    • Sélection et commande de matériel
    • Participation aux réunions de suivi du projet

      

    Les diplômes et les formations pour devenir dessinateur projeteur CVC profil bureau d’études

    Le Bac pro est la première étape du parcours pédagogique (ICCER installateur en chauffage climatisation et énergies renouvelables ou MEE maintenance et efficacité énergétique).
    Le premier niveau pour accéder au métier est le Bac +2 (BTS-DUT Génie thermique et énergie ou équivalent).
    Il est possible de poursuivre en licence professionnelle (métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique, par exemple).

      

    Les compétences et l’expérience du technicien d’études CVC

    Une connaissance forte en aéraulique et thermique est impérative pour exercer la profession. La règlementation du bâtiment doit aussi être absolument maîtrisée (normes, DTU, certifications…).
    L’utilisation des progiciels spécialisés et des logiciels de CAO/DAO est incontournable.

    Les autres compétences du dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude :

    • Aptitudes en calculs et en mathématiques
    • Prise de mesures
    • Maîtrise des différentes technologies nécessaires au métier
    • Savoir-faire en conception de plans, de schémas et de maquettes
    • Connaissance des équipements et du marché
    • Veille technologique et technique

    Les offres d’emploi demandent souvent une première expérience réussie en bureau d'étude, en société d'ingénierie ou en entreprise en génie climatique. 

     

    Les prérequis et les qualités du dessinateur projeteur CVC

    La maîtrise des logiciels Autocad et/ou Revit est généralement requise pour le poste.
    Les horaires sont plutôt réguliers et classiques. Ceci étant, les délais courts imposent parfois des périodes de travail chargées.
    Le dessinateur projeteur CVC est en contact avec d'autres professionnels : dessinateurs, chargés d'affaires, architectes, maîtres d'œuvre, coordinateurs ou managers BIM… une bonne compréhension de tous ces métiers et de leur périmètre d’activité est donc nécessaire.
    La profession peut nécessiter des déplacements pour effectuer des relevés de dimension, des contrôles ou participer à des réunions sur le chantier concerné par l'étude.

    Les qualités d’un dessinateur projeteur CVC profil bureau d’étude :

    • La rigueur
    • L’esprit d’analyse
    • La méthodologie
    • L’aptitude rédactionnelle
    • L’aisance relationnelle
    • Le sens de l’observation
    • La prise d’initiatives 
    • Le sens du détail et de la précision
    • La force de proposition
    • La capacité à travailler en équipe et à collaborer avec des interlocuteurs variés

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de dessinateur projeteur CVC

    Les salaires moyens annuels pour le poste : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 27 K€
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 33 K€
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 39 K€

    Le dessinateur projeteur CVC pourra s’orienter vers la fonction de chef de projet, voire de responsable d’un bureau d’études, après quelques années d’expérience. Par une VAE ou grâce à une reprise d’études, le technicien pourra devenir ingénieur dans sa spécialisation.
    La fonction de chargé d’affaires travaux CVC est une autre piste d’évolution.
    Le BIM « Building Information Modeling » révolutionne le métier en créant des maquettes numériques 3D contenant des données fiables et structurées du bâtiment. Dans ces données, on trouve aussi celles qui concernent le génie climatique. Le technicien d’études CVC voit sa profession changer au gré des avancées technologiques.

     

    Entre analyse pointue et conception optimale, le dessinateur projeteur CVC permet d’amorcer un projet de génie climatique optimisé. Son travail est crucial car il est le point de départ de toutes les opérations CVC.

  • Technicien informatique hotline

    Le technicien informatique hotline assiste les utilisateurs en cas de problème informatique. C’est un métier très important pour les entreprises et les collaborateurs qui ont besoin d’une aide rapide, voire immédiate lors d’un aléa technique, afin de ne pas prendre de retard dans leur mission. Le technicien hotline reçoit et traite les appels téléphoniques, les emails ou les tickets de support soumis par les utilisateurs qui rencontrent des difficultés. Son objectif est de résoudre le plus rapidement possible les problèmes techniques. Quelles sont les missions, les compétences et les qualités du...

    Le technicien informatique hotline assiste les utilisateurs en cas de problème informatique. C’est un métier très important pour les entreprises et les collaborateurs qui ont besoin d’une aide rapide, voire immédiate lors d’un aléa technique, afin de ne pas prendre de retard dans leur mission. Le technicien hotline reçoit et traite les appels téléphoniques, les emails ou les tickets de support soumis par les utilisateurs qui rencontrent des difficultés. Son objectif est de résoudre le plus rapidement possible les problèmes techniques. Quelles sont les missions, les compétences et les qualités du technicien helpdesk ? Quels sont ses défis professionnels quotidiens ?

     

    Les intitulés du poste

    Il existe plusieurs noms pour la fonction :

    • Technicien helpdesk
    • Hotliner informatique
    • Technicien d'assistance
    • Technicien en informatique de premier niveau
    • Technicien en assistance utilisateur
    • Technicien support utilisateur
    • Technicien en informatique bureautique, etc. 

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien informatique hotline 

    Le technicien helpdesk peut être embauché par une entreprise du secteur public ou privé, ou bien par une société de services informatiques. En effet de nombreuses organisations sous-traitent cette partie. Il peut s’agir aussi d’éditeurs de logiciels ou de fabricants de solutions, qui proposent une assistance technique à leurs clients. Certains techniciens hotline travaillent en tant qu’indépendants.
    La mission générale consiste à résoudre les problèmes basiques liés aux outils comme les logiciels, au matériel informatique, aux réseaux et aux systèmes d’exploitation. La demande peut aussi concerner l’installation et la configuration des outils.
    L’objectif est de recueillir et de traiter les requêtes des utilisateurs en difficulté le plus vite possible, avec efficacité et pédagogie.
    Le métier induit une connaissance approfondie des systèmes informatiques, des compétences techniques et de grandes qualités professionnelles.

     

    Les missions du technicien hotline utilisateur :

    • Répondre aux sollicitations des utilisateurs (appels téléphoniques, emails ou tickets de support)
    • Poser des questions si c’est nécessaire pour évaluer la difficulté, comprendre sa source et les circonstances
    • Diagnostiquer et résoudre les problèmes informatiques liés aux logiciels, matériels informatiques, réseaux et systèmes d'exploitation.
    • Guider les utilisateurs dans l'installation et la configuration de logiciels, de périphériques ou de systèmes d'exploitation
    • Prendre la main sur l’équipement à distance
    • Fournir des instructions claires et concises sur l'utilisation de l'ordinateur et des logiciels
    • Assister les utilisateurs dans la gestion des problèmes liés aux virus, aux logiciels malveillants et à la sécurité
    • Archiver l’action une fois réalisée ou faire remonter le ticket si le problème nécessite une prise en charge plus importante (niveau 2)
    • Collaborer avec d'autres techniciens informatiques pour résoudre les problèmes plus complexes.
    • Documenter les requêtes et les solutions dans une base de données pour créer une référence future
    • Gérer les demandes de support en temps voulu et faire un suivi pour s’assurer de la satisfaction de l'utilisateur
    • Participer à des projets de développement informatique pour fournir une assistance technique et aider à la mise en place de nouvelles technologies
    • Proposer des améliorations et des suggestions pour optimiser les processus de support informatique.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir hotliner informatique

    La fonction est accessible à partir de Bac +2. Avant cela, le Bac général ou le Bac STI2D sont les voies les plus courantes.

    Niveau Bac +2 pour le poste de technicien hotline, exemples de formation :

    • BUT informatique
    • BTS maintenance et productique
    • BTS SIO
    • DUT informatique

    Il est possible de poursuivre en Bac +3, en licence professionnelle des métiers de l’informatique par exemple.

      

    Les compétences et l’expérience du Technicien helpdesk

    Pour réussir en tant que technicien informatique hotline, il est impératif d’avoir :

    • Une connaissance approfondie des systèmes informatiques
    • Des compétences en communication : savoir expliquer de manière claire et concise
    • Une capacité à résoudre des problèmes de manière créative
    • Une aptitude à travailler sous pression pour répondre aux demandes de support en temps réel
    • De l’empathie pour comprendre les manipulations techniques du client et sa problématique

    L’expérience (en emploi, en stage ou en alternance) est un plus, mais ce poste accueille même les débutants car ce type de profil est très recherché sur le marché de l’emploi.  

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert hotline

    L’anglais est un atout majeur car de nombreux systèmes sont paramétrés en anglais et le technicien peut être amené à répondre à des utilisateurs internationaux.

    Les spécificités techniques sont une valeur ajoutée pour le métier. D’autres prérequis sont appréciés : la maîtrise de plusieurs systèmes de réseaux IP, d’exploitation, de messageries (Outlook et Lotus), et de technologies de prise en main à distance des sessions d’utilisateurs.

    Les techniciens informatiques hotline possèdent les qualités suivantes :  

    • Une bonne capacité d’analyse
    • Une aisance à l’écrit comme à l’oral
    • Une amabilité à toute épreuve
    • L’écoute
    • Le sens du service
    • La pédagogie
    • La concision
    • La patience
    • Le sang froid
    • Le goût pour la résolution de problème
    • La ténacité
    • La rigueur
    • L’organisation

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier technicien de premier niveau (hotline)

    La rémunération est plutôt haute après quelques années d’expérience  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 21 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 25 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 35 K€ bruts annuels

    Le métier de hotliner informatique peut conduire à des fonctions d’encadrement : responsable d’un service hotline par exemple. Il est également envisageable de devenir technicien de niveau 2 et de prendre en charge des problèmes plus complexes.
    La spécialisation dans un domaine particulier est une autre voie : les problèmes de sécurité informatique par exemple.
    L’indépendance ou le consulting sont aussi d’autres pistes pour la poursuite de la carrière.

     

    Le technicien hotline est notre premier interlocuteur lorsque l’on rencontre une difficulté informatique. Il nous sauve des bugs, des dysfonctionnements et des mauvaises manipulations. C’est un métier purement technique qui demande de grandes capacités d’analyse et une grande maîtrise relationnelle pour gérer au quotidien bon nombre de problèmes et les résoudre.

     

     

     

  • Technicien informatique itinérant

    Le technicien intervient dans différentes entreprises pour les aider à régler leurs problèmes informatiques. Sa fonction est surtout concentrée sur la maintenance et le dépannage du matériel et des systèmes. Le technicien support itinérant doit être autonome et aimer la mobilité. Ses missions sont variées. Elles fluctuent en fonction des aléas informatiques des entreprises dont il s’occupe. Quelles compétences et quelles missions composent le métier de technicien itinérant ? Quel est le niveau d’études requis ? Quelles sont les évolutions de la profession ? Les intitulés du poste Il existe plusieurs...

    Le technicien intervient dans différentes entreprises pour les aider à régler leurs problèmes informatiques. Sa fonction est surtout concentrée sur la maintenance et le dépannage du matériel et des systèmes. Le technicien support itinérant doit être autonome et aimer la mobilité.  Ses missions sont variées. Elles fluctuent en fonction des aléas informatiques des entreprises dont il s’occupe. Quelles compétences et quelles missions composent le métier de technicien itinérant ? Quel est le niveau d’études requis ? Quelles sont les évolutions de la profession ?

     

    Les intitulés du poste

    Il existe plusieurs dénominations pour le métier :

    • Technicien de maintenance itinérant
    • Technicien dépanneur itinérant
    • Technicien de maintenance informatique itinérant
    • Technicien support informatique itinérant
    • Technicien de service sur site
    • Technicien de support sur site
    • Technicien de maintenance sur site
    • Technicien de terrain
    • Technicien de support aux utilisateurs itinérant
    • Technicien en informatique de dépannage itinérant 

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien de maintenance itinérant

    Le technicien de service sur site travaille pour des entreprises qui ont besoin de soutien informatique. Généralement ce sont des PME qui n’ont pas de service informatique dédié. Il peut s’agir de différents secteurs d’activité : activité industrielle, artisanat, tertiaire, service institutionnel, etc.
    Le professionnel peut être à son compte ou œuvrer pour une entreprise qui propose des services informatiques.
    Dans tous les cas, il est responsable de la maintenance, de la réparation, du dépannage et de la résolution des problèmes techniques.

     

    Les missions du technicien de dépannage itinérant :

    • Installation, réglage, configuration, mise à jour de nouveaux équipements informatiques
    • Maintenance préventive et corrective des équipements informatiques
    • Diagnostic, dépannage et résolution des problèmes
    • Formation des utilisateurs sur les nouveaux équipements et outils
    • Support technique aux utilisateurs
    • Rédaction de fiches techniques d’intervention
    • Gestion des stocks et des pièces de rechange
    • Conseil auprès de l’entreprise

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien support itinérant

    Le métier requiert au minimum un Bac +2. Voici quelques exemples de formations qui mènent à la profession :

    • Bac professionnel systèmes numériques (SN)
    • BTS services informatiques aux organisations (SIO) ou BTS maintenance des systèmes
    • Licence professionnelle métiers de l'informatique ou licence pro maintenance et technologie
    • Formation professionnelle en maintenance et dépannage informatique ou formation professionnelle en gestion de projets informatiques

     

    Les compétences et l’expérience du technicien support sur site

    • Compétences techniques solides pour installer, configurer et réparer les équipements informatiques
    • Connaissance des principaux systèmes d'exploitation et des logiciels couramment utilisés dans les entreprises
    • Compétences en résolution de problèmes pour diagnostiquer et résoudre rapidement les dysfonctionnements
    • Capacité à travailler de manière autonome
    • Compétences en communication pour comprendre les besoins et donner des explications compréhensibles aux interlocuteurs qui n’ont pas la connaissance technique

    Les employeurs recherchent des techniciens de support itinérants ayant une expérience préalable dans le domaine de la maintenance et du dépannage des équipements informatiques.
    Généralement les techniciens de maintenance travaillent d’abord en équipe lorsqu’ils n’ont pas encore l’expérience suffisante pour être autonomes et donc itinérants.

      

    Les prérequis et les qualités de l’expert informatique itinérant

    La connaissance et la compétence technique sont capitales pour le métier. La maîtrise de l’anglais fait partie des prérequis. Une expérience professionnelle en gestion de projet dans le domaine informatique peut également être un atout pour décrocher ce type de poste. 

    Les techniciens informatiques itinérants sont dotés des qualités suivantes :  

    • Capacité d’analyse et de synthèse
    • Autonomie et indépendance
    • Autodiscipline
    • Agilité dans la gestion des problématiques
    • Communication fluide, efficace et claire
    • Réactivité, capacité de rebond
    • Souplesse
    • Rigueur et organisation
    • Sens du service client
    • Rapidité de compréhension
    • Aptitude à la prise de décision
    • Orientation résultats
    • Ecoute et conseil
    • Goût pour le changement et la mobilité
    • Intérêt pour les challenges techniques

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier technicien de maintenance itinérant

    Les salaires moyens annuels (qui peuvent être agrémentés de primes ou de mois supplémentaires) :

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 23 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 27 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 34 K€ bruts annuels

    Le technicien support itinérant pourra ensuite évoluer vers des postes de chef de projet ou d’expert technique spécialisé dans un domaine comme la sécurité par exemple. Devenir consultant ou formateur, créer son entreprise sont d’autres voies possibles. 

    Le technicien support itinérant est le sauveur informatique des entreprises qui n’ont pas de service dédié. Il sait tout faire et aucun problème technique ne lui résiste. Sa capacité de rebond est sa force. Son aptitude à rester en veille lui permet d’être à jour pour dépanner et bien souvent conseiller les entreprises clientes.

     

     

     

  • Technicien de maintenance CVC

    Le technicien de maintenance CVC a pour mission de veiller au bon fonctionnement des installations de climatisation, chauffage et ventilation. Il contrôle, règle, teste, pilote, surveille, répare et entretient les équipements au quotidien. C’est un métier qui demande de grandes capacités d’analyse, mais aussi une réactivité à toute épreuve et une optimisation des process. Le technicien de maintenance CVC peut aussi proposer des solutions en lien avec les évolutions technologiques, pour garantir la sécurité et la performance du matériel. La profession évolue au gré des changements techniques et...

    Le technicien de maintenance CVC a pour mission de veiller au bon fonctionnement des installations de climatisation, chauffage et ventilation. Il contrôle, règle, teste, pilote, surveille, répare et entretient les équipements au quotidien. C’est un métier qui demande de grandes capacités d’analyse, mais aussi une réactivité à toute épreuve et une optimisation des process. Le technicien de maintenance CVC peut aussi proposer des solutions en lien avec les évolutions technologiques, pour garantir la sécurité et la performance du matériel. La profession évolue au gré des changements techniques et technologiques et des transformations industrielles. 

     

    Les intitulés du poste de technicien en maintenance CVC

    Voici quelques-unes des autres dénominations pour le métier :

    • Technicien de maintenance en climatisation
    • Technicien en réfrigération
    • Technicien en chauffage
    • Technicien en ventilation
    • Technicien en froid industriel
    • Technicien en génie climatique
    • Technicien de maintenance des équipements CVC
    • Technicien de maintenance en équipements thermiques

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien en maintenance CVC

    Le technicien de maintenance CVC travaille dans le service de maintenance d'une grande industrie (sur 1 ou plusieurs sites), ou pour un fabricant qui commercialise des équipements des systèmes CVC et leur entretien. Dans le 2e cas, il intervient auprès de clients divers comme les collectivités, les sites industriels, les régies d’immeubles, les entreprises de tout type…
    Les activités du technicien peuvent concerner : des actions de maintenance systématique, les demandes de maintenance corrective et des approvisionnements en pièces détachées et consommables.
    Examiner, inspecter, contrôler, tester, résoudre… voici des verbes qui rythment les missions d’un technicien de maintenance CVC.
    Il entretient et dépanne les systèmes de chauffage, de climatisation, les centrales de traitement d’air (CTA), les groupes électrogènes, les pompes à chaleur.
    Le technicien de maintenance CVC assure l’entretien, la réparation, le dépannage des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Il peut également être responsable de l’installation de nouveaux équipements et de leur mise en service.
    Il réalise des diagnostics en cas de panne ou de dysfonctionnement, ainsi que des tests et des contrôles. Le technicien de maintenance CVC fait les réglages nécessaires pour améliorer le rendement. Il tient à jour les documents techniques et archive les manuels de fonctionnement. Il veille à respecter les normes de sécurité et de conformité en vigueur.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien de maintenance CVC

    La profession demande des connaissances techniques, que l’on peut acquérir grâce à la formation. Le BEP maintenance des systèmes énergétiques et climatiques et le CAP génie climatique sont les diplômes incontournables pour pratiquer le métier.
    Des BTS permettent d’aller plus loin dans l’exercice de la profession : BTS Fluides Energies Domotique, BTS Maintenance des systèmes, BTS Electrotechnique, BTS Génie climatique.
    L’habilitation fluide frigorigène est un plus dans la profession pour accéder à des missions plus polyvalentes. Elle fait partie du BTS Fluides Energies Domotique, mais il est également possible de la passer via un organisme privé extérieur (dans le cadre du CPF, notamment). Elle permet de manipuler et récupérer les fluides de tous les équipements de réfrigération, de climatisation et de pompe à chaleur.

     

    Les compétences et l’expérience du technicien de maintenance CVC

    La compétence technique est incontournable. Il est donc nécessaire de posséder un bon bagage en génie climatique et énergie (thermodynamique, récupération de fluides frigorigènes…).  
    Connaître et respecter les procédures réglementaires font partie de la fonction.
    Les équipements sont reliés aux technologies, maîtriser les outils numériques représente un atout majeur pour le poste. 

    Le technicien de maintenance CVC sait :

    • Analyser et réaliser des diagnostics
    • Planifier ses interventions
    • Rédiger et compléter des documents techniques

    Une expérience minimale est toujours demandée, même pour des postes de débutants : stages, alternance, première expérience professionnelle dans le secteur d’activité.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien de maintenance CVC

    Pour des interventions sur des équipements thermodynamiques, le technicien de maintenance CVC doit être titulaire d'une attestation d'aptitude à la manipulation des fluides frigorigènes de catégorie 1. Le technicien de maintenance CVC peut aussi intervenir sur un équipement de refroidissement par dispersion d'eau dans un flux d'air, dans ce cas il doit être formé au risque de légionellose.
    Les horaires peuvent être atypiques, tout dépend du fonctionnement de l’activité et des contraintes fonctionnelles. Les astreintes sont fréquentes dans ce métier.
    La gestion assistée par ordinateur fait partie du quotidien. L’anglais professionnel peut être utile pour comprendre certaines notices d’équipements.
    La profession demande de faire preuve de sérieux et d’exactitude pendant les opérations d’entretien, puis de ténacité et de ressort en cas de panne. C’est un métier plutôt autonome. Ceci étant il arrive que le technicien de maintenance en génie climatique dirige ou fasse partie d’une équipe. Pour les techniciens CVC qui gèrent plusieurs clients ou qui doivent se déplacer sur plusieurs sites d’une même entreprise, une bonne organisation et le permis de conduire sont nécessaires.
    Le sens du contact, l’écoute et la pédagogie sont également des qualités liées au poste : le technicien de maintenance CVC peut avoir des interlocuteurs variés, il faut donc pouvoir expliquer les aspects techniques en les rendant compréhensibles.
    Rigoureux, le technicien de maintenance en génie climatique fait toujours preuve de rapidité et d’efficacité quand on le sollicite en urgence !

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien de maintenance CVC

    Les salaires moyens annuels pour le poste : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 31 K€
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 40 K€

    Le poste peut évoluer vers celui de technicien d’études en génie climatique qui consiste à préparer en amont les projets de CVC, grâce à la réalisation de plans et d’études de projet. C’est donc un poste plus analytique qu’opérationnel.
    La fonction de chargé d’affaires travaux CVC est également envisageable. L’évolution dépendra de l’expérience et des formations suivies pour compléter le savoir-faire tout au long de la carrière.

     

    Entre autonomie et contact, rigueur et agilité, gestes techniques et programmation ; la profession de technicien de maintenance CVC évolue en même temps que les technologies, et permet de connaître un quotidien varié et rythmé.  Il ne souffle ni le chaud, ni le froid, il trouve simplement la bonne température pour notre bien-être à tous.

     

  • Technicien support informatique

    Le technicien support informatique vient à la rescousse des utilisateurs lorsqu’ils rencontrent des difficultés avec leurs outils informatiques. Les bugs, les pannes, les dysfonctionnements ou les mauvaises manipulations peuvent bloquer les utilisateurs dans la progression de leur travail. Le rôle du technicien support est donc majeur : il réagit avec rapidité, efficacité et pertinence pour que les collaborateurs ne soient plus gênés et puissent avancer dans leurs missions. Quel est le quotidien d’un technicien support ? Quelles sont ses missions ? Quelles compétences et qualités sont nécessaires...

    Le technicien support informatique vient à la rescousse des utilisateurs lorsqu’ils rencontrent des difficultés avec leurs outils informatiques. Les bugs, les pannes, les dysfonctionnements ou les mauvaises manipulations peuvent bloquer les utilisateurs dans la progression de leur travail. Le rôle du technicien support est donc majeur : il réagit avec rapidité, efficacité et pertinence pour que les collaborateurs ne soient plus gênés et puissent avancer dans leurs missions.
    Quel est le quotidien d’un technicien support ? Quelles sont ses missions ? Quelles compétences et qualités sont nécessaires au métier ?

     

    Les autres intitulés du poste

    La fonction peut être nommée de différentes façons selon les entreprises :

    • Agent de support informatique
    • Technicien d'assistance
    • Technicien de dépannage informatique
    • Technicien en informatique bureautique
    • Technicien support utilisateur
    • Technicien en informatique de niveau 1

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien en informatique bureautique 

    Le technicien support travaille pour une entreprise publique ou privée. Il peut aussi être recruté par une société qui propose des services informatiques externalisés. Par exemple : une entreprise achète un logiciel de comptabilité chez un fabricant de solutions, les collaborateurs qui rencontrent des difficultés dans leur utilisation de l’outil font appel au service support du fabricant.
    Certains techniciens support choisissent l’indépendance, dans ce cas ils travaillent généralement pour des petites entreprises (artisans, professions libérales, etc.).
    La vocation du technicien support est de résoudre les problèmes informatiques rapidement. Il peut aller jusqu’à former les utilisateurs dans leur prise en main ou encore leur expliquer les bonnes pratiques pour une utilisation technologique optimisée. C’est un métier qui cumule contacts avec les utilisateurs et manipulations techniques.

    Les missions courantes du technicien support utilisateur :

    • Répondre aux demandes d'assistance des utilisateurs par téléphone, par e-mail ou en présentiel
    • Diagnostiquer et résoudre les problèmes informatiques rencontrés (matériels, logiciels, réseaux, etc.)
    • Installer, configurer et maintenir les équipements ainsi que les outils informatiques (les logiciels par exemple)
    • Former à l'utilisation de nouvelles technologies ou de nouveaux équipements
    • Répertorier les différentes procédures pour gagner du temps et de l’efficacité
    • Créer des référentiels et les compléter après chaque nouvelle difficulté rencontrée
    • Assurer la gestion des comptes utilisateurs, des droits d'accès et des permissions
    • Effectuer des sauvegardes régulières des données et des systèmes
    • Participer à des projets d'amélioration de l'infrastructure informatique
    • Assurer la sécurité des systèmes et des données informatiques en appliquant les bonnes pratiques et les normes de sécurité en vigueur.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien support utilisateur

    La fonction est accessible à partir de Bac +2. Avant cela, le Bac général ou le Bac STI2D sont les parcours les plus pertinents pour conduire à la profession.

    Niveau Bac +2 pour le poste de technicien support, exemples de formations :

    • DUT informatique
    • DUT réseaux et communication
    • BTS SIO (services informatiques aux organisations)

    Niveau Bac +3 :

    • Licence professionnelle des métiers de l’informatique par exemple.

    Des formations professionnelles sont également envisageables pour se réorienter en cours de carrière vers le métier de technicien bureautique.
    Les certifications techniques représentent une valeur supplémentaire sur le marché de l’emploi : la certification CompTIA A+ ou la certification Microsoft Certified Desktop Support Technician (MCDST), par exemple.

      

    Les compétences et l’expérience du technicien support

    Pour réussir en tant que technicien informatique niveau 1, voici ce qui est requis :

    • Compétences techniques : bonne connaissance des systèmes informatiques, des réseaux et des logiciels utilisés dans l'entreprise. Capacité à diagnostiquer et résoudre les problèmes informatiques, à installer et configurer les équipements et les logiciels, à réaliser des sauvegardes et des restaurations de données.
    • Compétences en communication : échanger facilement avec les utilisateurs quel que soit leur niveau en informatique pour expliquer les procédures à suivre, fournir des conseils techniques et résoudre les difficultés techniques (souci de connexion par exemple).
    • Compétences en résolution de problèmes : analyser, synthétiser et proposer la solution la plus adaptée (en prenant en compte les critères techniques ainsi que les besoins et attentes des utilisateurs)
    • Compétences en gestion de projet : améliorer l'infrastructure informatique de l'entreprise, planifier, organiser et superviser les différentes étapes des projets.
    • Compétences en sécurité informatique : appliquer les bonnes pratiques, connaître les normes de sécurité pour protéger les systèmes et les données de l'entreprise.
    • Compétences en travail d'équipe : travailler en collaboration avec les autres techniciens, ainsi qu'avec les utilisateurs de l'entreprise.

    L’expérience (emploi, stage ou alternance) est un atout pour une embauche. Ceci étant, le poste étant recherché, les profils débutants n’ont aucune difficulté à trouver un emploi. 

      

    Les prérequis et les qualités de l’expert support utilisateurs

    Les employeurs cherchent également des compétences telles que la capacité à résoudre des problèmes rapidement, le sens du service client, la rigueur et la capacité à travailler en équipe. L’anglais technique est indispensable.Certains recruteurs demandent des certifications supplémentaires. 

    Les techniciens informatiques possèdent les qualités suivantes :  

    • L’analyse et l’esprit de synthèse
    • Une bonne communication à l’écrit et à l’oral
    • La patience
    • L’empathie
    • Le pragmatisme
    • L’écoute
    • La pédagogie
    • La capacité à démocratiser les propos techniques
    • Le goût pour la résolution de problème
    • La perspicacité
    • La pugnacité
    • La rigueur
    • L’organisation

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien de premier niveau (hotline)

    Voici les salaires moyens annuels selon le niveau d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 27 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 33 K€ bruts annuels

    Le métier de technicien support peut évoluer vers d’autres fonctions : technicien de niveau 2 (traitement de problèmes plus complexes), responsable d’un service support, chef de projet informatique, administrateur systèmes et réseaux, consultant en informatique, responsable support informatique.
    La spécialisation dans un domaine spécifique est une autre piste d’évolution (la sécurité par exemple). La création d’une entreprise de services informatiques est tout à fait envisageable pour poursuivre la carrière.

      

    Le métier de technicien support en informatique est indispensable aux entreprises qui dépendent des technologies de l'information. Les compétences techniques, la communication, la gestion de projet, le travail d'équipe sont essentiels pour réussir dans ce métier. La profession nécessite de la patience, de la rigueur et un sens élevé du service client. Elle peut être très gratifiante pour ceux et celles qui aiment aider les autres et résoudre des problèmes informatiques.

  • Ingénieur contrôle commande nucléaire

    Le domaine du nucléaire a besoin d’ingénieurs contrôle commande, pour optimiser, vérifier et piloter les réacteurs en activité ou en construction. L’ingénieur de la supervision nucléaire prend en charge l’avant-projet jusqu’à la mise en service et son cycle de vie : conception, programmation, tests, mise en route, maintenance, optimisation... Le métier voit ses contours évoluer régulièrement en fonction des impératifs de sécurité, des enjeux de transition énergétique et des mutations technologiques. Le métier d’ingénieur contrôle commande occupe une bonne place sur le marché de l’emploi. Quels...

    Le domaine du nucléaire a besoin d’ingénieurs contrôle commande, pour optimiser, vérifier et piloter les réacteurs en activité ou en construction. L’ingénieur de la supervision nucléaire prend en charge l’avant-projet jusqu’à la mise en service et son cycle de vie : conception, programmation, tests, mise en route, maintenance, optimisation...
    Le métier voit ses contours évoluer régulièrement en fonction des impératifs de sécurité, des enjeux de transition énergétique et des mutations technologiques.
    Le métier d’ingénieur contrôle commande occupe une bonne place sur le marché de l’emploi. Quels sont les missions et les piliers fondateurs de la profession ? Quelles sont les études pour accéder au métier et les perspectives ? Quelles compétences et qualités pour devenir ingénieur contrôle commandes nucléaires ?

     

    Les autres intitulés du poste

    La fonction peut adopter plusieurs dénominations :

    • Ingénieur contrôle-commande nucléaire
    • Ingénieur en systèmes de contrôle nucléaire
    • Ingénieur en régulation nucléaire
    • Ingénieur en sûreté des systèmes de commande nucléaire
    • Ingénieur en supervision des systèmes nucléaires
    • Ingénieur en gestion des systèmes de contrôle nucléaire
    • Ingénieur en surveillance des systèmes nucléaires
    • Ingénieur en exploitation des systèmes de commande nucléaire
    • Ingénieur en automatismes nucléaires
    • Ingénieur en instrumentation nucléaire

      

    Description de la mission et de la fonction d’ingénieur en surveillance des systèmes nucléaires

    Les ingénieurs spécialisés dans les systèmes de commande nucléaire peuvent être embauchés par des centrales, des entreprises de construction et d’ingénierie (bureaux d’études), des organismes de réglementation, des entreprises de service nucléaire, des établissements de recherche et d’éducation dans le domaine.

    L’objectif de la mission de l’ingénieur en gestion des systèmes nucléaires est d’assurer le bon fonctionnement, la sécurité et la fiabilité des installations et des processus à toutes les étapes : conception, installation, maintenance, amélioration continue, fin du cycle. Certains d’entre eux sont spécialisés dans une étape seulement (la conception par exemple). Le métier est collaboratif. Les équipes sont composées de plusieurs ingénieurs spécialisés (automatismes, IA, informatique…).

     

    Les missions courantes de l’ingénieur des systèmes de contrôle nucléaire :

    • La conception et le développement : Création des systèmes de contrôle-commande pour les installations nucléaires, en fonction du cahier des charges en termes de sûreté, de fiabilité et de performance.
    • La programmation et la configuration : Réalisation des programmes et des paramètres de configuration pour assurer un contrôle impeccable des processus nucléaires (langages de programmation, briques technologiques, automatismes et outils spécifiques).
    • La mise en service et la phase de tests : Mise en place des systèmes de contrôle-commande, protocoles de tests de fonctionnement et de performance, résolution de problèmes (efficacité, sécurité…)
    • La maintenance et le perfectionnement : Gestion de la maintenance préventive et corrective des systèmes de contrôle-commande, diagnostic et résolution des pannes, mise à jour des logiciels et actions d’amélioration continue.
    • La supervision : Surveillance permanente des systèmes de contrôle-commande, analyse des données, détection des anomalies et prise de décisions pour améliorer les processus et les installations.
    • Le respect des normes : Veille et mise à jour en fonction des évolutions des règles et des lois, audits réguliers. Mise en conformité règlementaire
    • La formation et la documentation : Rédaction de la documentation technique (processus, méthodes, impératifs de sécurité) et des rapports d’analyse ; mise à jour régulière. Formation auprès des opérationnels pour transmettre les impératifs techniques et les bonnes pratiques.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir ingénieur en supervision des systèmes nucléaires

    La formation est accessible après l’obtention du diplôme d’ingénieur (Bac +5). Il est possible de rejoindre l’école d’ingénieur (généraliste ou spécialisée) après le Bac ou le Bac +2 (en admission parallèle). Une spécialisation en génie nucléaire est nécessaire pour le métier. 
    Le Bac scientifique est recommandé pour ce type de cursus.

     

    Les compétences et l’expérience de l’ingénieur contrôle commandes nucléaires 

    Pour réussir en tant qu’ingénieur en sûreté nucléaire, voici les compétences et savoir nécessaires :

    • Connaissances approfondies en ingénierie nucléaire : physique nucléaire, réacteurs, radioprotection, processus liés à la production d’énergie nucléaire.
    • Connaissances en contrôle commande : automates programmables, systèmes de régulation, capteurs et actionneurs, interfaces homme-machine, réseaux de communication, systèmes technologiques.
    • Compréhension et intégration des normes de sécurité et de sûreté (nationales et internationales)
    • Programmation et logiciel : maîtrise des langages spécifiques (Ladder, structured text, C++…) et des logiciels de modélisation et de simulation.
    • Connaissances des technologies comme la data science et l’intelligence artificielle.
    • Compétences en gestion de projet : planification, identification et gestion des ressources, points d’étape, actions correctives…
    • Capacité d’analyse pour résoudre les problématiques, les dysfonctionnements et pour améliorer les systèmes nucléaires.
    • Compétences pédagogiques pour former les opérationnels et bonne communication pour s’adapter à différents interlocuteurs.
    • Veille et apprentissage continu (éthique, technologique et règlementaire).

    L’expérience est généralement acquise lors des stages ou de l’alternance en école d’ingénieur. C’est suffisant pour intégrer le marché de l’emploi.

     

    Les prérequis et les qualités de l’ingénieur de la sûreté nucléaire

    En plus de ses connaissances et compétences dans le domaine du contrôle-commande nucléaire, l’ingénieur doit être apte à travailler en équipe, à résoudre des problèmes complexes, à analyser les données et à prendre des décisions rapides. L’enjeu est important : la sécurité !

    Les ingénieurs spécialisés dans le contrôle commande nucléaire possèdent les qualités suivantes :  

    • Rigueur, attention au détail, excellente précision
    • Constance et ténacité
    • Capacité à travailler de manière autonome et en équipe
    • Aisance relationnelle
    • Aptitudes pédagogiques
    • Esprit d’analyse et de synthèse
    • Sang-froid et bonne gestion du stress
    • Capacité à rebondir
    • Intégrité et éthique
    • Curiosité intellectuelle
    • Adaptation
    • Sens des responsabilités
    • Goût pour la technologie

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’ingénieur en supervision nucléaire

    Voici les salaires moyens annuels selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 36 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 54 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 72 K€ bruts annuels

    Avec de l’expérience, l’ingénieur nucléaire gère des missions de plus grande ampleur avec une dimension stratégique. Il peut être amené à encadrer une équipe et donc à prendre des responsabilités managériales.

    Le métier évolue très vite. Il mute en fonction des avancées technologiques (automatisation, digitalisation, systèmes d’intelligence artificielle, data science), du renforcement des impératifs de sécurité et des préoccupations énergétiques. La gestion des déchets radioactifs, la transition énergétique et la diversification des systèmes avec d’autres sources d’énergie font désormais partie des standards de la profession.

     

    Le métier d’ingénieur contrôle commande nucléaire nécessite de grandes compétences et qualités. Il demande aussi une curiosité intellectuelle permanente pour faire face aux évolutions du domaine. L’intégrité et l’éthique prennent une place importante dans la profession. Les sujets auxquels sont confrontés les ingénieurs de la sûreté nucléaire sont passionnants : transition énergétique, préservation de l’environnement, sobriété… Ils participent à définir les nouvelles lignes de notre monde.

     

     

     

     

  • Frigoriste

    La profession de frigoriste fait partie du domaine de l’industrie, de la réfrigération et du conditionnement d’air. Les frigoristes sont des professionnels polyvalents spécialisés qui installent, maintiennent et réparent les systèmes de réfrigération et de climatisation. C’est une profession essentielle et en pleine évolution grâce aux mutations technologiques. L’activité intègre désormais les impératifs d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement. Quel est le quotidien du technicien en génie climatique ? Comment accéder à la profession ? Quelles sont les compétences et les qualités...

    La profession de frigoriste fait partie du domaine de l’industrie, de la réfrigération et du conditionnement d’air. Les frigoristes sont des professionnels polyvalents spécialisés qui installent, maintiennent et réparent les systèmes de réfrigération et de climatisation. C’est une profession essentielle et en pleine évolution grâce aux mutations technologiques. L’activité intègre désormais les impératifs d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement.
    Quel est le quotidien du technicien en génie climatique ? Comment accéder à la profession ? Quelles sont les compétences et les qualités requises ? Quelles sont les perspectives de carrière ?  

      

    Les autres intitulés du poste

    La fonction peut être nommée de différentes manières selon les entreprises :

    • Technicien en génie climatique
    • Technicien en froid et en climatisation
    • Technicien frigoriste
    • Spécialiste en réfrigération et climatisation

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien du froid 

    Les frigoristes sont en charge de l’installation, de la maintenance et de la réparation des systèmes de réfrigération et de climatisation. Ils travaillent sur divers équipements destinés aux professionnels ou aux particuliers.
    S’il est embauché par une entreprise qui fabrique les équipements, le technicien peut prendre part à la conception. Il collabore avec l’ingénieur qui a conçu le matériel. Il participe au développement de nouveaux équipements du froid, à travers des objectifs de performance et de préservation de l’énergie. Il teste les nouveaux modèles, établit des diagnostiques, repère les points de dysfonctionnement. Il supervise la production et gère aussi les approvisionnements en matériel.
    Il peut s’agir d’équipements de systèmes de réfrigération commerciaux, les climatiseurs, les pompes à chaleur et les ventilations.
    Les techniciens frigoristes peuvent être embauchés par des entreprises qui commercialisent le matériel.
    Ils peuvent aussi travailler chez le client final (industrie agro-alimentaire, laboratoire pharmaceutique, patinoire, hôpital, entreprise de BTP, aéroport…). Certains d’entre eux sont à leur compte et œuvrent en tant qu’indépendants.

     

    Les missions courantes du technicien en génie climatique :

    • Participer à la conception des produits (chez un fabricant)
    • Installer et mettre en service des systèmes de réfrigération et de climatisation,
    • Effectuer la maintenance préventive et curative des équipements existants,
    • Diagnostiquer les pannes et réparer les systèmes,
    • Commander les pièces, suivre les commandes,
    • Veiller au respect des normes de sécurité et des réglementations en vigueur,
    • Conseiller les clients à propos des solutions de réfrigération et de climatisation selon leurs besoins d’utilisation et leurs impératifs techniques.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien du froid

    Le premier niveau d’accès à la profession est le CAP installateur thermique. Le BEP techniques du froid et du conditionnement d'air, mène également au métier.

    Niveau Bac

    • Bac pro métiers du froid et des énergies renouvelables.
    • Bac pro installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables.
    • Bac pro Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques
    • BM frigoriste.

    Niveau Bac +2

    • BTS FEE (fluides, énergies, environnements) option génie frigorifique ou option maintenance et gestion des systèmes fluidiques et énergétiques.
    • BMS fabrication.

    Il est possible pour le frigoriste de reprendre ses études (et/ou faire une VAE) pour devenir ingénieur en génie climatique.

     

    Les compétences et l’expérience du technicien en génie climatique

    Pour réussir en tant que frigoriste, voici les compétences et savoir incontournables :

    • Connaissance approfondie des principes de la réfrigération et de la climatisation ;
    • Capacité à lire et interpréter les schémas et les plans techniques ;
    • Compétences en soudure, en plomberie et en électricité ;
    • Connaissance et maîtrise des outils et des équipements spécifiques à la profession ;
    • Capacité à diagnostiquer et résoudre des problèmes techniques dans des délais brefs ;
    • Formation sur les nouvelles règles de sécurité, les nouvelle technicités et technologies liées aux équipements,
    • Bonne compréhension et respect des normes de sécurité ainsi que de la réglementation.

    L’apprentissage sur le terrain est essentiel pour acquérir de l’expérience. Toutes les formations le permettent (stage ou alternance). Le niveau de poste dépend des études suivies ainsi que du niveau d’expérience.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien en génie climatique

    L’attestation à la manipulation des fluides frigorigènes, ainsi que les habilitations électriques sont souvent demandées dans les offres d’emploi. Le permis B est nécessaire pour effectuer des déplacements chez les clients (dans le cadre de missions de maintenance, d’installation et de dépannage).

    C’est un métier technique, mais également un métier de contact. Il faut donc avoir un bon relationnel. La rigueur et l’exactitude sont primordiales car la sécurité est très importante (respect de la chaîne du froid pour les denrées alimentaires et vigilance envers les écarts de température pour les sites de production). Le frigoriste est réactif, il fait preuve d’un bon sens de l’analyse, d’une grande capacité de rebond, et d’une résistance au stress. Évidemment, il sait garder son sang-froid. L’autonomie et l’organisation font partie de ses atouts. Il se forme régulièrement à propos des nouvelles techniques et sur les nouveaux appareils. L’évolution de la technologie est stimulante intellectuellement. Les enjeux environnementaux donnent aux fabricants de nouvelles contraintes. Les techniciens doivent prendre en compte les données énergétiques pour renseigner et conseiller les clients.

    Les frigoristes possèdent les qualités suivantes :  

    • Rigueur, méticulosité et précision ;
    • Capacité à travailler de manière autonome, en équipe et/ou avec d’autres corps de métier (dans le bâtiment par exemple) ;
    • Bonnes compétences en communication pour interagir avec les clients, les fournisseurs et les autres collaborateurs de l’entreprise ;
    • Capacité à s'adapter à des environnements de travail variés (en cas de maintenance et de dépannage sur différents sites) ;
    • Aptitude à résoudre des problèmes de manière rapide et efficace ;
    • Sens des responsabilités et respect des normes de sécurité.

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien du froid

    Voici les salaires moyens annuels selon le niveau d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 31 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 41 K€ bruts annuels

    Après quelques années, le frigoriste peut s’orienter vers l’encadrement en devenant manager d’équipe ou chef d’atelier. Le poste d’ingénieur d’études est également envisageable (via une reprise d’études ou une VAE). Il lui est possible de basculer vers le métier de technico-commercial. Créer sa propre entreprise constitue une autre voie possible pour sa carrière.

     

    Le métier de frigoriste regorge de possibilités car les catégories sont variées. C’est une profession qui change régulièrement car les systèmes technologiques et les normes évoluent. Les économies d’énergie, la sécurité et la durabilité sont au cœur de ces transformations.

     

     

     

  • Technicien de maintenance des engins TP

    Le technicien de maintenance sur les engins de travaux publics est responsable de l’entretien, de la réparation et du bon fonctionnement des excavatrices, des bulldozers, des pelleteuses, des chargeurs de pneus, des niveleuses, des compacteurs… Professionnel du BTP, sa fonction permet d’assurer le bon déroulement des chantiers de construction. Il assure la disponibilité et la performance des engins de travaux publics. C’est un métier toujours très demandé. Quels sont les impératifs de la fonction ? A quoi ressemble le quotidien du technicien de maintenance des engins TP ? Comment accéder au poste...

    Le technicien de maintenance sur les engins de travaux publics est responsable de l’entretien, de la réparation et du bon fonctionnement des excavatrices, des bulldozers, des pelleteuses, des chargeurs de pneus, des niveleuses, des compacteurs… Professionnel du BTP, sa fonction permet d’assurer le bon déroulement des chantiers de construction. Il assure la disponibilité et la performance des engins de travaux publics. C’est un métier toujours très demandé. Quels sont les impératifs de la fonction ? A quoi ressemble le quotidien du technicien de maintenance des engins TP ? Comment accéder au poste ?

     

    Les autres intitulés du poste

    • Mécanicien d’engins TP,
    • Technicien de maintenance des engins de chantier,
    • Technicien de service sur les engins de travaux publics,
    • Technicien en mécanique des travaux publics,
    • Mécanicien des machines de construction,
    • Mécanicien pour le BTP,
    • Expert en maintenance des engins de chantier,
    • Technicien de maintenance des véhicules et des engins de TP,
    • Réparateur d’engins TP,
    • Technicien mécanicien pour les machines de génie civil.

     

    Description de la mission et de la fonction de mécanicien d’engins TP

    Le métier inclut la maintenance préventive, la réparation et le dépannage des engins de travaux publics. Entre impératifs de sécurité, compétences techniques et aptitudes à la résolution de problèmes, le technicien de maintenance peut compter sur un quotidien varié dans le génie civil.
    Il peut être embauché par un fabricant d’engins, une entreprise de location d’engins TP, une entreprise de BTP, une entreprise de maintenance et de réparation. Il peut aussi travailler pour une entreprise et être responsable de son parc de véhicules et d’engins (une municipalité par exemple). La fonction est compatible avec l’entrepreneuriat, le technicien peut donc œuvrer pour son propre compte.

     

    Les missions courantes de l’expert en maintenance des engins de chantier :

    • Maintenance préventive : Inspections régulières, contrôles et opérations de maintenance sur les engins TP afin de prévenir les pannes et d'assurer leur bon fonctionnement (remplacement de pièces usées ou défectueuses, nettoyage, etc.) ;
    • Diagnostic des pannes : Identifier les dysfonctionnements, leurs causes et leurs conséquences sur les engins TP, localiser les pièces qui posent problème, proposer des solutions appropriées.
    • Réparation et remplacement de pièces : Commande et remplacement des pièces, ajustement des composants, soudage, opérations techniques, etc.
    • Suivi des dossiers de maintenance : Tenir à jour les registres pour chaque engin TP, en inscrivant les travaux effectués, les pièces remplacées, les problèmes rencontrés, les dates, etc. Cela permet d’assurer un suivi précis de la maintenance et facilite la planification des actions futures.
    • Respect des normes de sécurité : Utilisation appropriée des équipements de protection individuelle (EPI), respect des procédures de verrouillage/déverrouillage des machines, etc.
    • Collaboration avec d'autres professionnels et experts : Communiquer et travailler avec d'autres techniciens de maintenance, les opérateurs d'engins TP et les superviseurs, pour garantir une coordination efficace des activités de maintenance.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien de maintenance sur les engins de chantier

    Une formation en mécanique (génie civil) est impérative. Voici un exemple de parcours :

    • CAP - Maintenance des matériels, option matériels de construction et de manutention
    • BAC professionnel - Maintenance des matériels, option matériels de travaux publics et de manutention
    • BTS - Maintenance et après vente des engins de travaux publics et de manutention
    • Licence professionnelle maintenance et technologie

     Formations complémentaires : stages de perfectionnement technique ou formations dispensées par les fabricants d'engins TP.

     

    Les compétences et l’expérience du technicien en mécanique des travaux publics

    • Mécanique : compréhension des principes de base de la mécanique des engins TP (systèmes hydrauliques, électriques, pneumatiques)
    • Compétences en diagnostic des pannes : résolution des problèmes techniques sur les engins TP. Identification des causes, réalisation de tests, analyse et prise de décision rapide pour proposer des solutions appropriées.
    • Maintenance préventive : planification de la maintenance préventive régulière pour éviter les pannes et maintenir les engins en bon état de fonctionnement (inspections régulières, suivi du calendrier de maintenance)
    • Maîtrise des outils et des équipements de diagnostic : outils manuels, équipements de soudage, appareils électroniques, etc.
    • Lecture de schémas et de manuels techniques pour l’utilisation ou la réparation.
    • Sécurité : connaissance approfondie des normes de sécurité liées au secteur des engins TP et au domaine BTP au sens large (respect des procédures et utilisation des équipements de protection individuelle : EPI).
    • Compétences en communication : capacité à échanger de manière efficace et fluide avec de nombreux acteurs (collègues, autres experts, chefs de chantier, chefs de projet, fabricants, conducteurs d’engins…), savoir démocratiser les propos techniques pour les rendre compréhensibles auprès du plus grand nombre.
    • Gestion du temps : planifier et réaliser les travaux de maintenance ou les contrôles dans les délais prévus.
    • Résolution de problèmes : identifier, analyser et rebondir rapidement.
    • Esprit d'équipe : collaborer avec les parties prenantes pour gérer efficacement les différentes problématiques dans les temps impartis.

    L’expérience est nécessaire pour le métier de technicien mécanicien d’engins TP. Celle-ci est acquise lors de l’apprentissage (CAP) ou lors de stages.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien de maintenance sur les engins de travaux publics

    Les compétences techniques sont évidemment nécessaires pour le métier mais d’autres paramètres entrent en compte : la capacité à collaborer, la bonne gestion du temps et la capacité à résoudre différentes problématiques rapidement. Certains employeurs demandent des formations spécifiques à leur parc d’engins. Le permis de conduire B (véhicules légers) est obligatoire, les permis C (poids lourds) et E (remorques) sont fortement conseillés.  

    Les techniciens en mécanique et maintenance des engins TP sont dotés des qualités suivantes :  

    • Attention, concentration
    • Rigueur, précision, méticulosité
    • Sens de la sécurité
    • Pugnacité pour trouver les causes de pannes ou des dysfonctionnements
    • Autonomie et capacité à travailler en équipe
    • Aisance relationnelle
    • Sens de l’analyse
    • Excellente gestion du temps et organisation sans faille
    • Goût pour la résolution de problèmes
    • Prise de décision rapide
    • Capacité d’adaptation
    • Goût pour l’apprentissage régulier

      

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien de maintenance des engins TP

    Voici les salaires moyens annuels selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 26 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 31 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 35 K€ bruts annuels

    Avec de l’expérience, le technicien peut encadrer une équipe à son tour en devenant superviseur de maintenance ou chef d’une équipe de techniciens/mécaniciens. La spécialisation dans un type d’engin est une possibilité. Les métiers de formateur et de responsable d’un parc d’engins sont également des pistes pour évoluer. La fonction peut aussi mener au poste de technico-commercial chez un fabricant ou une entreprise de location d’engins de travaux publics.

    Le métier évolue rapidement au gré des avancées technologiques : systèmes électroniques embarqués, capteurs pour l’analyse prédictive, automatisation des systèmes, électrification et technologies vertes…

     

    Le métier de technicien de maintenance des engins TP est très polyvalent. C’est une profession recherchée qui tient un très bon score sur le marché de l’emploi. Elle offre un quotidien dynamique, un rôle majeur sur un projet de construction et des perspectives d’évolution variées. La fonction progresse en même temps que les technologies et les impératifs environnementaux.

     

     

     

     

  • Mécanicien poids lourds

    Le mécanicien poids lourds entretient, réalise des diagnostics et répare les véhicules de transport lourd, comme les camions, les bus, les utilitaires et les engins de construction. Le mécanicien gère la maintenance préventive et corrective des véhicules pour assurer leur bon fonctionnement, leur durabilité et la sécurité de leurs utilisateurs. Métier important pour le secteur du transport, le technicien de véhicules lourds s’appuie sur ses compétences techniques, son sens de l’analyse et les règles de sécurité. Son quotidien et ses responsabilités sont variés. Quelles études pour accéder à la...

    Le mécanicien poids lourds entretient, réalise des diagnostics et répare les véhicules de transport lourd, comme les camions, les bus, les utilitaires et les engins de construction. Le mécanicien gère la maintenance préventive et corrective des véhicules pour assurer leur bon fonctionnement, leur durabilité et la sécurité de leurs utilisateurs. Métier important pour le secteur du transport, le technicien de véhicules lourds s’appuie sur ses compétences techniques, son sens de l’analyse et les règles de sécurité. Son quotidien et ses responsabilités sont variés. Quelles études pour accéder à la profession ? Quel est le type d’entreprise qui embauche les mécaniciens ? Quelles sont les évolutions du métier ? 

     

    Les autres intitulés du poste

    La dénomination varie selon le type de véhicule de transport et l’entreprise qui embauche l’expert mécanicien :

    • Mécanicien de véhicules utilitaires
    • Technicien de véhicules industriels
    • Mécanicien de camions
    • Mécanicien de poids lourds
    • Technicien d’une flotte de véhicules lourds
    • Réparateur de véhicules lourds

     

    Description de la mission et de la fonction de mécanicien de véhicules lourds

    Le métier consiste à contrôler, à entretenir et à réparer les engins de transport (bus, utilitaires, camions, etc.). Le mécanicien peut également tenir un rôle de conseil auprès des clients : entretien, pièces, marques…

    Il peut travailler pour différents employeurs : les concessionnaires de véhicules lourds, les entreprises de transport, les ateliers de réparation indépendants, les entreprises de location de véhicules, les entreprises de construction. Certains mécaniciens gèrent une flotte de véhicules pour une entreprise ou un service public (une mairie par exemple).

     

    Les missions de l’expert en mécanique des véhicules poids lourds

    • Maintenance préventive et entretien : inspections régulières, suivi des calendriers d'entretien des fabricants, contrôles, réglages, ajustements, entretien (vidange, remplacement des filtres, vérification des niveaux).
    • Diagnostic des pannes : utilisation des compétences techniques et des outils de diagnostic avancés pour identifier les problèmes (mécaniques, électriques ou électroniques) des véhicules. Tests, recherches approfondies et analyse des symptômes afin de localiser la source de la panne.
    • Réparation : identification des pannes, commande des pièces et réparations nécessaires (moteurs, systèmes de transmission, de freinage, de refroidissement, d'échappement, systèmes électriques, etc.)
    • Utilisation d'outils spécialisés : utilisation d’une large gamme d'outils spécialisés (clés dynamométriques, ponts élévateurs, appareils de diagnostic électronique, soudeuses, machines à pneus, etc.
    • Suivi des procédures et des réglementations : respect des réglementations en vigueur pour garantir la conformité et la sécurité, suivi des manuels de réparation, respect des normes de sécurité et de qualité, tenue des registres à jour pour mentionner les travaux effectués et les pièces commandées.
    • Communication et conseil : échanges avec les clients ou les conducteurs des véhicules pour obtenir des informations sur les problèmes rencontrés, pour expliquer les travaux réalisés ou à réaliser, pour faire des recommandations à propos de l’entretien.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien-mécanicien de véhicules lourds

    Une formation en mécanique est incontournable pour accéder à la profession. Le premier niveau de diplôme est le CAP maintenance des véhicules automobiles – option véhicules industriels.

    La suite d’études logique est le Bac professionnel maintenance des véhicules automobiles.

    Des spécialisations existent (matériel hydraulique ou injection diesel), elles constituent des atouts supplémentaires pour l’employabilité.

    Le BTS après-vente automobile – option véhicules industriels, permet de prendre davantage de responsabilités.

      

    Les compétences et l’expérience du technicien de véhicules lourds

    • Connaissance des systèmes de véhicules lourds : moteur, transmission, système de freinage, suspension, système électrique, etc.
    • Diagnostic précis des problèmes mécaniques et électriques des véhicules grâce aux outils avancés et aux gestes techniques appropriés.
    • Réparation et entretien des véhicules lourds : remplacement de pièces défectueuses, vidange d'huile, remplacement de filtres, réglage des systèmes, etc.
    • Utilisation d'outils et d'équipements spécialisés : crics hydrauliques, compresseurs d'air, clés dynamométriques, testeurs électroniques, etc.
    • Connaissance des normes de sécurité : respect des procédures et des normes de sécurité actuelles pour éviter les accidents et les blessures.
    • Lecture de schémas et de manuels techniques afin de comprendre le fonctionnement des systèmes et d'effectuer les réparations nécessaires.
    • Compétences en soudage et en fabrication pour réparer ou renforcer des structures métalliques si besoin.

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert en mécanique poids lourds

    C’est un métier exigeant sur le plan physique. Il nécessite de la force et de l'endurance pour effectuer des tâches telles que le levage d'équipements lourds et travailler dans des positions parfois inconfortables.
    De solides compétences en mécanique, en électricité et en électronique automobile sont incontournables pour exercer la profession. Le mécanicien doit également être capable d'interpréter des schémas électriques et des manuels de réparation. La connaissance des règles de sécurité et des réglementations applicables est absolument essentielle pour assurer un travail de qualité en toute sécurité. Certains employeurs demandent des spécialisations particulières.

    Les techniciens en mécanique des véhicules poids lourds sont dotés des qualités suivantes :  

    • Précision
    • Rigueur
    • Organisation
    • Attention à la sécurité
    • Concentration
    • Patience et ténacité (pour chercher les causes des pannes)
    • Autonomie
    • Communication efficace pour échanger avec les différents interlocuteurs
    • Capacités d’analyse et de synthèse
    • Prise de décisions rapide

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de mécanicien de véhicules lourds

    Voici les salaires moyens annuels selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 24 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 32 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 39 K€ bruts annuels

    Après quelques années d’expérience le technicien-mécanicien peut se spécialiser dans un domaine de la mécanique poids lourds (l’électronique embarquée par exemple). Il peut aussi devenir chef d’atelier, formateur ou encore prendre la responsabilité d’une flotte de véhicules. La création d’une entreprise de maintenance et de réparation est une autre piste de carrière. Le poste de technico-commercial est également envisageable à condition d’avoir des aptitudes commerciales ou de les acquérir via une formation supplémentaire.

    La profession évolue en fonction des mutations du domaine : électrification, règlementations environnementales, systèmes technologiques embarqués, diagnostic assisté par ordinateur...

    Les passionnés de véhicules et de mécanique se régaleront dans ce métier qui change vite en fonction des avancées technologiques et sociétales. Ils bénéficieront de possibilités de progression de carrière. Les techniciens-mécaniciens de véhicules lourds jouent un rôle primordial dans la sécurité et la durabilité des moyens de transport.

     

  • Technicien de la sécurité électronique

    Le technicien des systèmes de sécurité électronique est chargé d’installer, de régler, d’entretenir et de dépanner les équipements de protection des biens et des personnes, comme les alarmes par exemple. Il peut s’agir de systèmes à destination des particuliers ou des entreprises. Le métier évolue constamment en fonction des progrès technologiques et de la précision technique des équipements, de plus en plus pointue. Comment parvenir au métier ? A quoi ressemble le quotidien d’un technicien en sécurité électronique ? Quelles sont ses missions, ses compétences et ses qualités ? Quelle sont ses possibilités...

    Le technicien des systèmes de sécurité électronique est chargé d’installer, de régler, d’entretenir et de dépanner les équipements de protection des biens et des personnes, comme les alarmes par exemple. Il peut s’agir de systèmes à destination des particuliers ou des entreprises.
    Le métier évolue constamment en fonction des progrès technologiques et de la précision technique des équipements, de plus en plus pointue.
    Comment parvenir au métier ? A quoi ressemble le quotidien d’un technicien en sécurité électronique ? Quelles sont ses missions, ses compétences et ses qualités ? Quelle sont ses possibilités de progression de carrière ?

      

    Les autres intitulés du poste

    En fonction du secteur d’activité et des entreprises, la dénomination change :

    • Technicien en systèmes de sécurité
    • Technicien en alarme
    • Technicien en vidéosurveillance
    • Technicien en contrôle d'accès
    • Technicien en sécurité électronique résidentielle
    • Technicien en sécurité incendie
    • Technicien en sécurité des systèmes

     

    Description de la mission et de la fonction de technicien en sécurité

    Un technicien en sécurité électronique travaille sur une variété d'équipements utilisés pour assurer la sécurité et la protection des biens et des personnes. Il peut s’agir de systèmes à destination des particuliers pour les biens personnels ou de systèmes pour les entreprises (industries, bâtiments publics, bureaux tertiaires, entrepôts d’artisans, magasins…)
    Voici quelques types d'équipements sur lesquels le technicien peut être amené à travailler :

    • Systèmes de vidéosurveillance : caméras de surveillance, enregistreurs vidéo numériques (DVR), enregistreurs vidéo en réseau (NVR), moniteurs, câbles et accessoires connexes.
    • Systèmes d'alarme : détecteurs de mouvement, détecteurs d'ouverture de porte et de fenêtre, détecteurs de fumée, détecteurs de monoxyde de carbone, panneaux de contrôle d'alarme, sirènes et claviers d'alarme.
    • Contrôles d'accès : lecteurs de cartes d'accès, serrures électroniques, claviers à code, interphones et systèmes de gestion des accès.
    • Systèmes de détection d'incendie : détecteurs de fumée, détecteurs de chaleur, détecteurs de flamme, centrales d'alarme incendie, panneaux d'affichage et dispositifs d'évacuation d'urgence.
    • Systèmes de détection de gaz : détecteurs de monoxyde de carbone, détecteurs de gaz combustibles, détecteurs de gaz réfrigérants, etc.
    • Systèmes de gestion de la sécurité : logiciels de gestion de la sécurité, interfaces utilisateur, panneaux de contrôle centralisés et autres équipements permettant de surveiller et de gérer les différents systèmes de sécurité électronique.

     

    Le technicien de la sécurité électronique peut être embauché par différentes entreprises ou organisations :

    • Fabricants de systèmes de sécurité électronique
    • Entreprises de services de sécurité
    • Sociétés de construction et d'installation
    • Entreprises de technologies de l'information
    • Fournisseurs de systèmes de sécurité
    • Institutions publiques
    • Entreprises qui ont besoin de techniciens pour gérer leurs systèmes au quotidien

    Certains techniciens en sécurité électronique travaillent de manière indépendante en tant que consultants ou entrepreneurs pour offrir leurs services à différents clients dans divers secteurs d’activité.

     

    Les missions courantes de l’expert des systèmes de sécurité :

    • Installation de systèmes et équipements : surveillance vidéo, alarme, contrôles d'accès et autres dispositifs de sécurité électronique dans des bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels.
    • Configuration et programmation selon les besoins spécifiques de chaque client. Cela peut inclure la programmation de caméras, de capteurs d'alarme, de lecteurs de carte d'accès, etc.
    • Maintenance et entretien : inspections régulières, tests de fonctionnement, réparations pour garantir le bon fonctionnement des systèmes de sécurité, mise à jour logicielle et matérielle lorsque nécessaire.
    • Dépannage : diagnostic des dysfonctionnements ou des pannes, résolution des problèmes techniques des systèmes de sécurité électronique (tests de câblage, vérification des connexions et remplacement des pièces ou composants défectueux).
    • Formation des utilisateurs finaux, conseils à propos des meilleures pratiques pour l’utilisation quotidienne.
    • Suivi des réglementations de sécurité, vérification pour que les installations soient conformes aux normes en vigueur.
    • Collaboration avec d'autres professionnels : équipes de conception, ingénieurs en sécurité, architectes et autres experts pour planifier et mettre en œuvre des solutions de protection électronique efficaces.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien des équipements de sécurité

    Le premier niveau d’études est le CAP en électronique, mais le BAC PRO (systèmes électroniques numériques) est souvent demandé dans les offres d’emploi.

    Voici quelques exemples de formation à plusieurs niveaux d’études :

    • CAP électronique
    • Bac professionnel (SEN, ELEEC)
    • BTS/DUT SN, Domotique, électrotechnique, GEII,
    • Licence pro SST, TSSIV, etc.

    Certaines formations spécifiques peuvent être requises selon le matériel et selon l’entreprise.

     

    Les compétences et l’expérience du technicien en sécurité électronique

    Il doit évidemment être compétent dans le domaine de la sécurité, compter sur des connaissances technologiques approfondies, et posséder de bonnes capacités en résolution de problèmes et en communication.

    • Connaissance des systèmes de sécurité électronique tels que les systèmes de vidéosurveillance, les systèmes d'alarme, les contrôles d'accès, etc. Il doit comprendre leur fonctionnement, leurs composants et leurs protocoles de communication.
    • Installation et configuration : le montage des caméras, le câblage, la connexion des dispositifs, la configuration des paramètres et la programmation des fonctionnalités spécifiques.
    • Dépannage et résolution de problèmes : diagnostic, analyse des causes profondes pour identifier les défauts de matériel, de câblage ou de logiciel et résolution de problèmes (quelle pièce, quel réglage…).
    • Compétences en câblage : connexion optimale des différentes composantes, tests et vérification de la continuité des câbles.
    • Compréhension des normes de sécurité : exigences de confidentialité des données, réglementations relatives à la vidéosurveillance, protocoles de sécurité des réseaux, etc.
    • Compétences en résolution de problèmes informatiques : les systèmes de sécurité électronique sont très souvent connectés en réseau et utilisent des logiciels. Le technicien en sécurité électronique doit être capable de régler les problèmes informatiques basiques et fréquents (configuration réseau, conflits d'adresses IP, problèmes de compatibilité des logiciels, etc.)
    • Compétences en communication et relation client pour interagir efficacement avec les interlocuteurs, comprendre leurs besoins, expliquer les solutions techniques et fournir des instructions claires sur l'utilisation des systèmes. Dans l’univers de la sécurité et de la protection, une relation de confiance avec le technicien est incontournable.
    • Compétences en gestion du temps et en organisation car parfois, plusieurs projets ont lieu simultanément : gérer efficacement son temps, prioriser les tâches et respecter les délais.
    • Formation continue : la technologie évoluant rapidement, le technicien en sécurité électronique doit se former et se tenir à jour sur les progrès récents et l’émergence des nouvelles solutions.

    Selon le niveau de poste, l’envergure des responsabilités, une expérience plus ou moins conséquente est demandée par les recruteurs. Les techniciens fraîchement diplômés ont déjà un peu de vécu en entreprise grâce à leur stage ou à l’alternance s’ils ont choisi ce modèle d’études.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien des systèmes de protection et de sécurité

    De nouveaux équipements sont constamment développés en fonction des avancées technologiques, une mise à jour régulière est donc impérative. La formation continue et la veille technologique sont importantes pour la fonction.

    Voici les qualités de l’expert en sécurité électronique :

    • Souci du détail
    • Esprit analytique
    • Capacité d'apprentissage et curiosité intellectuelle
    • Sens de l'organisation
    • Résistance au stress
    • Esprit d'équipe
    • Sens de l'éthique
    • Orienté vers le service client
    • Vigilance
    • Méticulosité
    • Patience
    • Rigueur sans faille.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’expert en sécurité électronique

    Voici les salaires moyens annuels selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 31 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 36 K€ bruts annuels

    Voici quelques-unes des possibilités de progression de carrière pour un technicien en sécurité électronique : superviseur ou chef d'équipe, spécialisation dans un domaine spécifique, responsable de projet, consultant en sécurité, formation et enseignement, entrepreneuriat.  

     

    Le métier de technicien en sécurité électronique évolue à grande vitesse, aussi rapidement que les nouvelles technologies. Les missions varient en fonction du secteur d’activité pour lequel il travaille. C’est un métier qui ouvre sur des possibilités de carrière intéressantes et dans lequel on ne s’ennuie pas.

     

     

     

     

  • Technicien de sécurité incendie

    Le technicien des systèmes de sécurité incendie se charge de l’installation et de la maintenance des équipements anti-incendie. Il veille à la mise en place de mesures de sécurité, au bon fonctionnement des équipements et aux conditions de leur environnement. Entre prévention et protection, son rôle est essentiel pour éviter, signaler ou contrer les départs de feu. Le technicien spécialisé participe à faire diminuer les risques de situations d’urgence chez les particuliers ou dans les entreprises. En cas d’incendie, il est le premier acteur, son rôle est majeur. C’est une profession qui porte une...

    Le technicien des systèmes de sécurité incendie se charge de l’installation et de la maintenance des équipements anti-incendie. Il veille à la mise en place de mesures de sécurité, au bon fonctionnement des équipements et aux conditions de leur environnement. Entre prévention et protection, son rôle est essentiel pour éviter, signaler ou contrer les départs de feu. Le technicien spécialisé participe à faire diminuer les risques de situations d’urgence chez les particuliers ou dans les entreprises. En cas d’incendie, il est le premier acteur, son rôle est majeur. C’est une profession qui porte une grande responsabilité. Nous verrons comment parvenir au métier, quel est son quotidien et quels sont les prérequis indispensables.

     

    Les autres intitulés du poste

    Voici les autres dénominations de la profession :

    • Technicien en prévention incendie
    • Technicien en sécurité et protection incendie
    • Technicien en sécurité et lutte contre les incendies
    • Spécialiste en sécurité incendie
    • Expert en sécurité incendie
    • Agent de prévention incendie
    • Responsable de la sécurité incendie
    • Coordonnateur de la sécurité incendie
    • Technicien en installation et maintenance de la sécurité incendie
    • Technicien en systèmes de sécurité incendie

     

    Description de la mission et de la fonction du technicien de la protection incendie

    Le technicien spécialisé a pour vocation de protéger les personnes et leurs biens contre le risque de feu. Il peut s’agir de professionnels ou de particuliers.
    Il se charge de la prévention, la détection et la lutte contre les incendies : installation, mise à jour, maintenance préventive ou curative. 

    L’expert en sécurité peut travailler directement dans une entreprise pour gérer la protection de son site (bureaux, usines, entrepôts…). Il peut être embauché par un fabricant, un distributeur de systèmes anti-incendie ou par une société de services. Le technicien a aussi la possibilité de créer son entreprise et d’être à son compte. Le métier de consultant est également envisageable.

    Les missions courantes de l’expert des systèmes de sécurité incendie :

    • Prévention : L’agent-technicien évalue les risques d'incendie dans les installations, les bâtiments ou les espaces publics, il effectue des inspections régulières afin d’identifier les dangers potentiels (sources d'inflammation, équipements défectueux, voies d'évacuation obstruées ou matières inflammables mal stockées). Il recommande et met en œuvre des mesures préventives appropriées pour réduire les risques de départ de feu.
    • Maintenance des équipements : Le technicien en sécurité incendie est responsable de la vérification, de l’entretien et du bon fonctionnement des équipements (les extincteurs, les systèmes de détection d'incendie, les alarmes, les sprinklers, les systèmes de désenfumage, etc.) Il effectue des tests réguliers, des réparations, des mises à jour et des remplacements si nécessaire.
    • Formation et sensibilisation : L’expert assure la formation du personnel sur les procédures d'évacuation, l'utilisation des équipements et les bonnes pratiques concernant la sécurité. Il sensibilise également les employés aux risques et à l'importance du respect des normes de sécurité incendie.
    • Intervention en cas d'urgence : En cas d'incendie, le technicien active les alarmes, organise l'évacuation en toute sécurité, coordonne l'intervention des services d'urgence et fournit des informations précieuses pour aider les pompiers dans leurs actions de lutte contre la propagation du feu.
    • Conformité réglementaire : L’expert technique s'assure que toutes les installations et procédures respectent les normes de sécurité incendie réglementaires en vigueur (réglementations locales, nationales et internationales), il veille à ce que l'organisation soit en conformité avec ces exigences.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien en sécurité incendie

    Le premier niveau d’études est le Bac professionnel Métiers de la sécurité prévention.

    Il est possible de poursuivre pour accéder à des postes de plus grande envergure :

    • Brevet professionnel agent technique de prévention et de sécurité
    • BTS Management opérationnel de la sécurité
    • BUT Hygiène sécurité environnement
    • Licence professionnelle Sécurité des biens et des personnes

    Il est possible de passer des certifications supplémentaires pour accéder à des postes spécifiques.

     

    Les compétences et l’expérience du technicien en sécurité incendie

    Il doit évidemment être compétent dans le domaine de la sécurité, compter sur des connaissances technologiques approfondies, posséder de bonnes capacités en résolution de problèmes et en communication.

    • Connaissances : fonctionnement et paramétrage des systèmes, techniques d’installation et de maintenance, règlementation et procédures en termes de sécurité
    • Secourisme et gestion des urgences : savoir réagir vite et avec sang-froid en cas d’incident, appliquer les procédures
    • Bonne utilisation des équipements de sécurité
    • Résolution de problématiques (dysfonctionnement, aléa, panne, risque, départ de feu…)
    • Maîtrise des outils digitaux et des logiciels en lien avec l’activité
    • Compétences en rédaction pour livrer des comptes rendus précis et clairs
    • Capacité à travailler en équipe et avec d’autres acteurs de l’entreprise

    Une expérience minimale est demandée par les recruteurs. Elle peut être acquise lors de stage ou d’un contrat d’alternance. Une expérience spécifique dans un secteur d’activité précis peut être requise selon le poste à pourvoir (dans le nucléaire par exemple).

     

    Les prérequis et les qualités du technicien des systèmes de protection incendie

    Les avancées technologiques permettent une optimisation des systèmes et des équipements. Il est donc primordial de rester en veille et de se former régulièrement. Une bonne condition physique est également nécessaire pour exercer cette profession. Le calme et le recul sont des incontournables pour la fonction.  

    Voici les qualités de l’expert en sécurité incendie :

    • Souci du détail
    • Sang-froid
    • Capacité d’analyse
    • Goût pour l’apprentissage constant
    • Organisation
    • Résistance au stress
    • Esprit d'équipe
    • Sens des priorités
    • Rigueur à toute épreuve
    • Vigilance
    • Calme
    • Adaptabilité
    • Capacité de rebond.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’expert de la sécurité incendie

    Le salaire moyen annuel varie selon le niveau d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 28 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 33 K€ bruts annuels

    Voici quelques-uns des postes possibles après le métier de technicien de la protection incendie : superviseur ou chef d'une équipe, spécialisation dans un secteur d’activité spécifique, consultant en sécurité, formation et enseignement, entrepreneuriat.  

     

    Le technicien en sécurité incendie a de hautes responsabilités. Son rôle est fondamental pour la prévention et la gestion des risques. La profession compte désormais une partie technologique très importante. Entre gestes techniques, connaissances en matière de sécurité et utilisation d’équipements de pointe, c’est un métier varié dont le sens est une évidence.

     

     

     

     

  • Technicien d’installation et de maintenance des portes et portails

    Le technicien des portes et des portails est spécialisé dans la menuiserie et la serrurerie. Certains professionnels sont également spécialisés en systèmes d’accès automatiques. Le technicien est chargé d’installer, d’entretenir et de dépanner les équipements d’ouverture et de fermeture des bâtiments (et de leurs extérieurs). Il est garant de leur bon fonctionnement, de leur sécurité et de leur durabilité. En plus des actions techniques, les techniciens spécialisés dans les portes et portails apportent aux clients des conseils pour adopter une bonne utilisation ou choisir des solutions adaptées....

    Le technicien des portes et des portails est spécialisé dans la menuiserie et la serrurerie. Certains professionnels sont également spécialisés en systèmes d’accès automatiques. Le technicien est chargé d’installer, d’entretenir et de dépanner les équipements d’ouverture et de fermeture des bâtiments (et de leurs extérieurs). Il est garant de leur bon fonctionnement, de leur sécurité et de leur durabilité. En plus des actions techniques, les techniciens spécialisés dans les portes et portails apportent aux clients des conseils pour adopter une bonne utilisation ou choisir des solutions adaptées. Quelles sont les missions, les compétences, les qualités et les formations nécessaires au métier ? Quelles sont les évolutions de carrière envisageables pour ces professionnels techniques ?

      

    Les autres intitulés du poste

    Voici les autres dénominations de la profession, elles varient selon l’entreprise et la spécialisation du métier :

    • Technicien en serrurerie et portes
    • Technicien d’installation et de réparation de portes et portails
    • Technicien des systèmes d’accès
    • Technicien en automatisation des portes et portails
    • Technicien spécialisé en portes industrielles

     

    Description de la mission et de la fonction du technicien spécialisé en portes et portails

    Le technicien spécialisé participe à protéger l’accès et le sécuriser grâce à la mise en place et l’entretien des portails et des portes. Il peut œuvrer pour les bâtiments professionnels, institutionnels ou privés.
    Certains de ces experts sont spécialisés en portes industrielles par exemple (portes sectionnelles, coupe-feu, contrôles d’accès…).
    L’automatisation des systèmes d’ouverture et de fermeture est devenue courante (via la domotique) et tous les techniciens aujourd’hui savent composer avec cette spécificité, même si certains sont spécialisés depuis leur formation.
    Il est à noter que les techniciens des portes et portails peuvent parfois être amenés à travailler sur des équipements plus variés : barrières, portes tourniquets, portiques de sécurité…
    Ces experts techniques peuvent être embauchés par des fabricants de portes et portails, des distributeurs, des entreprises de construction ou bien des entreprises de maintenance. Le technicien peut également choisir l’indépendance et travailler à son compte.

    Les missions courantes de l’expert des systèmes d’accès (portes et portails) :

    • Installation de portes et portails neufs dans des constructions en cours ou existantes : prise de mesures précises, montage des pièces, assemblage des composants et fixation des éléments sur les structures, paramétrage pour les systèmes de portes et portails motorisés.
    • Maintenance préventive : inspections régulières pour détecter les problèmes éventuels (dysfonctionnements mécaniques, usures ou dommages) ; opérations de maintenance préventive (lubrification des mécanismes, remplacement des pièces défectueuses ou usées et réglage des systèmes).
    • Réparation en cas de panne ou de dysfonctionnement d'une porte ou d'un portail : diagnostic, identification des pièces responsables de l’incident technique (moteurs, câbles, capteurs, serrures, etc.), commandes de matériel et réparations nécessaires.
    • Dépannage et assistance en cas d'urgence (porte bloquée, portail endommagé, fermeture ou ouverture difficile). Le technicien doit être capable de trouver une solution rapide en attendant de changer la pièce ou le système.
    • Conseils sur l'utilisation adéquate des portes et portails, ainsi que sur les mesures de sécurité à suivre. Les techniciens conseillent aussi leurs clients sur les équipements les plus adaptés en fonction des besoins et contraintes spécifiques du lieu.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien en installation et maintenance des portes et portails

    Pour exercer le métier, il est nécessaire de suivre une formation en serrurerie ou menuiserie, avec une spécialisation dans les portes et les portails. Le premier niveau d’études est le CAP.  

    Voici quelques formations à plusieurs niveaux :

    • CAP menuisier installateur
    • BAC professionnel technicien menuisier agenceur
    • BTS systèmes constructifs bois et habitat
    • BTS domotique

    Il existe des certifications et des agréments reconnus dans le domaine de la serrurerie ou de la construction, qui peuvent être des atouts supplémentaires pour faire évoluer la carrière ou prétendre à des postes plus spécifiques.

      

    Les compétences et l’expérience du technicien des portes et portails

    • Connaissance des différents modèles et fonctionnements des portes et portails : techniques de montage et de démontage, procédures de réglage, systèmes électriques, composants matériaux, serrurerie, motorisation, mécanisme des systèmes (battants, coulissants, automatiques, sectionnels, etc.)
    • Compétences en installation en suivant les plans, les spécifications techniques et les normes de sécurité : prise de mesures, montage, assemblage, fixation des éléments, paramétrage pour les équipements robotisés.
    • Compétences en maintenance et réparation : capacité à diagnostiquer les problèmes, à réaliser les réparations (ponctuelles et durables), à effectuer des ajustements et des remplacements de pièces défectueuses.
    • Compétences électriques : compréhension des principes de base de l'électricité et des systèmes électriques utilisés dans les portes et portails robotisés (raccordements électriques, diagnostic des pannes électriques et manipulation en toute sécurité).
    • Connaissance et application des règles et normes de sécurité
    • Compétences en communication pour favoriser les échanges avec les clients, les collègues et les autres parties prenantes (les différents corps de métier de la construction par exemple) ; capacité à expliquer les problèmes techniques de manière intelligible, à conseiller avec clairvoyance.
    • Compétences organisationnelles : gérer efficacement les tâches à travers une bonne planification, honorer les échéances, savoir hiérarchiser les priorités, tenir des registres précis des interventions effectuées et des pièces commandées et remplacées.
    • Compétences en résolution de problèmes : identifier rapidement les problèmes, analyser scrupuleusement les causes et les conséquences, trouver des solutions appropriées.

    Une première expérience sur le terrain est demandée dans les offres d’emploi. Elle peut avoir été effectuée dans le cadre d’un stage ou d’une alternance.

     

    Les prérequis et les qualités du technicien installation et maintenance des portes et portails

    Le métier impose d’être méthodique et appliqué. Une bonne condition physique est nécessaire pour manipuler les équipements. Le permis B est obligatoire pour pouvoir se déplacer chez les clients.

    Voici les qualités de l’expert en systèmes d’ouverture et de fermeture (portes et portails) :

    • Logique
    • Méticulosité
    • Capacité d’analyse
    • Méthode
    • Organisation
    • Aisance relationnelle
    • Gestion des priorités
    • Rigueur
    • Vigilance et prise en compte continuelle de la sécurité
    • Calme
    • Adaptabilité
    • Capacité de rebond
    • Perspicacité
    • Goût pour la résolution de problèmes techniques.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’expert des portes et des portails

    Le salaire moyen annuel varie selon le niveau d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 26 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 31 K€ bruts annuels

    Le technicien d’installation et de maintenance peut évoluer en prenant la direction d’une équipe, en se formant dans un domaine spécifique pour accéder à des missions plus pointues (portes industrielles, contrôles d’accès, etc.) ou en créant sa propre entreprise.

     

    Le métier de technicien des portes et portails concerne différents bâtiments et donc plusieurs secteurs d’activité (construction résidentielle, industrie, tertiaire…). Il évolue en fonction des avancées technologiques liées à l’automatisation des systèmes.
    L’expertise des techniciens en installation et maintenance est essentielle pour garantir que les portes et portails fonctionnent convenablement, qu’ils répondent aux normes de sécurité et qu’ils offrent un accès et une fermeture fiables.

  • Le métier de tuyauteur industriel

    Le métier de tuyauteur industriel fait partie des professions de la maintenance technique. Son travail consiste à préparer, assembler, contrôler des éléments de tuyauterie qui servent à la circulation de fluides liquides ou gazeux, qui peuvent être corrosifs et explosifs. Il s’agit d’un métier technique et sensible plébiscité par les industries, qui sollicite de nombreuses compétences et qualités. Voici une fiche récapitulative pour le métier de tuyauteur industriel, comprenant les aptitudes nécessaires, le niveau d’études, les missions et les perspectives d’évolution. Les autres intitulés du poste...

    Le métier de tuyauteur industriel fait partie des professions de la maintenance technique. Son travail consiste à préparer, assembler, contrôler des éléments de tuyauterie qui servent à la circulation de fluides liquides ou gazeux, qui peuvent être corrosifs et explosifs. Il s’agit d’un métier technique et sensible plébiscité par les industries, qui sollicite de nombreuses compétences et qualités. Voici une fiche récapitulative pour le métier de tuyauteur industriel, comprenant les aptitudes nécessaires, le niveau d’études, les missions et les perspectives d’évolution.

     

    Les autres intitulés du poste

    La fonction peut être nommée de différentes façons selon les entreprises, le secteur d’activité et selon les compétences spécifiques demandées :

    • Tuyauteur soudeur industriel
    • Monteur en tuyauterie industrielle
    • Tuyauteur chaudronnier
    • Technicien en installation de tuyauterie industrielle

    Les dénominations liées à une spécialisation :

    • Tuyauteur industriel spécialisé en fluides
    • Tuyauteur serrurier industriel
    • Tuyauteur industriel offshore
    • Tuyauteur industriel nucléaire
    • Tuyauteur industriel en construction navale
    • Tuyauteur industriel en traitement des eaux

     

    Description de la mission et de la fonction de tuyauteur industriel

    Les tuyaux transportent des fluides liquides ou gazeux, plus ou moins dangereux, qui peuvent être soumis à des température et à des pressions importantes. Ils doivent donc être scrupuleusement vérifiés, assemblés et contrôlés. Le tuyauteur industriel a donc une responsabilité importante. Il étudie les plans de construction du réseau (matériaux et configuration) et décide des travaux à réaliser en fonction de ces données. Il peut s’agir de réseaux à créer, réparer ou à modifier. Il démonte, découpe, assemble, remplace, vérifie le système de tuyauterie. Il procède par oxycoupage (jet d’oxygène qui permet la découpe des matériaux), cintrage (procédé mécanique qui donne une forme courbe) pour constituer ses éléments de tuyauterie. Il assemble les différents éléments par boulonnage, pointage et vissage.
    Le tuyauteur industriel vérifie la conformité de l’installation. Son travail est reporté sur un dossier de maintenance. Il peut travailler en atelier ou sur des chantiers différents. Certains secteurs comme le domaine pétrochimique ou nucléaire, nécessitent des interventions très rapides qui ont parfois lieu à tout moment (du jour comme de la nuit).

    Les missions courantes du tuyauteur en installation industrielle :

    • Lecture des plans techniques et des schémas pour comprendre la configuration du système de tuyauterie et les spécifications requises ;
    • Préparation des éléments (tuyaux, raccords, vannes, supports, etc.) et sélection des matériaux appropriés en fonction des spécificités du projet ;
    • Fabrication des tuyaux (découper, plier, meuler, etc.) ;
    • Assemblage des tuyaux en utilisant des techniques de soudage, de brasage ou d'autres méthodes ;
    • Installation des systèmes de tuyauterie et fixation ;
    • Vérification des mesures et du nivellement pour répondre aux exigences de sécurité et de fonctionnalité ;
    • Connexion aux autres équipements industriels (réservoirs, pompes, compresseurs, échangeurs de chaleur, etc.)
    • Tests et contrôles (pression, fuites) pour vérifier la fiabilité des systèmes de tuyauterie et assurer leur bon fonctionnement ;
    • Maintenance préventive et réparation en cas de dysfonctionnement ou de fuite ;
    • Respect des normes de sécurité pour préserver les lieux et les personnes ;
    • Collaboration avec d'autres professionnels (artisans, soudeurs, électriciens, ingénieurs, etc.), pour la réalisation de projets industriels complexes.
    • Mise à jour de la documentation (rapports d'activités, relevés des travaux réalisés, commandes de pièces, fiches techniques…).

      

    Les diplômes et les formations pour devenir tuyauteur industriel

    La fonction est accessible à partir du CAP. Voici quelques exemples de formation à plusieurs niveaux d’études.

    • CAP IFSI - Installateur en fournitures et services industriels
    • Bac Pro TCI - Technicien en Chaudronnerie Industrielle (Bac Pro TCI)
    • BTS CRCI - Conception et Réalisation en Chaudronnerie Industrielle
    • BTS FED - Fluides, Énergies, Domotique

     

    Il existe également des formations professionnelles courtes, proposées par des organismes de formation ou des écoles spécialisées. Certaines certifications professionnelles permettent de valider les compétences en tuyauterie industrielle (CQPM - Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie). Des habilitations supplémentaires peuvent être demandées selon les secteurs et les chantiers.

     

    Les compétences et l’expérience de l’expert en tuyauterie industrielle

    Le savoir-faire technique est évidemment incontournable (techniques de découpe, de torsion, d’assemblage et de fixation) ainsi que la parfaite maîtrise des matériaux et de leurs propriétés.

    La connaissance en matière de sécurité est déterminante puisque les fluides circulant dans les tuyaux peuvent être dangereux. Le tuyauteur industriel porte des équipements de sécurité (casque antibruit et masque à air).

    Savoir lire un plan et l’interpréter fait partie de ses compétences. Organisé et efficace, le tuyauteur soudeur sait travailler dans les temps définis, et informer de l’avancée de son travail.

    L’expert en tuyauterie maîtrise l’utilisation des outils suivants :

    • Scie électrique
    • Outils d’alignement
    • Machines de découpe et de cintrage à commandes numériques
    • Appareils de métrologie
    • Ponceuse
    • Logiciels de traçage assisté par ordinateur…

    Pour une première embauche, une expérience minimale est demandée. Elle peut être acquise lors d’un apprentissage. Plus l’expérience est grande, plus le niveau de poste peut être important.

     

    Les prérequis et les qualités du tuyauteur industriel

    Le métier de tuyauteur est un travail physique et technique qui nécessite de l’énergie et un bon sens de l’analyse pour comprendre les plans et les situations problématiques rapidement. La vigilance, la rigueur et la précision sont le fil conducteur de toutes les missions du tuyauteur industriel. Il s’agit d’un travail en autonomie mais aussi en équipe, le sens du collaboratif est donc essentiel. La diversité des chantiers demande de l’adaptabilité : d’une installation à l’autre, les réseaux de tuyaux peuvent être très différents.

    Voici les autres qualités du technicien tuyauteur :

    • Capacités analytiques
    • Logique et perspicacité
    • Précaution et vigilance
    • Méticulosité
    • Patience
    • Force physique
    • Adaptabilité
    • Compréhension rapide
    • Organisation
    • Sens de la collaboration

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de tuyauteur dans l’industrie

    Voici les salaires moyens annuels selon le niveau d’expérience : 

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 27 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 30 K€ bruts annuels

    Après quelques années d’expérience, le tuyauteur industriel peut devenir technicien en bureau d’études ou encore viser des fonctions d’encadrement en devenant chef d’équipe. Certains se spécialisent dans une catégorie industrielle ou un type de fluide au gré de leur expérience.

      

    Gérer des installations potentiellement dangereuses demande beaucoup de rigueur et de vigilance. Le tuyauteur porte donc une responsabilité importante. Les variations de configuration, de matériaux et d’objectifs des différents chantiers imposent une grande adaptabilité et permettent un renouvellement permanent. Métier technique et physique, il demande aussi beaucoup de finesse pour détecter une anomalie par exemple et résoudre un problème rapidement. La profession permet un panel de possibilités d’évolution, entre prise de responsabilités et spécialisations pointues.

     

  • Technicien de maintenance photovoltaïque

    Spécialisé dans l’entretien et la réparation des installations solaires photovoltaïques, le technicien de maintenance a besoin de nombreuses compétences pour mener à bien sa mission. C’est lui qui garantit le bon fonctionnement des installations et des équipements pour que la performance des systèmes solaires soit maximale. Objectif : assurer une production d’énergie sobre et propre. Par son travail scrupuleux de maintenance, le technicien photovoltaïque garantit le bon fonctionnement, la sécurité, la rentabilité et la longévité des systèmes d’énergie solaire. Cette fiche métier explique le quotidien...

    Spécialisé dans l’entretien et la réparation des installations solaires photovoltaïques, le technicien de maintenance a besoin de nombreuses compétences pour mener à bien sa mission. C’est lui qui garantit le bon fonctionnement des installations et des équipements pour que la performance des systèmes solaires soit maximale. Objectif : assurer une production d’énergie sobre et propre. Par son travail scrupuleux de maintenance, le technicien photovoltaïque garantit le bon fonctionnement, la sécurité, la rentabilité et la longévité des systèmes d’énergie solaire. Cette fiche métier explique le quotidien de la profession, les études pour accéder au métier, ainsi que les qualités et compétences nécessaires. 

     

    Les autres intitulés du poste

    Voici d’autres manières de nommer un technicien de maintenance photovoltaïque :

    • Technicien photovoltaïque
    • Technicien d’entretien de systèmes photovoltaïques
    • Technicien d’entretien d’équipements solaires
    • Technicien de maintenance en énergie solaire
    • Technicien de panneaux solaires et d’équipements photovoltaïques
    • Technicien et réparateur d’installations solaires

     

    Description de la mission et de la fonction du technicien des équipements solaires

    Le technicien spécialisé en systèmes d’énergie solaire veille au bon fonctionnement des installations et au maintien de leur qualité. Il peut intervenir pour la maintenance périodique prévue ou en cas d’aléa comme une panne ou un dysfonctionnement.
    Certains techniciens photovoltaïques gèrent à la fois l’installation et la maintenance, selon le type d’entreprise qui les embauche.
    Ces experts techniciens en solaire peuvent être recrutés par un fabricant ou une société de service. Ils peuvent aussi travailler pour gérer le parc solaire d’un client, comme une industrie par exemple. Le technicien des panneaux photovoltaïques peut également travailler à son compte, au sein de sa propre entreprise.    

    Les missions courantes de l’expert des systèmes d’énergie solaire :

    • Maintenance préventive : inspections et vérifications régulières des installations solaires pour contrôler leur état et leur bon fonctionnement, pour détecter d'éventuels problèmes ou dégradations, et ainsi anticiper les besoins en maintenance. Nettoyage et test des différents éléments (câbles, onduleurs, connexions électriques, etc.)
    • Maintenance corrective pour palier à un dysfonctionnement ou une panne : diagnostic du problème et de la cause, commande de pièces, remplacement de composants, réparation.
    • Suivi des performances : relevé des données de production d'énergie, analyse des différents indicateurs pour vérifier l’efficience des systèmes, ajustement des paramètres si nécessaire pour améliorer l'efficacité énergétique.
    • Rapports et documentation : mise à jour des fiches d'interventions, des fiches techniques et des dossiers d'entretien pour chaque équipement d’installation solaire (pour que l’historique soit accessible et compréhensible à tout moment).
    • Sécurité : suivi strict des protocoles afin de prévenir et éviter tout risque d'accident (pour protéger les lieux, l’environnement et les personnes).
    • Veille technologique : les technologies solaires évoluent grâce aux avancées technologiques (IA et data science, nanotechnologies), c’est un domaine mouvant qui nécessite de se tenir à jour régulièrement.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien en systèmes photovoltaïques

    Le métier nécessite des compétences plurielles. Selon les entreprises, différentes formations peuvent être demandées : électricité, génie civil, énergies renouvelables, etc.  

    Voici quelques exemples de formation :

    • Bac professionnel technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques
    • Brevet professionnel monteur en installations de génie climatique
    • BTS fluides-énergies-domotique (FED)
    • BTS électrotechnique
    • Licence professionnelle énergie et propulsion
    • BUT génie électrique et informatique industrielle (GEII)

    Des certifications spécifiques à l’énergie solaire et à la maintenance photovoltaïque sont parfois demandées par les recruteurs, comme par exemple le « Certificat QualiPV Elec ».

     

    Les compétences et l’expérience du technicien en maintenance photovoltaïque

    • Connaissances en électricité (circuits électriques, mesures électriques, législation et normes en vigueur).
    • Connaissances en électronique (composants comme les onduleurs, les régulateurs de charge, les batteries, etc.).
    • Compétences en mécanique : savoir réaliser des opérations de maintenance mécanique sur les structures de panneaux solaires.
    • Diagnostic de panne : comprendre et résoudre les problèmes techniques et mécaniques sur les installations et les équipements photovoltaïques.
    • Compréhension des enjeux de l’énergie solaire.
    • Compétences en soudure basique pour réparer, ajouter et assembler des composants.
    • Connaissance du fonctionnement des panneaux solaires et de leurs capacités techniques : caractéristiques, spécificités, potentiel.
    • Lecture de plans et de schémas techniques et électriques.
    • Capacité à faire des reporting réguliers.
    • Gestion du temps et gestion de projet pour tenir les délais entre interventions préventives ou curatives.
    • Explications claires et conseils pertinents auprès des clients ou d’autres professionnels. 

    Une expérience pratique minimale est demandée pour une embauche : avoir travaillé sur des projets d’installation et de maintenance des systèmes photovoltaïques pendant quelques mois au moins. Cela peut avoir été réalisé durant un stage ou une alternance (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage).

     

    Les prérequis et les qualités du technicien des systèmes d’énergie solaire

    Le métier nécessite d’être débrouillard et touche à tout. Il impose aussi une bonne forme physique. Le permis B est nécessaire surtout si le technicien des panneaux solaires travaille pour une entreprise de services qui gère de nombreux clients. Sa zone d’intervention peut d’ailleurs être plus ou moins importante.

    Voici les qualités de l’expert en panneaux solaires :

    • Sens de l’observation
    • Réactivité
    • Ténacité
    • Curiosité et goût pour les nouvelles technologies
    • Calme
    • Débrouillardise
    • Capacité d’analyse
    • Organisation
    • Rigueur et précision
    • Goût pour l’apprentissage constant
    • Vigilance
    • Adaptabilité
    • Capacité de rebond.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier d’expert des installations solaires

    Le salaire moyen annuel est variable, il dépend du nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 23 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 29 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 34 K€ bruts annuels

    Voici quelques-unes des pistes d’évolution après le métier de technicien de maintenance photovoltaïque : prendre le management d’une équipe, basculer vers le métier de technico-commercial, devenir chef de chantier pour un fabricant et installateur, créer son entreprise, etc.

     

    Le technicien en maintenance photovoltaïque a un grand rôle à jouer dans les transformations énergétiques de nos entreprises en particulier et de notre société en général. Le métier nécessite de nombreuses compétences qu’il est impératif d’actualiser constamment tant les technologies évoluent. C’est un métier qui participe aux mutations des modes de consommation énergétiques, une profession passionnante et futuriste.   

  • Plombier

    Spécialisé dans l’installation, l’entretien et la réparation des installations de plomberie, le plombier assure la bonne circulation des fluides et des gaz dans les bâtiments des professionnels et des particuliers. Il sait résoudre des problèmes complexes, détecter les fuites et réagir rapidement en cas d’urgence technique. Son travail contribue à assurer la sécurité, la salubrité et le confort des constructions, tout en maximisant l’utilisation responsable des ressources. C’est un métier technique qui nécessite un goût prononcé pour la résolution de problèmes. Quelles sont les études qui mènent...

    Spécialisé dans l’installation, l’entretien et la réparation des installations de plomberie, le plombier assure la bonne circulation des fluides et des gaz dans les bâtiments des professionnels et des particuliers. Il sait résoudre des problèmes complexes, détecter les fuites et réagir rapidement en cas d’urgence technique. Son travail contribue à assurer la sécurité, la salubrité et le confort des constructions, tout en maximisant l’utilisation responsable des ressources. C’est un métier technique qui nécessite un goût prononcé pour la résolution de problèmes.
    Quelles sont les études qui mènent à la profession de plombier ? Quelles compétences et qualités sont indispensables au métier ? Quelles sont les perspectives d’évolution après quelques années d’expérience professionnelle ?

      

    Les autres intitulés du poste

    Voici d’autres noms donnés au métier de plombier :

    • Installateur sanitaire
    • Technicien en plomberie

    S’il est spécialisé dans un type d’intervention, il peut être nommé :

    • Plombier d’urgence
    • Plombier d’entretien

    S’il est spécialisé dans un secteur d’activité, le plombier peut encore être appelé autrement :

    • Spécialiste des systèmes de chauffage et de plomberie
    • Plombier chauffagiste
    • Plombier industriel (sites industriels et usines)
    • Plombier résidentiel (pour les habitations des particuliers)
    • Plombier commercial (magasins, bureaux, restaurants)

      

    Description de la mission et de la fonction du technicien plombier

    Le plombier a la charge des installations de plomberie (tuyaux, robinets, canalisations, systèmes de drainage…). Ils sont responsables de l’installation, de la maintenance préventive et curative des systèmes. Ils agissent dans le cadre de l’entretien régulier des équipements et interviennent aussi en cas d’urgence, d’aléa technique ou de fuite.  
    Les plombiers sont recrutés par des entreprises de services de plomberie, des fabricants de systèmes de plomberie, des entreprises générales de construction, des entreprises de services publics (comme des compagnies des eaux). Ils peuvent aussi être embauchés par un grand site industriel ou une institution qui compte de nombreuses installations. Les plombiers peuvent également travailler en tant qu’entrepreneurs indépendants en créant leur entreprise.

    Les missions courantes de l’expert technicien et installateur en plomberie :

    La détection des fuites est l’une des missions les plus importantes du plombier car les dégâts de eaux peuvent avoir de lourdes conséquences sur les bâtiments et ce qu’ils contiennent. Les fuites de liquides dangereux peuvent êtres encore plus problématiques pour la sécurité des personnes, des biens et pour l’environnement. Le plombier intervient désormais aussi sur les installations solaires. Voici ses missions :

    • Installation des systèmes et équipements de plomberie (tuyaux, robinets, lavabos, baignoires, toilettes, douches, lave-vaisselle, systèmes de drainage des eaux, etc.). Il s'assure de leur bon raccordement et de leur bon fonctionnement ;
    • Entretien préventif régulier des équipements, des pièces et des installations liées à la circulation de l’eau en général et de certains fluides en particulier ;
    • Détection de fuites, de problèmes de drainage, de tuyaux bouchés et diagnostic en cas de dysfonctionnement dans les systèmes de plomberie ;
    • Réparations et commandes de pièces en cas de composants défectueux ;
    • Installation de systèmes de chauffage (pour les plombiers spécialisés dans l'installation de systèmes de chauffage central, de chaudières, de radiateurs et de chauffe-eau), pour assurer le confort thermique des bâtiments ;
    • Traitement de l'eau via des systèmes comme les adoucisseurs d'eau ou de filtration ;
    • Travaux de soudure pour raccorder les tuyaux en métal ou en cuivre, afin de garantir une étanchéité parfaite ;
    • Respect des normes de sécurité et des réglementations en vigueur pour prévenir les risques d'accidents ou de fuites dangereuses ;
    • Relation avec les clients pour analyser leurs besoins, diagnostiquer les problèmes, les conseiller et fournir des solutions adaptées à leurs demandes ;
    • Intervention d'urgence en cas de fuite ou de dégât des eaux ;
    • Reporting des actions et missions (entretien, maintenance, changement de pièces, dépannage).

     

    Les diplômes et les formations pour devenir plombier

    Le métier est accessible dès le CAP. Il est possible de poursuivre en Bac professionnel et en BTS (Bac +2).

    Voici quelques formations qui mènent à la profession de plombier :

    • CAP MIS monteur en installations sanitaires
    • MC maintenance en équipement thermique individuel
    • Bac pro MEE maintenance et efficacité énergétique 
    • Bac pro MFER métiers du froid et des énergies renouvelables
    • Bac pro ICCER installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables
    • BP (brevet professionnel, 2 ans après le CAP) monteur en installation du génie climatique et sanitaire
    • BTS FED fluides énergies domotique
    • BTS MS maintenance des systèmes option systèmes énergétiques et fluidiques

    Les habilitations complémentaires :

    • RGE : reconnu garant de l'environnement
    • PGN : professionnel gaz naturel
    • PGP : professionnel gaz propane

      

    Les compétences et l’expérience du plombier

    • Connaissances des techniques de base de la plomberie, lecture de plans, normes du bâtiment, raccordements de tuyaux, types de matériaux et systèmes de chauffage. Des connaissances en électricité et en énergie solaire sont des atouts supplémentaires ;
    • Compétences en installation de tous les systèmes et équipements (les tuyaux, les robinets, les appareils sanitaires, les chauffe-eau et les systèmes de chauffage, etc.) ;
    • Compétences en réparation et en dépannage. Savoir souder est un plus pour raccorder les tuyaux en cuivre ou en métal ;
    • Connaissance et bonne utilisation des outils et des équipements (clés, coupe-tubes, ébavureurs, chalumeaux, détecteurs de fuites, etc.) ;
    • Compétences en sécurité et respect des normes, connaissance des fluides et des gaz dangereux, des contraintes des installations électriques ;
    • Capacités physiques pour soulever des charges lourdes, se déplacer dans des espaces étroits et travailler dans des positions inconfortables ;
    • Compétences en communication pour échanger avec les clients, les collègues et les autres professionnels du bâtiment ;
    • Gestion du temps pour pouvoir gérer plusieurs projets à la fois et intervenir en cas de dépannage urgent ;

    Une première expérience professionnelle est demandée par les recruteurs. Celle-ci peut avoir été acquise durant un stage ou une alternance (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage).

     

    Les prérequis et les qualités du technicien des installations de plomberie

    Le métier impose d’être disponible en cas de problème urgent. Il nécessite des astreintes. La profession demande aussi d’avoir le permis B pour se déplacer chez les clients et de bénéficier d’une bonne condition physique car les installations et équipements peuvent être lourds ou difficiles à mettre en place. Des qualités organisationnelles sont requises : l’emploi du temps est souvent modifié à cause d’aléas ou d’interventions d’urgence, il faut donc transformer et optimiser le planning régulièrement.

    Voici les qualités de l’expert plombier :

    • Sang-froid et résistance au stress
    • Organisation impeccable
    • Réactivité
    • Patience
    • Persévérance
    • Sens de l’analyse
    • Organisation et rigueur
    • Attention maximale portée aux impératifs de sécurité
    • Intérêt pour les économies des ressources naturelles
    • Adaptabilité
    • Aisance relationnelle
    • Sens du service client.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien en plomberie

    Le salaire moyen annuel est variable, il dépend du nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 28 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 36 K€ bruts annuels

    En tant qu’indépendant, le plombier peut percevoir des revenus nettement supérieurs (jusqu’à 5000 euros bruts par mois. 

    Après avoir acquis quelques années d’expérience, le plombier peut devenir chef de chantier, contremaître, conducteur de travaux ou encore se spécialiser. La rénovation énergétique et thermique offre de belles perspectives au métier. La profession de technico-commercial pour vendre des installations et équipements de plomberie est une autre piste d’évolution de carrière. La création d’entreprise permet de poursuivre son métier à son propre compte.

     

    Différentes spécialisations, plusieurs secteurs d’activité et types de clients ; le métier de plombier offre des perspectives de carrière variées. La profession évolue en répondant aux enjeux d’économies de ressources naturelles, en étendant ses missions au secteur photovoltaïque par exemple. C’est un métier technique qui compte de nombreuses possibilités.

     

     

     

     

  • Chargé d’affaires en électricité

    Responsable de la gestion complète des projets électriques, le chargé d’affaires en électricité traite la relation commerciale de A à Z avec ses clients. Il vend des solutions d’électricité et du matériel pour équiper les bâtiments résidentiels, les sites industriels ou les locaux commerciaux. Depuis la démarche commerciale jusqu’au SAV, il sait expliquer, négocier et conseiller grâce à sa bonne connaissance technique en systèmes électriques. C’est un métier complet et riche. Comment accéder au métier de chargé d’affaires en électricité ? Quelles sont les compétences et qualités nécessaires à cette...

    Responsable de la gestion complète des projets électriques, le chargé d’affaires en électricité traite la relation commerciale de A à Z avec ses clients. Il vend des solutions d’électricité et du matériel pour équiper les bâtiments résidentiels, les sites industriels ou les locaux commerciaux. Depuis la démarche commerciale jusqu’au SAV, il sait expliquer, négocier et conseiller grâce à sa bonne connaissance technique en systèmes électriques. C’est un métier complet et riche.

    Comment accéder au métier de chargé d’affaires en électricité ? Quelles sont les compétences et qualités nécessaires à cette profession ? Quelles sont les possibilités de carrière ensuite ?

     

    Les autres intitulés du poste

    Le nom du métier varie d’une entreprise à une autre, voici quelques appellations pour la profession :

    • Commercial en électricité ;
    • Chargé d’affaires et de projets électriques ;
    • Ingénieur d’affaires en électricité ;
    • Chargé de développement en électricité ;
    • Commercial des installations électriques ;
    • Chargé d’affaires de projets électriques ;
    • Responsable commercial en installations électriques…

     

     

    Description de la mission et de la fonction de commercial en électricité

    Le chargé d’affaires en électricité peut partir d’un portefeuille de clients déjà constitué ou bien être en charge de développer sa clientèle. Il étudie les besoins de ses clients pour proposer des solutions électriques adaptées. Bon négociateur, il peut aussi prendre en charge des grands comptes après un bon bagage d’expérience.
    Le commercial peut être embauché par un fournisseur d’énergie, une entreprise qui fabrique du matériel électrique, un fournisseur d’installations électriques, une entreprise de télécommunications, une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire ou éolienne, une entreprise de construction, une entreprise de maintenance et de services électriques, une entreprise spécialisée dans la gestion d’énergie ou dans la domotique, etc. 

    Les missions courantes de l’expert commercial en électricité

    • Gestion complète de projets électriques: depuis la conception initiale jusqu’à la mise en marche, tout en englobant le suivi commercial et technique tout au long de la relation client (planification, coordination, exécution et suivi) ;
    • Evaluations techniques pour proposer la meilleure solution ou l’équipement électrique le plus approprié au client (attentes spécifiques, utilisation, configuration des lieux, impératifs en termes de consommation et de disponibilité, examen attentif des plans et des contraintes, présentation des solutions retenues conformes aux exigences du client) ;
    • Estimation budgétaire précise en adéquation avec les attentes des clients : devis pour les installations, le matériel, la consommation et la maintenance des équipements (prise en compte de tous les coûts associés : main-d'œuvre, matériel, outillage, travaux préalables à l’installation, etc.) ;
    • Négociation commerciale pour défendre sa marge tout en se positionnant correctement auprès du client ;
    • Relation clients tout au long du projet et à chaque étape ;
    • Conformité règlementaire pour que les installations électriques soient parfaites (sécurité électrique, normes, de code du bâtiment et autres contraintes) ;
    • Gestion des ressources humaines et matérielles nécessaires au projet: relations avec les prestataires et les fournisseurs, coordination des différents acteurs (installateurs, sous-traitants, autres corps de métier du bâtiment et de la construction, etc.), identification des équipements nécessaires, commandes… Objectif : des délais respectés et des projets réalisés dans les règles de l’art.
    • Gestion de la documentation et préparation de rapports réguliers sur l'avancement des projets, les coûts, les problèmes rencontrés et les solutions mises en œuvre.

     

     

    Les diplômes et les formations pour devenir chargé d’affaires en solutions électriques

    Le métier mixe à la fois les compétences commerciales et techniques. Plusieurs formations mènent au métier. Il peut s’agir par exemple d’un CAP d’électricien couplé à un parcours commercial (Bac pro vente / BTS NDRC). Voici quelques formations qui peuvent faire partie du parcours :

    • Bac pro technicien d’études et du bâtiment, option études et économies
    • Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
    • BTS électrotechnique
    • BTS management commercial opérationnel
    • BTS domotique
    • BTS maintenance des systèmes
    • DUT génie électrique
    • Licence professionnelle en électricité
    • Licence professionnelle en commerce et distribution
    • Ingénieur en génie électrique
    • Master marketing et vente…

      

    Les compétences et l’expérience du commercial en électricité

    Le chargé d’affaires en électricité combine de grandes aptitudes commerciales et des compétences techniques pointues pour gérer des projets de solutions électriques complexes et les promouvoir auprès de ses clients.

     

    Les compétences techniques

    • Connaissance approfondie des principes électriques, des normes de sécurité et des composants électriques ;
    • Compréhension des installations électriques (leur fonctionnement dans divers environnements) ;
    • Capacité à lire et interpréter des schémas électriques, des plans de câblage et des diagrammes ;
    • Connaissance des produits, des équipements électriques, des technologies et des solutions ;
    • Capacité à évaluer les besoins et proposer des solutions techniques adaptées à la demande du client et à son contexte.

     

    Les compétences en vente et en négociation

    • Savoir négocier avec les clients sur les aspects techniques et financiers des projets pour conclure des accords avantageux ;
    • Comprendre les besoins et les préoccupations des clients en écoutant attentivement leurs demandes et en posant des questions pertinentes ;
    • Pouvoir démocratiser des propos techniques et expliquer de manière simple et concise des concepts pointus aux clients qui n'ont pas de connaissances en électricité ;
    • Développer des relations solides et de confiance avec la clientèle, fidéliser, suivre chaque projet, conseiller et rester disponible ;
    • Communiquer avec aisance et force de conviction, présenter des solutions techniques de manière convaincante lors de réunions.

     

    Les compétences en gestion de projet

    • Coordonner toutes les parties prenantes du projet d’électricité ;
    • Gérer les plannings pour respecter les délais ;
    • Etablir un reporting régulier et vérifier les indicateurs de progression ;
    • Respecter les budgets.

    Une première expérience professionnelle est demandée par les recruteurs, celle-ci concerne à la fois l’aspect technique et l’aspect commercial. Selon le niveau d’expérience, le niveau de responsabilité du chargé d’affaires en électricité varie. En fin de carrière, le commercial en solutions électriques gère des projets de plus grande envergure et s’occupe des grands comptes.

     

    Les prérequis et les qualités du responsable commercial en électricité

    Le métier nécessite d’être tout aussi à l’aise dans les échanges commerciaux que dans les explications techniques. Le poste demande d’avoir un certain leadership et de chercher constamment à atteindre ses objectifs. Les technologies en gestion d’énergie avancent à grands pas, la formation continue et la veille sont donc une constante pour le métier de commercial dans ce secteur. C’est une profession qui nécessite des déplacements. Le permis B est donc obligatoire.

    Voici les qualités du chargé d’affaires en électricité :

    • Leadership ;
    • Art du rebond ;
    • Réactivité ;
    • Goût pour la réussite et l’atteinte des résultats ;
    • Pugnacité ;
    • Force de conviction
    • Pensée analytique ;
    • Empathie ;
    • Organisation et rigueur ;
    • Concision et pertinence ;
    • Intérêt pour le secteur des énergies ;
    • Adaptabilité ;
    • Aisance relationnelle ;
    • Pouvoir fédérateur ;
    • Sens de la relation client ;
    • Ouverture au feedback ;
    • Réflexes d’amélioration continue.

     

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de responsable commercial en électricité

    Le salaire moyen annuel est variable, il diffère selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 28 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 35 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 44 K€ bruts annuels

     

    Après un parcours réussi et quelques années d’expérience, le chargé d’affaires en électricité peut devenir responsable des ventes ou prendre la direction commerciale régionale (voire nationale). La formation, l’entrepreneuriat ou encore le consulting sont d’autres pistes de carrière.

     

    Les enjeux climatiques et les besoins de sobriété énergétique modifient les contours du métier de chargé d’affaires en électricité. C’est une profession plus que jamais d’actualité et qui compte plusieurs casquettes. Un métier intéressant, rémunérateur et qui ouvre sur de belles perspectives d’évolution.

  • Chargé d’affaires en sécurité électronique

    Responsable de la gestion complète des projets de sécurité électronique, le chargé d’affaires est chargé de la relation commerciale avec les clients. Il prépare le projet et l’étudie pour proposer les meilleures solutions techniques et technologiques. Il supervise la mise en place et en œuvre. Il reste l’interlocuteur privilégié de ses clients pendant toute la durée de la relation commerciale. Le chargé d’affaires vend des solutions de sécurité innovantes qui permettent la protection des biens et des individus, qu’il s’agisse de bâtiments résidentiels, commerciaux ou industriels. La profession...

    Responsable de la gestion complète des projets de sécurité électronique, le chargé d’affaires est chargé de la relation commerciale avec les clients. Il prépare le projet et l’étudie pour proposer les meilleures solutions techniques et technologiques. Il supervise la mise en place et en œuvre. Il reste l’interlocuteur privilégié de ses clients pendant toute la durée de la relation commerciale. Le chargé d’affaires vend des solutions de sécurité innovantes qui permettent la protection des biens et des individus, qu’il s’agisse de bâtiments résidentiels, commerciaux ou industriels. La profession de commercial en sécurité électronique compte différentes facettes, requiert de nombreuses compétences et qualités. Nous verrons dans cette fiche comment accéder au métier, quels sont les prérequis pour le poste et les perspectives d’évolution pour la poursuite de la carrière.

     

     

    Les autres intitulés du poste

    Voici quelques autres façons de nommer le métier de chargé d’affaires en sécurité électronique :  

    • Ingénieur d’affaires en sécurité électronique ;
    • Chargé d’affaires en projets de sécurité électronique ;
    • Commercial en sécurité et sûreté ;
    • Chargé de développement en sécurité électronique ;
    • Chargé de projet en sécurité technologique ;
    • Responsable commercial en sécurité électronique…

     

     

    Description de la mission et de la fonction de commercial en sécurité électronique

    Le chargé d’affaires en sécurité électronique peut commercialiser une ou plusieurs solutions de sûreté parmi lesquelles on retrouve :

    • Les systèmes de surveillance vidéo ;
    • Les contrôles d’accès ;
    • Les systèmes de détection (alarmes anti-intrusion, alarmes incendie, etc.) ;
    • Les outils de gestion de la sécurité (les logiciels, les plateformes, les applications, les technologies embarquées, etc.) ;
    • Le matériel et les installations de sécurité électronique ;
    • Les systèmes de vidéophonie ;
    • Les systèmes de protection environnementale…

    Le métier compte de nombreuses spécificités. Les chargés d’affaires en sécurité électronique sont donc très souvent spécialisés dans une catégorie précise de sécurité électronique.
    Le commercial développe et entretient son portefeuille de clients. Il a pour mission principale de les aider à mettre en place les solutions de sécurité les plus appropriées à leur activité, leurs attentes et leurs contraintes.
    Les chargés d’affaires peuvent être embauchés par des fabricants et des revendeurs de solutions de sécurité ou par des sociétés de services en sécurité.
    Leurs clients peuvent être variés : constructeurs et promoteurs immobiliers, institutions, sites industriels, régies immobilières, établissements de santé, entreprises de transport, etc. En résumé, ils touchent une large clientèle qui souhaite protéger ses locaux, ses salariés, le public qu’elle accueille, sa marchandise, ses produits et même l’environnement.  

    Les missions courantes de l’expert commercial en sécurité électronique
    Le chargé d’affaires est chargé de la promotion, la vente et la gestion des solutions de sécurité électronique. Il répond aux besoins des clients, élabore des offres personnalisées, tisse des relations solides et durables, contribue à la croissance de son entreprise. Voici quelques-unes de ses missions quotidiennes :

    • Etude des besoins du client : identifier les attentes et préoccupations en termes de sécurité électronique et des contraintes spécifiques (selon l’activité, la configuration des lieux, les normes en vigueur, etc.) ;
    • Proposition de solutions adaptées et pertinentes, explications techniques sur le fonctionnement et la performance des équipements ou outils de gestion de sécurité, conseils et mise en avant de leur valeur ajoutée ;
    • Préparation des offres commerciales incluant les coûts, les délais et les caractéristiques des solutions proposées ;
    • Négociation pour parvenir à des accords satisfaisants des deux côtés (savoir répondre en toute circonstance, lever les objections et surmonter les obstacles) ;
    • Entretien des relations continues avec les clients pour garantir leur satisfaction et leur fidélité ;
    • Supervision de l'assistance technique et de la résolution des problèmes ;
    • Identification de nouvelles opportunités commerciales et développement du portefeuille de clients ;
    • Participation à des salons professionnels pour présenter les produits et les services de sécurité électronique ;
    • Collaboration avec toutes les parties prenantes du projet (les ingénieurs, les techniciens, les prestataires) ;
    • Communication et travail collaboratif avec les équipes techniques ;
    • Veille sur les avancées technologiques dans le domaine de la sécurité électronique ;
    • Suivi des tendances du marché et de la concurrence pour adapter la stratégie commerciale ;
    • Création de rapports (prospection, négociation, vente, suivi) pour piloter au jour le jour l’activité commerciale et tenir le top management informé ;
    • Suivi des performances et des objectifs commerciaux fixés par l'entreprise.

     

     

    Les diplômes et les formations pour devenir chargé d’affaires en solutions de sécurité électronique

    Un diplôme en électronique constitue une base technique solide pour le métier. Celui-ci devra être agrémenté d’une formation dans le domaine commercial.

    Voici quelques formations qui peuvent faire partie du parcours du commercial en sécurité électronique :

    • Bac pro électronique, option sûreté des infrastructures de l'habitat et du tertiaire
    • Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
    • BTS électrotechnique
    • BTS management commercial opérationnel
    • DUT génie électrique
    • Licence professionnelle systèmes de sécurité et télésurveillance
    • Licence professionnelle en commerce et distribution
    • Ingénieur en génie électrique
    • Master marketing et vente…

     

     

    Les compétences et l’expérience du commercial en sécurité électronique

    Entre aptitudes commerciales et compétences techniques en électronique, le métier fait appel à de nombreux savoir-faire. La gestion de projet en fait partie pour mener les missions d’une main de maître.

    Voici les compétences et connaissances nécessaires :

    • Connaissance des technologies et des solutions de sécurité électronique (vidéosurveillance, contrôles d'accès, détection d'intrusion, etc.) ;
    • Compréhension et synthétise des besoins spécifiques des clients en matière de sécurité pour proposer des solutions adéquates ;
    • Bonne communication verbale et écrite pour présenter avec clarté les avantages des solutions de sécurité et répondre aux questions des clients ;
    • Capacité à négocier avec les clients et à convaincre en mettant en avant les avantages des solutions proposées ;
    • Création de relations durables et de confiance avec les clients en fournissant un service après-vente irréprochable et en étant disponible ;
    • Gestion des projets et coordination des différents acteurs en respectant toutes les étapes (vente, conception, installation, maintenance) ;
    • Connaissance parfaite et à jour du marché de la sécurité électronique et de la technologie liée à ce domaine ;
    • Capacité à analyser les problèmes et les contraintes pour y répondre de la meilleure manière qui soit ;
    • Proactivité dans la recherche de nouvelles opportunités commerciales et dans l’élaboration des propositions ;
    • Promotion efficace et fructueuse des produits et des services de sécurité électronique ;
    • Animation de présentations convaincantes pour les clients potentiels ou avérés ;
    • Gestion du temps rigoureuse et logique pour gérer plusieurs projets et clients simultanément ;
    • Travail en collaboration avec les équipes techniques, le service client et d'autres acteurs dans le cadre des projets en sécurité électronique.

    Une première expérience professionnelle est demandée sur les offres d’emploi. Elle doit à la fois concerner le domaine de la sécurité électronique et l’aspect commercial. L’importance des projets confiés au chargé d’affaires en sécurité électronique augmente à mesure que son expérience grandit. En fin de carrière, il pourra gérer des grands comptes.

     

     

    Les prérequis et les qualités du responsable commercial en sécurité électronique

    Le métier demande autant de savoir-faire dans les échanges commerciaux que dans les explications techniques. La recherche d’atteinte des objectifs fait partie de la fonction. La veille sur les avancées technologiques en matière de sécurité est l’un des prérequis du poste. Le métier de chargé d’affaires impose des déplacements, ce qui rend le permis B absolument nécessaire.

    Voici les qualités du chargé d’affaires en sécurité électronique :

    • Leadership ;
    • Art du rebond ;
    • Réactivité ;
    • Aisance orale ;
    • Esprit d’initiative ;
    • Orientation résultats ;
    • Détermination et ténacité ;
    • Force de conviction
    • Pensée analytique ;
    • Empathie et écoute ;
    • Organisation et rigueur ;
    • Esprit de synthèse, concision et pertinence ;
    • Intérêt pour les technologies ;
    • Adaptabilité ;
    • Aisance relationnelle ;
    • Pouvoir fédérateur ;
    • Sens de la relation client ;
    • Recherche de feedback ;
    • Démarche d’amélioration continue.

     

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de responsable commercial en sécurité électronique

    Le salaire moyen annuel est variable selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 28 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 36 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 48 K€ bruts annuels

    Après un parcours réussi et une expérience conséquente, le chargé d’affaires en sécurité électronique peut viser le poste de responsable des ventes ou prendre la direction commerciale (régionale ou nationale). L’enseignement, le consulting ou l’entrepreneuriat sont d’autres voies d’ouverture pour la carrière.

     

    Le métier de chargé d’affaires en sécurité électronique requiert une expertise pluridisciplinaire comprenant la gestion de projet, la négociation commerciale et le savoir électronique. Les enjeux de sécurité évoluent constamment et les technologies avancent de manière fulgurante, c’est donc une profession qui change vite et qui est très dynamique. Dynamique, elle l’est aussi sur le marché de l’emploi.

     

  • Conducteur de travaux VRD

    Le métier de conducteur de travaux VRD (voirie et réseaux divers) se trouve au cœur de l’industrie de la construction et de l’aménagement urbain. Son rôle comprend la planification, la coordination et la supervision des chantiers. Il peut s’agir d’infrastructures routières ou des réseaux d’assainissement, d’eau potable, d’éclairage public, etc. Le conducteur des travaux est le chef d’orchestre des chantiers VRD. Il veille à la réalisation des projets dans le respect des délais, du budget, des règlementations et des normes de sécurité. Cette fiche métier explore le métier et les contours de cette...

    Le métier de conducteur de travaux VRD (voirie et réseaux divers) se trouve au cœur de l’industrie de la construction et de l’aménagement urbain. Son rôle comprend la planification, la coordination et la supervision des chantiers. Il peut s’agir d’infrastructures routières ou des réseaux d’assainissement, d’eau potable, d’éclairage public, etc. Le conducteur des travaux est le chef d’orchestre des chantiers VRD. Il veille à la réalisation des projets dans le respect des délais, du budget, des règlementations et des normes de sécurité. Cette fiche métier explore le métier et les contours de cette profession passionnante : études, missions, salaire, compétences, qualités et perspectives de carrière.  

    VRD signifie « voirie et réseaux divers ». Le terme englobe la préparation de la voirie pour les aménagements urbains : bâtiments, stades, circuits d’énergie (électricité, gaz), circuit de l’eau et des télécommunications, espaces verts... Ces opérations concernent la préparation avant la construction, la démolition, l’aménagement et l’accordement.

      

    Les autres intitulés du poste

    Voici d’autres manières de nommer la profession de conducteur de travaux VRD :

    • Conducteur de chantiers VRD
    • Chef de travaux VRD
    • Responsable de travaux VRD
    • Superviseur de chantier VRD
    • Chef de projet VRD…

     

    Description de la mission et de la fonction du responsable des projets VRD

    Le conducteur de travaux VRD a de grandes responsabilités. Il est l’interlocuteur privilégié du client et dirige une équipe pluridisciplinaire. Sa mission est placée sous l’autorité d’un conducteur de travaux principal ou d’un directeur des travaux.
    Il coordonne les différents acteurs du projet et organise le chantier de A à Z. Il intervient sur de nombreux sujets techniques, administratifs et organisationnels. Il travaille dans un souci de respect des délais et du budget. Il veille aussi à la QSE. Lui-même revêt ses équipements de protection lorsqu’il est sur le chantier (donc pendant la plus grande partie de son temps de travail).
    Il connaît tous les sujets et les métiers liés au BTP, il reste en veille sur son secteur d’activité et se renouvelle en fonction des évolutions.
    Le conducteur de travaux fédère les différents chefs de chantiers autour de sa stratégie selon les objectifs et les contraintes du projet. Il délègue bon nombre d’opérations aux chefs de chantier et valide chaque étape avec eux. Il participe et pilote chaque réunion.
    Le chef de projets VRD peut être embauché par une entreprise de construction, une société de travaux publics, un bureau d’études, un promoteur immobilier, une entreprise de gestion des services publics ou des collectivités locales. Ils sont parfois patrons de leur propre entreprise, s’ils choisissent l’indépendance.

    Les missions courantes de l’expert des travaux de VRD :

    • Étude du cahier des charges
    • Prévision budgétaire
    • Commande pour l’approvisionnement en matériaux et outillage
    • Interactions avec les fournisseurs
    • Gestion des stocks
    • Création et suivi des plannings
    • Recherche et gestion des prestataires
    • Management des équipes (direction, maître d’ouvrage, chef de chantier, techniciens…)
    • Préparation des contrats, devis, factures...
    • Suivi du chantier
    • Gestion des aléas
    • Reporting à la hiérarchie
    • Point d’étapes avec tous les acteurs et le client.

      

    Les diplômes et les formations pour devenir chef de travaux VRD

    De nombreuses formations mènent au métier de conducteur des travaux VRD. Il est possible d’ajouter à l’enseignement technique, une formation en management de projet. C’est un plus.

    Voici quelques exemples de formation :

    • BTS en travaux publics ou BTP,
    • DUT génie civil,
    • Bachelor en génie civil,
    • Licence professionnelle conduite des travaux,
    • Master en gestion de projet,
    • Cursus en école d’ingénieur

    D’autres certifications spécifiques aux VRD ou à la sécurité des chantiers peuvent ajouter de la valeur au profil du conducteur de travaux.

     

    Les compétences et l’expérience du chef de projet VRD


    Le métier de conducteur de travaux VRD (Voirie et Réseaux Divers) exige un ensemble de compétences techniques, de gestion, de communication et de leadership. Voici quelques-uns des savoir essentiels pour réussir dans ce domaine :

    Compétences techniques

    • Maîtrise des principes de la construction routière et des réseaux divers ;
    • Connaissance des matériaux de construction, des méthodes de construction et des équipements ;
    • Compréhension des normes et des réglementations de sécurité.

    Compétences en gestion de projet

    • Capacité à planifier et à organiser efficacement les travaux ;
    • Suivi rigoureux des délais et du budget du projet ;
    • Gestion des ressources humaines et matérielles de manière efficiente.

    Une expérience pratique est impérative pour exercer le métier. L’expérience commence dès l’école lorsque le cursus est effectué en alternance ou comporte des stages. L’importance des missions évolue en fonction des années de pratique.

      

    Les prérequis et les qualités du responsable des travaux de VRD

    Le conducteur de travaux VRD doit être flexible à propos des horaires et des jours de travail car les travaux ont parfois lieu la nuit, en week-end ou pendant les jours fériés.
    Son succès est dû à sa rigueur, son exactitude et à sa grande polyvalence. Son sens de la communication et sa capacité d’adaptation sont primordiaux parce qu’il est en contact avec de nombreux interlocuteurs. Il s’adapte à la diversité des équipes.

    Voici les qualités de l’expert en travaux de VRD :

    • Autorité naturelle
    • Sens des responsabilités
    • Réactivité
    • Capacité d’analyse et de synthèse
    • Curiosité intellectuelle
    • Relationnel impeccable
    • Calme et sang-froid
    • Organisation
    • Rigueur et précision
    • Vigilance constante en termes de sécurité
    • Flexibilité
    • Capacité de rebond
    • Ethique professionnelle
    • Formation continue.

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de conducteur de travaux VRD

    Le salaire moyen annuel est variable, il dépend du nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 25 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 32 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 40 K€ bruts annuels

    Directeur de chantier, directeur d’exploitation ou directeur technique sont des évolutions possibles pour le métier. Le conducteur de travaux VRD peut aussi travailler à son compte. Certains de ces professionnels se spécialisent dans un domaine particulier : travaux d’électricité, télécommunications, désamiantage…

     

    Fonction phare sur les chantiers, le conducteur de travaux VRD donne les directions et couvre tous les aspects du projet. Organisateur sans faille et manager multi-fonctions, il est le garant de la bonne conduite d’un chantier. C’est un métier aux missions extrêmement larges qui demande pourtant beaucoup de précision. Il fait appel à de nombreuses compétences techniques et émotionnelles. 

     

     

  • Agent de maintenance des engins de chantier

    Le technicien de maintenance s’assure du bon fonctionnement des équipements des engins de chantier. Il les répare lorsque c’est nécessaire. L’agent de maintenance réalise les vérifications et les réglages, établit les diagnostics, commande les pièces à changer… Il organise et assure le suivi des opérations d’entretien. Le technicien de maintenance connaît les différents engins et leurs caractéristiques. Il travaille en atelier ou sur les chantiers en cas d’intervention urgente. Le métier requiert des compétences plurielles : technologie, mécanique, électricité, pneumatique, électronique et même...

    Le technicien de maintenance s’assure du bon fonctionnement des équipements des engins de chantier. Il les répare lorsque c’est nécessaire. L’agent de maintenance réalise les vérifications et les réglages, établit les diagnostics, commande les pièces à changer… Il organise et assure le suivi des opérations d’entretien. Le technicien de maintenance connaît les différents engins et leurs caractéristiques. Il travaille en atelier ou sur les chantiers en cas d’intervention urgente. Le métier requiert des compétences plurielles : technologie, mécanique, électricité, pneumatique, électronique et même hydraulique. Les systèmes embarqués font désormais partie de son périmètre d’activité. Cette fiche métier récapitule tout ce qu’il faut savoir sur la profession : études, prérequis, compétences, qualités, salaire et perspectives d’avenir. 

     

    Les intitulés du poste

    Voici d’autres façons de nommer la profession d’agent de maintenance :

    • Mécanicien d'engins de chantier
    • Technicien de maintenance des engins de chantier
    • Réparateur d'équipements lourds
    • Technicien des engins de génie civil
    • Technicien d'engins et d’équipements de construction
    • Technicien en machinerie lourde
    • Spécialiste de la réparation et de l’entretien des engins de travaux publics
    • Technicien de maintenance des équipements lourds

      

    Description de la mission et de la fonction de technicien de maintenance des engins de chantier

    L’agent de maintenance peut être spécialisé dans un type d’engins ou de matériel, une catégorie d’intervention ou encore une marque de constructeur. Le spécialiste de la maintenance et de l’entretien peut être embauché par une entreprise de construction, une société de services de maintenance, une entreprise de travaux publics, une municipalité ou un fabricant d’engins. Il peut aussi œuvrer pour son propre compte en créant sa société. Au quotidien, le technicien interagit avec d'autres professionnels : les opérateurs d'engins, les superviseurs de chantier et les gestionnaires de flotte, pour garantir une coordination efficace de la maintenance.

    • Voici les missions quotidiennes de l’agent de maintenance des engins de chantier :

    L'inspection et le diagnostic : l’agent de maintenance cherche des éventuels dysfonctionnements ou dommages à travers une inspection visuelle et fonctionnelle.

    L’entretien préventif : la vidange d'huile, le remplacement des filtres, la lubrification des pièces mobiles, le contrôle des niveaux de liquides (carburant, huile, liquide de refroidissement, etc.), pour garantir le fonctionnement optimal des engins.

    Les réparations et les remplacements : l'agent de maintenance diagnostique la panne, répare les éléments défectueux ou remplace les pièces lorsque c’est nécessaire. Il peut s’agir d’actions de soudure, de raccords électriques, etc.  

    Les réglages et les tests pour vérifier le bon fonctionnement et assurer la sécurité des conducteurs et des autres personnes sur le chantier.  

    La mise à jour des registres : l’agent de maintenance mentionne toutes les tâches d'entretien et de réparation effectuées pour que l’historique soit à jour. Il conserve aussi les manuels et notices d’utilisation et d’entretien des constructeurs.

    La commande des pièces et des fournitures : l’agent de maintenance gère les relations avec les fournisseurs (devis, commandes, négociation), il fait régulièrement un inventaire des pièces et des fournitures pour ne manquer de rien.  

    La formation et le conseil : le spécialiste de la maintenance sur les engins peut être amené à former d'autres membres de l'équipe sur l'utilisation sécurisée et l'entretien basique des engins de construction.

    La sécurité : une vigilance constante sur le respect des normes de sécurité fait partie du quotidien du professionnel. Les manipulations sur des engins lourds ou des équipements dangereux sont risquées.

    La gestion du planning : il s’agit de classer les priorités, de planifier les interventions en fonction du degré d’urgence et de la disponibilité des engins de chantier.

    Le respect de la règlementation environnementale : c’est désormais l’une des composantes du métier.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien de maintenance des équipements lourds

    Le métier est accessible dès le CAP. Voici quelques exemples de formation :

    • Le CAP maintenance des matériels, option matériel de travaux publics et de manutention
    • Le CAP mécanique
    • Le Bac pro maintenance des matériels, option travaux publics et manutention
    • Le BTS maintenance et service après-vente des engins de travaux publics et de manutention

    Les mentions complémentaires (MC) permettent d'approfondir une spécificité de la profession : MC maintenance des installations oléohydrauliques et pneumatiques, MC maintenance des moteurs diesel et de leurs équipements, MC maintenance et contrôles des matériels. Elles se préparent en 1 an après le CAP ou le Bac pro. 
    Des titres professionnels (TP) mènent aussi à la profession de technicien d’engins de chantier, comme par exemple le TP Technicien de maintenance d'engins et de matériels de chantier et de manutention

      

    Les compétences et l’expérience de l’agent de maintenance des engins de chantier

    Le savoir-faire est très large pour cette profession phare du secteur de la construction et du bâtiment :

    • Expertise technique en mécanique, pneumatique, électricité, électrotechnique, hydraulique
    • Connaissance des engins de chantiers, des spécificités des modèles et des différentes marques
    • Soudage et usinage
    • Lecture de plans et de schémas techniques
    • Utilisation d’outils et d’équipements techniques (clés dynamométriques, instruments de mesure, appareils électroniques pour les diagnostics, etc.)
    • Connaissance et application des normes (sécurité et préservation de l’environnement)
    • Collaboration avec les autres agents de maintenance
    • Communication avec les interlocuteurs concernés (constructeurs, fournisseurs, conducteurs, superviseurs, etc.)
    • Mise à jour des documents
    • Résolution de problèmes
    • Opérations techniques
    • Formation continue dans les domaines techniques
    • Compétences en gestion de planning

    Pour cette profession, l’expérience est bien plus importante que le niveau d’études. Le niveau de responsabilité et le salaire dépendent du nombre d’années de travail et de l’expertise.

      

    Les prérequis et les qualités de l’expert en maintenance des engins de chantier
    Le métier impose d’avoir le permis B pour pouvoir se déplacer sur les chantiers de construction ou de rénovation lorsque c’est nécessaire. Des permis spécifiques peuvent être demandés, ainsi que des certifications selon le type de poste et la catégorie d’engins.


    Les qualités du technicien de maintenance des engins de chantier

    • Le sens des responsabilités
    • L’intégrité et la vigilance
    • La patience
    • Le goût pour l’apprentissage continu
    • La capacité d’adaptation et la réactivité
    • L’esprit d’équipe
    • La capacité à communiquer efficacement
    • Le sang froid
    • L’organisation et la rigueur
    • La curiosité pour les sujets techniques
    • La recherche constante de sécurité

     

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien de maintenance sur les engins de chantier

    Voici les salaires moyens annuels pour ce métier indispensable au domaine de la construction :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 26 K€
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 30 K€
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 34 K€

    Pour la suite de sa carrière, le technicien de maintenance peut s’orienter vers un poste d’encadrement en devenant chef d'équipe, chef d'atelier, responsable de service après-vente ou bien responsable technique. Il peut également envisager de créer son entreprise ou prendre la gérance d’une concession d’engins de chantier.

     

    Les agents de maintenance des engins de chantier permettent la disponibilité, la sécurité et le bon fonctionnement des équipements sur les sites de construction ou de travaux. Ce métier de contact et d’action prend une dimension plus technologique ces dernières années. C’est une profession très dynamique sur le marché de l’emploi.

     

     

  • Le métier d'ingénieur des systèmes et réseaux

    Le déploiement de solutions informatiques hétérogènes, l’ouverture des systèmes vers l’extérieur et le besoin de sécurité, ont densifié le métier d’ingénieur des réseaux. La maîtrise et l’optimisation des flux d’information est un vecteur de compétitivité pour les entreprises. L’ingénieur des systèmes et des réseaux, que l’on appelle aussi architecte des réseaux, tient donc une place importante dans les organisations. Il gère la création des réseaux informatiques, leur mise en place et leur évolution, tout en veillant à la sécurité et à la tenue du budget. Cette fiche métier a pour vocation de...

    Le déploiement de solutions informatiques hétérogènes, l’ouverture des systèmes vers l’extérieur et le besoin de sécurité, ont densifié le métier d’ingénieur des réseaux. La maîtrise et l’optimisation des flux d’information est un vecteur de compétitivité pour les entreprises. L’ingénieur des systèmes et des réseaux, que l’on appelle aussi architecte des réseaux, tient donc une place importante dans les organisations. Il gère la création des réseaux informatiques, leur mise en place et leur évolution, tout en veillant à la sécurité et à la tenue du budget. Cette fiche métier a pour vocation de faire le point sur la profession : études pour accéder à la fonction, missions, compétences, qualités et évolution de carrière.
    Le déploiement de solutions informatiques hétérogènes, l’ouverture des systèmes vers l’extérieur et le besoin de sécurité, ont densifié le métier d’ingénieur des réseaux. La maîtrise et l’optimisation des flux d’information est un vecteur de compétitivité pour les entreprises. L’ingénieur des systèmes et des réseaux, que l’on appelle aussi architecte des réseaux, tient donc une place importante dans les organisations. Il gère la création des réseaux informatiques, leur mise en place et leur évolution, tout en veillant à la sécurité et à la tenue du budget. Cette fiche métier a pour vocation de faire le point sur la profession : études pour accéder à la fonction, missions, compétences, qualités et évolution de carrière.

      

    Les autres intitulés du poste

    Le nom de la profession peut adopter différents titres de poste :

    • Ingénieur des systèmes d’information
    • Architecte des systèmes et réseaux
    • Ingénieur infrastructure informatique
    • Ingénieur spécialisé dans les réseaux et systèmes
    • Ingénieur expert en technologie de l’information

     

    Certaines spécialisations donnent lieu à des noms de postes plus pointus :

    • Ingénieur du cloud
    • Ingénieur de la sécurité des systèmes et réseaux
    • Ingénieur DevOps
    • Ingénieur en automatisation des systèmes et réseaux

      

    Description de la mission et de la fonction d’ingénieur architecte des réseaux et des systèmes

    Il peut être embauché par une entreprise privée, un constructeur de solutions digitales et technologiques ou encore par une SSII. C’est un métier que l’on peut effectuer en consulting au sein d’une agence de conseil ou en travaillant en tant qu’indépendant.
    La mission de l’ingénieur des réseaux et systèmes contribue à fluidifier le travail des collaborateurs et les échanges entre les différents services de l’entreprise.
    L’architecture des réseaux informatiques définit les liens et la structure de différents outils technologiques : logiciels, systèmes d’exploitation, bases de données, intranet, connexions avec les systèmes extérieurs…
    L’ingénieur spécialisé dans les réseaux et systèmes encadre une équipe d’experts (techniciens et développeurs).  
    Il imagine, puis crée la structure et l’organisation du réseau informatique de l’entreprise (liens internes et externes). Il choisit sa conception en fonction des besoins de l’organisation (procédures, outils, sécurité), du secteur d’activité et des pratiques des collaborateurs.
    Son cahier des charges collecte les objectifs visés, les éléments techniques impératifs, le budget, les contraintes et les méthodes utilisées. L’ingénieur expert en systèmes et réseaux informatiques sélectionne les solutions numériques et le matériel. Il est en lien avec les fournisseurs, crée les appels d’offres et s’occupe des contrats.
    Une fois le système informatique mis en place dans l’organisation, il ajoute de nouvelles briques technologiques et vérifie la pertinence de la structure des réseaux. C’est lui qui délivre les accès nécessaires selon les rôles (administrateur, utilisateur…).  L’ingénieur en technologies de l’information teste la sécurité de son architecture de réseaux. Il travaille avec un tableau de bord et des indicateurs pour réajuster si besoin. Il supervise les tests et les interventions techniques. La mission comprend une dimension pédagogique : l’ingénieur des réseaux et systèmes crée des formations pour aider les utilisateurs à prendre les outils en main et optimiser leur utilisation.

    Les missions courantes de l’expert en réseaux et technologies de l’information :

    • Management : pilotage d’une équipe de techniciens (méthode, hotline, intégration…) et de développeurs
    • Rédaction d’un cahier des charges (selon les besoins du secteur d’activité, de l’entreprise et des collaborateurs ; des procédures ; des méthodes ; de la sécurité ; du budget)
    • Choix des solutions numériques et des équipements
    • Conception de l’architecture du réseau informatique interne et connexion des liens externes
    • Relations avec les prestataires extérieurs : appels d’offres, négociations, contrats, interventions…
    • Compréhension des enjeux et des contraintes du secteur d’activité de l’entreprise
    • Écoute des besoins des collaborateurs
    • Mise en place du système (tests et contrôles réguliers)
    • Attribution des rôles d’administrateurs et d’utilisateurs
    • Paramétrage des fonctionnalités
    • Suivi de la sécurité et de la performance du système à l’aide de tableaux de bord
    • Pilotage des interventions techniques et des évolutions
    • Formation auprès des utilisateurs + rédaction de guides

     

     

    Les diplômes et les formations pour devenir ingénieur de l’infrastructure informatique et technologique

    La profession nécessite un Bac +5 :

    • Une école d’ingénieur
    • Un Master 2 en informatique dans une école spécialisée

    Le Bac +5 peut être obtenu par une VAE suite à quelques années d’expérience.  

     

    Les compétences et l’expérience du spécialiste de l’ingénierie des réseaux et systèmes

    En plus de ses compétences techniques en informatique, l’ingénieur des systèmes doit maîtriser les technologies du web pour pouvoir y relier ses outils. Il est à l’aise avec l’anglais technique. Organisé, fédérateur, c’est aussi un chef de projet qui sait manager une équipe et la conduire au succès.

    • Protocoles réseau (TCP/IP, DNS, DHCP)
    • Routage et commutation
    • Virtualisation et cloud computing
    • Administration de systèmes d’exploitation (Linux, Unix, Windows Server)
    • Gestion des utilisateurs et des permissions d’accès ou d’utilisation
    • Maintenance et résolution des problèmes des systèmes
    • Sécurité des réseaux et des systèmes
    • Cryptographie
    • Gestion des incidents de sécurité
    • Sécurité des applications
    • Configuration et maintenance du matériel serveur
    • Stockage (SAN, NAS)
    • Sauvegarde et récupération des données
    • Outils d'automatisation (Ansible, Puppet, Chef)
    • Scripting (Shell, Python, PowerShell)
    • Méthodes de gestion de projet (comme Agile)
    • Planification, suivi et évaluation des projets
    • Travail d'équipe efficace
    • Collaboration avec d'autres départements et équipes
    • Capacité à résoudre rapidement les problèmes liés aux systèmes et aux réseaux
    • Capacité à gérer plusieurs tâches et projets simultanément
    • Respect de la confidentialité des données et des normes éthiques en matière de sécurité

    Le métier d’ingénieur systèmes et réseaux est très présent sur les sites d’emploi car son rôle est essentiel au bon fonctionnement d’une entreprise. L’expérience acquise conditionne le niveau du poste et son périmètre de responsabilité.

     

    Les prérequis et les qualités de l’ingénieur des réseaux et des systèmes informatiques

    Le métier évolue au rythme des déploiements technologiques. Il a pris de l’ampleur grâce à l’ouverture des systèmes et l’hétérogénéité des solutions numériques. La sécurité et la maîtrise des coûts sont aujourd’hui des impératifs pour la fonction.

    • Rigueur et organisation (pour tenir les délais et les budgets)
    • Pensée analytique et résolution de problèmes
    • Anglais technique opérationnel
    • Capacité à fédérer autour de ses activités
    • Curiosité intellectuelle et attrait pour les innovations technologiques
    • Recherche constante de solutions
    • Goût pour la résolution de problèmes complexes
    • Souci d’amélioration continue
    • Pédagogie dans la communication
    • Capacité à transmettre son savoir de manière simple et limpide
    • Aisance relationnelle
    • Rebond et prise d’initiatives
    • Autonomie
    • Sens de l’analyse et de la synthèse
    • Vigilance et concentration
    • Anticipation
    • Formation continue et veille technologique
    • Gestion de projet et management
    • Volonté d'apprendre continuellement et de se tenir à jour sur les dernières avancées technologiques
    • Capacité à aider les utilisateurs finaux et à résoudre leurs problèmes
    • Adaptation à des environnements technologiques changeants

     

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour l’ingénieur des systèmes et réseaux

    Voici les salaires moyens annuels selon le nombre d’années d’expérience en poste :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 31 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 40 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 50 K€ bruts annuels

     

    L’ingénieur des systèmes et des réseaux pourra faire évoluer sa carrière en intégrant des organisations plus importantes ou des services plus denses. Il pourra aussi prétendre au poste de directeur des systèmes informatiques, après quelques années d’expérience. Le métier de consultant (au sein d’un cabinet de conseil ou de sa propre entreprise) est également une piste d’évolution.

     

    L’ingénieur systèmes et réseaux joue un rôle déterminant dans la bonne gestion de l’informatique qui influence directement la performance de l’entreprise. Il tient donc un rôle capital qui place la technologie au service de la croissance de l’organisation. 

     

  • Le métier de technicien de la fibre optique en bureau d’études

    Les opérateurs de télécommunication recrutent pour déployer la fibre optique sur le territoire, une opportunité phénoménale pour les professionnels du domaine ! Le métier de technicien de bureau d’études en fibre optique est recherché sur le marché de l’emploi. Cette fiche métier récapitule les données importantes de la profession : études, missions, savoir-faire, savoir-être, rémunération et possibilités d’évolution. Définition : La fibre optique est un réseau de fils de verre très fins, qui envoie des données numériques à une vitesse extraordinaire à l’aide de signaux lumineux codés. Le réseau...

    Les opérateurs de télécommunication recrutent pour déployer la fibre optique sur le territoire, une opportunité phénoménale pour les professionnels du domaine ! Le métier de technicien de bureau d’études en fibre optique est recherché sur le marché de l’emploi. Cette fiche métier récapitule les données importantes de la profession : études, missions, savoir-faire, savoir-être, rémunération et possibilités d’évolution.

     

    Définition : La fibre optique est un réseau de fils de verre très fins, qui envoie des données numériques à une vitesse extraordinaire à l’aide de signaux lumineux codés. Le réseau FTTH (de l'anglais Fiber to the Home, ce qui signifie « Fibre optique jusqu'au domicile ») représente le système de déplacement de la fibre optique, c’est-à-dire son canal jusqu’au domicile du client final.

      

    Les autres intitulés du poste

    Le nom de la profession diffère selon le poste et l’entreprise :

    • Technicien du réseau FTTH en bureau d’études
    • Technicien de déploiement de la fibre optique en B.E.
    • Spécialiste du déploiement du réseau FTTH en bureau d’études
    • Expert technique du réseau de fibre optique en bureau d’études

      

    Description de la mission et de technicien du réseau FTTH en bureau d’études

    Concevoir l'aménagement du système de fibre optique dans un quartier, dans une ou plusieurs habitations et réaliser les plans fait partie du quotidien des techniciens de bureau d’étude en fibre optique. C’est un métier clé dont le travail est nécessaire avant d’entamer la phase d’implantation et d’installation. Le technicien en bureau d’étude recueille tous les documents nécessaires, il connaît les règles d’ingénierie FTTH, il prépare, réalise et analyse les relevés terrains. Capable de mettre à jour le système d’information en fonction des résultats des études, il sait lire un plan et s’orienter (il se rend sur la zone géographique pour en prendre connaissance), il connaît les différents types de matériaux de fibres optiques et de réseaux câblés. Il s’adapte aux nouveaux outils numériques, il conçoit une étude simple ou complexe, une offre sur mesure de raccordement ou de réaménagement FTTH. Coordonnant les projets et leur timing, il s’assure du respect du plan de prévention des risques, il suit l'avancement technique. Il vérifie le respect du processus de production. Il est force de proposition technique afin d'optimiser l'exécution des travaux. Le technicien d’installation prend le relai pour la phase de mise en œuvre et déploie le réseau FTTH en fonction des plans et des recommandations délivrés par le bureau d’étude. Le technicien de bureau d'études intervient aussi après les travaux, en fonction des informations remontées par les équipes du chantier. Il réalise les dossiers des ouvrages exécutés et met à jour les plans, les bases de données documentaires et les dossiers techniques. Le technicien spécialisé en fibre optique peut travailler pour une société de télécommunications, un fournisseur de services, une entreprise d’ingénierie de la construction, une société de conseils en télécommunications, une entreprise de fabrication de matériel en fibre optique, etc.

     

    Les missions quotidiennes de l’expert technique du réseau de fibre optique en bureau d’études

    • Conception de l’aménagement ou de réaménagement du système de fibre optique ;
    • Recueil et archivage des documents techniques et informatifs ;
    • Relevés de terrain ;
    • Mise à jour du système d’informations ;
    • Étude simple ou complexe ;
    • Préparation et suivi de la mise en œuvre.

      

     

    Les diplômes et les formations pour devenir technicien de déploiement de la fibre optique en B.E.

    La profession nécessite un Bac +2 ou +3 (BTS, DUT, licence professionnelle) dans les domaines suivants :

    • Génie Civil,
    • Réseaux et Télécom,
    • Electronique,
    • Electrotechnique,
    • Informatique,
    • Systèmes d’information géographique (SIG)

    Certaines offres d’emploi demandent un Bac professionnel (en systèmes électroniques numériques - spécialité en télécommunications et réseaux) et proposent des formations en interne. D’autres réclament une expérience de dessinateur projeteur.

      

    Les compétences et l’expérience du technicien du réseau FTTH en bureau d’études

    • Compréhension des principes de base de la fibre optique (différents types de fibres, connecteurs, câbles et équipements associés) ;
    • Maîtrise des logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) pour créer des plans détaillés de réseaux de fibre optique ;
    • Capacité à analyser et comprendre les exigences des clients et à concevoir des solutions de réseau de fibre optique adaptées à leurs besoins particuliers ;
    • Création de schémas de réseaux optiques intégrant le placement des câbles, des équipements actifs, des points de terminaison et de connexions ;
    • Capacité à optimiser les conceptions pour minimiser les pertes de signal, maximiser la bande passante et assurer la fiabilité du réseau ;
    • Connaissance des réglementations en matière de fibre optique, des normes de l'industrie et des exigences en matière de sécurité ;
    • Capacité à gérer les projets en intégralité (la planification, l'ordonnancement, la coordination des équipes dans le respect des délais) ;
    • Capacité à diagnostiquer et résoudre les problèmes liés aux réseaux de fibre optique, notamment les pertes de signal, les interférences et les défaillances ;
    • Aisance en communication pour interagir efficacement avec les clients, les membres de l'équipe et les autres parties prenantes du projet ;
    • Formation et mise à jour régulière sur les technologies de la fibre optique ;
    • Suivi de la conformité pour prévenir les accidents liés à l'installation et à l'entretien des réseaux de fibre optique.

    Sur le marché de l’emploi, les techniciens spécialisés en fibre optique bénéficient de nombreuses opportunités. Les débutants ont toutes les chances de trouver une entreprise qui voudra bien les former et capitaliser sur leur motivation, même sans expérience.

     

     

    Les prérequis et les qualités du technicien de la fibre optique en bureau d’études

    La profession de technicien de bureau d’étude en fibre optique est un savant mélange de compétences techniques et analytiques, il demande d’anticiper, de réagir et de se projeter. C’est un métier complet qui permet de travailler avec d’autres professionnels de manière transversale. Les recruteurs cherchent avant tout la précision, la souplesse et la capacité de rebond. Quant à la flexibilité que les poussées technologiques imposent, elle permet de ne jamais s’endormir et de se réinventer régulièrement. Un bon relationnel et l’agilité sont des qualités inconditionnelles pour la profession. Les pannes nécessitent d’avoir l’esprit vif pour trouver leurs sources le plus rapidement possible et minimiser leurs conséquences. Le respect des règles de sécurité est obligatoire. Consciencieux, autonome, organisé et ponctuel, le technicien de la fibre optique en bureau d’études aime travailler en équipe. Fan des nouvelles technologies, il reste en veille sur leurs évolutions.

     

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le technicien de la fibre optique en BE

    Les salaires moyens annuels varient selon le nombre d’années d’expérience :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 24 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 32 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 40 K€ bruts annuels

    Le métier peut ouvrir sur celui de chef de projet ou de conducteur des travaux. Il peut aussi mener à la conception de réseaux.Comme toutes les professions liées aux nouvelles technologies, elles profitent de transformations permanentes. Pour le technicien c’est une chance de voir ses pratiques performer régulièrement au rythme des innovations.

      

    Les télécommunications n’ont pas fini d’évoluer et de nous surprendre, une chance pour ceux qui n’aiment pas l’ennui. Polyvalence, technicité, innovation sont au cœur de ces nouveaux postes. Les découvertes technologiques vont si vite que les formations précisément adaptées n’existent pas encore, une aubaine pour les profils techniques qui veulent tenter une carrière dans un autre domaine.

  • Expert en cybersécurité

    L’expert en cybersécurité protège les données massives des entreprises (communément appelées Data) car elles constituent des informations très précieuses pour les organisations et leur secteur d’activité. Le monde numérique s’est densifié avec l’arrivée des nouvelles technologies : web, cloud, IA… Une complexification qui implique de monter d’un cran la protection des équipements et des solutions. Le chef de projet en sécurité informatique veille à ce que les bases de données, les systèmes d’information et les réseaux hétérogènes (externes et internes) ne subissent ni piratage, ni vol en empêchant...

    L’expert en cybersécurité protège les données massives des entreprises (communément appelées Data) car elles constituent des informations très précieuses pour les organisations et leur secteur d’activité.

    Le monde numérique s’est densifié avec l’arrivée des nouvelles technologies : web, cloud, IA… Une complexification qui implique de monter d’un cran la protection des équipements et des solutions.

    Le chef de projet en sécurité informatique veille à ce que les bases de données, les systèmes d’information et les réseaux hétérogènes (externes et internes) ne subissent ni piratage, ni vol en empêchant les intrusions. C’est un travail de haute technologie et de grande technicité qui demande une mise à jour constante tant les pratiques évoluent vite dans le monde numérique.

    Cette fiche métier répertorie tout ce qu’il faut savoir sur la profession de responsable en cybersécurité : les études, les missions, les compétences, le savoir-être, le salaire et aussi les possibilités d’évolution.

      

    Les intitulés du poste

    Différents noms peuvent être donnés à la profession :

    • Spécialiste de la sécurité informatique
    • Ingénieur en sécurité des systèmes et des réseaux
    • Chef de projet en protection des données et des systèmes informatiques
    • Expert en protection des systèmes d’information
    • Expert en data-sécurité
    • Analyste et expert de la sécurité numérique
    • Expert en sécurité des réseaux
    • Responsable de la sécurité des données
    • Expert de la protection des systèmes et réseaux
    • Responsable de la cyberdéfense
    • Architecte de la sécurité numérique…

      

    Description de la mission et de la fonction de chef de projet en protection des données et des systèmes informatiques

    La vocation de l’expert en cybersécurité est de protéger les données numériques (data) d’une entreprise en garantissant leur confidentialité, leur intégrité et leur disponibilité. Il veille à la sécurité des systèmes informatiques et des réseaux d’informations, pour qu’il n’y ait aucun risque d’intrusion, de vol ou de perte. Son rôle est de mettre en place une architecture fiable et une politique de sécurité efficace. Il supervise toutes les opérations : mises en place, changements, intégrations… pour préserver le bon fonctionnement des systèmes et prévenir les menaces ou les cyber-attaques. Le chef de projet en protection de la data veille aussi au respect de la loi sur la protection des données (RGPD). Il travaille avec de nombreux professionnels du numérique et de la sécurité web (data analystes, data scientists, data engineers, techniciens des systèmes et réseaux, administrateurs des bases de données…).

    Le responsable de la cybersécurité peut être embauché par une entreprise privée, par le gouvernement, une institution, un fournisseur de services en protection informatique, un cabinet de conseil, une entreprise d’équipements technologiques, une SSII…

      

    Les missions du spécialiste en protection de la data et des systèmes numériques :

    • Evaluation des besoins de sécurité de l'organisation en identifiant les actifs critiques, les vulnérabilités potentielles et les risques associés ;
    • Création et développement des politiques et des procédures de sécurité informatique, en tenant compte des meilleures pratiques de l'industrie et des exigences légales ;
    • Gestion de projet en sécurité : planification, exécution et suivi des projets (mise en place de pare-feu, gestion des identités et des accès, sensibilisation à la sécurité, etc.) ;
    • Surveillance, identification des risques et menaces grâce à la mise en place d’outils et de mécanismes de détection pour repérer les activités suspectes ou les tentatives d'intrusion dans les systèmes informatiques de l'entreprise ;
    • Gestion des incidents en cas d'attaque ou de tentative d’intrusion, puis enquête sur l'incident et définition de mesures correctives pour que l’événement ne se reproduise pas ;
    • Sessions de formation et de sensibilisation à la sécurité pour éveiller les consciences des utilisateurs sur le sujet et leur enseigner les bonnes pratiques ;
    • Mise en conformité avec les lois et les réglementations en vigueur en matière de protection des données : tenue de registres, signalement des violations de données aux autorités compétentes, coopération avec les organismes de réglementation en cas d'audit ou d'enquête ;
    • Gestion des équipes techniques : management, coordination, animation, évaluation, etc.
    • Amélioration continue des politiques et des procédures de sécurité en place avec une veille constante sur le sujet.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir responsable de la cybersécurité

    Pour prétendre à ce type de poste, un Bac +5 est nécessaire que l’on peut obtenir dans une école d’ingénieur ou dans une école d’informatique.

    Voici quelques exemples de parcours :

    • Mastère en cybersécurité et en cyberdéfense
    • Titre d’ingénieur des systèmes et réseaux avec une spécialisation en sécurité informatique
    • BTS informatique + licence pro administration des systèmes et réseaux + M2 cybersécurité

    Les professionnels peuvent accéder au métier dans le cadre de la formation continue. Ainsi un technicien informatique peut se spécialiser dans ce domaine au cours de sa carrière.

     

    Les compétences et l’expérience de l’expert en cyberdéfense

    Connaissances technologiques, compétences analytiques, savoir-faire en gestion de projet ; c’est le trio gagnant pour endosser le rôle d’expert en cybersécurité.

    • Totale maîtrise des systèmes et des réseaux, des langages, des bases de données…
    • Application des méthodes d’analyse (systémique, fonctionnelle, des risques, etc.)
    • Hautes compétences informatiques et technologiques (web, data, cloud, IA…)
    • Veille active sur le droit numérique et sur les nouvelles avancées technologiques
    • Modélisation informatique, architecture des systèmes et réseaux
    • Connaissance des règlementations en sécurité informatique et technologique
    • Capacité à comprendre le secteur d’activité et son contexte
    • Maîtrise du diagnostic et de l’évaluation des risques
    • Gestion de projet

     Le poste étant très demandé sur le marché de l’emploi, les débutants peuvent postuler sans compter sur une grande expérience. Ceci étant, bon nombre d’écoles permettent d’obtenir une pratique dans le cadre de stages ou d’un parcours en alternance.

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert en sécurité numérique

    La veille technologique est indispensable à la profession, tout comme la formation continue qui est un incontournable pour le métier.

    Les responsables de la cybersécurité possèdent les qualités suivantes :  

    • Une grande capacité d’analyse et une forte intuition
    • Le goût des casse-têtes et de l’innovation
    • L’esprit critique
    • La capacité à synthétiser
    • La curiosité intellectuelle
    • La polyvalence
    • Le sens de l’éthique et des responsabilités
    • Un intérêt puissant pour la technologie
    • Un état d’esprit corporate
    • Une aisance relationnelle
    • Du leadership
    • Une aptitude à la pédagogie

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de spécialiste en cyberdéfense

    La rémunération est haute même pour les débutants. Elle fluctue en fonction de l’expérience et de l’envergure du poste.  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 35 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 46 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 57 K€ bruts annuels

    Après une expérience significative, l’expert en cybersécurité peut s’orienter vers le consulting (à son compte ou au sein d’un cabinet de recrutement), vers l’enseignement ou vers le poste de directeur des systèmes et réseaux.

     

    La cybersécurité est devenue un défi crucial pour les entreprises. L’expert en protection des systèmes et réseaux a donc un bel avenir devant lui. C’est un métier passionnant, qui suit les avancées fulgurantes de la technologie.

     

  • Le métier de data scientist

    Extrait : Le data scientist trie, exploite et interprète les données massives pour qu’elles servent au pilotage de l’entreprise. Les informations qu’il fournit sont essentielles pour le développement des organisations. Le métier de data scientist a émergé suite à la prise de conscience du potentiel que représentent les données massives (big data). Son rôle est de trier, d’analyser et de donner une interprétation à la data des organisations. Il s’agit du profil le plus transversal de tous les métiers liés à la data. Le scientifique de la data structure les mégadonnées pour en faire des prévisions....

    Extrait : Le data scientist trie, exploite et interprète les données massives pour qu’elles servent au pilotage de l’entreprise. Les informations qu’il fournit sont essentielles pour le développement des organisations.

    Le métier de data scientist a émergé suite à la prise de conscience du potentiel que représentent les données massives (big data). Son rôle est de trier, d’analyser et de donner une interprétation à la data des organisations. Il s’agit du profil le plus transversal de tous les métiers liés à la data. Le scientifique de la data structure les mégadonnées pour en faire des prévisions. Son rôle a donc une incidence majeure sur la stratégie des entreprises. Cette fiche métier reprend les grandes lignes de la profession : missions, compétences, qualités, parcours d’études, rémunération et perspectives d’évolution.

     

    Les intitulés du poste

    Le data scientist peut être nommé différemment selon les organisations et les pays :

    • Data miner
    • Chief data scientist
    • Analyste des données
    • Analyste en science des données
    • Statisticien des données
    • Statisticien de la data
    • Ingénieur-analyste la data
    • Spécialiste de la data

     

    Définition de la data : On nomme « big data » toutes les données numériques (internes et externes) de l’entreprise récupérées par les sites web, les réseaux sociaux, les logiciels, les applications… La data compte des informations écrites mais aussi des vidéos et des images. C’est une mine de renseignements pour les entreprises.

     

    Différence entre le business data analyst et le data scientist : Le business data analyst travaille les données en fonction d’une question précise, alors que le scientifique de la data analyse les données pour faire émerger des questions et des pistes de réflexion. En résumé, le premier sait ce qu’il cherche, le deuxième trouve ce qu’il faut chercher. Dans certaines entreprises, certains professionnels occupent les 2 fonctions.

     

    Description de la mission et de la fonction de data miner

    Le scientifique de la data peut être embauché par une entreprise indépendante, une institution, une société qui propose des services liés au traitement des données, un cabinet de conseils spécialisé, une SSII, etc.

    Le data miner choisit les algorithmes de tri et d’interprétation qui lui seront utiles, ainsi que les solutions de stockage des données (data warehouse). Son rôle est de faire parler la data pour qu’elle révèle des questions à traiter ou des pistes à explorer. Le spécialiste de la donnée observe, organise, catégorise, élabore des statistiques pour identifier des sujets importants, voire des problématiques.

    Il cherche dans les données massives à faire émerger des questions et à donner des indications qui peuvent concerner tous les services de l’entreprise (RH, marketing, finance, commercial, etc.). Les informations révélées peuvent aussi bien concerner l’organisation interne que le développement (externe).

    Le data miner peut travailler seul ou en équipe. Quoiqu’il en soit, il collabore avec d’autres spécialistes, comme les data engineers qui sont chargés de récolter et de nettoyer la data en amont. Il œuvre généralement sous le management d’un chef de projet data. Il fait part de ses conclusions aux interlocuteurs concernés. Il est donc souvent en contact avec différents membres de l’entreprise : les autres experts des services technologiques ainsi que les dirigeants et managers.

    Les missions du statisticien de la data :

    • Recueil et extraction des donnéesselon leur pertinence ;
    • Traitement, exploitation et intégration des donnéesdans un data warehouse (entrepôt de données) ;
    • Élaboration de statistiques, d’analyses, de prédictions, de recommandations (livrables aux décideurs concernés) ;
    • Création de tableaux de bord (avec KPI) + bilan des performances pour donner une vision compréhensible des résultats aux différents interlocuteurs ;
    • Création de procédures et d’automatisations ;
    • Veille technologiquesur le sujet de l’analyse des données ;
    • Formation continue dans le domaine.

     

    Les diplômes et les formations pour devenir data scientist

    Un Bac +5 est requis pour parvenir à la profession.

    Les cursus diffèrent : école d’ingénieur, école d’informatique, Master 2 en statistiques ou en mathématiques, école spécialisée en IA et data…

    Des formations courtes sont proposées aux professionnels désireux de se former, via leur CPF par exemple ou via une formation continue délivrée dans leur entreprise.

      

    Les compétences et l’expérience de l’expert de l’analyse des données

    • Mathématiques analytiques
    • Statistiques
    • Analyse prédictive
    • Maîtrise d’un langage de programmation minimum (Pytho, Java, Perl, etc.)
    • Connaissance des outils statistiques en business intelligence
    • Maîtrise des outils d’analyse comme ACCES ou SQL et des bases de données de stockage (data warehouse)
    • Bonne connaissance du machine learning
    • Maîtrise des algorithmes
    • Bonne culture business
    • Capacités en gestion de projet
    • Aptitudes pour les missions transversales
    • Veille constante et formation continue
    • Respect des sujets et des limites éthiques de la data et de l’IA.

    L’expérience peut avoir été acquise lors d’un stage ou d’une alternance. Ce métier très recherché sur le marché de l’emploi concerne aussi les débutants fraîchement sortis de l’école sans expérience.  

     

    Les prérequis et les qualités de l’expert en analyse et statistiques des données

    Les compétences techniques et technologiques (informatique, algorithmes, statistiques, mathématiques, automatisation) sont indispensables, tout autant que la capacité à se poser les bonnes questions. La culture d’entreprise et des tendances de marché est essentielle pour le poste.

     

    Le data scientist possède les qualités suivantes :  

    • Curiosité
    • Passion pour le numérique, les algorithmes et les technologies de pointe
    • Forte intuition
    • Analyse et synthèse
    • Réflexion
    • Passion pour les chiffres et les statistiques
    • Pédagogie et clarté dans la communication
    • Patience
    • Méthode
    • Rigueur
    • Ténacité
    • Culture business
    • Remise en question et esprit critique
    • Agilité
    • Ethique

     

    Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de data scientist

    La rémunération est attractive, elle varie selon l’envergure du poste.  

    Les salaires moyens annuels :  

    • Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 38 K€ bruts annuels
    • Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 46 K€ bruts annuels
    • Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 55 K€ bruts annuels

    Les évolutions possibles : scrum master (chef de projet en big data), consultant, dirigeant d’une société de services spécialisée dans le traitement et l’interprétation des données, enseignant…L’automatisation des processus de collecte et de tri de la data devrait faire évoluer le poste dans les années qui viennent, vers des fonctions plus créatives et stratégiques. La démarche éthique en cours sur les sujets IA et data fera également bouger les lignes de la profession.

     

    Le big data est une ressource immense, représentant un énorme potentiel. L’expertise du data scientist permet de transformer les données en informations précieuses et en questionnements porteurs de sens pour les organisations et la société en général.  

     

     

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Nos actualités

  • Quel est le rôle d’un cabinet ou d’une agence de recrutement ?

    Publié le 22/11/2023

    Les cabinets et agences de recrutement proposent leurs services aux entreprises qui n’ont pas le temps et/ou les ressources pour se charger elles-mêmes de leurs projets d’embauche. Les agences de recrutement...

     

    Les cabinets et agences de recrutement proposent leurs services aux entreprises qui n’ont pas le temps et/ou les ressources pour se charger elles-mêmes de leurs projets d’embauche. Les agences de recrutement peuvent prennent en charge une partie de la mission (diffusion de l’annonce et sélection des meilleurs profils seulement) ou son intégralité (de la rédaction de la mission jusqu’à la signature du contrat ou la fin de la période d’essai). Certains cabinets sont spécialisés dans un secteur d’activité ou certains types de postes (top management, profils techniques, professions du tertiaire, etc.). Il existe des agences d’emploi qui proposent différentes sortes de contrats (CCI, CDD, intérim) et des agences d’intérim, c’est à dire spécialisées dans le travail temporaire.

     

    Quelle est la vocation d’une agence de recrutement ?

    Son rôle est d’organiser la rencontre entre les candidats et les employeurs pour obtenir une collaboration réussie et pérenne. Le cabinet de recrutement peut se charger de toute l’opération ou d’une partie de la mission seulement selon les besoins.
    Un recrutement réussit permet de développer la marque employeur. Les agences participent donc à l'image de marque des entreprises vis à vis des candidats.

      

    Qui fait appel à une agence de recrutement ?

    • Les entreprises qui n’ont pas de service recrutement ;
    • Les entreprises qui rencontrent une surcharge ponctuelle dans leurs recrutements en cours ;
    • Les entreprises qui souhaitent externaliser une partie de leur recrutement (sourcing, prises de références ou tests de personnalité par exemple) ;
    • Les candidats demandeurs d’emploi ;
    • Les professionnels en poste qui souhaitent changer ou évoluer ;
    • Les jeunes diplômés qui ont besoin d’une première expérience ;
    • Les personnes qui viennent de déménager et qui ne connaissent pas le tissu économique local…

     

    Pourquoi faire appel à un cabinet de recrutement ?

    • Pour se doter de l’expertise de professionnels dont c’est le métier ;
    • Pour mieux sélectionner les profils (pour les recruteurs) ou les postes (pour les candidats) ;
    • Pour trouver plus vite un emploi ou un collaborateur ;
    • Pour être accompagné et obtenir des conseils afin d’atteindre son but plus rapidement.

     

    Comment fonctionne la relation entre l’entreprise et l’agence ?

    L’entreprise et le cabinet de recrutement signent un contrat qui récapitule les prestations souhaitées. L’agence joue le rôle d’intermédiaire entre l’entreprise et les candidats. Elle accompagne à la fois l’entreprise et les candidats dans leur recherche et leurs démarches.

    Il existe plusieurs types de contrats entre l’entreprise et l’agence : exclusivité totale, partielle (dans le cas où une partie de la mission est octroyée à une autre agence ou conservée par les équipes de l’entreprise) ou sans exclusivité.

    Les honoraires de recrutement varient, ainsi que les modalités d’une agence à l’autre : avec acompte et solde au succès, paiement aux trois tiers (acompte, présentation du candidat et embauche effective) ou paiement au succès sans acompte. 

     

    Comment fonctionne la relation entre le candidat et l’agence ?

    Chaque agence possède sa propre organisation.

    Voici comment se passe la relation dans les grandes lignes :

    Le candidat en recherche d’emploi envoie son CV à l’agence qui le conserve dans sa CVthèque. Il peut s'agir d'une candidature spontanée ou bien d'une réponse à une annonce. Il peut également être reçu pour un entretien préliminaire pour faire le point sur sa recherche d’emploi. Il est ensuite appelé lorsqu’un poste correspond à son profil. L’agence lui fait passer des tests si c’est nécessaire ou lorsque le contrat le prévoit. Le candidat est préparé à l’entretien final avec l’entreprise et à la mission. L’accompagnement diffère selon les cabinets mais il reste très important pour mener le processus de recrutement à terme. Le contrat ne démarre qu’à partir du moment où le candidat est validé par l’entreprise.

     

    Quelles sont les prestations proposées par les agences de recrutement ?

    Les offres sont plurielles et diffèrent selon les cabinets. Elles peuvent être globales ou partielles. Quelle que soit la prestation, la mission commence toujours par l’étude approfondie du poste à pourvoir.

    Voici les principales prestations :

    • Rédaction et diffusion de l’annonce sur les jobbaords sélectionnés (avec une durée précisée) ;
    • Approche directe des candidats (via les réseaux professionnels, les CVthèques des partenaires et la CVthèque de l’agence) ;
    • Sélection des meilleurs profils ;
    • Évaluation des candidats via un premier rendez-vous (validation de l’adéquation entre le poste et le profil, évaluation de la motivation de la personne sélectionnée, prise de références, tests de compétences et de personnalité si besoin) ;
    • Présentation du ou des meilleurs candidats (à définir au préalable) ;
    • Accompagnement dans la prise de poste, suivi de l’intégration du candidat recruté et de son évolution jusqu’à la fin de la période d’essai ;
    • Suivi post-recrutement : engagement de renouvellement sans frais supplémentaires en cas de non réalisation de la période d’essai (à définir au préalable dans le contrat).

    Il est important d’ajouter que les agences de recrutement peuvent également aider aux projets de mobilité interne ou d’évolution de carrière dans les entreprises. Certains cabinets gèrent aussi les missions d’outplacement (il s’agit d’aider le collaborateur qui quitte l’entreprise à trouver un nouveau poste, un accompagnement externalisé négocié lors du licenciement).

      

    Quelles sont les prestations proposées par les agences d’intérim ?

    Quelle que soit la prestation, la mission démarre toujours par une étude attentive et minutieuse du poste à pourvoir.

    Voici les principales prestations concernant les demandes de contrats intérimaires :

    • Rédaction et diffusion de l’annonce sur les jobbaords sélectionnés (durée définie dans le contrat) ;
    • Approche directe des candidats (via les réseaux professionnels, les CVthèques des partenaires et la CVthèque de l’agence) ;
    • Sélection des meilleurs profils ;
    • Évaluation des candidats (prise de références, vérification des diplômes ou habilitations, validation de l’adéquation entre le poste et le profil, évaluation de la motivation de la personne sélectionnée) ;
    • Présentation du candidat retenu ;
    • Gestion du contrat dans le respect de la législation du travail temporaire + accompagnement tout au long de la collaboration.

     

    Faire appel à une agence de recrutement et/ou de travail temporaire permet de gagner du temps et de faire le bon choix, côté entreprise comme côté candidat. Les professionnels des cabinets connaissent le marché de l’emploi par cœur. Leur discernement est un gage de réussite et de rapidité.

     

     

  • Lister ses défauts lors d’un entretien de recrutement

    Publié le 25/10/2023

    « Quels sont vos défauts ? », même si la question semble démodée, elle reste encore très présente dans les entretiens de motivation. Elle peut évidemment être formulée autrement : « Quels sont vos axes...

    « Quels sont vos défauts ? », même si la question semble démodée, elle reste encore très présente dans les entretiens de motivation. Elle peut évidemment être formulée autrement : « Quels sont vos axes d’amélioration ? ». Quoi qu’il en soit, il vous faudra répondre. Comment sélectionner quelques-uns de vos défauts ? Parmi nos imperfections, lesquelles sont « acceptables » pour les recruteurs ? Comment les présenter et les illustrer de manière positive ? Doit-on le faire ?

     

     

    Pourquoi les recruteurs vous demandent-ils de lister vos défauts en entretien ?

    Commençons par comprendre l’objectif de la question. Les recruteurs ont besoin de cerner votre personnalité avant une éventuelle embauche. Ils savent aussi que cette question peut apporter des réponses biaisées. Ceci étant, plus que d’autres interrogations, celle-ci permet de tester votre sens de la répartie parce que le sujet est plus sensible ; il s’agit de savoir qui vous êtes personnellement, un sujet qui peut être plus déstabilisant. Cette question offre aussi d’évaluer la capacité de recul et de remise en question dont vous êtes doté.
    Les recruteurs attendent de vous de l’intelligence relationnelle avant tout. Préparez-vous à cette question, travaillez une argumentation et une illustration précise de ce que vous annoncez. Quel que soit le sujet, vos propos doivent être solides et censés. 

     

     

    Faut-il mentir à propos de ses défauts en entretien d’embauche ?

    Vous pouvez toujours tenter la supercherie mais les recruteurs sont souvent capables de discerner le vrai et le faux. Si ça passe, tant mieux pour vous mais pour un temps seulement ! Puisque « le naturel revient au galop », vous risqueriez d’être coincé par la suite si vous intégrez le poste.
    Le bon sens dicte de vous demander au préalable si vous êtes fait pour la fonction : les compétences et qualités requises correspondent-elles à votre profil ? Si vous n’êtes pas rigoureux alors que vous visez un poste en gestion, peut-être faut-il revoir votre projet professionnel ?
    La question des défauts peut être utile avant même que vous postuliez. Si vos imperfections vous semblent rédhibitoires pour le poste, mieux vaut ne pas poursuivre. Vous poser la question des défauts avant de candidater vous permettra d’éliminer quelques offres d’emploi qui ne vous correspondent finalement pas. Un gain de temps et d’énergie.
    Si l’offre vous plaît et semble être en adéquation avec votre profil, mieux vaut évoquer un vrai défaut. Vous avez sans doute la chance d’en avoir plusieurs comme la majorité d’entre nous et c’est une bonne nouvelle ! Vous aurez donc le choix et la possibilité de sélectionner celui qui est le moins préjudiciable à votre recrutement.

     

     

    Choisir les défauts à évoquer lors d’un entretien de recrutement

    Chaque profession compte quelques défauts rédhibitoires. L’individualisme par exemple est un trait de caractère qui ne peut convenir aux missions collaboratives.
    Pour choisir le ou les défaut(s) à présenter, concentrez-vous sur ceux qui ne vous pénaliseront pas.
    Exemple : dire « Je peux manquer d’imagination. » est éliminatoire pour un travail créatif, mais absolument pas pour une mission qui impose rigueur et respect des processus.

    Sélectionnez une imperfection que vous pourrez illustrer et tourner de manière positive car le recruteur peut chercher à en savoir plus.
    Exemple : « Mon besoin de comprendre freine parfois ma mise en action. Ceci étant, quand je démarre, je le fais correctement car le temps d’analyse me permet de connaître tous les tenants et les aboutissants pour avancer dans la bonne direction, c’est donc finalement un gain de temps et l’assurance de réussir. Lorsque nous avons changé de logiciel dans ma dernière entreprise, j’ai passé beaucoup de temps après la formation à tester les fonctionnalités. Quand j’ai commencé à l’utiliser, je maîtrisais l’outil parfaitement. D’autres qui s’étaient jetés dans l’action sans prendre le temps de la réflexion ont fait des erreurs et ont perdu plus de temps que moi. »

    Vous l’aurez compris, le recruteur a besoin de tester votre capacité à analyser vos pratiques et votre savoir-être. Il évalue votre aptitude à prendre de la hauteur. Au-delà de dire qui vous êtes, il est important de bien expliquer comment vous fonctionnez. Ainsi, tout le monde sera certain de faire le bon choix : le professionnel RH et vous aussi.
    Gardez à l’esprit qu’un recruteur cherche à s’assurer que la collaboration sera fructueuse ; son objectif n’est pas de vous piéger. Vous aussi, vous avez besoin de savoir si vous serez épanoui dans l’entreprise et dans votre mission future, alors autorisez-vous à poser des questions.

      

    Quelques conseils pour parler de vos défauts

    • Parlez au passé : « J’avais tendance à prendre les critiques trop à cœur, j’ai appris à les entendre et à les transformer pour en faire quelque chose de positif. »
    • Expliquez comment vous contrez votre imperfection : « Je peux être étourdi alors j’ai pris l’habitude de tout noter avec soin, ainsi je n’oublie plus rien. »
    • Transformez le négatif en positif « L’obstination est mon plus gros défaut. Cela peut être pénible dans ma vie privée, mais c’est une force dans ma fonction commerciale car je ne lâche jamais. »
    • Illustrez vos apprentissages « Je suis d’une nature plutôt hyperactive, j’ai donc choisi le yoga et la sophrologie pour apprendre à me poser et retrouver un cadre de calme nécessaire. Cela me fait un bien fou. »
    • Citez des imperfections générales : « Je suis gourmand, curieux, impatient… » qui ne sont pas préjudiciables à votre recrutement.

      

    La question des défauts peut vous être utile avant même de postuler ! Elle vous permettra de savoir s’il est cohérent de répondre à une annonce d’emploi. D’un point de vue personnel, elle est intéressante en ce sens qu’elle mobilise notre capacité de recul et de remise en question. Si l’offre d’emploi semble vous correspondre en tous points, préparez avec soin votre entretien en général et la question des défauts en particulier ; ainsi, tout se passera bien.   

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  • Retrouver la motivation au travail

    Publié le 18/09/2023

    Vous manquez de motivation dans votre vie professionnelle, pourtant vous aimez votre métier et votre entreprise. Alors comment retrouver l’entrain dans votre quotidien de travail ? Quels sont les leviers...

    Vous manquez de motivation dans votre vie professionnelle, pourtant vous aimez votre métier et votre entreprise. Alors comment retrouver l’entrain dans votre quotidien de travail ? Quels sont les leviers que vous pouvez actionner pour reprendre du tonus et régénérer l’envie ? Le manque d’enthousiasme est-il une fatalité ou est-il possible d’agir ?

    Comment se manifeste la baisse de motivation au travail ?

    Un manque de motivation se traduit de différentes façons, cela dépend des personnes et du contexte. Il peut s’agir d’une difficulté à se réveiller le matin ou d’arriver à l’heure, de soupirs à répétition, d’un sentiment diffus de lassitude, d’une baisse de prises d’initiatives, d’une diminution de la créativité, d’une humeur maussade... Les symptômes sont variés et fluctuent.

      

    Comprendre son manque de motivation

    La diminution de la motivation n’est pas forcément synonyme d’un besoin de changer de poste ou d’entreprise. Il est bien normal de vivre des pertes d’engouement quand les journées se ressemblent invariablement. La routine peut être tout aussi confortable que désagréable, cela dépend des personnalités et également des phases de la vie.

    Ceci étant, il est important d’analyser les causes de la perte de motivation au travail pour agir avant de basculer dans un autre état qui pourrait être bien plus problématique : bore out, burn out, dépression, désengagement, somatisation…

    Les coaches l’expriment souvent : le cloisonnement des tâches et l’absence de sens qui peut en découler sont souvent des causes de perte de motivation dans les entreprises. Ils mentionnent également l’obligation de produire sans jamais octroyer des moments de calme pour réfléchir et pour créer. Les tâches répétitives et l’absence de temps de réflexion provoquent aussi une baisse de motivation dans les équipes, mais ce ne sont pas les seules causes. 

    Il est nécessaire de vous demander ce qui vous pèse le plus : le rythme, le temps de trajet, l’absence de résultat, le manque de sens dans les missions, l’absence de défis ou d’apprentissage, la surcharge, etc.

    Pour vous aider, vous pouvez rédiger une liste des aspects positifs et négatifs de votre quotidien professionnel en deux colonnes. Identifier les causes permet forcément de trouver des pistes de solutions pour raviver la flamme.

     

     

    Identifier des solutions pour ré-enchanter votre quotidien au travail

    Une fois répertoriés tous les aspects négatifs, cherchez comment agir pour les supprimer, voire les gommer.
    Voici quelques exemples :

    • Si vos missions n’ont pas changé depuis des lustres, proposez une nouvelle tâche qui a du sens pour vous, votre service et votre entreprise.
    • Si les trajets pour vous rendre au travail sont extrêmement longs et fastidieux, demandez 2 jours en télétravail si cela est compatible avec votre profession.
    • Si vos résultats sont bons mais que vous manquez de challenges, identifiez un nouveau défi dans votre périmètre (avec votre manager) ou bien demandez à évoluer vers un autre poste.
    • Si vous travaillez sans objectifs à atteindre, fixez les vous-même ou demandez à votre manager de le faire.
    • Si vous n’apprenez plus rien de nouveau, il est peut-être temps de demander une formation interne ou d’utiliser votre CPF.
    • Si vous en avez marre de travailler dans l’urgence, trouvez des outils d’aide à la gestion du temps, demandez un rendez-vous avec votre manager pour hiérarchiser les importances et les urgences et/ou trouver des moyens de déléguer afin de retrouver un rythme acceptable et de la sérénité.

     

    Faites un bilan de votre progression

    Apprenez aussi à vous féliciter de vos victoires et à noter ce que vous avez appris de vos erreurs. On se retourne rarement sur ce que l’on fait, pourtant il est très gratifiant de regarder dans le rétroviseur pour constater le chemin parcouru. Cela fait un bien fou de voir comme on évolue au fil des mois ou des ans. Analyser son cheminement met du baume au cœur et permet de se projeter à nouveau.

     

    Demandez un entretien à votre supérieur hiérarchique

    Une fois ce petit travail d’analyse réalisé, vous pouvez également aborder le sujet avec votre manager. Il n’est pas tabou de ressentir de la lassitude, alors n’hésitez pas à en parler avec lui en livrant les résultats de votre introspection de manière factuelle. Il pourra alors vous donner son avis et vous proposer d’autres solutions que vous n’aviez pas envisagées.

     

    Quelques conseils pour rompre la monotonie

    • Changez l’organisation des tâches à accomplir pour modifier votre rythme quotidien ;
    • Créez de nouvelles routines de travail ;
    • Aidez vos collègues surchargés si vous avez du temps ;
    • Reliez les tâches que vous réalisez à des résultats qui ont du sens ;
    • Utilisez la matrice d’Eisenhower ou d’autres outils pour reprendre la maîtrise de votre temps si sa gestion pose problème ;
    • Reprenez la veille active sur votre secteur d’activité et sur votre profession pour retrouver l’inspiration ;
    • Trouvez d’autres façons de travailler en intégrant de nouveaux outils (tableaux interactifs, logiciels de gestion de tâches, etc.) ;
    • Cherchez tout ce qui peut être perfectionné pour vous inscrire dans une démarche d’amélioration continue ;
    • Participez à des webinaires ou lisez des articles sur des sujets proches de votre périmètre d’activité pour apprendre à nouveau et retrouver l’inspiration ;
    • Organisez un événement dans votre entreprise ou dans votre service ;
    • Faites une liste de suggestions pour changer les processus si ceux-ci vous semblent incohérents ou peu fructueux ;
    • Utilisez votre créativité dès que possible ;

     

    Le degré de motivation dans un quotidien professionnel routinier subit des fluctuations, cela n’a rien d’étonnant. Il est parfois facile de retrouver de l’entrain par des actions très simples et concrètes. Le plus important est de comprendre la cause de cette diminution d’engouement pour pouvoir y remédier. Si malgré vos efforts, votre motivation reste en berne, il est peut-être temps de donner un nouveau souffle à votre carrière en changeant de poste et/ou d’entreprise.

    ACASS peut vous aider ! Retrouvez toutes nos offres d’emploi sur emploi.acass.fr

     

     

  • La question des valeurs en entreprise

    Publié le 11/08/2023

    On les brandit bien haut et on les crie bien fort : ce sont les valeurs de l’entreprise. Elles s’affichent sur les plaquettes, les publicités et les sites internet ; les managers les portent en bandoulière...

    On les brandit bien haut et on les crie bien fort : ce sont les valeurs de l’entreprise. Elles s’affichent sur les plaquettes, les publicités et les sites internet ; les managers les portent en bandoulière au quotidien ; les salariés sont censés les partager et les incarner ; les candidats et les clients y sont sensibles. Pourtant, on constate bien souvent un grand écart entre les valeurs énoncées et la réalité. Ces sujets éthiques sont-ils un simple outil de promotion ou un véritable fil conducteur ? Comment une entreprise peut-elle identifier ses valeurs ? Comment vérifier leur existence dans les pratiques ? Comment les faire vivre, les partager et les faire évoluer ?

     

    Définition d’une valeur

    La valeur pourrait être définie comme un guide éthique, qui valide le bien-fondé et l’intégrité d’une attitude ou d’une façon d’agir. C’est à la fois un repère et une boussole qui nous donne une direction pour toutes nos actions et qui dessine nos lignes de vie. La valeur nous permet de faire des choix intègres, qu’il s’agisse de notre comportement ou de nos actes. C’est elle qui dicte notre façon d’être ou notre façon d’agir, parfois sans même en avoir conscience.  

     

    Distinction des notions de croyance, valeur, principe et besoin

    Une valeur n’est ni une croyance ni un principe et encore moins un besoin. Conceptuelle, elle précède le principe qui la traduit dans la réalité.

    La croyance naît de notre vécu, de notre éducation, de nos conclusions sur les liens de cause à effet. Par exemple, l’idée que « On n’a rien sans rien. » peut habiter nos consciences si on a été éduqué dans le culte de l’effort, de la méritocratie et du travail qui paie.

    Un besoin représente ce qui est nécessaire à nos vies pour être serein et heureux : l’autonomie par exemple. Ce besoin est souvent lié à une valeur. L’autonomie correspond à la valeur liberté.

     

    Comment reconnaître une valeur ?

    Le système du miroir est un très bon moyen d’identifier une valeur, car il suffit que celle-ci soit transgressée pour la repérer ! Vous pouvez d’ores et déjà noter ce qui vous irrite, vous révolte, vous gêne dans la vie en général et dans toutes ses sphères (politique, sociétale, professionnelle, etc.). Exemple : les inégalités, l’injustice, le mensonge, etc. Vous trouverez certainement l’une de vos valeurs dans l’antonyme de chaque notion : l’égalité, la justice, l’intégrité.

    Interrogez aussi ce qui suscite chez vous de l’admiration ou de la satisfaction. Si vous nourrissez de l’admiration pour des personnalités qui donnent sans attendre de retour et qui portent la vocation d’aider les autres, il y a fort à parier qu’une de vos valeurs est la générosité ou l’altruisme. 

     

    Définition et rôle des valeurs en entreprise

    Les valeurs sont des piliers fondamentaux (et souvent fondateurs) qui accompagnent la création, le projet et la vision de l’entreprise. Transformées en applications concrètes, elles s’incarnent à travers une série de règles et de principes. Elles déterminent aussi la qualité et la nature des relations internes et externes (avec les collaborateurs, partenaires, clients, fournisseurs…). Elles servent de ligne conductrice pour le développement d’une organisation, la prise de décisions opérationnelles et stratégiques. Les valeurs constituent une base commune à tous les acteurs de l’entreprise : les uns et les autres, bien que différents, peuvent se rejoindre ou se reconnaître à travers des idéologies partagées. Elles permettent de fédérer et de stimuler le sentiment d’appartenance en interne, de convaincre et de rassurer en externe.

     

    Quel est l’impact des valeurs lors d’un recrutement ?

    Selon une enquête de Glassdoor[1] datant de 2019 et menée dans quatre pays (France, USA, Royaume-Uni et Allemagne), 77% des candidats se renseignent à propos de la culture d’une entreprise avant de postuler. 73% déclarent ne pas envoyer leur candidature si l’entreprise ne rejoint pas leurs valeurs.

    Il n’est pas forcément nécessaire que le candidat partage absolument toutes les valeurs d’une organisation, mais quelques-unes en tout cas et que les autres soient au moins comprises. Certaines idéologies peuvent aussi se rapprocher, voire se rejoindre (comme l’équité et l’égalité par exemple).

    Les valeurs représentent un sujet phare pour la marque employeur et pour l’image générale des organisations.

      

    Comment définir les valeurs de l’entreprise si cela n’a jamais été fait ?

    Bien souvent, la création d’une entreprise naît d’une idée en rapport avec un service ou un produit. Les valeurs ne sont pas toujours étudiées en amont, pourtant elles sont parfois déjà présentes sans forcément être conscientisées, car le fondateur imprègne le projet de son éthique.

    Ceci étant, l’entreprise se développe, grandit et se transforme au gré de son histoire, de ses ressources humaines, des avancées sociétales, etc. Les valeurs fondatrices peuvent donc également changer ou évoluer. D’autres peuvent s’ajouter.

    Pour découvrir ou redécouvrir les valeurs de l’entreprise, il est important de questionner toutes les parties prenantes : le management, les collaborateurs, les clients, les partenaires, les fournisseurs, etc.

    L’idée est de lister les valeurs supposées, de demander en quoi elles font sens, comment elles s’incarnent dans l’entreprise et de laisser la possibilité aux personnes interrogées de compléter la liste en argumentant les nouvelles propositions. On peut aussi partir du questionnement inverse, c’est-à-dire répertorier un certain nombre de faits et de principes avérés pour les traduire en valeurs.

    Peu importe la forme choisie pour mener cette investigation : questionnaire, réunion, séminaire d’entreprise, serious game…, toute l’équipe a besoin de participer, quel que soit le poste ou le service.

    Demander l’aide d’un expert extérieur à l’organisation permet d’obtenir un résultat objectif et pertinent. Faire appel à un coach permet de favoriser un regard neuf et clairvoyant ainsi que de mettre toute l’équipe sur le même pied d’égalité sans donner de priorité à qui que ce soit.

    L’avis des acteurs extérieurs (clients, fournisseurs, etc.) est généralement récolté par une enquête de satisfaction. Ceci étant, une entreprise peut sélectionner quelques partenaires historiques pour participer à une réflexion collective. Cela sera vécu comme une marque de reconnaissance et de confiance du côté des interlocuteurs externes.

    Il est important de vérifier la « validité » des valeurs régulièrement, de les remettre en question, puisqu’elles peuvent se transformer et migrer en fonction des hommes et des femmes qui composent l’organisation, en fonction aussi des évolutions sociétales, technologiques, environnementales, etc.

    Rappelons que 4 ou 5 valeurs suffisent. Les entreprises qui affichent une longue colonne de mots doivent pouvoir les illustrer, les transposer à la réalité quotidienne et c’est rarement le cas. Si elles sont trop nombreuses, les valeurs n’ont aucune chance d’être retenues par les collaborateurs. Concentrez-vous sur les points incontournables, c’est-à-dire fondamentaux pour l’organisation.

     

    Comment faire passer les valeurs du statut d’idéologie à celui de réalité ?

    Nous l’avons dit, entre valeurs supposées et valeurs réelles (c’est-à-dire incarnées dans les pratiques), il existe parfois un delta. L’origine de cette divergence peut avoir plusieurs causes :

    • Les valeurs ont été choisies de manière aléatoire (tendance ou mode sociétale, idéologie personnelle d’un représentant de l’entreprise, copie de la concurrence, etc.) ;
    • Les valeurs ne sont pas applicables sur le terrain ;
    • Les valeurs ne sont pas incarnées dans la réalité des faits ;
    • Les valeurs ne sont pas communiquées ou diffusées au sein des équipes.    

    Pour propager les valeurs (bien choisies et partagées) dans l’entreprise et au-delà de ses murs, quelques actions sont impératives : 

    • Les définir de manière claire car une valeur peut se matérialiser différemment selon les cultures, les périodes, les personnes et les contextes (par exemple, donner sa définition et sa vision de la bienveillance) ;
    • Les transformer en principes éthiques et en règles concrètes pour que chacun puisse se les approprier (par exemple, déterminer quelles sont les relations concernées par la confiance, quel est son cadre et quelles sont ses applications) ;
    • Les incarner, c’est-à-dire les faire vivre dans l’entreprise via toutes les strates de la hiérarchie et depuis le top management à travers l’exemplarité ;
    • Les communiquer sur les supports importants, lors de toutes les étapes et dans toutes les interactions (parcours candidat, parcours collaborateur, parcours client, etc.).

    Des valeurs lisibles, compréhensibles et évidentes participent à singulariser l’entreprise. Elles font partie de son identité, son ADN.  

      

    Les professionnels cherchent du sens dans leur travail et dans le projet d’entreprise. Les clients et les partenaires, quels qu’ils soient, sont de plus en plus attentifs à la responsabilité des entreprises. La question des valeurs, porteuses de sens, est donc fondamentale et intrinsèquement liée au bon fonctionnement d’une organisation, à son développement et à son rayonnement.  

     

     

    [1] https://www.glassdoor.fr/blog/enquete-la-culture-dentreprise-plus-importante-que-le-salaire/#:~:text=Le%20sondage%20Mission%20et%20culture,avant%20d'envoyer%20leur%20CV.

     

  • Onboarding : la clé d’un recrutement réussi

    Publié le 18/07/2023

    Recruter un collaborateur est une chose, lui donner envie de s’investir et de rester dans l’entreprise en est une autre. L’intégration du nouveau collaborateur est essentielle pour l’entreprise et pour...

    Recruter un collaborateur est une chose, lui donner envie de s’investir et de rester dans l’entreprise en est une autre. L’intégration du nouveau collaborateur est essentielle pour l’entreprise et pour la personne fraîchement embauchée. Alors que le processus de recrutement agit sur le parcours candidat, le onboarding intervient dans la première phase du parcours collaborateur et de la marque employeur. Une période d’intégration réussie permet de poser les bases d’une bonne collaboration et de la pérenniser. Voici quelques conseils pour réussir le processus d’onboarding et faire de vos collaborateurs les ambassadeurs de votre marque employeur.

      

    Définition du onboarding

    Littéralement, le mot peut être traduit par « embarquement ». Que l’on soit fan ou non des mots anglais, sa signification est plutôt juste, l’image est pertinente. Il s’agit de la période d’accueil et d’intégration une fois le recrutement finalisé, ainsi que toutes les actions mises en place par l’entreprise pour fluidifier cette étape.
    En effet, une grande attention est portée au candidat pendant le recrutement, mais une fois plongé dans le grand bain de l’entreprise, le degré de sollicitude à son égard s’estompe ou disparait totalement. Pourtant, les premières heures et les premiers mois sont souvent décisifs dans le parcours du collaborateur. Il est très important de soigner l’arrivée des nouveaux venus et de faciliter leur intégration pour que chacun trouve sa place et que la collaboration commence sous les meilleurs hospices.
    La période d’accueil et d’intégration débute dès le premier jour de travail et se termine généralement à la fin de la période d’essai, mais cela peut varier d’une entreprise à l’autre.

     

    Comprendre la nécessité d’une intégration de qualité en entreprise

    Même si la phase d’accueil et d’intégration nécessite du temps, elle permet aussi d’en gagner ! Les employeurs ne peuvent attendre d’un nouveau collaborateur qu’il soit opérationnel tout de suite. Un temps d’apprentissage est toujours nécessaire même s’il s’agit d’un professionnel expérimenté. Tout ce qui est nouveau demande d’être appréhendé : le secteur d’activité, les membres de l’équipe, les lieux, les processus, le type de management, les outils à disposition, les activités, les enjeux, les codes formels et informels…
    Offrir une période d’intégration de qualité est un très bon investissement sur le long terme. Plus l’apprentissage, l’adaptation et les découvertes du collaborateur seront effectués correctement et dans un contexte favorable, plus vite le professionnel pourra utiliser son plein potentiel et œuvrer dans une collaboration fructueuse. S’il se sent tout de suite en phase avec son environnement et le projet de l’entreprise, il sera impliqué et certainement engagé pour longtemps.

    Dans un article à propos de la période d’essai sur le site de l’APEC[1], nous pouvons lire cette introduction : « Alors que 33 % des salariés sont déjà à la recherche d’un nouvel emploi dans les six mois qui suivent leur arrivée dans une entreprise, il est urgent de s’interroger sur les désillusions qu’ils ont pu expérimenter pour comprendre comment passer, avec succès, le cap de la période d’essai. ». Des propos qui mettent en lumière l’enjeu que représentent l’accueil et l’intégration des nouveaux collaborateurs.

     

    Créer un processus d’onboarding

    C’est généralement le service des ressources humaines qui définit les grandes lignes de la phase d’accueil et d’intégration. Ceci étant, des adaptations sont nécessaires en fonction du poste et de la situation du moment. Le manager du service a besoin d’être associé à cette démarche pour optimiser et personnaliser la démarche d’onboarding avant qu’elle démarre. D’un recrutement à l’autre, selon le contexte, la personnalité et le parcours du candidat recruté, le processus devra subir des aménagements.

    Lors du recrutement, il est intéressant de présenter au futur collaborateur la façon dont il sera accueilli et formé :

    • Journée d’intégration au sein de l’équipe
    • Présentation de l’histoire de l’entreprise et des enjeux actuels pour une compréhension maximale du contexte et de l’environnement
    • Programme de formation spécifique
    • Visite du ou des sites
    • Rencontre avec l’équipe et ses interlocuteurs
    • Organisation d’un café de bienvenue
    • Points réguliers avec le manager

    Il est également important de régler toutes les questions administratives dans un délai court pour libérer le collaborateur des démarches formelles (mutuelle, règlement intérieur, CE, tickets restaurants, etc.)
    Un outil SIRH relié à votre outil ATS (Applicant Tracking System) permet de gérer les échanges administratifs pendant le recrutement et l’intégration, sans transition et sans doublon dans les demandes.
    Le nouveau venu a également besoin de récupérer tous les documents nécessaires et les informations pratiques : l’organigramme, les coordonnées des différents acteurs (collègues, clients, fournisseurs, prestataires, etc.), les identifiants et codes d’accès, les connexions sur tous les outils, le badge, le matériel, les noms des référents en fonction des questions et des informations à récolter…
    Le processus d’onboarding comprend différentes étapes qui doivent être organisées dans un planning précis en amont pour ne rien laisser au hasard, pour que le nouveau collaborateur comprenne ce qui l’attend et dans quelle temporalité.
    Chaque entreprise crée un chemin d’intégration pertinent selon l’activité, le contexte et le collaborateur à accueillir. Même s’il n’y a pas de formule prête à l’emploi, des outils peuvent aider les professionnels des RH et les managers à créer leur parcours via des solutions logicielles d’onboarding.

     

     Les bénéfices de la phase d’intégration pour le collaborateur

    • La présentation de l’entreprise (plus approfondie que pendant le recrutement), des activités, des clients, des partenaires…
    • La compréhension du contexte et des enjeux
    • La compréhension de la mission et des objectifs
    • L’identification des valeurs et du fonctionnement de l’entreprise
    • La connaissance des procédures et des méthodes
    • La prise en main de tous les outils
    • La rencontre avec tous les acteurs de son quotidien (leur rôle, les interactions…)
    • La localisation de toutes les sources informatives (matérielles ou humaines).

    Un seul objectif : faciliter et fluidifier la prise de poste.

     

    Choisir un interlocuteur dédié

    Même si le manager est responsable de l’intégration du nouveau collaborateur, il peut être utile de nommer un référent auquel il pourra s’adresser à tout moment, qui pourra faire le lien auprès des différents interlocuteurs et l’aider à faire ses premiers pas sereinement. Le manager choisira parmi son équipe, un professionnel bienveillant et fiable pour occuper le rôle de guide auprès du nouveau venu. Celui-ci pourra alors lui poser des questions moins formelles et l’interroger de manière plus directe qu’il le ferait avec son supérieur hiérarchique.

     

    Sensibiliser l’équipe et tous les interlocuteurs du professionnel fraichement recruté

    Pour que les autres collaborateurs réservent le meilleur accueil à leur nouveau collègue, il est bien entendu nécessaire de les prévenir de son arrivée, de son rôle, de sa mission et de leurs interactions futures (s’il s’agit d’un nouveau poste). Le manager mettra en évidence tous les bénéfices de cette nouvelle embauche pour l’équipe, afin de fédérer autour de ce changement. 

     

    Evaluer l’accueil et l’intégration

    Les points d’étape avec le manager et avec le référent permettront d’évaluer la performance du processus d’intégration. Il est impératif de pouvoir adapter le planning et de rectifier les actions prévues en fonction des besoins du nouveau collaborateur. Exemple : ajouter un jour de formation sur le logiciel interne si le collaborateur rencontre quelques difficultés.

    Des outils existent pour guider les entreprises dans l’évaluation de leur processus d’onboarding :

    • ENPS (Employee Note Promoter Score)

    Les entreprises peuvent également mettre en place leurs propres indicateurs et modèles d’évaluation, dans un objectif d’amélioration continue.

      

    La période d’essai est un moment clé dans l’histoire de la collaboration entre un professionnel et une entreprise. Chacune des parties projette sa propre vision de la future histoire commune. Il est important de créer des ponts entre les attentes des uns et des autres et de faire se rejoindre les objectifs individuels et collectifs pour que la relation se construise sur des bases solides et perdure le plus longtemps possible. Soigner la phase d’onboarding est donc crucial pour créer un capital humain de qualité et durable. 

     

    [1] https://www.apec.fr/recruteur/attirer-les-candidats/strategie-de-recrutement/fiches-conseils/la-periode-dessai--ca-passe-ou-ca-casse.html

  • Les étapes clés pour réussir un recrutement

    Publié le 26/06/2023

    Recruter est un métier. ACASS, agence d’emploi, a répertorié pour vous les étapes les plus importantes pour réussir votre sélection de candidats et votre recrutement : Par quoi commencer ? A quoi faut-il...

    Recruter est un métier. ACASS, agence d’emploi, a répertorié pour vous les étapes les plus importantes pour réussir votre sélection de candidats et votre recrutement : Par quoi commencer ? A quoi faut-il prêter attention ? Comment ne pas se tromper ? Quelles sont les étapes à respecter ? Depuis la définition du besoin jusqu’à l’intégration du nouveau collaborateur, découvrez l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour bien recruter.

     

    Définir le besoin

    Afin de cibler correctement le profil du candidat, il est impératif d’analyser votre besoin. Demandez-vous quelle activité ou quel service a besoin de support (commercial, marketing, communication, production…). Il est possible que certains besoins empiètent sur plusieurs activités (commercial et marketing par exemple). S’agit-il d’un besoin ponctuel ou longue durée ? Faites la liste des missions que le candidat devra honorer. Il peut s’agir de tâches qui n’ont pas encore été réalisées ou de missions qui pourraient alléger le travail d’un autre collaborateur. Ensuite il est impératif d’évaluer le temps que nécessitent ces missions pour choisir le rythme du contrat (mi-temps, temps partiel, temps plein).

     

    Déterminer le profil du poste

    En fonction du besoin, définissez le profil type du candidat : le niveau d’études, le degré d’expérience, les qualités et les compétences. S’il s’agit d’un poste polyvalent, identifiez vos besoins principaux en priorisant les missions.
    Comme en marketing, vous pouvez créer un « persona », c’est-à-dire définir dans les grandes lignes votre candidat idéal. N’oubliez pas de vous demander ce que le poste nécessite en particulier, les prérequis incontournables comme par exemple la maîtrise de l’anglais, le permis B ou la connaissance d’un type de produit.

     

    Lister toutes les conditions du poste

    Indiquez tout ce que l’emploi impose et permet : le rythme, les horaires de travail, les déplacements, la possibilité de télé-travailler, une organisation libre ou cadrée, la disponibilité pour certains événements en week-end ou en soirée, etc.
    Vous pouvez également donner quelques informations à propos de l’ambiance de travail, des locaux ou d’autres éléments qui vous semblent pertinents et/ou attractifs.

     

    Choisir le contrat et le salaire

    En fonction de tout ce qui vient d’être défini, vous pourrez y voir plus clair pour cibler le type de contrat (CDD, CDI, temps partiel…) et établir une base de rémunération. Concernant le salaire, n’oubliez pas de répertorier les avantages supplémentaires : mutuelle, primes, intéressement, voiture de service ou de fonction, chèques de restauration, CE, formations, etc.<
    Vous pouvez également vous renseigner à propos des aides à l’embauche : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/N23663

     

    Répertoriez tout ce qu’il est intéressant de dire concernant votre entreprise

    Trouvez quelles sont vos singularités, c’est-à-dire ce qui vous distingue des autres : l’innovation de votre produit ou service, la façon de travailler, votre vision du monde professionnel, votre développement, votre place sur le marché, les enjeux de votre croissance… Mettez en avant vos particularités pour que les candidats aient une idée précise de qui vous êtes et de ce que vous proposez. Parlez de vos valeurs incontournables, de votre politique salariale et/ou RSE, de tout ce qui fait sens pour l’entreprise en général et pour chacun de ses acteurs en particulier.

     

    Rédiger et diffuser l’offre

    Tous les éléments que vous avez listés vous permettront d’écrire votre offre d’emploi sans rien oublier. Un texte bien rédigé et personnalisé à votre image aura plus de chance de séduire les candidats. Evitez les formules toutes faites, les termes génériques, soignez votre rédaction et sélectionnez votre vocabulaire avec soin. La structure de votre offre d’emploi peut varier, mais généralement on retrouve les parties suivantes dans le plan :

    • Description de l’entreprise et de l’univers
    • Description du poste
    • Description du profil
    • Modalités de recrutement
    • Coordonnées

    Diffusez votre offre sur les vecteurs appropriés : les jobboards, votre site web, les réseaux sociaux (LinkedIn, surtout). N’oubliez pas de communiquer à propos de votre recherche de candidat auprès de votre réseau professionnel et personnel. C’est encore mieux de recevoir les CV de personnes recommandées par votre entourage, tout en restant objectif bien sûr !

     

    Sélectionner les profils

    Selon l’attractivité de l’offre et la catégorie du poste à pourvoir, les candidatures peuvent être plus ou moins nombreuses. Débutez par un premier tri des CV et lettres de motivation, choisissez ceux qui se rapprochent le plus des critères essentiels et ceux qui retiennent votre attention de manière plus aléatoire (un profil atypique intéressant, un texte différenciant dans la lettre de motivation, une spécificité dans le parcours qui fait sens et à laquelle vous n’aviez pas pensé…). Suivez votre descriptif de poste mais aussi votre instinct ! Procédez ensuite à une deuxième sélection pour contacter les profils les plus adaptés et attrayants.

     

    Faire passer les entretiens

    Les rendez-vous avec les candidats vous permettront de valider leur motivation, leurs compétences et qualités pour le poste, puis découvrir leur personnalité. Un seul conseil : écoutez votre voix intérieure.

     

    Se charger des formalités administratives

    Une fois le recrutement validé, vous devez préparer le contrat et fixer la date de prise de poste, avec les modalités souhaitées comme la durée de la période d’essai par exemple. Ensuite, il est nécessaire de déclarer l’embauche en ligne, auprès de l’URSSAF (https://www.net-entreprises.fr/declaration/dpae/).

     

    Accueillir et intégrer le nouveau collaborateur

     « On boarding » est le terme utilisé pour décrire l’arrivée d’un nouveau collaborateur dans une entreprise. C’est une période cruciale pour l’avenir de la collaboration. Il est important de soigner le contexte d’accueil et d’intégration des nouveaux venus pour enclencher une phase de découverte constructive et fructueuse de toutes parts (pour les équipes en place et pour la nouvelle recrue), pour fluidifier la collaboration, pour que le collaborateur se sente bien et démarre sa mission dans les meilleures conditions.

      

    Le recrutement est vaste et pluriel. Ce n’est pas une science précise puisque l’humain est au cœur du sujet. Néanmoins, respecter les étapes essentielles vous permettra d’optimiser la réussite de votre recrutement.  Faites également confiance à votre instinct, il est souvent un excellent conseiller. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à confier votre recrutement à ACASS. Nos agences d’emploi ont une grande expertise en la matière. www.acass.fr

  • Vie professionnelle : la notion d’engagement

    Publié le 25/05/2023

    L’engagement est devenu un sujet phare des ressources humaines, parce qu’il est un facteur de performance et donc de croissance pour les entreprises. On en parle aussi beaucoup parce que le phénomène du...

    L’engagement est devenu un sujet phare des ressources humaines, parce qu’il est un facteur de performance et donc de croissance pour les entreprises. On en parle aussi beaucoup parce que le phénomène du désengagement, exprimé ou silencieux (quiet quitting) a explosé suite à la crise sanitaire. Il a occupé les débats de la vie professionnelle et secoué les préoccupations des RH ces derniers mois. Les managers et les départements des ressources humaines s’interrogent autour de la notion complexe et plurielle d’engagement. Quelle est la définition de l’engagement au travail ? Comment le susciter ? Que permet-il ? Quelles conditions et quels critères lui sont liés ? Toutes les informations essentielles sur le concept d’engagement.

     

    Définition de l’engagement

    On confond souvent le concept d’engagement avec celui de bien-être au travail, pourtant les deux sujets n’ont pas grand-chose en commun. On peut être bien traité, évoluer dans un contexte favorable et bénéfique sans être engagé. L’engagement touche au sentiment d’appartenance. Il évoque l’adhésion avec la mission et le projet de l’entreprise. C’est un thème qui rejoint la loyauté, l’intégrité, le sentiment de fierté de faire partie de l’entreprise. Il se manifeste par l’investissement, la motivation, l’élan, l’envie d’aller de l’avant dans un objectif d’amélioration continue et de servir l’intérêt collectif tout en évoluant personnellement. 

    L’engagement concerne tous les acteurs internes de l’entreprise : les collaborateurs, les managers, les dirigeants.

    Il existe plusieurs catégories d’engagement :

    • Pour l’entreprise,
    • Pour sa mission ou sa profession,
    • Pour ses collègues, ses collaborateurs et/ou sa hiérarchie.

    Les trois types d’engagement n’ont évidemment pas les mêmes leviers de motivation.

    Un engagement optimal cumule les trois catégories. Il est évident qu’il n’est jamais acquis éternellement. Il peut fluctuer au cours d’une carrière, être durable ou ponctuel, en fonction de l’évolution individuelle, de l’évolution de l’entreprise et des aléas rencontrés au cours de la vie personnelle et professionnelle.

    On peut aussi avoir quitté une entreprise (pour réaliser un projet personnel par exemple) tout en continuant à la promouvoir, c’est une sorte d’engagement longue durée mais non tangible dans les faits.

     


    Les conditions globales de l’engagement au travail

    Une vie professionnelle engagée réunit de nombreux critères de satisfaction, parmi lesquels on peut trouver :

    • Le sens : la certitude d’être utile, la visibilité sur sa contribution…
    • Les valeurs partagées et leur application concrète dans le quotidien
    • Un cadre clair et pertinent
    • Le projet d’entreprise partagé par les collaborateurs
    • Le projet individuel qui peut s’inscrire dans le projet collectif
    • La possibilité d’évolution (de l’entreprise et de la carrière du collaborateur)
    • La formation
    • Une communication optimale
    • Des temps de réflexion et d’échange
    • Une bonne compréhension de l’environnement et la cohérence des actions
    • La reconnaissance (gratitude et rémunération)
    • La confiance accordée aux collaborateurs
    • L’autonomie sur certaines actions ou certains sujets
    • La sollicitation et la contribution du collectif dans les projets et les prises de décision (co-construction)
    • Un climat favorable (lien avec les collègues et la hiérarchie, ambiance professionnelle…)
    • Des conditions de travail optimales (moyens matériels et humains, proximité du lieu de travail, confort, avantages…)

     

     

    Analyser l’engagement de ses collaborateurs ou de ses salariés

    Les signes extérieurs ne sont pas toujours révélateurs du niveau d’engagement. Il est possible d’observer les attitudes des uns et des autres (participation aux activités, investissement supérieur, prise d’initiatives, comportement positif…) et d’en tirer des conclusions mais le résultat ne sera pas précis.
    Mesurer l’engagement d’un collaborateur peut se faire lors de l’entretien annuel d’évaluation ou via une enquête du service RH. Plus le sondage interroge sur de nombreux points, plus l’analyse est complète. C’est un très bon moyen de « prendre la température » interne de l’entreprise. C’est d’autant plus important que le désengagement peut être contagieux, même s’il est silencieux.

     

    Comment se manifeste l’engagement professionnel ?

    • L’investissement dans la mission et les tâches quotidiennes
    • L’intérêt porté à l’entreprise en général et à la mission en particulier
    • La prise d’initiatives
    • La solidarité dans les équipes
    • La force de proposition
    • Une attitude positive et constructive
    • Un souci d’amélioration continue
    • Une attitude de loyauté vis-à-vis de l’entreprise
    • Une participation active et durable

     

    Comment se manifeste le désengagement ?

    • Une diminution de la motivation
    • Une baisse des performances
    • Un désamour (de l’entreprise, de son métier ou de l’environnement de travail)
    • Un taux d’absentéisme important
    • Un turnover conséquent
    • Une baisse du bien-être et l’apparition de phénomènes psychosociaux (burn-out, bore-out, mal-être…)
    • Des problèmes de gestion du temps, des difficultés récurrentes, des situations stagnantes…
    • Une participation restreinte aux activités et aux préoccupations de l’entreprise

     

    Favoriser l’engagement professionnel, dans quel but ?

    Susciter l’engagement des collaborateurs permet de maximiser les performances collectives et individuelles, de bénéficier du plein potentiel du capital humain de l’entreprise. Des équipes engagées sont aussi un gage d’ambiance productive et positive, d’un climat de travail agréable et sain, ce qui est loin d’être négligeable. C’est un facteur de performance en interne et en externe. Les salariés en contact avec l’extérieur participent à l’image de l’organisation. L’engagement des équipes est également perceptible par les clients, les fournisseurs et les partenaires. Quant à l’expérience collaborateur, elle agit directement sur la marque employeur. Soigner l’engagement de ses équipes est donc également bénéfique au recrutement.

    D’autre part, un collaborateur engagé sera moins tenté de quitter l’entreprise. Favoriser l’engagement est aussi un moyen de fidéliser les équipes, de réduire le turnover et donc de faire des économies (d’énergie et financières) pour recruter et former.

     

    Il n’existe pas réellement de méthode prête à l’emploi pour susciter l’engagement dans une entreprise. Il dépend de nombreux critères et des particularités de l’organisation. Quelle que soit la méthode choisie, le questionnement autour de l’engagement est primordial pour développer les compétences collectives et individuelles, favoriser la croissance de l’entreprise, recruter, fidéliser et soigner son image en interne comme en externe.

  • Recherche d’emploi : les erreurs à ne pas faire sur un CV

    Publié le 13/04/2023

    La rédaction du CV est l’activité incontournable pour la recherche d’emploi. Votre curriculum vitae constitue votre carte d’identité professionnelle. Sa lecture est une des étapes déterminantes lors d’un...

    La rédaction du CV est l’activité incontournable pour la recherche d’emploi. Votre curriculum vitae constitue votre carte d’identité professionnelle. Sa lecture est une des étapes déterminantes lors d’un processus de recrutement. Même s’il existe différentes manières de créer un CV, certaines erreurs doivent absolument être évitées. Le professionnel RH qui recrute doit aller vite, d’où la nécessité d’avoir un CV performant et de supprimer les maladresses.

    Voici quelques-unes des erreurs principales que l’on trouve régulièrement sur les CV des candidats, et donc quelques conseils pour ne pas les commettre.

     

    Erreur N°1 : Le CV sans titre de poste

    Le recruteur doit être rapide, il a donc besoin de comprendre quel poste vous visez et/ou quel est votre métier.

    De plus, certains professionnels du recrutement ont de nombreuses offres en cours, il est donc impératif pour eux de saisir sur laquelle ils peuvent vous placer. C’est le cas des chargés de recrutement dans les agences d’intérim ou d’emploi, par exemple.

    Si l’intitulé de votre poste peut être nommé de manière différente, préparez plusieurs CV avec plusieurs titres de métiers. Ainsi, selon l’offre, vous pourrez adapter l’envoi de votre pièce jointe.

    Soyez clair et précis dès le départ, apprenez à faciliter la tâche du recruteur qui n’est pas devin.

    Même chose pour les étudiants qui cherchent un stage ou une alternance : le titre s’impose avant de préciser « recherche de stage ». 

     

    Erreur N°2 : Le CV désordonné

    Un CV mal organisé fait perdre du temps à un recruteur. Chercher les informations pendant de longues minutes est peu engageant. Le professionnel RH peut interpréter le désordre du document comme un manque de clarté ou d’organisation chez le candidat.

    • Préparez une structure, des rubriques dédiées aux différentes catégories et hiérarchisez les informations.
    • Placez d’abord votre parcours professionnel avant votre parcours pédagogique.
    • Classez les expériences professionnelles et les formations par ordre chronologique, en commençant par la plus récente et en déroulant jusqu’à la plus ancienne.
    • Si toutes vos expériences contiennent les mêmes missions, évitez les répétitions en créant 2 rubriques : « expériences professionnelles » dans laquelle vous mentionnez où vous avez travaillé et à quel moment, « compétences » dans laquelle vous reprenez toutes les missions effectuées. En évitant de répéter les mêmes tâches, vous serez plus synthétique, ce sera plus lisible pour le recruteur et vous gagnerez aussi de la place.

     

     Erreur N°3 : Le CV trop long

    Pour être efficace, mieux vaut être concis. Inutile de mentionner tout ce que vous avez fait depuis le brevet des collèges et vos premiers babysittings !

    Adaptez votre CV à l’offre qui vous intéresse. Mentionnez seulement les expériences et les compétences qui ont du sens pour le poste visé et qui permettent de cerner votre profil.

    Vous pouvez détailler un point précis qui est important pour l’offre d’emploi à laquelle vous répondez. Cela prouvera votre compréhension du poste et de ses besoins.

     

     Erreur N°4 : Le CV qui utilise trop d’effets

    Les recruteurs apprécient la recherche de créativité, à condition que celle-ci ne nuise pas à la lisibilité. Entre un CV classique et un peu fade sur lequel tout est clair et un CV looké mais incompréhensible, le choix sera vite fait !

    Utilisez les effets avec parcimonie. On rappelle quelques règles de base :

    • 2 typographies maximum (utilisation des polices originales en titre seulement)
    • 2 ou 3 couleurs maximum (pour une harmonie générale et de la légèreté)
    • Les effets comme le gras, les majuscules, les soulignements, les encadrements sont à utiliser en ayant la main leste.
    • Laissez le texte principal sans effet et ajoutez quelques mots importants (en adéquation avec l’offre) en gras pour les mettre en valeur.
    • Pour les titres, choisissez entre le soulignement, les majuscules ou l’effet gras, inutile de combiner les 3. Rappelez-vous que si vous mettez tout en valeur, plus rien ne le sera finalement.
    • Préférez une typographie plus petite (10 ou 11) et augmentez l’espace d’interligne, cela permet de lire plus facilement.
    • Justifiez vos paragraphes de textes et veillez à ce qu’ils soient alignés les uns avec les autres pour donner une impression d’ordre et de clarté.

     

     Erreur N°5 : Le CV à trous

    Un voyage autour du monde, une pause professionnelle pour développer une activité, un temps dédié à votre famille : faites apparaitre cette information sur votre CV ! Vous n’êtes évidemment pas obligé de raconter votre vie, mais vous pouvez tout à fait expliquer une interruption dans votre carrière avec des mots passe-partout. Si ce temps vous a été bénéfique, vous pouvez aussi le mentionner en citant ce qu’il vous a apporté (si cela est cohérent avec l’offre à laquelle vous répondez).

    La pause pro n’est plus un problème pour les recruteurs, ce qu’ils craignent davantage ce sont les zones d’ombre, qui ne sont pas rassurantes pour un projet d’embauche.

     

    Lire notre article sur le sujet : https://www.acass.fr/details-le+trou+dans+le+cv+comment+le+gerer+conseils+pour+les+candidats+en+occitanie+et+en+paca-18215.html

     

     Erreur N°6 : Le CV à fautes

    Les recruteurs sont nombreux à s’en plaindre : de nombreux CV sont truffés de fautes. Si la syntaxe, la grammaire, la conjugaison et l’orthographe ne sont pas votre tasse de thé, demandez de l’aide pour la rédaction.

    Au même titre qu’être poli est incontournable lors d’une rencontre, envoyer un CV « propre » est un signe de courtoisie nécessaire lors d’un recrutement.

    « Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. » Coco Chanel

     

     Pour conclure, un CV clair, structuré, pertinent, attractif visuellement, à l’orthographe impeccable, permet de capter l’attention d’un recruteur. Préparer son CV avec soin est une étape essentielle dans un processus de recherche d’emploi. C’est le premier pas vers l’employabilité.  

     

     

    Retrouvez toutes les offres d’emploi d’ACASS (CDI, CDD, travail temporaire) sur https://emploi.acass.fr

  • 5 conseils pour trouver un emploi rapidement

    Publié le 20/03/2023

    La recherche d’emploi n’est pas toujours longue et fastidieuse. Même si votre recherche de poste dépend du marché du recrutement et des offres du moment, il existe tout de même quelques solutions pour...

    La recherche d’emploi n’est pas toujours longue et fastidieuse. Même si votre recherche de poste dépend du marché du recrutement et des offres du moment, il existe tout de même quelques solutions pour accélérer votre projet de recherche d’emploi.

    Pour que votre démarche ne devienne pas un travail à temps plein, voici quelques conseils pour gagner du temps dans votre candidature, être efficace et optimiser votre nouveau projet de carrière.

     

    Le web, les sites d’emploi, les applications, le coaching sont de formidables moteurs pour trouver un emploi, à condition de savoir où et comment chercher. On peut vite se perdre et abandonner.

    Analyser son projet, définir son projet, préparer ses outils, organiser sa recherche sont des impératifs pour gagner du temps et atteindre ses objectifs.

     

    Conseil n° 1 : faire le point sur votre recherche d’emploi

    Une analyse s’impose avant de vous jeter sur les jobboards et leurs annonces de recrutement. Tout d’abord, faites le point sur votre parcours et votre expérience. Demandez-vous en toute objectivité à quel poste vous pourriez prétendre et s’il correspond au poste que vous souhaitez.

    N’hésitez pas à consulter les offres sur le type de poste envisagé pour vérifier si votre profil peut correspondre et prendre connaissance des rémunérations moyennes.

    Demandez-vous également dans quelle catégorie d’entreprise vous souhaiteriez travailler et pour quelles raisons (taille, secteur d’activité, culture d’entreprise…). Cela vous permettra de préciser votre recherche d’emploi.

    Listez aussi les critères qui vous semblent importants : distance de votre domicile, télétravail, horaires, avantages…

    Une fois toutes ces bases posées, votre investigation aura gagné en précision et vous saurez dans quel sens chercher.


    Si vous peinez à définir un projet clair, plusieurs options s’offrent à vous.

    • N’hésitez pas à consulter les fiches métiers sur le web
    • Demandez à vos relations professionnelles et personnelles de vous aider à définir un type de poste, demandez-leur quel emploi ou quelle entreprise pourrait vous convenir
    • Consultez un coach pour définir votre projet
    • Réalisez votre Ikigaï

     

    Voici quelques articles pour vous aider :

    Changement de vie professionnelle, par où commencer ? https://www.acass.fr/details-changement+de+vie+professionnelle+partiel+ou+total+par+ou+commencer-19882.html

    Faire appel à un coach : https://www.acass.fr/details-faire+appel+a+un+coach+professionnel+dans+quel+contexte+dans+quel+but+quand+pour+quels+resultats-19879.html

    L’ikigaï, l’outil indispensable pour trouver sa voie professionnelle : https://www.acass.fr/details-l+ikigai+l+outil+indispensable+pour+trouver+sa+voie+professionnelle+et+du+sens+a+sa+vie-19824.html

     

    Conseil n° 2 : préparer son CV pour un futur emploi

    Maintenant que votre recherche est définie dans les grandes lignes, vous pouvez bâtir un CV qui correspond à l’objectif visé. Par exemple, ajoutez un titre équivalent au poste souhaité. Si la dénomination est différente d’une entreprise à l’autre, préparez 2 ou 3 CV.

    Listez aussi les compétences dont vous bénéficiez et qui sont demandées pour cette catégorie de poste. Faites ressortir le savoir-faire, les qualités et les expériences qui peuvent faire la différence pour l’emploi visé.

    Après toutes ces modifications, vos CV seront prêts à l’envoi lorsqu’une annonce d’emploi retiendra votre attention.

     

    Conseil n° 3 : préparer partiellement sa lettre de motivation

    Bien que la lettre de motivation doive être unique, c’est-à-dire adaptée à l’entreprise qui diffuse l’offre, vous pouvez tout de même vous avancer sur ce travail. En effet, certains paragraphes peuvent être préparés en amont, notamment ceux qui vous concernent : motivations pour le type de poste et/ou le secteur d’activité, perspective de carrière, goût pour certaines missions…

    Prenez un peu d’avance, cela vous évitera d’avoir tout à refaire à chaque candidature.

    La partie qui concerne l’entreprise, c’est à dire ce qui vous séduit et vous interpelle (activité, ADN, missions proposées) et tous les ponts que vous pourrez dresser entre votre profil et l’annonce, seront rédigés par la suite.

     

    Conseil n° 4 : lancer sa recherche d’emploi via son réseau, es agences d’emploi et les jobboards

    Vous êtes maintenant prêt(e), vous pouvez donc démarrer votre recherche :

    • Inscription sur les jobboards
    • Enregistrement d’alertes sur les plateformes en paramétrant bien vos critères de recherche de poste
    • Envoi de votre CV aux agences de recrutement qui peuvent avoir des offres pertinentes à vous proposer
    • Sélection d’entreprises qui vous intéressent particulièrement avec envoi de candidatures spontanées
    • Communication de votre projet de changement auprès de votre réseau personnel et professionnel (n’hésitez pas à leur envoyer votre CV)
    • Publication de contenus pertinents sur Linkedin (en lien avec votre expertise et le poste visé)
    • Recherche de contacts sur Linkedin qui pourraient vous ouvrir les portes des entreprises qui vous intéressent ou vous donner des renseignements utiles
    • Veille constante sur le marché de l’emploi et le secteur visé

     

    Conseil n° 5 : Organiser et planifier sa recherche

    Rythmez votre temps, prévoyez des plages horaires destinées à votre recherche d’emploi dans la semaine (3 créneaux hebdomadaires d’1 heure, par exemple).

    Si un recruteur vous contacte, vous pouvez bien évidemment rebondir sans attendre votre temps dédié à la recherche de poste.

    Pour plus d’efficacité, tenez un tableau excel qui récapitule vos démarches et vos actions : entreprise contactée, date de la démarche, date de la relance, réponse, commentaire… Planifiez et fixez-vous des objectifs, comme par exemple : 3 candidatures par semaine. Vous pouvez utiliser l’outil Trello, dédié à la gestion de projet.

    Votre recherche vous permettra aussi d’affiner votre projet. Vous pourrez par exemple découvrir de l’intérêt pour un secteur d’activité qui ne vous avait pas sauté aux yeux au départ. N’hésitez pas à faire bouger les lignes de votre nouvelle carrière au fur et à mesure.

    Toutes ces étapes (planifier, fixer des objectifs, suivre l’avancement) vous aideront à formaliser votre recherche d’emploi, à lui donner un cadre, de l’importance et à ne pas la lâcher en cours de route.

     

    Une recherche d’emploi peut vite devenir un travail à plein temps. Certains commencent, puis abandonnent. D’autres candidats cherchent beaucoup, mais pas toujours comme il faudrait. C’est une démarche qui se prépare et s’organise. Elle est importante car il en va de votre avenir professionnel. Prenez du temps pour vous et pour réaliser votre futur projet professionnel.

     

    Retrouvez toutes les offres d’emploi d’ACASS (CDI, CDD, travail temporaire) sur https://emploi.acass.fr

  • Les conseils utiles pour négocier ou renégocier sa rémunération

    Publié le 21/02/2023

    La question de la rémunération est très souvent un point sensible qui donne du fil à retordre et une bonne dose de stress aux candidats et aux collaborateurs. Comment calculer la rémunération idéale ?...

    La question de la rémunération est très souvent un point sensible qui donne du fil à retordre et une bonne dose de stress aux candidats et aux collaborateurs. 

    Comment calculer la rémunération idéale ? Quels critères sont importants à prendre en compte ? Comment négocier ou renégocier son salaire ?

    Voici quelques pistes pour vous aider à parler d’argent avec votre manager ou futur employeur.

     

    Etape 1 : faire le point sur sa rémunération actuelle

    Avant de vous lancer dans des calculs savants, il est important d’analyser votre salaire actuel.

    • Combien gagnez-vous annuellement ?
    • Comment est articulé votre salaire (fixe, variable, primes) ?
    • Quels sont les montants de chacune de ces catégories ?
    • Quels sont les avantages dont vous bénéficiez (mutuelle plus ou moins intéressante, tickets restaurants, nombre de jours de congés…) ?
    • Quelles sont les dépenses liées à votre emploi (éloignement donc usure importante de votre véhicule, avances de frais conséquentes…) ?

    Une fois ce bilan fait, vous aurez une visibilité claire et précise sur votre rémunération actuelle. Vous pouvez tout à fait la comparer aux rémunérations proposées pour le même type de poste sur les offres d’emploi du moment. Ainsi vous aurez une idée des prix « du marché ». Prenez en compte vos années d’expérience, ainsi que toutes les particularités liées à votre activité et à votre profil.

    Faites ensuite la liste de ce que vous souhaitez conserver et ce que vous voulez changer, par exemple « je souhaite avoir un fixe plus important et conserver mes 7 semaines de congés).

     

    Etape 2 : préparer la rémunération idéale

    Maintenant que vous avez analysé votre situation, définissez les catégories à améliorer : votre fixe, votre variable, vos primes… en vous demandant toujours ce qui est le plus intéressant pour vous, et le plus pertinent par rapport à votre situation. Par exemple, si votre responsabilité a évolué, c’est plutôt le salaire fixe qui est concerné. Si votre demande est liée à un événement exceptionnel, la prime est davantage appropriée.

    Préparez aussi la liste de vos succès et de vos axes d’amélioration pour être le plus objectif possible.

    N’anticipez pas la réponse de l’employeur ou du manager. Décidez en restant focalisé sur vos besoins avec cohérence. Posez des chiffres précis en face de chaque catégorie de rémunération. Si votre décision n’est pas claire, votre demande sera floue et la réponse risque d’être décevante.

     

     

    Etape 3 : présenter sa demande de rémunération

    Qu’il s’agisse d’une demande d’augmentation ou de la question du salaire lors de l’entretien d’embauche, une seule chose compte : la précision ! Formuler « Je souhaite une bonne rémunération » ou « Je souhaite une augmentation » sans donner de chiffre ou en donnant une fourchette large entrainera forcément une frustration. C’est bien trop aléatoire. Soyez précis.

    De la même façon, si avant d’aller à l’entretien vous revoyez vos ambitions financières à la baisse par peur d’être trop prétentieux ou d’essuyer un refus, vous obtiendrez peut-être ce que vous avez demandé, mais pas ce que vous souhaitez réellement. Le résultat sera alors la frustration. De son côté l’employeur ne comprendra pas votre sentiment puisqu’il aura accédé à votre requête. Annoncez donc des chiffres clairs.

    Prévoyez aussi l’avenir. N’hésitez pas à poser des questions sur l’évolution de votre salaire et la politique de rémunération pour avoir une bonne visibilité sur les années suivantes.

     

    Etape 4 : négocier son salaire ou son augmentation

    En cas de refus ou de grincement, posez des questions pour enclencher la discussion. Il est possible que l’on vous oppose des grilles de salaire par exemple. Soyez attentif, prenez acte des réponses de votre interlocuteur, restez calme et rappelez-vous que tout est possible. Argumenter et mettez en avant ce qui vous semble pertinent : vos atouts, votre investissement, la rareté de votre profil… Le tout sans vous vanter, en restant factuel et objectif.

    Si votre demande semble prématurée à votre interlocuteur, demandez sur quels critères il se base et ce qu’il attend de vous exactement dans les mois à venir. Creusez son propos afin de comprendre son point de vue. Demandez-lui aussi comment il pourra vous aider et vous accompagner pour atteindre les objectifs et donc accéder à votre rémunération souhaitée.

    Si la situation semble bloquée, faites une contre-proposition ou présentez une contrepartie pour dénouer le dialogue. Vous pouvez aussi négocier autre chose : un avantage non financier qui vous semble important et qui peut augmenter votre pouvoir d’achat et votre niveau de vie (une voiture de service, plus de temps en télétravail…).

     

    Une négociation de salaire impose une préparation. Avant de passer un entretien d’embauche ou un entretien d’évaluation annuelle, prenez le temps de faire le point, de calculer avec précision et objectivité votre rémunération à venir, et de poser vos arguments.

    Bonne négociation !

     

    Retrouvez toutes les offres d’emploi d’ACASS sur https://emploi.acass.fr

  • Quelques questions à Céline Jusot, coach professionnelle

    Publié le 06/01/2023

    Céline Jusot est coach depuis 10 ans, certifiée depuis 4 ans. Elle a créé be yourself en 2016. Céline accompagne les salariés, les indépendants, les managers, les dirigeants et les équipes qui ont besoin...

    Céline Jusot est coach depuis 10 ans, certifiée depuis 4 ans. Elle a créé be yourself en 2016.

    Céline accompagne les salariés, les indépendants, les managers, les dirigeants et les équipes qui ont besoin d’améliorer leur vie professionnelle, de (re)trouver l’élan et de reprendre la maîtrise de leur vie.

    Nous lui avons posé des questions pour comprendre ce que viennent chercher les accompagnés, en quoi consiste le coaching et quels sont les bénéfices. Ses réponses nous ont aussi apporté un éclairage sur les grandes tendances du moment à propos du travail en entreprise.

     

    Qui sont les personnes qui demandent un accompagnement ?

    CJ - Les personnes que j’accompagne viennent d’horizons socio-culturels et professionnels variés. Il peut s’agir de dirigeants, de collaborateurs, de managers, de travailleurs indépendants ou encore de professionnels libéraux. Tous les âges sont représentés. Cependant, je reçois davantage de personnes qui ont la quarantaine, car c’est un virage important, souvent synonyme de bilan de vie tous azimuts.

     

    Pour quelles raisons fait-on appel à un coach professionnel ?

    CJ - Les raisons sont plurielles et varient d’une personne à une autre. Il peut s’agir d’un relationnel contrarié en entreprise, d’une impression de stagner, d’un désamour de l’organisation, d’un mal-être dans sa carrière, d’une frustration ou d’un échec difficile à digérer, d’une envie de changer de voie ou d’évoluer mais sans savoir comment et où aller… Les personnes que je reçois peuvent ressentir de la lassitude, de la fatigue, un manque d’entrain, une perte d’intérêt, de la colère, de la peur… Certaines sont en situation d’ennui intense ou de surmenage.

    Il est très intéressant de constater que plusieurs dénominateurs communs apparaissent : la recherche de sens et d’utilité, une meilleure connaissance de son fonctionnement et de celui de son environnement, la découverte de ses besoins et de ses aspirations. La quête d’un projet aligné est le fil conducteur. 

     

    Quels sont les sujets travaillés lors d’un coaching ?

    CJ - Le coaching inclut forcément une réflexion sur soi, ses valeurs, son fonctionnement, ses besoins, ses rêves, sa situation et son entourage. Après cette analyse, vient la phase de déblocage des freins : les identifier et les comprendre pour pouvoir les lever. 

    Une fois les barrières franchies, on peut alors poser un cadre clair, travailler le positionnement pour arriver à l’étape suivante et fondamentale qui est la définition d’un projet.

     

    Est-il possible de s’auto-coacher ?

    CJ - Oui en théorie, mais l’accompagnement permet d’aller plus vite et plus loin. Il est important de rappeler que même les coaches se font coacher.

    Reconnaître que l’on a besoin d’aide est une force et une preuve de clairvoyance, pas un signe de faiblesse ou d’incapacité.

    Le coaching consiste à trouver des solutions à des problèmes sur lesquels les personnes butent. C’est aussi proposer une autre manière de réfléchir et de raisonner, de changer d’angle de vue. Et quand on change d’angle, la situation se transforme, donc les réponses sont autres également.  

     

    Quels sont les suites et les bénéfices du coaching ?

    CJ - Contrairement aux idées reçues, suite à un bilan de compétences ou à un coaching, tous les accompagnés ne changent pas de voie professionnelle.

    Ils reprennent d’abord le pouvoir de décider, c’est fondamental. Cette capacité à décider implique un ou plusieurs changement(s), plus ou moins importants selon les personnes et leur situation.

    Après un coaching, la personne accompagnée est en mesure de comprendre sur quels sujets elle a de l’emprise, de dessiner le périmètre de sa responsabilité et d’agir en pleine conscience.

    Pour résumer, l’impact du coaching c’est : savoir d’où on vient, où on en est, où on va et comment.

    Les phrases qui commencent par « Il faut… Je dois… Ma famille me demande… Mon chef me dit de… » se transforment en « Je choisis… Je décide… Je projette de… ».

     

    Quel est le moment idéal pour débuter un coaching ?

    CJ - Il n’y a pas de période clé, en revanche il existe des signaux qui permettent de détecter un besoin d’accompagnement : des solutions qui ne viennent pas malgré un long moment à se triturer les méninges, un mal-être récurrent, un questionnement qui tourne en boucle, une envie de changement qui patauge, une difficulté à évoluer… On peut être en pleine crise ou simplement en quête de réponses. Peu importe le moment finalement. Ce qui compte c’est de savoir demander de l’aide et de ne pas rester dans une situation engluée.

     

    Comment voyez-vous le travail en entreprise aujourd’hui ?

    CJ - Dans de nombreuses grandes organisations, les rôles et les tâches ont parfois été tellement découpés, que les collaborateurs ne savent plus à quoi sert leur mission, quel est son sens. Les managers ont besoin de partager la vision et l’objectif avec les équipes pour une meilleure mise en perspective de la contribution de chacun, et pour promouvoir une responsabilisation objective.

    Je remarque aussi chez les collaborateurs un désir de prendre part aux décisions et aux questionnements de l’entreprise, un besoin de co-construire. Ils l’expriment autrement : problème de gestion du temps, difficulté à bien faire son travail ou à atteindre ses objectifs de production…

    Les accompagnés (managers, collaborateurs ou dirigeants) regrettent le manque de temps et d’intérêt accordé à la réflexion. On ne sollicite que trop peu la pensée et la capacité créative des membres d’une entreprise, c’est un tort.

    On l’a bien vu pendant la crise sanitaire : nos ressources sont nombreuses pour trouver des solutions. Il est important de les exploiter, même et surtout quand tout va bien !

    Dans un monde qui bouge et mute en permanence, la croissance des entreprises est conditionnée par sa capacité à remettre en cause ses modèles. Le questionnement est donc primordial pour l’évolution, c’est valable sur le plan individuel et sur le plan collectif.

     

    Lors de notre entretien, Céline Jusot a parlé de réconciliation. C’est un joli mot qui veut dire beaucoup en termes de développement personnel et collectif. Le coaching est un formidable levier de réconciliation avec soi d’abord et son environnement ensuite. Quoi de mieux qu’être aligné et en paix pour mener à bien un projet ?  

    Un grand merci à Céline d’avoir bien voulu répondre à nos questions avec la sincérité et la clairvoyance qui la caractérisent.

     

    Céline Jusot est l’autrice du livre « Dessine-moi un travail » 

     

     

    Les agences ACASS proposent des offres d’emploi dans toute la France ! 

  • ACASS vous souhaite une bonne année 2023

    Publié le 29/12/2022

    Bonne année 2023

  • Technicien en systèmes de sécurité : des profils recherchés !

    Publié le 19/12/2022

    Technicien en systèmes de sûreté/sécurité, est un titre récurrent sur les sites d’emploi. Les entreprises en ont besoin et les bâtiments pour les particuliers également. Le technicien en sécurité travaille...

    Technicien en systèmes de sûreté/sécurité, est un titre récurrent sur les sites d’emploi. Les entreprises en ont besoin et les bâtiments pour les particuliers également.

    Le technicien en sécurité travaille pour un fabricant, une société de services ou encore pour une entreprise qui pilote la prestation en interne.

    Certains techniciens en systèmes de sécurité sont spécialisés et d’autres couvrent l’ensemble du projet : installation, mise en route, maintenance, hotline et dépannage…

    Les systèmes de sécurité d’un bâtiment concernent de nombreux équipements : les détecteurs, les caméras de vidéo-surveillance, les alarmes, les unités de contrôle des portes… Le but étant de protéger les bâtiments et les personnes des vols, des intrusions, des incendies, des incidents techniques…

    Voici un récapitulatif du métier : les missions, les compétences, la formation, les évolutions possibles.

     

    Technicien en systèmes de sécurité/sûreté, ses missions, son quotidien

    Sa mission peut être centrée sur une partie de la prestation : mise en service, maintenance, hotline… ou encore s’étendre à tout le projet depuis l’installation jusqu’au SAV.

    Quoi qu’il en soit, le technicien en système de sécurité participe à protéger les bâtiments. Sa parfaite maîtrise des technologies et de leur connexion doit créer un barrage aux risques.

    Il travaille pour les bâtiments de particuliers ou pour les sites professionnels (bureaux, industries, magasins…).

    S’il est embauché par le fabricant ou par une société de service, le technicien en systèmes de sécurité est à la fois en lien avec les clients et avec les commerciaux qui initient le contrat.

    Selon la taille des sites, il peut en gérer un seul ou plusieurs. Dans ce dernier cas, une grande mobilité est nécessaire.

    Les missions principales du technicien sûreté/sécurité :

    • Prise en charge du dossier créé par le bureau d’étude
    • Installation
    • Mise en service des équipements
    • Gestion de la documentation technique
    • Vérification du matériel, tests de fonctionnement
    • Maintenance préventive
    • Réparation et dépannage
    • Commande de pièces si nécessaire
    • Formation des clients à l’utilisation des équipements

     

    Le technicien en système de sécurité est en relation régulière avec les clients.

    Équipements de bâtiments neufs ou plus anciens, le professionnel s’adapte au niveau de complexité du site, en fonction des besoins, des singularités du lieu, de la valeur de ce qu’il contient et des contraintes techniques.

    Certaines installations sont soumises à une législation particulière (c’est le cas de la vidéosurveillance avec le règlement sur la protection des données) ou à des certifications (APSAD par exemple). Il est donc impératif de respecter les normes et règlementations en vigueur. 

     

    .

     

    Technicien en systèmes de sécurité : savoir-faire et savoir-être

    La profession impose une connaissance technique et technologique parfaite. La rigueur est un « must » lorsque l’on traite de sûreté. La vigilance est un réflexe pour le technicien en systèmes de sécurité.

    Son organisation est évidemment sans faille pour effectuer les missions en temps et en heure et prévenir les risques.

    Le technicien en systèmes de sécurité est méticuleux, il traque les failles avec précision.

    Sa capacité à rebondir vite et bien est son atout majeur en cas de problème, de risque, de panne. Les clients ont besoin de lui faire confiance puisqu’il traite de sujets sensibles, sa fiabilité est donc une qualité indispensable. L’aisance relationnelle fait également partie de la fonction.

    Le technicien en systèmes de sécurité sait se tenir informé des nouveautés, il aime aussi apprendre et être formé à de nouvelles technologies.

    La capacité d’adaptation permet au professionnel d’interagir avec différents interlocuteurs et de travailler dans des contextes variés.

     

    Le métier de technicien systèmes de sécurité, formation et perspectives de carrière

    Pour accéder au métier, des formations spécifiques en électronique ou en courant faible sont nécessaires.

    • CAP électronique / CAP électricien
    • BAC PRO en systèmes électroniques numériques / BAC PRO sécurité et prévention / BAC STI génie électrique
    • BTS en électronique
    • Licence pro domotique

    Il existe aussi des formations professionnelles pour accéder au métier.

    Après quelques années d’expérience, le technicien en sécurité/sûreté peut devenir responsable d'équipe ou technicien d'études. Il peut aussi viser une spécialité comme la domotique par exemple. Son évolution pourra prendre une autre forme : des projets et des responsabilités plus importants.

     

    Le technicien en systèmes de sécurité est en constante évolution grâce aux avancées technologiques liées à son domaine. Son poste est un défi constant et il tient une très bonne place sur le marché du recrutement.  

  • Changement de vie professionnelle partiel ou total : par où commencer ?

    Publié le 05/12/2022

    Démotivation passagère ou lassitude chronique, vous vous demandez si votre vie professionnelle vous convient toujours et si vous avez besoin d’en changer. Des questions auxquelles il n’est pas toujours...

    Démotivation passagère ou lassitude chronique, vous vous demandez si votre vie professionnelle vous convient toujours et si vous avez besoin d’en changer.

    Des questions auxquelles il n’est pas toujours facile de répondre.

    Changement d’employeur, changement de secteur, création d’une entreprise ou reconversion professionnelle totale ?

     

    Envie ou besoin de changement dans votre vie professionnelle ?

    L’envie de changement est tout à fait positive et constitue un réflexe dans nos vies : pour faire mieux, autrement, vivre de nouveaux défis, améliorer une situation… Nos vies sont évidemment perfectibles et évoluent, nos envies font de même et c’est plutôt sain.

    Le besoin de changement revêt un caractère plus urgent, variable en intensité selon différents degrés propres à chaque contexte. Il survient bien souvent face à un problème ou à une situation négative, qui peut être tolérable ou non.

    Il est donc important de dissocier ces deux notions.

     

    Vie pro : changement partiel ou total ?

    L’heure est venue de poser des mots sur votre situation :

    • Qu’est ce qui ne vous convient plus ?
    • S’agit-il du travail en lui-même (missions, tâches, valeurs de l’entreprise…) ou de la façon dont vous le faites (moyens, temporalité, charge de travail…) ?
    • S’agit-il des conditions de l’emploi (éloignement du domicile et trajets longs, faible rémunération, problèmes relationnels avec l’équipe ou la hiérarchie) ?
    • S’agit-il de besoins personnels (plus de temps pour un projet personnel ou pour aider un parent malade…) ?
    • Quels sont les points négatifs et positifs de votre situation professionnelle ?

     

    Suite à ce simple questionnement, vous pourrez tirer des conclusions : par exemple, comprendre que vous avez besoin de demander 2 jours en télétravail pour éviter les trajets fastidieux qui plombent votre quotidien, ou encore comprendre que vous avez envie d’exercer votre métier dans une autre entreprise, plus proche de vos valeurs.

    Ce point vous permettra de ne pas « jeter bébé avec l’eau du bain » ou de prendre conscience qu’un changement complet s’impose.

     

    La motivation

    Elle est le moteur, le point de départ qui opère une mise en action. Si votre motivation chute, ce n’est pas forcément le signe que vous devez changer de poste ou d’entreprise.

    Il est important de se demander à quoi est due votre baisse de motivation : rythme, facteurs internes ou externes, contenu de votre mission…

    Si vous pouvez agir sur ces points bloquants, la situation a des chances de s’améliorer à condition d’en parler avec votre employeur. Vous avez peut-être envie d’accéder à un autre poste dans la même entreprise ou de prendre en charge un nouveau défi.

    Si vous ne pouvez agir sur ces points bloquants, c’est que le problème est plus profond.
    La motivation rejoint souvent la question du sens : pour quelles raisons est-ce que je me lève chaque matin ? A quoi je contribue ? Est-ce que le projet de l’entreprise a du sens pour moi ?

    La question du sens au travail n’est pas nécessairement reliée à une raison capitale pour le monde au même titre qu’un médecin peut sauver des vies. Le travail administratif, comptable, commercial… contribue à la réussite d’une entreprise et peut tout à fait répondre à votre besoin de sens.

     

    Répertoriez toutes vos envies professionnelles

    C’est vous qui donnez l’impulsion du changement et c’est à vous qu’il doit être bénéfique, alors il est nécessaire de vous demander ce qui vous anime.

    Dessinez votre poste idéal : dans quel secteur d’activité, quelles missions, quelles valeurs, quel fonctionnement, quelle organisation, quel contexte, quelle rémunération… ?

    Même si la perfection n’existe pas, vous pourrez chercher à l’approcher de très près pour que votre carrière vous apporte une belle satisfaction.

     

    Les peurs liées au changement de vie professionnelle

    Le plus gros frein au changement est la peur du regret. La perspective de se dire « c’était mieux avant » peut être paralysante.

    N’oubliez pas qu’un non-choix est finalement un choix subi : vous laissez les autres décider à votre place. Ce n’est ni fertile, ni valorisant.

    En revanche, choisir impose de se projeter : l’objectif, les étapes, les moyens, la faisabilité du projet, sa temporalité, les indicateurs de performance…

    Si votre choix conduit à un échec, celui-ci ne sera jamais total. Vous aurez appris bien plus que si vous n’aviez pas choisi, vous en subirez les conséquences avec davantage de force et vous rebondirez certainement mieux.

    Quoi qu’il en soit si votre besoin de changement n’est pas honoré, vous passerez votre temps à vous demander « et si c’était mieux ailleurs ? » sans l’expérimenter.

     

    A vous de déterminer si votre perspective de changement est liée à un besoin impérieux, à une envie d’évoluer ou de modifier quelques paramètres seulement de votre vie professionnelle.

    Quoi qu’il en soit, nous vous souhaitons du succès dans tout ce que vous entreprendrez.

  • Le métier d’ingénieur contrôle commande nucléaire

    Publié le 17/11/2022

    Le domaine du nucléaire a besoin d’ingénieurs contrôle commande, pour contrôler et piloter les réacteurs en activité ou en construction. L’ingénieur contrôle commande prend en charge l’avant-projet jusqu’à...

    Le domaine du nucléaire a besoin d’ingénieurs contrôle commande, pour contrôler et piloter les réacteurs en activité ou en construction. L’ingénieur contrôle commande prend en charge l’avant-projet jusqu’à la mise en service : conception, programmation et tests.

    Le métier occupe une bonne place sur le marché de l’emploi. ACASS Lyon recrute régulièrement pour ses clients du secteur nucléaire, ce type de profil.

     

     

    Définition du contrôle commande nucléaire
    On discerne 2 types de contrôle-commande nucléaire : de sûreté (en cas d’arrêt, de refroidissement…) et opérationnel (lié à la puissance et au fonctionnement général). Le système de contrôle-commande est constitué d’outils de surveillance, de mesure, de pilotage et de contrôle.

     

    Ingénieur contrôle commande nucléaire : ses missions, sa vocation

    Il est en charge de la conception ou de la modification des installations. Il travaille dans un objectif de sécurité et de performance, en tenant compte de l’opérationnel bien sûr, mais aussi de la maintenance.

    Selon l’entreprise et le type de poste, l’ingénieur contrôle commande nucléaire peut gérer quelques-unes ou l’ensemble des missions suivantes :

    • Concevoir et rédiger l’avant-projet (besoins, contraintes, objectifs)
    • Rédiger les notes (calculs et études)
    • Répertorier les impératifs des systèmes de contrôle-commande, en fonction des contraintes normatives et techniques
    • Créer un plan d’action
    • Participer à la conception de l’architecture et/ou valider les bibliothèques de programmation du contrôle commande
    • Valider les fonctionnalités système de la plateforme de contrôle commande
    • Réaliser des tests et des essais
    • Tenir à jour le reporting
    • Suivre la mise en place des activités de développement du contrôle-commande,
    • En cas de modification (non-conformités, déviations, écarts fonctionnels), analyser les impacts sur le fonctionnement du système et sur la documentation associée
    • Suivre la mise en service
    • Gérer l’interface technique

     

    La complexité des systèmes mobilise de nombreux professionnels et impose d’échanger avec des interlocuteurs variés (prestataires, fournisseurs, équipes internes de différents services…).

     

    Les compétences et qualités indispensables au métier d’ingénieur contrôle commande nucléaire

    Les compétences techniques regroupent : L’architecture d'automatismes - La spécification fonctionnelle, conception et validation d’automates standards - La spécification fonctionnelle, conception et validation de supervisions standards – L’informatique industrielle – L’anglais opérationnel – La connaissance des normes en vigueur.

    Les compétences personnelles sollicitées sont : La rigueur - la méthodologie - La précision - Le sens de l’analyse - La capacité de synthèse - Un excellent rédactionnel - Des aptitudes relationnelles - L’autonomie et la facilité à travailler en équipe - La prise d’initiative - La curiosité intellectuelle - La capacité à chercher des solutions en cas d’imprévu.

     

    Ingénieur contrôle commande nucléaire : formation et évolution

    Pour accéder au métier, un BAC +5 d’ingénierie en génie électrique, contrôle-commande ou automatisme est demandé. La formation continue est importante pour se tenir à jour des normes et de leur évolution.

    Après quelques années d’expérience, la carrière de l’ingénieur contrôle commande nucléaire pourra s’orienter vers des projets plus conséquents ou encore vers la direction d’un bureau d’études.

     

    Le métier d’ingénieur contrôle commande nucléaire est nécessaire à la conception, au développement et à la transformation des parcs nucléaires. C’est une fonction qui œuvre pour la performance et la sécurité des équipements.

  • Faire appel à un coach professionnel : quand et pourquoi ?

    Publié le 08/11/2022

    Le coaching fait désormais partie de notre paysage professionnel et le nombre de coaches a explosé ces dernières années. Quel est le rôle d’un coach ? Comment reconnaître le moment où l’on a besoin d’un...

    Le coaching fait désormais partie de notre paysage professionnel et le nombre de coaches a explosé ces dernières années. Quel est le rôle d’un coach ? Comment reconnaître le moment où l’on a besoin d’un accompagnement ? Quels sont les bénéfices du coaching ? Comment choisir son coach ? 

     

    Le rôle d’un coach professionnel

    Le #coach n’est pas un psy, c’est un accompagnant qui vous aide à actionner certains leviers pour faire évoluer votre vie professionnelle. Pour cela, il a besoin de vous connaître et surtout de comprendre votre vécu, votre situation, votre fonctionnement et vos aspirations. Il accompagne votre cheminement depuis la situation du moment vers la situation souhaitée. Le coach ne fait pas le travail à votre place, mais il vous aide à avancer. Il vous questionne, vous donne des pistes, parfois des exercices pour vous mettre sur le bon chemin. Généralement le #coaching se compose de 2 phases, la première est introspective et questionne, la deuxième est l’émergence d’un projet et la mise en place d’un plan d’actions pour y parvenir. 

    Phase 1 - le bilan professionnel et l’interrogation

    L’idée est de dresser une cartographie de votre #vieprofessionnelle, en répondant aux questions suivantes :

    · Quel est votre profil ? (De nombreux coaches utilisent la méthode DISC*)

    · Qu’est-ce qui vous plaît ou ne vous plaît pas/plus dans votre activité ?

    · Quels sont vos points de blocage ? (La gestion du temps par exemple) 

    · Qu’aimeriez-vous faire ? Avez-vous déjà un projet/une idée ?

    · Pour quoi êtes-vous doué ?

    · Comment fonctionnez-vous ?

    Phase 2 – La définition et la mise en œuvre d’un projet  

    · Quel est votre #projetprofessionnel (à court, moyen ou long terme) ?

    · Quels sont les moyens et les outils nécessaires pour y parvenir ? (Comme la formation par exemple ou encore la nécessité d’acheter un véhicule pour la création d’un food truck)

    · Quelles sont les étapes incontournables de votre projet ? 

    · Quelle est la temporalité de ces étapes ?

    · Comment évaluerez-vous le succès de votre projet ?

     

    Dans quel cas et quand faire appel à un coach professionnel ?

    C’est le moment de demander un #accompagnement si :

    · Votre vie professionnelle est altérée par des problématiques que vous ne parvenez pas à résoudre

    · Vous souhaitez changer d’orientation sans avoir d’idée précise et que vous vous sentez perdu

    · Vous avez un projet de création d’entreprise et besoin d’aide pour vérifier son alignement et le réaliser.

     

    Quels sont les bénéfices du coaching ? 

    · Faire le point sur sa situation professionnelle

    ·  Se connaître mieux et prendre conscience de son potentiel et de son fonctionnement

    ·  Savoir se positionner par rapport à son environnement

    · Gagner en performance dans sa vie professionnelle et personnelle (temps, organisation, équilibre, exploitation du potentiel, relations avec les autres…)

    · Définir un projet (orientation, reconversion, création d’entreprise…)

    · Concevoir un projet en déterminant des objectifs, en répertoriant les moyens et en composant les différentes étapes pour arriver à la situation souhaitée

     Il est important de noter que certaines formations de coaching ne répondent qu’à un seul de ces thèmes. 

     

    Comment choisir son coach ?

    Il existe une variété importante d’accompagnements et d’accompagnants. Selon le coach, les formules, les méthodes et les sujets diffèrent.

    Pour y voir clair et choisir sans se tromper, il est important de vous demander d’abord quelle est la nature de l’aide dont vous avez besoin (#bilanprofessionnel, aide ponctuelle sur un sujet précis comme par exemple le management d’équipe, accompagnement long terme pour la réalisation d’un projet).

    Chaque coaching a son fonctionnement propre : un thème, un objectif, une durée, une méthode, des outils, un cadre de rencontre (en visio, en séances collectives ou individuelles, entretiens en face à face…).

     

    Quelques conseils utiles pour choisir votre coach professionnel :

    ·  Demandez aux personnes qui se sont fait accompagner leurs recommandations

    · Consultez les avis des personnes accompagnées

    ·  Sélectionnez en fonction des thématiques proposées (pour qu’elles répondent à vos besoins)

    · Prenez contact avec plusieurs accompagnants avant de prendre votre décision et évaluez votre ressenti, votre sentiment de confiance envers le coach (c’est primordial)

    · Vérifiez que l’accompagnant soit à jour des formations et des certifications[1]

    · Renseignez-vous sur les méthodes, la durée et le cadre d’échanges

    · Comparez les tarifs (certains accompagnements peuvent être pris en charge dans le cadre de votre #CPF)

     

    Le coaching est une ressource pour l’évolution de votre vie professionnelle à condition de choisir un accompagnement et un accompagnant en phase avec votre fonctionnement, votre personnalité et votre problématique. Coaching ou autre solution, ce qui est certain, c’est que si votre vie professionnelle patauge ou prend l’eau, il est temps d’agir ! #bilandecompetences

    Les agences ACASS de #Marseille#Montpellier et #Istres, proposent des offres d’emploi dans toute la région PACA et en Occitanie : https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

    L'agence #ACASS de #Lyon vous accompagne également dans votre recherche d'emploi en région Auvergne-Rhone-Alpes : https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

    Et partout en France !

     

     

     

     

    *[1] Le métier est encadré par l’État : certification enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

    *[1] https://profil4.com/documentation

  • Le métier d’ingénieur systèmes et réseaux informatiques !

    Publié le 11/10/2022

    Dans une entreprise, une organisation ou une institution, l’ingénieur des systèmes et des réseaux a pour missions la mise en place, la sécurité et l’évolution de l’informatique. C’est un métier qui évolue...

    Dans une entreprise, une organisation ou une institution, l’ingénieur des systèmes et des réseaux a pour missions la mise en place, la sécurité et l’évolution de l’informatique.

    C’est un métier qui évolue aussi rapidement que les technologies des systèmes, désormais ouverts vers l’extérieur et hétérogènes.

    Sa mission permet d’optimiser le travail des services et des collaborateurs, de diffuser l’information en toute sécurité. ACASS propose régulièrement des offres d’emploi en ingénierie des systèmes et des réseaux. C’est l’occasion de parler de ce métier passionnant.

     

    Les missions de l’ingénieur en systèmes et réseaux informatiques

    Nommé aussi architecte des systèmes, l’ingénieur des réseaux informatiques est embauché par une entreprise, un constructeur de solutions informatiques ou une SSII. Il encadre une équipe de techniciens (méthode, hotline, intégration…).

    Il conçoit l’architecture du réseau informatique de l’entreprise, en interne et avec les liens externes. Ses choix de conception dépendent des besoins de l’organisation (procédures, sécurité), du secteur d’activité et des pratiques des collaborateurs.

    Son cahier des charges reprend les éléments techniques, les objectifs, le budget, les contraintes et les méthodes utilisées. L’ingénieur des systèmes et réseaux informatiques sélectionne les solutions numériques et le matériel. Il est à l’origine d’appels d’offres. Il est en lien avec les fournisseurs et s’occupe des contrats.

    Il pilote la mise en place du système informatique dans l’organisation : intégration de logiciels, systèmes d’exploitation, bases de données, intranet… en donnant les accès nécessaires selon les rôles (administrateur, utilisateur…). Il suit l’évolution du système et teste sa sécurité très régulièrement. Son travail de suivi est répertorié via un tableau de bord.  Il contrôle les tests et les interventions techniques.

    Son rôle est également pédagogique : il crée des formations pour permettre aux utilisateurs de prendre les outils en main et ainsi d’optimiser leur travail.

     Le profil de l’ingénieur systèmes et réseaux : qualités et compétences

    Ses compétences techniques en informatique constituent son socle d’expertise (infrastructure, systèmes d’exploitation, bases de données, logiciels…).

    L’ingénieur des réseaux informatiques connaît très bien les technologies du web auxquelles il relie ses systèmes. Son anglais technique est parfait.

    Pour conduire ses équipes au succès, il peut s’appuyer sur sa clairvoyance qui lui confère une autorité naturelle. Il est organisé, fédérateur, rigoureux et précis. Sa confiance en lui invite les collaborateurs à le suivre dans ses décisions.

    Sa capacité à trouver des solutions est illimitée. Il sait se remettre en question et chercher de nouvelles pistes pour optimiser les flux d’information, leur sécurité et le travail des membres de l’entreprise.

    Son propos est toujours pédagogique pour que tous les collaborateurs puissent le comprendre.

    Curieux et attentif, il est toujours en veille sur les évolutions technologiques.

    Sa capacité d’analyse lui permet de choisir les meilleures solutions en fonction du secteur d’activité et des besoins particuliers de l’entreprise.

    Il sait anticiper et faire preuve de vigilance pour ne pas se laisser surprendre. Il travaille dans un objectif d’amélioration continue et ne se repose jamais sur ses acquis.  

    Formation et évolution du poste d’ingénieur en systèmes et réseaux

    Le métier d’ingénieur systèmes et réseaux est accessible après une école d’ingénieur ou un Master 2 en informatique. Son rôle étant primordial pour le bon fonctionnement d’une entreprise, la profession occupe une très bonne place sur le marché du recrutement.

    Le métier progresse au gré des avancées technologiques. Il nécessite aujourd’hui des interactions nombreuses grâce à la multiplicité des outils et à l’ouverture des systèmes. La maîtrise de la sécurité et du budget est devenue incontournable pour la profession.

    Après une expérience significative, l’ingénieur des systèmes et des réseaux peut s’orienter vers le poste de directeur des systèmes informatiques. Il peut aussi devenir consultant et créer sa propre structure.

    Pilier du service informatique, l’ingénieur systèmes et réseaux est aussi une fonction clé pour le bon fonctionnement de l’entreprise en général. Le choix des solutions et des outils impacte directement le potentiel de l’entreprise.

     

    ACASS propose des postes d’ingénieurs systèmes et réseaux à MarseilleIstres et dans toute la région PACA, à Montpellier et dans toute la région Occitanie. Des postes sont également à pourvoir en Région Auvergne-Rhône-Alpes, plus particulièrement à Saint-Priest !

  • L’Ikigaï : l’outil indispensable pour trouver sa voie professionnelle et du sens

    Publié le 06/10/2022

    L’Ikigaï est un concept japonais datant du 14e siècle. On pourrait le traduire par « raison d’être ». Largement utilisée en développement personnel, la philosophie est devenue une méthode pour tous ceux...

    L’Ikigaï est un concept japonais datant du 14e siècle. On pourrait le traduire par « raison d’être ». Largement utilisée en développement personnel, la philosophie est devenue une méthode pour tous ceux qui cherchent l’orientation à donner à leur carrière professionnelle.

    L’Ikigaï se situe au croisement de 4 domaines : ce que l’on aime faire, ce pour quoi on est doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi l’on peut être payé. Les réponses qu’il révèle apportent du sens à la vie professionnelle mais aussi à la vie en général.

    Pour quelles raisons est-il utile de réaliser son Ikigaï ?

    L’Ikigaï a pour objectif de faire surgir votre raison d’être ou mission de vie. Il aide à faire avancer votre questionnement sur plusieurs sujets :

    • Confirmer une voie professionnelle
    • Changer de métier, d’orientation
    • Changer de statut
    • Entamer une formation
    • Vérifier l’alignement d’un projet
    • Faire un bilan de sa vie professionnelle
    • Trouver sa place…

    L’Ikigaï permet d’aligner les 4 éléments suivants : une passion, une vocation, une profession et une mission.

    Lors d’une période de doute, il offre de faire un point précis, de trouver des réponses et du sens. Il invite aussi à se pencher sur soi, ce que l’on fait rarement finalement.

     

     

    Comment réaliser son Ikigaï ?

    La 1re étape consiste à répondre à ces 4 questions :

    • Qu’aimez-vous faire ?
    • Pour quoi êtes-vous doué ?
    • De quoi le monde a-t-il besoin ?
    • Pour quoi pouvez-vous être rémunéré ?

    Nous vous conseillons de réaliser 4 colonnes sur un tableau Excel pour que ce soit plus visible.

    Commencez par la première question : listez tout ce que vous aimez faire sans restriction, même si cela vous semble anodin (comme « regarder un coucher de soleil » par exemple). Car chaque élément, aussi peu significatif soit-il pour vous, a certainement du sens. Il est important surtout de trouver des réponses singulières qui vous caractérisent vraiment. Creusez donc vos goûts et vos aptitudes dans votre vie de tous les jours ou dans votre vie passée (ce que vous aimez faire et que vous avez abandonné, exemple : dessiner).

     

    La 2e étape de l’Ikigaï est de trouver les éléments qui cochent les 4 cases. C’est à ce moment précis que le sens devrait apparaître.

     

    La 3e étape est de rédiger une phrase/un mantra qui résume votre raison d’être et qui vous servira de boussole.

     

    Si la réalisation de votre Ikigaï patauge et vous donne du fil à retordre, vous pouvez solliciter un coach en développement personnel.

     

    Et après la réalisation de l’Ikigaï ?

    Une fois que votre raison d’être aura jailli, vous pourrez procéder à la mise en œuvre de votre nouveau projet et prendre la direction souhaitée.

    L’Ikigaï est à la fois un bilan et une projection. C’est pour cela qu’il est une charnière importante pour tout changement de vie.

    Suite à son élaboration, il vous servira de guide pour définir un plan constitué de plusieurs paramètres : les étapes, les objectifs, les indicateurs de réussite et de performance, les délais, les financements, les moyens, les besoins…

    En route vers votre nouveau projet de vie !

     

    L’Ikigaï est un bon moyen de se questionner et de trouver du sens à ce que l’on fait ou encore une nouvelle projection. Notre personnalité évolue, le contexte change, c’est pourquoi plusieurs Ikigaï seront peut-être nécessaires à votre vie.

    A vous de jouer et de trouver votre raison d’être.

     

    Votre Ikigaï vous mènera peut-être vers l’un de nos métiers. Les agences ACASS proposent des offres d'emploi en PACA, Occitanie et Rhône-Alpes !

  • Le métier d’ingénieur d’études industrielles : les offres d’emploi d'ACASS

    Publié le 20/09/2022

    Acteur majeur des nouveaux produits de l’industrie, l’ingénieur d’études industrielles évalue la faisabilité d’un projet et se charge de mettre en place des nouveaux procédés de fabrication. Il peut aussi...

    Acteur majeur des nouveaux produits de l’industrie, l’ingénieur d’études industrielles évalue la faisabilité d’un projet et se charge de mettre en place des nouveaux procédés de fabrication. Il peut aussi être appelé « chef de projet industriel ». Il tient un rôle crucial dans la force d’innovation des entreprises. C’est un métier très bien placé sur le marché du recrutement.

    ACASS recherche régulièrement pour ses clients, des profils d’ingénieur d’études industrielles. C’est l’occasion de parler du métier, des missions et des compétences clés.

     

    Les missions de l’ingénieur d’études industrielles

    Selon la taille et l’organisation de l’entreprise, ce chef de projet peut prendre en charge une partie ou l’ensemble du projet : depuis l’étude jusqu’à la fabrication. Son rôle peut donc être global ou plus segmenté.

    La mission s’organise autour d’un cahier des charges et d’un planning précis. L’ingénieur d’études industrielles évalue toutes les contraintes et tous les besoins liés à la création ou à la transformation du produit (dans le cas d’un produit déjà existant). Il choisit les matériaux selon les caractéristiques nécessaires, crée des prototypes, effectue des tests, conçoit les méthodes de fabrication avec leurs différentes étapes. Il est en lien avec les services marketing, production, qualité et R&D.

    On trouve des ingénieurs d’études industrielles dans tous les domaines d’activité : énergie, aéronautique, électronique, automobile… Il peut s’agir de grands groupes comme de PME.

     

    Le profil de l’ingénieur d’études industrielles : qualités et compétences

    Sa connaissance du monde industriel est vaste. Sa veille concurrentielle lui permet de suivre l’innovation des produits et des matériaux au quotidien. Il est curieux et attentif.

    Son esprit d’analyse et de synthèse lui permet de faire les bons choix. Sa capacité à se remettre en question l’aide à avancer en cas de difficulté.  

    L’ingénieur d’études industrielles est consciencieux, précis, méticuleux et organisé. Il ne laisse rien au hasard, qu’il s’agisse de gestes techniques ou de délais. Il sait travailler en toute autonomie et collaborer avec les autres membres de l’équipe.

    Il a une grande capacité à comprendre les enjeux et à adapter ses missions en fonction de ces derniers. Anticiper fait partie de ses réflexes. 

    Le respect des normes, des règles, de la législation sont évidemment des incontournables pour la profession.

    La maîtrise de l’anglais est nécessaire en cas d’environnement international.

     

    Formation et évolution du poste d’ingénieur d’études industrielles

    Un cursus en école d’ingénieur est nécessaire pour accéder au métier. Il peut être complété par une spécialisation, un MBA ou un Master en recherche. La maîtrise de l’anglais est très souvent demandée.

    Le besoin d’innovation des entreprises est une réelle opportunité pour les ingénieurs d’études industrielles. C’est un métier très bien placé sur le marché de l’emploi.

    Les impératifs de durabilité et de préservation de l’environnement sont des défis supplémentaires pour la profession.

    Le chef de projet en études industrielles, après une expérience significative, pourra prendre des fonctions managériales comme la direction d’un service de production ou de recherche, ou encore devenir directeur de l’innovation.

     

    Son rôle est nécessaire à la puissance d’innovation des entreprises. A l’heure où les technologies se développent de manière fulgurante, la capacité à créer de nouveaux produits est fortement recherchée. Des opportunités formidables pour les ingénieurs d’études industrielles.

     

    ACASS propose des postes d’ingénieur en informatique industrielle à Marseille, Istres et dans toute la région PACA, à Montpellier et dans toute la région Occitanie, voici une de nos offres : https://www.acass.fr/details-ingenieur+d+etudes+industrielles+h+f+a+marseille+13-17662.html

  • Equipes intergénérationnelles en entreprise : collaborer malgré les différences

    Publié le 05/09/2022

    Entre baby boomers et digital natives, dans une seule et même entreprise, 4 générations sont parfois représentées. Si coexister est possible, collaborer peut être plus compliqué : les méthodes de travail,...

    Entre baby boomers et digital natives, dans une seule et même entreprise, 4 générations sont parfois représentées. Si coexister est possible, collaborer peut être plus compliqué : les méthodes de travail, la vision et les objectifs sont souvent différents. Comment aller au-delà des différences générationnelles et trouver l’efficacité malgré les chocs inter-âges ? La mixité des collaborateurs en entreprise est une richesse, encore faut-il savoir comment en bénéficier.

    ACASS vous livre quelques clés.  

     

    Les différentes générations

    • Les baby boomers (nés entre 1946 et 1964)
    • La génération X (née entre 1965 et 1980) - 1re génération confrontée au chômage de masse
    • La génération Y (née entre 1980 et 1994) - Ordinateur, jeux vidéo et internet font partie de son quotidien
    • La génération Z appelée aussi millenial ou digital native (née entre 1995 et 2002) – à l’ère du digital et des nouvelles technologies

     

    Les 4 générations n’ont pas évolué dans le même contexte et voient donc le monde de manière différente. Cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent collaborer, en revanche il est important d’intégrer que leur collaboration, du fait de possibles incompréhensions et divergences, peut certainement être optimisée.

     

    Les décalages entre les différentes générations

    Plusieurs sujets de « frottement » peuvent apparaître :

    • La vision du travail
    • L’utilisation des technologies
    • La capacité à travailler en équipe
    • Le rapport à la hiérarchie
    • Le sentiment d’appartenance
    • L’utilisation des réseaux sociaux
    • Le rapport entre vie privée et vie professionnelle
    • L’évolution de carrière
    • La recherche de valeurs
    • Le rapport au changement
    • Le salaire

    Si les attentes sont différentes en fonction des sujets, on peut alors s’interroger sur le modèle de management. Ce qui fonctionnera avec les uns, ne conviendra pas aux autres et vice et versa.

     

    Comment manager des collaborateurs d’âge différent ?

    L’art de manager devient l’art d’adapter son discours et sa posture. Par exemple, les baby boomers et les X ont en général besoin d’un responsable qui les guide, alors que les Y et les Z veulent pouvoir donner leur avis d’égal à égal.

    Dans un contexte intergénérationnel, le manager devra trouver l’équilibre entre : fédérer autour d’un projet commun et optimiser la motivation et la mission de chaque collaborateur.

     

    Quelques pistes

    • Oublier les jugements à l’emporte-pièce (ne pas présumer et éviter les biais)
    • Adapter sa communication
    • Entretenir la motivation commune et individuelle sur le long terme
    • Proposer des formations adaptées et personnalisées pour favoriser un contexte équitable
    • Créer des équipes mixtes dans lesquelles chacun pourra être mis en valeur
    • Valoriser la contribution de chacun et le travail commun
    • Faciliter les échanges (mentoring ou reverse mentoring…)
    • Gérer les conflits dès le départ
    • Organiser des événements qui créent du lien
    • Interroger les uns et les autres sur leur façon de percevoir une idée, un projet, un concept…

     

    Le dialogue entre les âges est une source de richesse. Les démarches et actions intergénérationnelles sont aujourd’hui davantage favorisées dans les entreprises, les institutions, les associations…

    En plus de créer une meilleure cohésion sociale, elles engendrent une meilleure productivité.

    Les générations représentent la société et ses évolutions. Ce que les Z ont réussi à faire changer bénéficie aux autres générations, et inversement. Les changements entrepris ces dernières années profitent à tous, ainsi qu’à l’entreprise en termes de fonctionnement et d’image.  

    Les prochaines générations questionneront encore les entreprises, les méthodes de travail, leur vision, leurs actions, leurs valeurs et plus largement notre monde, pour le faire progresser.

    Les transformations ne peuvent se faire sans gain et sans perte. L’équilibre parfait est mouvant, il doit être réajusté régulièrement en fonction du contexte et de ses acteurs. Chercher l’équilibre et l’amélioration est déjà une performance !

  • Mieux gérer son temps au travail, quelques conseils pour un agenda serein

    Publié le 10/08/2022

    Bientôt la rentrée ! A cette idée, certains d’entre vous stressent déjà en pensant à la charge de travail qui les attend. La gestion du temps est une problématique commune à de nombreux professionnels,...

    Bientôt la rentrée ! A cette idée, certains d’entre vous stressent déjà en pensant à la charge de travail qui les attend. La gestion du temps est une problématique commune à de nombreux professionnels, qu’il s’agisse de salariés, d’intérimaires, d’artisans ou de dirigeants.

    Les agences de recrutement ACASS (PACA et Occitanie) vous livrent quelques conseils pour un agenda allégé et un emploi du temps plus paisible.

     

     

    Les bénéfices d’une bonne gestion du temps en entreprise

    • Eviter le stress
    • Favoriser une meilleure productivité
    • Retrouver du plaisir au travail
    • Avoir du temps et de l’énergie pour des activités extérieures (sport, art, culture…) ou pour les siens (famille / amis)

     

     

    Audit du temps de travail

    La première démarche pour améliorer la gestion de son temps de travail est de l’analyser. Pour cela, il vous suffit de répertorier toutes vos tâches pendant 2 ou 3 jours dans un tableau contenant les cases suivantes :

    • Intitulé de la tâche
    • L’action fait-elle partie de votre mission ? (oui ou non)
    • Possibilité de déléguer (oui ou non, si oui à qui ? Si non pourquoi ?)
    • Valeur ajoutée de la tâche accomplie ou en cours (pour vous)
    • Valeur ajoutée pour l’entreprise
    • Niveau d’importance (sur une échelle de 1 à 5 par exemple)
    • Niveau d’urgence (sur une échelle de 1 à 5 par exemple)
    • Durée de l’action

     

    Après avoir rempli le tableau, vous pourrez avoir une vue d’ensemble sur vos tâches quotidiennes et ainsi prendre les décisions qui s’imposent : déléguer, revoir avec votre manager les tâches qui ne font pas partie de votre mission et la polluent, hiérarchiser les actions par ordre de priorité et selon votre rythme (tâches difficiles le matin si vous êtes plus performant à ce moment de la journée), organiser vos journées…

    Par exemple : au lieu de répondre à vos emails selon leur rythme d’arrivée, vous pouvez organiser deux créneaux dans la journée pour les traiter. En effet, passer d’une tâche à l’autre constamment vous impose un temps de concentration avant de vous remettre dans le sujet. Fractionner votre journée en plages horaires définies permet donc d’être plus efficace.  

     

    Evaluer le temps d’une action / d’une tâche

    Avant de donner un délai, il est essentiel de répondre à ces 4 interrogations qui sont la base de tout lancement de projet :

    • Quoi
    • Pourquoi
    • Comment
    • Quand

    Sous-estimer le temps est une des raisons du retard et du sentiment de surmenage. Lorsque l’on évalue la durée d’une mission, on prend seulement en compte le temps qu’il nous faut pour la réaliser mais il existe d’autres paramètres à intégrer : le retard des livrables des collègues, les aller-retours correctifs, les aléas (panne de logiciel ou autre)… Envisagez tous les événements possibles et ajoutez toujours ¼ du temps supplémentaire à la durée prévue.

    Pour évaluer la longueur temporelle d’une activité, apprenez à la segmenter : identifiez les étapes clés avec une date correspondant. Si le projet ne dépend pas seulement de vous, répertoriez tous les acteurs du projet, interrogez-les à propos de leur capacité à vous livrer les informations ou le travail la date prévue.

     

    La planification à rebours

    Pour une meilleure visibilité, partez du point d’arrivée et revenez étape par étape au point de départ.

    Cette méthode permet de ne jamais s’éloigner du sujet final. En travaillant la planification en partant du point de départ, on risque de se perdre ou de faire fausse route. Les objectifs intermédiaires devenant des objectifs à part entière, on peut en venir « à oublier » la finalité. Travaillez l’ensemble du processus en fonction de la fin.

      

     

    Les outils de la gestion du temps

    Une « to-do list » efficace est un outil simple et qui fait ses preuves. Ajoutez des couleurs et des colonnes pour déterminer ce qui est important et urgent. Vous visualisez ainsi ce qu’il vous reste à faire, et vous n’oubliez rien.

    Des logiciels de gestion des projets existent : Trello par exemple peut vous aider à mieux vous organiser et donner une visibilité à chaque acteur du projet, s’il est commun.

    Slack, Asana sont d’autres logiciels intéressants, n’hésitez pas à explorer les outils pour trouver celui qui vous convient.

     

    La rentrée est l’occasion de prendre un nouveau départ. Travailler sa gestion du temps est essentiel pour une vie professionnelle sereine. Cela passe par un bon audit, la mise en place de changements en fonction des résultats obtenus, et l’utilisation d’outils numériques efficaces et avec lesquels vous vous sentez à l’aise.

    Bonne rentrée !

     

     

    En PACA et en Occitanie, septembre est un mois favorable au recrutement. Les agences ACASS de Marseille, Istres et Montpellier vous proposent des offres en CDI, CDD et en travail temporaire.

    Découvrez les offres d’emploi en PACA https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

    Découvrez les offres d’emploi en Occitanie https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi-occitanie---1.html

     

     

  • Soigner son départ d’une entreprise : lettre de démission, période de préavis…

    Publié le 23/07/2022

    Vous souhaitez quitter votre poste. Le moment est donc venu d’en parler à votre manager, de préparer votre lettre de démission et d’effectuer votre période de préavis. Réussir son départ est aussi important...

    Vous souhaitez quitter votre poste. Le moment est donc venu d’en parler à votre manager, de préparer votre lettre de démission et d’effectuer votre période de préavis. Réussir son départ est aussi important que réussir son intégration. C’est un des moments clés de votre parcours professionnel.

    ACASS vous livre ses conseils pour passer cette étape de carrière avec succès.

     

    Les étapes de la démission

    1. Échanger avec votre manager : il est d’abord important de le prévenir, par simple politesse, quels que soient vos rapports. Cette discussion permettra aussi d’entrer en négociation si c’est nécessaire (durée du préavis, modalités financières…)
    2. Rédiger votre lettre de démission : même si légalement elle n’est pas nécessaire, elle formalise la décision. Annoncer son départ par email est possible, mais une lettre en courrier recommandé avec accusé de réception reste le moyen le plus courant et le plus sûr, en sachant que le préavis démarre le jour de la date de réception du courrier.
    3. Réaliser le préavis : dans le cadre d’un CDI, la durée est inscrite dans le contrat de travail ; pour les CDD il dépend de la durée du contrat (6 mois = 26 semaines = 26 jours de préavis). Les congés ne sont pas intégrés dans le préavis. Il est possible de les prendre ou de percevoir des indemnités compensatrices, cela fait partie de la négociation avec l’employeur.

     

    Démission ou demande de rupture conventionnelle ?

    Tout dépend de la situation.
    Si un salarié obtient un poste ailleurs, il choisira la démission (puisqu’il n’aura pas besoin d’allocations de chômage).

    Dans le cas d’une reconversion avec formation ou d’une création d’entreprise, la rupture conventionnelle est idéale parce qu’elle permet de percevoir des indemnités et les allocations chômage le temps de trouver un nouvel emploi ou de développer son activité entrepreneuriale.

    Pour information, les employeurs ne sont pas obligés d’accepter les ruptures conventionnelles, d’où l’intérêt de discuter avec le manager ou le service RH avant de l’envoi du courrier.

     

    Le contenu de la lettre de démission ou de demande de rupture conventionnelle

    • Les noms et coordonnées des deux parties
    • La date
    • L’objet
    • La date du préavis et la date de départ souhaitée (si elles diffèrent, en faire la demande)
    • La demande des documents nécessaires (certificat de travail, reçu pour solde de tout compte, attestation Pôle Emploi)

    Il est inutile de mentionner la raison de votre choix. Vous pouvez le faire si vous le souhaitez. De la même manière, si vous avez envie de remercier votre employeur, c’est possible.

    La lettre a pour seul but d’acter la décision. Les autres informations sont optionnelles.

     

    Lettre de démission : à qui l’adresser ?

    On envoie la lettre de demande de rupture ou de démission en mettant le supérieur hiérarchique et le responsable RH en copie.  S’il n’y a pas de service RH, vous pouvez l’adresser au directeur général.  

     

    Un départ soigné

    Aussi important que la phase d’intégration, un départ apaisé est à privilégier, même dans un contexte de tensions ou de désaccords.

    Le monde professionnel est petit, vous pourriez croiser à nouveau votre employeur au cours de votre carrière ou rencontrer des professionnels qui le connaissent.

    Quelques conseils :

    • Honorez vos missions jusqu’au dernier jour, faites preuve de professionnalisme
    • Faites un point objectif avec votre manager
    • Prévenez vos interlocuteurs externes et vos collègues
    • Communiquez sur l’avancée de votre travail et les dossiers en cours
    • Triez vos dossiers et facilitez l’accès aux informations
    • Accueillez et formez votre remplaçant avec bienveillance (si une période en doublon existe)
    • Organisez un pot de départ

    Certains managers demandent aux salariés sortants de participer au recrutement du remplaçant. C’est une belle preuve de confiance.

     

     

    En conclusion, pour réussir votre départ :

    • Organisez un échange sincère avec votre manager
    • Envoyez votre lettre au service en bonne et due forme
    • Remplissez votre mission avec professionnalisme jusqu’au dernier jour.

    Bon vent !

     Retrouvez toutes nos offres d'emploi sur www.acass.fr

  • ACASS : cap sur la RSE à travers plusieurs sujets essentiels

    Publié le 17/06/2022

    La responsabilité sociale et environnementale est un sujet capital pour les entreprises et l’univers du recrutement doit y porter une attention accrue. Chez ACASS l’engagement s’articule en plusieurs points...

    La responsabilité sociale et environnementale est un sujet capital pour les entreprises et l’univers du recrutement doit y porter une attention accrue. Chez ACASS l’engagement s’articule en plusieurs points :

    • L’éthique et les valeurs
    • Les actions écoresponsables
    • Les achats durables 
    • La santé et la sécurité au travail
    • Le handicap, l’insertion et la lutte contre les discriminations

    L’engagement d’ACASS se matérialise par une connaissance profonde des sujets par tous les acteurs, des plans d’action, des chartes et des indicateurs de mesure pour développer l’amélioration continue. Plus qu’une conscience, la RSE devient un réflexe chez ACASS, un fil conducteur qui guide toutes les actions.

     

    Les valeurs d’ACASS

    Pas d’éthique sans valeurs. Rappelons celles qui guident nos agences :

    • L’éthique : honnêteté, intégrité et respect de chacun
    • Equité et neutralité : recruter et manager sur des critères objectifs
    • Professionnalisme : réactivité, rigueur et respect des procédures
    • Esprit d’équipe : partage, écoute, entre-aide, confiance et convivialité
    • Engagement : se donner les moyens pour y arriver
    • Réussite : efficacité, esprit gagnant, sens des résultats et du travail bien fait
    • Sécurité : exercer notre métier en conscience et dans le respect du code du travail

     

     

    Notre charte éthique compte 14 points :

    1. Nous nous engageons à respecter et à vérifier l’âge légal, les compétences et les diplômes requis pour la mise en poste de nos collaborateurs.
    2. Nous offrons un travail qui correspond au mieux aux compétences et aux motivations de chaque collaborateur.
    3. Nous nous efforçons de mettre en place des conditions de travail garantissant la sécurité et la santé afin d’assurer et de favoriser le bien-être et l’épanouissement professionnel de tous nos collaborateurs.
    4. Nous nous engageons à entretenir en permanence un dialogue réfléchi entre tous nos collaborateurs.
    5. Nous nous engageons à favoriser le développement pérenne de l’emploi pour le personnel permanent et de les accompagner dans leur évolution.
    6. Nous interdisons toute pratique discriminatoire, entre autres basée sur le sexe, l’âge, l’appartenance à un groupe ethnique ou sur les opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Nous ne sélectionnons uniquement des candidats que sur la base des compétences correspondantes aux emplois proposés.
    7. Nous condamnons toute conduite abusive susceptible de porter atteinte à la dignité ou à l’intégrité physique ou morale d’un individu et nous luttons également contre toutes les formes de harcèlement pouvant se traduire par une action, une pression à l’encontre d’un individu.
    8. Nous nous engageons à adopter une politique qui permet à tous nos collaborateurs de concilier au mieux leur vie professionnelle et leur vie privée.
    9. Nous garantissons à l’ensemble de nos collaborateurs le respect de leurs droits, de leurs intérêts ainsi que de leurs conditions de travail et de rémunération.
    10. Nous nous engageons à exercer notre activité dans le respect des lois et du cadre réglementaire en vigueur.
    11. Nous mettons en place les moyens organisationnels et financiers pour que notre charte soit relayée et appliquée par nos salariés pour une évaluation objective et une amélioration permanente.
    12. Nous communiquons de manière transparente et accessible avec des documents internes et externes dans le respect de la confidentialité des informations et des données. Nous répondons aux obligations édictées dans le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
    13. Acass demande à chaque collaborateur de veiller à ne pas exercer directement ou indirectement d’activité́ ou de mission qui le placerait dans une situation de conflit d’intérêts avec la société.
    14. Dans le cadre du développement des relations commerciales, nous nous engageons à proscrire toute forme de corruption et à ne proposer aucune forme de cadeaux ou de présents à nos clients à l’exception des objets marketings et des déjeuners d’affaires d’une valeur raisonnable. Ces pratiques commerciales sont réalisées dans la plus grande transparence.

     

    L’écoresponsabilité chez ACASS

     

    Nos agences s’emploient à :

    • Réduire la consommation de papier
    • Réduire la consommation d’énergie
    • Réduire la quantité de déchets produits et veiller à leur valorisation et leur recyclage
    • Adopter un comportement écoresponsable dans les activités quotidiennes

      

    L’achat durable et responsable chez ACASS

     

    • Toujours agir conformément aux intérêts de l’entreprise et aux dispositions légales.
    • Respecter dans nos relations avec nos fournisseurs et prestataires les principes établis et énoncés dans la charte éthique.
    • Sélectionner les fournisseurs selon des critères objectifs, équitables et transparents et sans favoritisme fondé sur quelconque autres critères.
    • Veiller à maintenir une coopération renforcée et pérenne avec nos fournisseurs basée sur des notions de respect, de confiance et en préservant un dialogue ouvert.
    • Privilégier les fournisseurs qui répondent aux enjeux éthiques, légaux, sociaux et environnementaux.

     

    Les attentes concernant les prestataires d’ACASS

    1. Droits de l’homme

    ACASS exclura toutes relations contractuelles avec les prestataires dont il serait avéré́ qu’ils ne respectent pas la réglementation en matière de travail forcé, de travail des enfants ou d’âge minimum du travail, de discrimination, de violence ou qui se rendent complices de violations dans ces domaines.

    1. Conditions de travail

    ACASS a adopté́ une Plan Santé et Sécurité au travail qu’elle déploie dans l’ensemble de ses agences. ACASS attend donc de ses Fournisseurs qu’ils respectent des fondamentaux équivalents aux siens, et en particulier qu’ils fournissent à leurs employés un environnement de travail respectant les normes applicables en matière de santé et de sécurité́ et assurent la maitrise des impacts sanitaires de leurs activités. ACASS demande également à ses fournisseurs de respecter l’ensemble des dispositions légales applicables en matière de droit du travail, et notamment celles concernant la durée légale du travail et le salaire minimum.

    1. Environnement

    ACASS a déployé une charte éco responsable pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement. Elle attend de ses Fournisseurs qu’ils maitrisent les impacts de leurs activités et que leurs pratiques soient conformes aux réglementations environnementales qui leur sont applicables. ACASS encourage les démarches visant à limiter au maximum la production de déchets, en particulier les déchets dangereux, et à mettre en oeuvre toutes formes de réutilisation et de recyclage.

    1. Ethique des affaires

    Au titre de sa Charte d’Ethique, ACASS a pris des engagements visant à protéger l’intégrité́ de ses activités.

     

    Corruption et conflits d’intérêts

    ACASS condamne toute forme de corruption et proscrit les situations de conflit d’intérêts impliquant ses collaborateurs ainsi que ses fournisseurs. Le maintien des relations avec ses Fournisseurs sera conditionné au fait que ceux-ci se refuseront à tout acte de corruption ou blanchiment d’argent, à toute situation de conflit d’intérêts ou à toute autre violation des dispositions légales applicables. 

      

    Plan sécurité et santé au travail chez ACASS

    1. Recrutement du personnel intérimaire

    Acass s’engage à collecter les compétences techniques et professionnelles (diplômes, formations, etc.) de chaque salarié intérimaire. Elle s’engage également à les gérer et à assurer les renouvellements des compétences quand cela apparait nécessaire. Les permanents des agences valident chaque dossier de candidature par un entretien de recrutement.

    1. Aptitudes médicales des salariés délégués

    Acass s’assure de l’aptitude médicale de son personnel intérimaire en organisant le suivi tel que prévu au code du travail.

    1. Accueil et formation sécurité des intérimaires

    Acass s’engage à présenter de façon détaillée la mission proposée au salarié intérimaire avant sa délégation. L’objectif sera de lui présenter le poste de travail et les règles et consignes de sécurité à respecter lors de la mission. Lors de cet accueil, le livret d’accueil est remis à chaque intérimaire.

    1. Protections individuelles de sécurité

    Acass s’assure que le personnel intérimaire est en possession des équipements de protection de bases nécessaires (casque, chaussures). Si ce n’est pas le cas, elle s’engage à lui fournir ces équipements.

    Conformément à la réglementation en vigueur, les autres équipements de sécurité sont fournis par le client.

    1. Suivi de mission

    Acass s’engage à assurer que le déroulement de la mission est conforme aux termes du contrat et organise le suivi des missions.

    1. Accident du travail

    Acass s’engage, dès qu’elle en aura été informée (dans le délai de 24 heures), à établir dans un délai maximum de 48 heures une déclaration d’accident du travail tel que défini par la réglementation en vigueur en y incluant, s’il y a lieu, les réserves formulées.

     

    Plan handicap, insertion et lutte contre les discriminations chez ACASS

    1. Lutter contre la discrimination par des actions d’insertion en faveur de l’emploi
    2. Lutter contre la discrimination par des actions d’insertion en faveur de l’emploi pour des travailleurs handicapés
    3. Développer par nos actions l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
    4. Lutter contre les formes de discriminations entre autres basée sur l’âge, l’appartenance à un groupe ethnique ou sur les opinions politiques, philosophiques.

    Les 3 thèmes (l’insertion, le handicap et la lutte contre les discriminations) regroupent des chartes d’engagement, des plans d’action et des mesures concrètes.

     

    Une médaille d’argent pour ACASS

    Attribuée par ECOVADIS, plateforme indépendante d’audit et d’évaluation RSE, la médaille récompense la qualité du dispositif d'ACASS. 
    ACASS a obtenu la note de 59/100, un résultat qui la place parmi les 25 % meilleures entreprises évaluées par ECOVADIS. 
    Cette récompense n'est pas une finalité : ACASS continue à développer et améliorer son dispositif RSE dans le respect de ses valeurs, de ses engagements éthiques, humains et environnementaux. 

      

    Au-delà de poursuivre une politique de RSE, ACASS veut en être acteur. Cela impose de prendre des décisions économiques et professionnelles en mesurant leurs conséquences directes et indirectes les 3 sujets : social, environnemental et économique. L’engagement dans la RSE est un atout pour tous : l’entreprise, les clients, les candidats, les collaborateurs, les prestataires et pour la société en général.  Le développement d’ACASS se poursuit dans le respect des valeurs éthiques, de l’exigence sociétale et environnementale. 

     

     

  • Le recrutement boomerang : embauche réchauffée ou réelle opportunité ?

    Publié le 05/06/2022

    « Un petit tour et puis revient ». Le boomerang rehire a pour principe de réembaucher un ancien collaborateur. C’est un phénomène RH qui grimpe dans les pays anglo-saxons. Il est favorisé par les carrières...

    « Un petit tour et puis revient ».

    Le boomerang rehire a pour principe de réembaucher un ancien collaborateur. C’est un phénomène RH qui grimpe dans les pays anglo-saxons. Il est favorisé par les carrières plurielles et les réseaux sociaux qui entretiennent le contact entre professionnels. Cette pratique ne concerne pas seulement les collaborateurs saisonniers, elle peut s’appliquer à de nombreux métiers.

    Pour quelles raisons salariés et recruteurs décident-ils d’envisager une nouvelle collaboration ?
    Comment faire pour que le recrutement boomerang soit fructueux ?

     

    Les avantages du recrutement boomerang pour l’entreprise

    Si le phénomène prend de l’ampleur, c’est parce qu’il compte de nombreux atouts. La marque employeur y trouverait donc son compte.

    Réemployer un ancien salarié représente un gain de temps d’abord : en effet le temps de recherche de candidats est considérablement réduit, le recrutement prend moins de temps puisque le recruteur connaît déjà une partie du parcours du futur collaborateur. Quant à la formation, elle sera nécessairement plus courte grâce aux nombreuses informations déjà connues par l’ex salarié (organigramme, domaine d’activités, produits et/ou services, équipes, clients, structure, politique d’entreprise, outils technologiques, process…). Du côté de l’intégration, ce sera aussi plus fluide.

    Des certitudes, des gains économiques et temporels, un grand confort… Sont les atouts majeurs du boomerang rehire pour les recruteurs.

    Pour la marque employeur, c’est 100% bénéfique : un salarié qui revient, c’est un salarié qui a nécessairement bien vécu son passage dans l’entreprise. Il devient alors un ambassadeur premium pour la marque.

     

    Les avantages du recrutement boomerang pour le collaborateur

    Voir le retour du collaborateur comme une régression dans le parcours est un tort. Quand on parle de recrutement boomerang, il ne s’agit pas de revenir au même poste pour le salarié, mais dans la même entreprise. Quand bien même le poste serait le même (c’est assez rare), les conditions peuvent changer (périmètre de responsabilité, missions, équipe, salaire)

    Si le passage en entreprise a été prolifique et agréable, le salarié pourrait bien être tenté d’y revenir. Ce retour présente des bénéfices non négligeables, tout d’abord une candidature facilitée, moins de stress lors des entretiens puisque le collaborateur se retrouve en terrain connu, le temps de recrutement est diminué grâce à la connaissance d’une partie du parcours du candidat et de son savoir-faire. C’est aussi une formidable opportunité de pouvoir évoluer dans une entreprise que l’on apprécie grâce à l’expérience acquise ailleurs, fait qui n’aurait peut-être pas été possible si le salarié était resté. La formation et la période d’adaptation sont évidemment moins longues.

    Entre confort, évolution et certitudes, le réemploi des ex-salariés peut s’avérer un pari 100% gagnant.

     

    Comment réussir le recrutement boomerang ?

    Un recrutement reste un recrutement, même s’il concerne des professionnels qui se connaissent déjà et qui ont collaboré par le passé.

    Même s’il présente de nombreux avantages, le réemploi d’un ancien salarié comporte un risque majeur des deux côtés : capitaliser sur ce que l’on sait sans envisager les changements des deux parties dans l’intervalle de temps passé. En effet, les personnes évoluent et les entreprises aussi.

     
    Quelques questions à se poser des deux côtés :

    • Quelle a été la cause du départ ?
    • Comment le salarié a-t-il évolué depuis ?
    • Qu’est ce qui a changé depuis le départ du salarié dans l’entreprise : structure, processus, management, marché, équipe… ?
    • Quelles sont les ambitions des deux parties prenantes ?
    • Comment l’ex-salarié et l’entreprise imaginent cette nouvelle collaboration ?
    • Quelles sont les modalités du contrat ? …

     

    Il est primordial de regarder l’avenir tout en capitalisant sur le passé. Pour cela, il faut savoir se libérer de la partie affective pour rester factuel et objectif lors du nouveau projet de collaboration.

    En résumé, apprécier une personnalité et en garder un bon souvenir n’est pas une raison suffisante au recrutement boomerang. Inscrire un collaborateur que l’on connaît, qui présente de grandes qualités et dont l’évolution des compétences est utile à l’entreprise est déjà un projet plus solide. De la même façon, même si l’intégration a de grandes chances d’aller plus vite, elle reste importante pour la nouvelle prise de poste : un accompagnement permettra de garantir l’adoption de nouveaux réflexes et non la reprise des anciens dans un contexte qui aura évolué entre temps.

     

    Le recrutement boomerang est une opportunité à condition d’être dictée par des motivations objectives et pas seulement affectives. Si la nouvelle collaboration est réussie, c’est un palier supplémentaire atteint pour la marque employeur.  

    L’agence ACASS de Lyon recrute partout en Auvergne-Rhône-Alpes : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

     

     

  • Une médaille d'argent pour ACASS !

    Publié le 23/05/2022

    Une médaille d’argent pour ACASS ! Attribuée par ECOVADIS, plateforme indépendante d’audit et d’évaluation RSE, la médaille récompense la qualité du dispositif d'ACASS. ACASS a obtenu la note de 59/100,...

    Une médaille d’argent pour ACASS ! Attribuée par ECOVADIS, plateforme indépendante d’audit et d’évaluation RSE, la médaille récompense la qualité du dispositif d'ACASS.
    ACASS a obtenu la note de 59/100, un résultat qui la place parmi les 25 % meilleures entreprises évaluées par ECOVADIS.
    Cette récompense n'est pas une finalité : ACASS continue à développer et améliorer son dispositif RSE dans le respect de ses valeurs, de ses engagements éthiques, humains et environnementaux.
    #rse #entreprise #recompense

     

  • Découvrez les agences ACASS en vidéo

    Publié le 04/05/2022

    Découvrez en quelques minutes seulement les agences ACASS de Marseille, Istres, Montpellier et Lyon. Vous retrouverez les collaborateurs d'ACASS à l'oeuvre avec les candidats et les clients. Plongez dans...

    Découvrez en quelques minutes seulement les agences ACASS de Marseille, Istres, Montpellier et Lyon. 
    Vous retrouverez les collaborateurs d'ACASS à l'oeuvre avec les candidats et les clients. 

    Plongez dans l'univers d'ACASS et le métier du recrutement en CDI, CDD et travail temporaire. 

    ACASS recrute des techniciens, agents de maitrise et cadres techniques pour plusieurs secteurs d'activité : 

    • Ingénierie et bureau d'étude
    • Management des travaux
    • Management de la production
    • Informatique et technologies digitales

     

  • Réussir l’offboarding, gage de bénéfices pour la marque employeur

    Publié le 29/04/2022

    Un collaborateur quitte l’entreprise, c’est un phénomène régulier à l’heure des carrières plurielles. On parle beaucoup de l’importance du offboarding en ressources humaines, c’est-à-dire la période qui...

    Un collaborateur quitte l’entreprise, c’est un phénomène régulier à l’heure des carrières plurielles. On parle beaucoup de l’importance du offboarding en ressources humaines, c’est-à-dire la période qui précède le départ. Soigner cet évènement est important pour le collaborateur mais aussi pour l’entreprise. C’est un moment clé qui fait partie de l’expérience collaborateur et qui agit donc sur la marque employeur. Voici quelques conseils pour réussir l’offboarding.

     

    Pourquoi doit-on soigner l’offboarding ?

    Entre la décision d’arrêt de la collaboration (prise par le salarié ou l’entreprise) et le moment du départ effectif, il peut se passer plusieurs semaines. Cette période peut être pénible si elle a lieu dans un mauvais climat. Cela devient alors pesant pour tous les acteurs : le collaborateur lui-même, le manager, les membres de l’équipe et tous les interlocuteurs (clients, partenaires…). Il est donc primordial d’offrir un contexte serein à tous pour cette période.

    D’autre part, un collaborateur mécontent peut nuire à l’image de l’entreprise : auprès des collègues, clients, partenaires… mais aussi auprès du grand public sur les réseaux sociaux. LinkedIn et les autres plateformes sont remplies de témoignages de salariés déçus ou en colère. L’importance de la E-réputation n’est plus à prouver. Tout le monde sait qu’elle peut être préjudiciable à l’image de l’entreprise en général.

    Troisième argument : un ancien collaborateur content pourrait bien revenir ! On parle beaucoup du « boomerang rehire ». Il s’agit d’embaucher un ex-salarié. Et c’est un avantage pour l’entreprise : moins de temps de formation, culture d’entreprise déjà acquise… Alors autant ne pas saboter cette éventualité.


    Un offboarding réussi :  

    • Préparer la partie administrative

    De nombreux documents doivent être remis au salarié qui quitte l’entreprise : solde de tout compte, certificat de travail, remboursement de frais… Si le salarié doit courir après les documents, c’est source de stress pour lui et il ne sera pas enclin à mettre du cœur à l’ouvrage jusqu’à son départ. Un manager satisfait pourra même remettre une lettre de recommandation pour favoriser l’embauche de son collaborateur ailleurs. C’est un petit geste encourageant et qui laisse toujours un goût de gratitude.

    • Préparer la conclusion

    Avant de se séparer, il est recommandé de faire un point entre manager et salarié pour revenir sur l’expérience vécue de chaque côté. Une discussion sans langue de bois permettra au manager de connaître le point de vue du collaborateur qui part et d’être éclairé sur sa stratégie de management. Du côté du salarié, c’est l’occasion de recevoir un bilan sur les qualités et compétences acquises, ses succès en entreprise et ses points d’amélioration à travailler par la suite. La situation de départ permet de parler en toute transparence dans un but de progression d’une part et d’autre.

    • Organiser la passation

    Si l’arrivée du nouveau collaborateur a lieu avant le départ de son prédécesseur, c’est idéal pour effectuer un relais des dossiers en cours. Le temps d’adaptation et de prise en main sera réduit pour le salarié entrant, il pourra profiter d’un support précieux en termes d’informations, de procédures, de contacts... Le futur ex-collaborateur sera valorisé par sa mission de formateur et le nouveau sera rassuré de ne pas être lancé seul dans le grand bain de sa nouvelle mission. Si les périodes d’onboarding et d’offboarding ne coïncident pas, il est possible de demander au collaborateur sur le départ de préparer un guide qui récapitule les informations importantes.

    • Organiser un temps dédié pour dire au-revoir

    Les entreprises choisissent différentes formules pour célébrer la nouvelle étape professionnelle de leur collaborateur : apéritif, petit-déjeuner, déjeuner, réunion, cadeau, discours, vidéo… Ce temps convivial permet aux équipes de profiter de leur collègue avant son départ, dans un cadre informel. C’est agréable aussi pour le collaborateur de dire quelques mots aux uns et aux autres avant de partir. C’est valorisant et une jolie façon de tourner la page.

    • Rester en contact

    Les réseaux sociaux permettent de rester en relation avec son ex-salarié et de suivre son actualité. Cultiver son réseau est important. Cet ancien collaborateur pourrait par la suite devenir un client, un partenaire ou autre… Le manager et l’ex-salarié pourraient à nouveau avoir besoin et/ou envie d’échanger tout simplement. Et d’un point de vue managérial, c’est toujours gratifiant de savoir que l’on a participé à l’évolution professionnelle d’une personne.

     

    Le départ d’un salarié participe pleinement à l’expérience collaborateur. Le soin apporté à l’offboarding doit donc être travaillé. Il permet de développer la marque employeur. L’accompagnement en entreprise doit être bien mené, du début jusqu’à la fin. 

     

    Pour votre prochaine étape professionnelle en région Auvergne-Rhône-Alpes, voici quelques idées et offres d’emploi : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

  • Comment intégrer une interruption d’activité dans son CV ?

    Publié le 18/03/2022

    Les parenthèses professionnelles dans les parcours ont toujours existé : santé, raison familiale, projet personnel, loisir, voyage… On nous a longtemps conseillé de les masquer ou de les rendre « vendeuses...

    Les parenthèses professionnelles dans les parcours ont toujours existé : santé, raison familiale, projet personnel, loisir, voyage… On nous a longtemps conseillé de les masquer ou de les rendre « vendeuses ». Aujourd’hui, LinkedIn ajoute le champ « Pause professionnelle » dans la rubrique « Profil ». Ce qui était une particularité plutôt négative, semble ne plus poser de problème. Qu’en est-il réellement ? Comment les recruteurs perçoivent-ils ce temps d’interruption ? Que doit-on en dire lors d’un entretien ? Comment l’ajouter sur son CV ?

     

    Interruption de l’activité professionnelle : les causes

    Les périodes d’inactivité professionnelles ne sont pas forcément inactives pour le candidat. Les raisons d’une pause dans la carrière peuvent être multiples :

    • Médicales (la santé du candidat ou celle d’un de ses proches)
    • Professionnelles (licenciement, formation ou reprise d’études pour un évolution ou une réorientation, création ou reprise d’entreprise…)
    • Personnelles (déménagement, temps pour sa famille, congé parental, compétition sportive, projet artistique, humanitaire ou associatif…)


    Pourquoi les pauses professionnelles sont plus fréquentes ?

    Une grande variété d’explications peut être mentionnée pour expliquer l’augmentation des interruptions de parcours :

    • La rupture conventionnelle a permis de libérer employeurs et collaborateurs plus facilement, en maintenant les droits de chômage
    • Le CPF qui permet de se former durant sa carrière pour prendre un nouveau chemin ou évoluer a favorisé les changements d’orientation (qui peuvent engendrer des pauses)
    • Le statut d’autoentrepreneur permet de lancer son activité sans lourdeur administrative et sans grosse prise de risque financière
    • L’allocation journalière du proche aidant a permis à des personnes d’interrompre leur carrière pour prendre soin d’un parent malade
    • La quête de sens et le développement personnel : les collaborateurs sont nombreux à profiter d’un temps de chômage entre deux postes pour faire le point sur leur carrière ou pour explorer d’autres pistes/activités plus en cohérence avec leur personnalité et leurs objectifs.

     

    Quels sont / étaient les craintes des recruteurs au sujet des pauses professionnelles ?

    Les interruptions de carrière pouvaient être perçues par les recruteurs comme un signe d’instabilité ou de manque d’intérêt pour le monde du travail. La crainte d’une déconnexion de la réalité professionnelle et d’une inadaptabilité lors du retour faisaient aussi partie des réticences à l’égard des CV « à trous ».

     

    Les recruteurs d’aujourd’hui face aux interruptions professionnelles

    Les parcours qui contiennent des parenthèses sont aujourd’hui plus nombreux, ce qui participe à les normaliser sur le marché du recrutement. Les pénuries dans certaines catégories de métiers poussent aussi les recruteurs à élargir leur recherche.

    Les compétences techniques et les diplômes ne sont plus les seuls critères de recrutement.

    L’importance accordée aux compétences personnelles (soft skills) accroit l’intérêt que peuvent porter les recruteurs à ces temps d’interruption : Comment le candidat a-t-il géré cette période (quelle qu’en soit la cause), Quel bénéfice en a-t-il tiré ?... Autant de questions qui peuvent souligner la personnalité des candidats (leur capacité à rebondir par exemple). Les projets ou les impératifs personnels à l’origine des interruptions, apportent au recruteur des éléments informatifs supplémentaires sur le savoir-être. Ainsi, les voyages peuvent être un signe d’ouverture d’esprit et d’adaptation facile aux contextes multiculturels, les projets artistiques peuvent être un gage de créativité…

     

    Les périodes d’interruption dans la carrière : comment en parler ?  

    Sur le CV, il est important de les inscrire clairement, pour éviter que le recruteur cherche l’information ou se pose des questions. Le CV doit être clair et compréhensible, alors autant exprimer les choses de manière simple. Si la pause est la conséquence d’un problème personnel, vous n’êtes pas obligé(e) de divulguer votre vie privée. Vous pouvez simplement mentionner par exemple « Temps consacré à ma vie de famille ». Dans la grande majorité des cas, les recruteurs ne vous poseront pas de questions intrusives.

    On entend souvent dire qu’il est essentiel de démontrer le « ROI » d’une interruption d’activité, mais celle-ci n’est pas toujours fertile, il n’est parfois pas possible d’en extraire du positif et de lui trouver une pertinence par rapport à son parcours.

    Par exemple, si un(e) technicien(ne) informatique a créé une école de yoga sans rencontrer le succès, il sera difficile de parler de la cohérence de son parcours. Ceci étant, il ou elle pourra tout à fait dire ce qui lui plait tant dans cette discipline, analyser son expérience et ses difficultés (structurelles et/ou conjoncturelles), parler du rôle d’entrepreneur(e)…

    Ce qui semble important, c’est la capacité à analyser le vécu, le regard que l’on porte sur son chemin professionnel. Dire que l’on n’est pas fait pour la vie d’entrepreneur par exemple, est tout à fait envisageable. Si on sait expliquer pourquoi, c’est encore mieux.

    Il est donc nécessaire d’anticiper ce genre de questions avant un entretien.

     

    N’oubliez pas deux choses très importantes :

    • Le recruteur ne cherche pas à vous piéger, il cherche à vous connaître et à comprendre si vous pouvez correspondre au poste proposé et à l’entreprise concernée
    • Le recruteur est lui aussi un candidat potentiel, il a peut-être lui-même vécu des interruptions de carrière pour diverses raisons.

     

     

    Le nouveau champ LinkedIn « Pause professionnelle »

    Il vous permettra de sélectionner une des informations suivantes :

    • Reconversion professionnelle
    • Aidant familial
    • Congé parental
    • Année sabbatique
    • Licenciement / suppression de poste
    • Santé et bien-être
    • Réalisation de projet personnel
    • Formation professionnelle
    • Déménagement
    • Retraite
    • Voyage
    • Bénévolat

     

    Libre à vous de compléter ces informations.

     

    Les temps de pause dans la carrière ne sont plus rédhibitoires lors d’une candidature. Inutile non plus aujourd’hui de se casser la tête pour trouver comment capitaliser sur cette expérience, si ce n’est pas possible. Les pauses professionnelles ne récoltent pas toutes un ROI optimal ! 
    Le conseil des experts recrutement d’ACASS : expliquez votre interruption de carrière simplement, avec un peu de hauteur et surtout du bon sens.  

  • ACASS en quelques chiffres

    Publié le 31/01/2022

    ACASS en quelques chiffres : · 25 salariés consultants et chargés de recrutement dans nos quatre agences (Marseille, Istres, Lyon et Montpellier) · 430 collaborateurs intérimaires en mission · 220 placements...

    ACASS en quelques chiffres :
    ·       25 salariés consultants et chargés de recrutement dans nos quatre agences (Marseille, Istres, Lyon et Montpellier) 
    ·       430 collaborateurs intérimaires en mission 
    ·       220 placements CDI réalisés (en 2021)
    ·       220 000 cv candidats dans notre base de données 
    ·       310 clients qui nous font confiance (en 2021)

    Merci à nos collaborateurs, candidats et partenaires. 

    Le recrutement : quel beau métier !

    #recrutement #emploi

  • Rédigez un CV qui fera sens pour les recruteurs

    Publié le 27/01/2022

    La multiplicité des supports d’offres d’emploi (jobboards, réseaux sociaux) et l’avènement de Linkedin en matière de recrutement ont permis d’ouvrir de larges possibilités aux recherches des recruteurs...

    La multiplicité des supports d’offres d’emploi (jobboards, réseaux sociaux) et l’avènement de Linkedin en matière de recrutement ont permis d’ouvrir de larges possibilités aux recherches des recruteurs et des candidats. Le grand nombre de profils à étudier (par candidature ou sourcing spontané) a obligé les recruteurs à passer moins de temps sur l’étude des profils. Il devient donc impératif de savoir construire un CV efficace, c’est-à-dire qui offre une visibilité maximale. ACASS vous donne quelques conseils pour travailler votre CV et le rendre optimal.

     

    Quelques chiffres à propos de la lecture du CV

    Il faut savoir qu’en moyenne, un recruteur passe 39 secondes à lire un CV (selon une étude menée par la start-up Tilkee, en 2019[1]), c’est peu alors autant se démarquer vite. L’ajout d’une lettre de motivation augmenterait de 40% le temps dédié à l’analyse de la candidature.

     

    Que cherchent les recruteurs sur un CV ?

    Première règle, valable pour toutes vos communications écrites : se mettre à la place du lecteur. Il est donc légitime de se demander quelles sont les réactions des recruteurs face à une candidature.

    La première lecture se fait souvent « en diagonale » pour identifier le profil d’une manière générale : métier ou spécialité, expérience. Cette première approche peut avoir plusieurs conséquences : poursuivre la lecture et sélectionner le CV, le supprimer, ou alors le classer dans une catégorie (par exemple le mettre de côté pour un autre client, pour un autre poste ou pour une offre future).

    S’il s’agit d’un besoin précis, le recruteur cherchera les éléments qui correspondront à l’offre : compétences spécifiques, maîtrise d’un logiciel, profil junior ou senior…

    S’il s’agit d’une candidature spontanée, le recruteur traversera le CV pour avoir une vision globale du candidat.

    En conclusion :

    • Si vous répondez à une offre, adaptez votre CV à celle-ci
    • Si vous envoyez une candidature spontanée, mettez en valeur les éléments qui correspondent au type de profil recherché.

    Chez ACASS, nous constatons ces dernières années que les recruteurs accordent une attention plus importante au savoir-être et aux soft skills. Ils nous demandent souvent notre ressenti après le premier entretien avec le candidat. Les entreprises semblent miser davantage sur les qualités, que sur l’expérience, quitte à devoir former le candidat plus que prévu.   

     

    Hiérarchisez les informations

    Pour qu’un recruteur trouve facilement les renseignements souhaités, vous devez les classer en diverses parties clairement identifiées :

    • Prénom, nom, date de naissance, coordonnées…
    • Informations nécessaires (permis B, s’il s’agit d’un poste mobile)
    • Titre du poste recherché
    • Type de contrat spécifique (s’il s’agit d’alternance par exemple)
    • Formations, certifications
    • Expériences et compétences (postes occupés, entreprises, lieux, missions, durée)
    • Qualités et/ou compétences personnelles
    • Autres informations (loisirs, langues, logiciels…)

     

    Optimisez les informations, évitez les répétitions sur votre CV

    Si vous avez effectué les mêmes missions chez différents employeurs, regroupez plutôt les tâches dans « compétences » et listes les entreprises dans lesquelles vous avez travaillé dans « expériences » (en ajoutant le poste, le lieu et les dates).

     

    Si votre CV contient peu d’expérience

    Si votre activité professionnelle est restreinte, profitez-en pour l’analyser plus en profondeur, par exemple en y ajoutant tout ce que vous avez appris (compétences techniques) et les aptitudes que vous avez développées (compétences personnelles acquises grâce à l’expérience). Vous pouvez également développer une mission plus intéressante que les autres ou encore donner des chiffres précis (liés au développement par exemple si vous êtes commercial ou au nombre de couverts pour une expérience en tant que serveur).

    Si vous manquez d’expérience, mais que vous apprenez vite et que vous êtes autonome, n’hésitez pas à le mentionner. Un recruteur pourrait privilégier votre potentiel d’évolution sur vos compétences techniques.

     

    Si votre CV est trop dense

    C’est le moment de faire un tri sélectif. Il est inutile de tout dire sur un CV. Évoquez seulement les expériences les plus valorisantes et les faits les plus marquants.

    Si vous répondez à une offre précise, choisissez les missions qui peuvent faire écho à l’annonce d’emploi.

    Dans le cas d’une candidature spontanée, ne retenez que les expériences qui vont dans le sens du poste que vous visez.

     

    Les mots-clés sur un CV

    Choisissez une dizaine de mots qui permettront de valoriser votre profil et passez les en gras. Vous pouvez les sélectionner en fonction de l’offre d’emploi ou du poste que vous visez. Optez pour des mots qui augmenteront votre potentiel distinctif, qui appuieront l’adéquation entre votre profil et le poste, ou votre profil et le poste souhaité.

     

    La rubrique « informatique » et la rubrique « langues »

    Ajoutez les outils (logiciels, langages…) et les langues que vous maîtrisez, sans oublier de leur attribuer un niveau (confirmé, maîtrise, intermédiaire, expert, lu écrit parlé ou encore 6 mois à Londres…).

     

    Dans les rubriques annexes (loisirs, divers, autres…), démarquez vous !

    Donnez de la couleur à votre CV à travers les informations complémentaires. Il ne s’agit pas de dévoiler votre intimité mais d’apporter une personnalisation à votre profil. Vous pouvez donc évoquer vos goûts, les activités que vous pratiquez et/ou qui vous intéressent (sport, lecture, danse…). Pour une distinction maximale, soyez précis, par exemple dans la sous-rubrique « lecture », inscrivez quelques-uns des livres que vous avez le plus aimés ou précisez que vos auteurs favoris sont ceux du 19esiècle, expliquez la pratique d’un sport…

    Vous pouvez également montrer votre sensibilité à une cause (humanitaire, sociétale, environnementale…) et votre engagement associatif si c’est le cas.

     

    La forme et le look du CV

    Les CV originaux ont le pouvoir de capter l’attention. Ceci étant, la forme aussi originale et belle soit elle, ne doit pas gêner la lecture et l’accès aux informations. Rappelez vous aussi que les effets s’utilisent avec minimalisme. Si vous mettez tout en valeur, plus rien ne sera lisible. L’esthétisme et l’originalité sont les bienvenues à condition que la clarté prime.

     

    Le CV doit permettre au recruteur de savoir très rapidement dans quelle catégorie vous classer et de comprendre si vous correspondez à une offre.

    La facilité d’accès aux informations est donc un impératif. Soyez clair, précis, sélectif. Ajoutez une touche de personnalisation et le tour sera joué.

      

    L’agence ACASS de Lyon propose des postes dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, découvrez les postes à pourvoir : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

    [1] https://www.docaufutur.fr/2019/02/27/recrutement-en-moyenne-les-employeurs-consacrent-34-secondes-a-une-candidature/

  • Entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes : quelques conseils pour votre Noël en entrep

    Publié le 08/12/2021

    En entreprise comme en société, il y a les pro-Noël et les anti-Noël. Quoi qu’il en soit, un moment festif s’impose. Il peut revêtir différentes formes : déjeuner, dîner, goûter… La fête de fin d’année...

    En entreprise comme en société, il y a les pro-Noël et les anti-Noël. Quoi qu’il en soit, un moment festif s’impose. Il peut revêtir différentes formes : déjeuner, dîner, goûter… La fête de fin d’année en entreprise donne l’occasion de se retrouver dans un contexte détendu.
    Comment préparer cet évènement ? Quelle formule choisir pour fêter Noël en entreprise ?  

     

    Esprit de Noël, es-tu là ?

    Dès le 1er décembre, débarqueront dans les bureaux : des serre-têtes en bois de rennes, des pulls verts ou rouges avec des motifs flocons, des papillotes… Vous entendrez certains de vos collègues fredonner « Vive le vent » ou vous vanter le dernier film américain bien mièvre assorti à la période.

    Ce sera donc le signal pour commencer à décorer vos locaux. Si les fans des fêtes de fin d’année ne se proposent pas pour se charger du sapin, des kits de décoration sont disponibles sur internet (à l’achat ou à la location). Vous pourrez même opter pour un décorateur si votre budget le permet. Faites entrer les guirlandes, les boules et les bibelots rouges et blancs !

     

    Que fait-on pour Noël en entreprise ?

    Plusieurs formules existent : déjeuner, goûter ou dîner. Les deux premiers sont, la plupart du temps, organisés dans les locaux. En soirée, le repas a généralement lieu à l’extérieur, dans un restaurant ou dans un lieu de loisirs.

    Les professionnels zélés et pro-Noël innovent :

    • Un atelier cuisine pour concevoir une bûche
    • Un escape game sur le thème de Noël
    • Une bonne action qui fédèrera les équipes autour d’une cause importante (les sans-abris, les enfants défavorisés…).

    Certains comités d’entreprise proposent un repas pour les collaborateurs et un goûter pour leurs enfants, avec la venue du père Noël et une remise de cadeaux.

    Concernant le repas, le buffet est la solution idéale, car il évite les placements par affinités et permet l’échange. Pour le menu, il faudra ménager les habitudes alimentaires des uns et des autres (végétariens, allergiques, intolérants au gluten…), des mets divers sont encore la meilleure solution.

    L’alcool est généralement restreint : une coupe de champagne et un verre de vin restent les incontournables. N’oubliez pas de vous faire livrer des packs d’eau, de sodas et de jus de fruits. 

    Avant de lancer l’activité ou de commencer le repas, c’est le moment de faire un petit discours : le bilan de l’année (qu’on essaiera positif) et les remerciements aux collaborateurs.

     

    En entreprise, doit-on offrir des cadeaux pour Noël ?

    Ce n’est pas obligatoire, mais toujours bien vu. Pour ne prendre aucun risque, les box et les chèques cadeaux restent la meilleure solution : chacun peut les dépenser selon ses goûts et ses envies.

    On évite les produits high tech qui ont eu le vent en poupe ces dernières années, mais qui ne plaisent pas à tout le monde. Les paniers repas sont eux aussi risqués, car les goûts et les habitudes alimentaires sont nombreux et variés. Inutile d’envisager un cadeau pour le bureau, il sera moyennement apprécié et vous serez soupçonné de ne penser qu’à la performance de vos salariés. En revanche, la boîte de chocolats ou de douceurs reste un incontournable.

    Dans certaines entreprises, les salariés s’échangent des cadeaux. Un tirage au sort désigne la personne à qui l’on doit faire un présent (de moins de 5 ou 10 euros) et on garde le secret jusqu’au jour J. C’est souvent marrant et surprenant. Le système est facile à organiser dans les petites entreprises, beaucoup plus compliqué dans les grandes, mais dans ce cas, on peut le mettre en place dans chaque service.

    Il ne vous reste plus qu’à organiser votre moment festif en entreprise. L’équipe d’ACASS vous souhaite un bon moment convivial entre collègues.

    ACASS propose des postes en CDI, CDD ou en travail temporaire dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes : https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

     

     

  • Réussir la rédaction d'une lettre de motivation : quelques conseils

    Publié le 26/10/2021

    Malgré les nombreuses interrogations quant à son utilité ces dernières années, la lettre de motivation a toujours sa place dans l’univers du recrutement. Elle prend parfois d’autres formes, comme le texte...

    Malgré les nombreuses interrogations quant à son utilité ces dernières années, la lettre de motivation a toujours sa place dans l’univers du recrutement. Elle prend parfois d’autres formes, comme le texte qui accompagne une candidature sur un job board par exemple. Rédiger une lettre de motivation est bien souvent synonyme de tracas pour les candidats.
    Voici les conseils d’ACASS pour une rédaction facilitée.

     

    Passer du temps sur l’offre d’emploi

    Avant de commencer à écrire une lettre de motivation, il est indispensable de lire en profondeur l’annonce de recrutement à laquelle vous répondez. En effet, votre texte doit faire écho aux demandes exprimées dans l’annonce pour montrer que votre profil est en adéquation avec le poste dont il est question.

    Découpez les différentes parties de l’offre d’emploi pour en dégager les idées principales et notez ce que vous pouvez mettre en face de chaque demande. Vous montrerez ainsi au recruteur que vous avez bien compris l’offre, que votre parcours et votre personnalité correspondent au poste proposé.

     

    Quelques exemples

    « Vous aurez pour objectif de développer nos ventes sur un parc de magasins spécialisés et GMS. »

    >>> Je connais bien l’univers des grandes et moyennes surfaces (stages, environnement familial, intérêts...)

     

    « Epaulé(e) par votre responsable, vous interviendrez sur les missions suivantes : entretenir une relation de confiance avec nos clients et remonter leurs attentes et besoins. »

    >>> J’ai le sens de la relation, j’aime le contact client et particulièrement le B to B...

     

    « Analyser les potentiels des points de vente afin de définir les actions adéquates à mettre en œuvre. »

    >>> Je sais réaliser un plan d’action avec prise en compte des objectifs et contraintes. Je suis organisé(e)…

     

    « Assurer la présence de nos produits en magasin et consolider leur référencement. »

    >>> L’amélioration continue est nécessaire à une bonne relation commerciale.

     

    « Suivre l’implantation et les mises en avant, animer les produits sur les lieux de vente. »

    >>> L’expérience terrain est primordiale dans le secteur de l’agro-alimentaire pour s’imprégner des contraintes des clients et connaître la satisfaction du consommateur.

     

    « Etablir le suivi de vos activités via des reportings. »

    >>> Organisation, planning, vérification sont des incontournables pour la mission.

     

     

    Travaillez la structure de votre lettre de motivation

    Identifiez le contenu des différents paragraphes avant de commencer la rédaction. Vous pouvez suivre la structure de l’offre ou créer la vôtre.

    Exemple

    1. Ce que j’ai compris de l’annonce d’emploi
    2. Pour quelles raisons je présente ma candidature (parcours, compétences, ambitions, qualités… en établissant une connexion avec les attentes du poste et de l’entreprise)
    3. Disponibilité / situation (en poste, fin de contrat, retour de l’étranger, projet…)
    4. Envoi de votre CV en pièce jointe et proposition de rendez-vous
    5. Prise de congés

     

    Travailler la forme de sa lettre de motivation 

    • Chaque paragraphe doit exprimer une idée différente (cela évite les répétitions)
    • Allez droit au but et utilisez des phrases courtes pour rendre le texte plus digeste
    • Employez des synonymes pour ne pas reprendre le texte de l’offre d’emploi
    • Soyez synthétique (dites seulement ce qui est intéressant en fonction de la demande)
    • Utilisez des verbes d’action et préférez la forme active, plutôt que passive
    • Faites vous relire pour vérifier la bonne compréhension de votre texte
    • Utilisez un style adapté au secteur d’activité de l’entreprise
    • Vérifiez les fautes (grammaire, orthographe, conjugaison…)

    N’hésitez pas à ajouter une citation ou une information qui peut faire mouche. Tout est envisageable à condition que ce soit adapté.

       

    « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris » Oscar Wilde

     

    Affirmez votre personnalité

    Pour vous distinguer, essayez de ne pas reprendre les formules génériques. On évite par exemple de terminer sa lettre par une phrase impersonnelle « En attendant de vos nouvelles, je reste à votre disposition et vous prie d’agréer l’expression de mes meilleurs sentiments. »

    Préférez quelques mots personnels « Si ces quelques mots vous donnent envie de me rencontrer, ils auront touché leur but. Prêt(e) pour échanger avec vous, je vous prie de recevoir mes sincères salutations. »

    Les recruteurs lisent chaque jour les mêmes formules, qui a force d’être utilisées perdent toute leur consistance.
    Dire « Votre proposition de poste présente de nombreuses similitudes avec mon projet. » plutôt que « Votre offre a retenu toute mon intention. » aura donc davantage d’impact.

      

    La lettre de motivation n’est pas une simple formalité administrative, elle porte des objectifs importants : personnaliser votre candidature, vous distinguer et démontrer votre motivation. Elle reste un atout de taille pour de nombreux recrutements.

    Retrouvez toutes les offres d'emploi d'ACASS sur https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

  • Mad skills, ces compétences atypiques qui intéressent les recruteurs et le march

    Publié le 21/10/2021

    Dans l’univers du recrutement, les « mad skills » sont les stars du moment. Candidats et professionnels d’Auvergne-Rhône-Alpes, découvrez ce que sont les compétences originales, comment découvrir les vôtres,...

    Dans l’univers du recrutement, les « mad skills » sont les stars du moment.
    Candidats et professionnels d’Auvergne-Rhône-Alpes, découvrez ce que sont les compétences originales, comment découvrir les vôtres, les cultiver, les développer et les rendre visibles sur votre CV ou lors d’un entretien.

     

    Que signifie le terme mad skills ?

    Né en Californie, dans le fief des start-ups, la dénomination mad skills a envahi le monde du recrutement et de l’entreprise.
    Il s’agit des compétences insolites qu’un candidat a développé en vivant des expériences personnelles particulières : enfance singulière, voyages, carrière atypique, épreuves difficiles ou étranges, évènement, crise, activité associative, artistique ou sportive…
    Les mad skills sont larges et plurielles : conscience aigüe des risques, anticipation des dangers, réflexe de survie, créativité, esprit d’innovation, vision décalée, capacité de résolution de problèmes, esprit de rebond face à une difficulté, transformation des risques en opportunité, agilité, maîtrise de soi en toute situation, détermination, capacité à mobiliser les autres, autorité naturelle, conscience éthique…

     

    Pourquoi les mad skills sont-elles des atouts ?

    Les compétences décalées permettent aux candidats et professionnels de se distinguer et de placer leur profil hors des clous. Elles sont donc un gage d’employabilité, voire d’évolution. Elles sont révélées sur un CV, lors d’un entretien ou encore en entreprise dans une situation précise ou au quotidien.
    Du côté des entreprises, les mad skills offrent des perspectives de rebond, de disruption et d’innovation. Elles sont synonymes de personnalités visionnaires qui ont une capacité à réfléchir autrement et à sortir des sentiers battus.

     

    Comment découvrir, développer et mettre en valeur ses mad skills ?

    Les compétences atypiques se cherchent dans vos expériences personnelles comme on l’a dit plus haut (aventures de vie, passions, évènements exceptionnels…). Demandez-vous quelles choses folles vous avez faites, et ce qui vous différencie des autres.
    Une fois découvertes, vous aurez la possibilité de cultiver vos mad skills : par exemple un artiste pourra développer sa force créative en suivant des MOOC sur le sujet, en s’essayant à d’autres arts, en reprenant une formation liée à l’innovation, en bricolant…
    Pour mettre en valeur vos compétences dingues, il vous suffit de les insérer dans votre CV, dans l’onglet « Intérêts/ Loisirs », dans votre parcours professionnel (si elles lui sont liées) ou si c’est hors catégorie, ajoutez simplement « Mad skills » ou « Autres ».
    Lors de l’entretien d’embauche, vous pouvez également aborder le sujet. Il est important de faire le lien avec l’entreprise, le service ou les missions de l’emploi auquel vous postulez. Illustrez vos propos. Par exemple, expliquez et mettez en valeur votre capacité à résoudre des problèmes complexes.
    Certaines épreuves de recrutement novatrices (comme les serious games, les hackathons…) sont des révélateurs de compétences insolites.

     

    Le bémol des mad skills

    Pour certains recruteurs les mad skills seraient des soft skills plus appuyées, donc rien de bien nouveau sous le soleil du recrutement. Puisque les mad skills se révèlent souvent à travers l’expérience personnelle, le dénicheur de talent peut faire l’erreur de se paramétrer lui-même dans un registre privé, donc d’oublier la fiche de poste, les attentes de l’entreprise pour privilégier des situations qui le touchent ou qui font écho à sa propre sphère privée. C’est par conséquent une source de biais.
    Choisir un candidat en fonction de ses expériences personnelles peut être synonyme d’erreur : un ancien professionnel du GIPN ne saura peut-être pas faire preuve de sang-froid dans le contexte de l’entreprise.

     

    Si vous n’avez pas relevé de mad skills dans votre parcours de vie, ne soyez pas déçu. Elles ne sont pas un critère de recrutement absolu. Les compétences personnelles et techniques ont encore toute leur place en entreprise.
    Ce qui est intéressant dans ces nouvelles pistes de réflexion, c’est de voir que les toutes les compétences sont potentiellement exploitables dans le monde professionnel et que le recrutement ne se fait plus sur les seuls impératifs de diplômes et de savoir-faire technique.

     

     

  • Le métier de soudeur : des postes en CDI, CDD et en travail temporaire

    Publié le 10/09/2021

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier proposent régulièrement des offres d’emploi de soudeur industriel. C’est l’occasion pour nous de parler de ce métier technique qui devient technologique...

    Les agences d’ACASS Marseille, Istres et Montpellier proposent régulièrement des offres d’emploi de soudeur industriel. C’est l’occasion pour nous de parler de ce métier technique qui devient technologique grâce à la robotisation. Plongez dans l’univers des perceuses à colonnes, des marteaux et des meuleuses !

     

    Les missions du soudeur industriel
    Le soudeur industriel travaille dans un atelier ou intervient lors d’opérations de maintenance chez les clients. Il opère sous la responsabilité du chef d’atelier ou du responsable des travaux.
    Son travail consiste à assembler des pièces par différents procédés de soudure (TIG, ARC). Il manipule diverses catégories d’acier (inox, carbone, alliages…)
    Il gère une quantité d’assemblages à effectuer quotidiennement, généralement à l’aide d’un tableau de suivi. Il règle le poste de soudure (dans le cadre d’une robotisation). Il vérifie la qualité de son travail et la conformité de la soudure réalisée.

     

    Les compétences du soudeur industriel
    Il maîtrise toutes les techniques de soudage (flamme, arc électrique ou semi-automatique, électrode enrobée, plasma, fil fourré, chalumeau oxyacétylénique…).
    Il connaît les normes de sécurité et veille à leur respect. Il ne transige pas avec le port des équipements de protection. Les outils de soudage et les différents matériaux n’ont aucun secret pour lui. Il sait s’adapter et envisage les évolutions technologiques comme de formidables opportunités. Le soudeur industriel est consciencieux, précis, dynamique et polyvalent. Il sait travailler en équipe et seul. Il respecte les délais.  

     

    Les formations pour devenir soudeur industriel
    L’enseignement commence dès le CAP (métiers de la fonderie, réalisation en chaudronnerie industrielle, outillage en moules métalliques, serrurier métallier). Il se poursuit par un Bac pro (technicien en chaudronnerie industrielle, TRPM - technicien en réalisation de produits mécaniques, TU - technicien d’usinage. Une poursuite en BTS est envisageable (CRCI - conception et réalisation en chaudronnerie industrielle, BTS fonderie). Pour prolonger en Bac +3, la licence professionnelle métiers de l’industrie est tout à fait adaptée.  

     

    Les perspectives d’évolution du métier de soudeur industriel
    Les métiers de chef d’atelier ou de responsable d’équipe sont la suite logique à la profession de soudeur industriel. Il est à noter que le métier prend de la valeur grâce à l’automatisation. Il devient plus qualifié. Avec une formation supplémentaire, le soudeur peut devenir soudeur programmeur de cellule robotisée, une profession encore rare et déjà très demandée par les entreprises.

     

    Le métier de soudeur industriel ne connaît pas la crise de l’emploi. La demande est forte dans les  entreprises d’usinage. La profession évolue beaucoup ces dernières années grâce à la robotisation. Elle prend une tournure plus technologique. Le soudeur du futur oscillera donc entre compétences techniques et savoir-faire technologique.

    Voici une de nos offres de soudeur industriel en PACA https://www.acass.fr/details-longue+mission+interim+a+pourvoir+a+st+paul+lez+durance+13+technicien+soudeur+h+f+tig+inox-15065.html

    Découvrez aussi les offres d’emploi en Occitanie https://www.acass.fr/nos-offres-d-emploi-occitanie---1.html

    Les agences ACASS de Marseille, Istres et Montpellier vous proposent des offres en CDI, CDD et en travail temporaire.

     

     

     

  • Le pass sanitaire : ce qu’il faut savoir pour les salariés

    Publié le 30/08/2021

    La quatrième vague de la Covid-19 menace. Le gouvernement met donc le cap sur la vaccination. Le sujet est sensible et tous les français n’ont pas encore fait le choix de l’injection. Pour vous aider à...

    La quatrième vague de la Covid-19 menace. Le gouvernement met donc le cap sur la vaccination. Le sujet est sensible et tous les français n’ont pas encore fait le choix de l’injection. Pour vous aider à y voir plus clair, voici un petit tour d’horizon à propos du pass sanitaire. Quels sont les impératifs pour la rentrée 2021 ? Quels sont les secteurs soumis à l’obligation du pass sanitaire ? Quels sont les impacts sur votre situation professionnelle ?  

    En Auvergne Rhône Alpes, le gouvernement répertoriait le 6 août dernier, une moyenne de 2344 cas quotidiens, soit 78 nouvelles hospitalisations chaque jour, et 16 entrées par jour en soins critiques.
    5 366 895 personnes avaient déjà reçu au moins une dose de vaccin. 4 499 382 personnes étaient complètement vaccinées.

     

    Le pass sanitaire concerne l’une de ces trois obligations :

    -prouver un parcours de vaccination total (valide 7 jours après la dernière dose)

    -présenter un résultat négatif d’un test virologique de moins de 48 heures

    -présenter un résultat positif d’un test attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

    Depuis le 9 août dernier, le pass sanitaire est obligatoire pour le public qui souhaite accéder à certains lieux ou événements : piscine, cinémas, musées, cafés, restaurants, concerts, festivals, lieux sportifs, bars, bibliothèques, maisons de retraite, centres de soin, hôpitaux, avion, car interrégionaux ou avions...

      

    Deux nouvelles mesures concernent les professionnels

    A partir du 30 août, il sera obligatoire de présenter un pass sanitaire pour les personnes qui travaillent dans des lieux culturels ou de loisirs de plus de 50 personnes, ainsi que dans des établissements hospitaliers, médico-sociaux, maisons de retraite ou dans les transports (avion, train et cars interrégionaux).
    A partir du 15 septembre, la vaccination est obligatoire pour les professionnels soignants et non soignants qui sont en contact avec les populations à risque (malades, handicapés, personnes âgées…), qu’il s’agisse de personnes intervenant dans les établissements dédiés ou celles qui se rendent au domicile des plus fragiles.
    Les personnes qui interviennent par exemple de manière prolongée dans les établissements sensibles devront, elles aussi être vaccinées. Citons par exemple, le cas de travaux de longue durée dans une maison de retraite, ou une prestation de ménage chez une personne âgée.  

     

    Les salariés en CDI qui s’opposent à la vaccination

    Sans vaccination, les tests PCR toutes les 48 heures doivent être réalisés. Lorsque les tests seront payants, se posera la question de savoir qui paiera, l’employeur ou le salarié ?
    Si le salarié refuse de faire les tests ou doit impérativement être vacciné (dans un hôpital par exemple), il pourra alors utiliser des jours de congés en attendant la fin de l’obligation.
    Si le salarié refuse également de prendre des jours de congés, l’employeur peut suspendre le contrat de travail et donc la rémunération ou encore l’affecter à un autre poste (si c’est possible) qui n’est pas soumis à l’obligation.
    Afin de faciliter la vaccination, les salariés ont droit à une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous vaccinaux. Leur employeur peut aussi leur accorder une autorisation pour accompagner leurs enfants mineurs à la vaccination.

      

    Les salariés en CDD et travail temporaire qui s’opposent au pass sanitaire

    Les solutions sont les mêmes pour les CDD, les contrats d’intérim et les CDI. Ceci étant, la situation est bien différente. En effet, un CDD ou un contrat de travail temporaire répond plutôt à un besoin ponctuel comme l’absence d’un collaborateur ou un pic d’activité. Suspendre le contrat et le reporter n’est donc pas une solution intéressante pour le salarié comme pour l’entreprise. La situation sera donc plus complexe pour ce type de contrats.

     

    Depuis mars 2020, les salariés, les entreprises, les professionnels en général ont travaillé une compétence en particulier : leur capacité d’adaptation. Les situations changent, les obligations évoluent, les discours s’opposent. Chacun fait ce qu’il peut pour s’y retrouver.
    Chez ACASS, nous faisons notre maximum pour satisfaire nos candidats et nos entreprises partenaires, tout en veillant à respecter le cadre juridique. Un tour de force, parfois !

     

    En attendant, le recrutement continue : www.acass.fr

     

     

  • C'est la rentrée : ménagez-vous une reprise du travail réussie et apaisée.

    Publié le 30/08/2021

    Les vacances se terminent et vous êtes un peu tristes ? Quel dommage ! Et si cette année vous envisagiez la rentrée autrement ? C’est précisément parce que vos congés sont réussis, qu’ils vous aideront...

    Les vacances se terminent et vous êtes un peu tristes ? Quel dommage ! Et si cette année vous envisagiez la rentrée autrement ? C’est précisément parce que vos congés sont réussis, qu’ils vous aideront à vivre une reprise du travail à la hauteur de vos ambitions. Salariés en CDI, en CDD ou en travail temporaire, quelques conseils pour faire une bonne rentrée.

     

    La rentrée et ses impératifs

    Le mois de septembre prend chaque année des allures de marathon. La faute aux équipes à effectifs réduits et au retard accumulé, aux nouvelles organisations auxquelles il faut s’habituer, aux écoles et centres d’activités qui demandent une multitude de papiers et/ou de fournitures pour les bambins… Quoi qu’il en soit c’est toujours la course !
    Pour certains, la rentrée prend des allures de nouveauté : nouveau poste, nouvelle équipe, nouveau contrat d’intérim. Dans ce cas-là, en plus du reste, il faut gérer l’inconnu.

     

    Profiter de la rentrée pour enclencher un changement

    Vous avez pu faire un point sur votre vie professionnelle avant de partir, ou alors votre prise de recul pendant l’été vous aura permis de dresser un bilan. Profitez de votre retour pour redémarrer autrement : changer d’équipe ou de projet, demander une mobilité interne ou une augmentation, proposer de nouvelles méthodes… Votre manager aura lui aussi fait un break, c’est donc le moment de lui parler de vos idées et de vos envies.
    Si vous souhaitez trouver un nouvel emploi, c’est le moment idéal ! Le mois de septembre est toujours très dense en termes de recrutement. Préparez votre CV, alimentez votre profil Linkedin et confiez votre projet à ACASS ! De nombreuses offres sont à pourvoir à Lyon et partout en Auvergne-Rhône-Alpes en ce moment.
    Si l’année qui vient de passer n’a laissé que peu de temps pour vous, la reprise peut être synonyme de nouvelle organisation. Pour vous aider dans vos missions quotidiennes, des logiciels de gestion de projet comme Trello peuvent vous rendre service.
    Qui dit temps pour vous, dit aussi loisirs extérieurs : cours de macramé, de rumba, de tennis ou de yoga : foncez ! Les portes ouvertes auront lieu bientôt, ce sera l’occasion de trouver une activité qui fera barrage au stress et sera source de bien-être. 

     

    Démarrer un nouvel emploi (en CDD, CDI ou travail temporaire)

    En plus de la rentrée et de son lot d’impératifs, il faudra prendre vos marques dans votre nouveau contexte professionnel. Les clés du succès sont l’observation, la prise de notes et l’adaptabilité.
    Repérez le mode organisationnel de votre nouvelle entreprise, le système de management, comprenez les processus, le rôle de chacun, les enjeux de l’activité, posez des questions. Le but est d’enregistrer toutes les informations nécessaires pour faire un bon démarrage.  Cela fera de vous un collaborateur averti, capable de s’acclimater et de déployer tout son potentiel en respectant les codes de son nouvel environnement de travail.

     

    Quelques conseils pour les premiers jours

    Reprenez en douceur. Traitez d’abord vos emails et les tâches simples avant d’ouvrir les dossiers plus conséquents. Votre reprise sera alors progressive. Evitez aussi les collègues pénibles, concentrez-vous sur les personnalités sympathiques et bienveillantes, histoire de ne pas vous imposer trop de choses.
    Bannissez la concurrence des vacances à grands coups de photos idylliques. Réussir ses congés est tout à fait subjectif, alors ne rougissez pas à propos de votre concours de pétanque au camping. 

      

    Toute l’équipe d’ACASS Lyon vous souhaite une bonne rentrée !
    Nous attendons les CV des professionnels qui souhaitent donner une nouvelle impulsion à leur carrière.
    www.acass.fr 

  • Coordinateur HSE : de nombreuses offres d’emploi proposées par ACASS

    Publié le 23/07/2021

    ACASS Lyon recherche tout au long de l’année des profils en HSE pour ses clients en Auvergne-Rhône-Alpes. HSE signifie hygiène, sécurité et environnement, c’est une discipline à part entière qui fait partie...

    ACASS Lyon recherche tout au long de l’année des profils en HSE pour ses clients en Auvergne-Rhône-Alpes. HSE signifie hygiène, sécurité et environnement, c’est une discipline à part entière qui fait partie de la RSE (responsabilité sociétale et environnementale des entreprises).
    Le coordinateur HSE se charge d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie qui prévient les risques de son environnement professionnel : accidents du travail, impacts environnementaux, dangers sanitaires… Cette stratégie dépend du contexte de l’industrie et des règlementations qui lui sont liées.
    Allons voir à quoi ressemble le quotidien du métier de coordinateur HSE.

     

    Le coordinateur HSE ou chargé d’HSE ou encore technicien HSE : ses missions

    La politique HSE d’une entreprise / industrie est déclinée et suivie par le coordinateur HSE.
    Il doit évidemment faire appliquer les plans d’actions qu’il met en place. Pour cela il forme les collaborateurs aux méthodes et procédures. Il les sensibilise à propos des dangers. Il veille à la conformité des installations, au dégagement des voies d’accès, au confort des salariés. Il s’occupe aussi des problématiques environnementales (gestion de l’eau et des déchets, substances chimiques dangereuses, économies d’énergie, surveillance des nuisibles…).
    Son travail va plus loin que la simple sécurité, il veille aussi au bien-être des collaborateurs (salle de repos adaptée, pénibilité des postes, prévention des risques musculo-squelettiques…).
    Le coordinateur HSE contrôle régulièrement le respect des procédures de sécurité, comme le port des équipements de protection par exemple. Il évalue les résultats de ses actions à chaque étape.
    Il est en première ligne en cas d’incident ou d’accident. Il étudie aussi les risques nouveaux et corrige régulièrement son plan d’action. Il analyse la performance de ses opérations.
    Le coordinateur travaille rarement seul, il pilote et anime une équipe de sécurité.
    Il réalise des audits sur la base de référentiels internes ou externes (CSE SST, formations obligatoires SST, habilitation, audits de certification FS, AIB, ISO, OHSAS).

     

    Le coordinateur HSE : savoir-être et savoir-faire

    Chef de projet et homme de terrain, le coordinateur HSE est à la fois un homme d’analyse et d’action. Il est autonome, mais aussi très bon communicant. Son recul, son esprit de synthèse, son anticipation et sa capacité de rebond sont ses atouts majeurs. Pédagogue, il sait fédérer autour de ses actions.
    La précision, l’adaptabilité et la rigueur sont obligatoires pour la fonction de chargé d’HSE. Son fil conducteur est l’amélioration continue.
    Le coordinateur HSE suit les avancées technologiques et les évolutions légales. Il est à l’aise sur plusieurs sujets : scientifique, technique et juridique.

     

    Coordinateur hygiène, sécurité et environnement : formation et perspectives de carrière

    DUT HSE, licences professionnelles QHSE, masters professionnels environnement … De nombreuses formations mènent à la fonction.
    Au fil des ans et de l’expérience, le coordinateur HSE prend davantage de responsabilités ou évolue vers des projets de plus grande envergure selon le type d’industrie. Il peut aussi rejoindre un cabinet de conseil externe indépendant.

     

    Le coordinateur HSE tient une place incontournable dans les industries. Son champ d’action est très étendu et ses missions évoluent beaucoup en fonction des règlementations et des avancées techniques. C’est une profession qui permet de lier plusieurs sujets passionnants. L’amélioration continue et la remise en question sont les piliers du poste.

    En ce moment, notre agence de Lyon cherche un coordinateur HSE, un poste en CDI basé à Charvieu Chavagneux (38) : https://rhonealpes.acass.fr/details-recherche+poste+en+cdi+technicien+hse+h+f+sur+charvieu+chavagneux+38+-14763.html

  • Le métier de technicien en électronique : des offres d’emploi à foison en région

    Publié le 05/07/2021

    L’agence ACASS de Lyon recherche tout au long de l’année des profils de technicien en électronique pour plusieurs de ses clients en Auvergne-Rhône-Alpes (pour des CDI, CDD ou de l’intérim). En ce moment,...

    L’agence ACASS de Lyon recherche tout au long de l’année des profils de technicien en électronique pour plusieurs de ses clients en Auvergne-Rhône-Alpes (pour des CDI, CDD ou de l’intérim). En ce moment, ACASS Lyon recrute pour une entreprise qui conçoit de l’électronique embarquée sur-mesure. Elle fabrique des cartes électroniques exploitées dans les trains, les centrales nucléaires, les usines, les véhicules militaires et les matériels médicaux.

     On se souvient tous de notre cours de technologie au collège, lors duquel on a créé une carte électronique pour programmer un panneau de signalisation qui doit s’éclairer la nuit : c’est cela l’électronique !

     

    Le quotidien du technicien en électronique

    Il est chargé du câblage électrique des machines industrielles qui contiennent : cartes électroniques, armoire de puissance et de commande, motoréducteur piloté par variateur, circuit pneumatique.
    Le technicien en électronique procède aux tests et aux réglages des machines industrielles. Il travaille au montage de sous-ensembles, et sur les assemblages mécaniques.
    Il est le garant du respect des normes de sécurité ESD et 5S. Il travaille en équipe et auprès des clients.

     

    Comment devenir technicien en électronique ?

    Les études d’électronique commencent à partir du BTS systèmes numériques option électronique et communication. Ensuite, il est possible de poursuivre par une licence professionnelle métiers de l’électronique.

     

    Technicien en électronique : les possibilités d’évolution 

    Son travail s’effectue en usine de fabrication généralement, ou encore dans un bureau d’études.
    Les responsabilités du technicien en électronique augmentent au fur et à mesure que son expérience se développe. Il peut diriger une équipe ou prendre un virage commercial en devenant chargé d’affaires. Prendre son indépendance et créer son entreprise est une de ses perspectives d’évolution.

     

    Quelles sont les compétences pour accéder au poste de technicien en électronique ?

    Le métier demande des personnalités autonomes qui savent s’adapter et mener des missions polyvalentes. La précision et l’exactitude sont impératives notamment pour le respect des normes de sécurité. Un bon sens de l’analyse sera utile, une bonne capacité de rebond aussi.
    Savoir évoluer avec la technologie est évidemment incontournable.
    Quant à l’esprit de synthèse, il est lié à la profession qui compte de nombreux paramètres à prendre en compte. Savoir collecter les informations et en tirer des conclusions pertinentes est une grande qualité chez les techniciens en électronique.
    C’est aussi un métier où la relation aux autres est nécessaire, avec les équipes et les clients. Une aisance relationnelle est donc fortement appréciée.


    Les défis technologiques s’enchainent avec fulgurance. Le poste de technicien en électronique est donc très recherché. Il est à la pointe de la mise en œuvre des nouveaux systèmes. Entre challenges techniques, relations plurielles, évolutions alléchantes, les techniciens en électronique ont de beaux jours devant eux.   

     

    Voici 2 offres à pourvoir :

    https://rhonealpes.acass.fr/details-poste+a+pouvoir+en+mission+interim+en+tant+que+technicien+electronique+controle+cartes+h+f+a+venissieux+69+-14972.html 

    https://rhonealpes.acass.fr/details-offre+d+emploi+en+interim+technicien+electronique+sav+sur+venissieux+69+-14971.html

     

  • Technicien des fontaines (ou technicien pisciniste) : un métier recherché

    Publié le 08/06/2021

    Aujourd’hui, ACASS vous propose un petit tour du côté des fontaines de nos villes. Elles sont jolies et font le charme d’une rue ou d’une place. C’est le fontainier qui s’occupe de ces jolis monuments...

    Aujourd’hui, ACASS vous propose un petit tour du côté des fontaines de nos villes. Elles sont jolies et font le charme d’une rue ou d’une place. C’est le fontainier qui s’occupe de ces jolis monuments et de tout le système de circulation d’eau qui en dépend.
    On le nomme aussi technicien de piscine ou encore technicien hydraulique. Il s’occupe des fontaines mais aussi parfois des autres systèmes : arrosage automatique, bassins, brumisations, miroirs d’eau…
    Depuis la mise en route jusqu’à la réparation, c’est le technicien pisciniste qui entretient le bon fonctionnement de nos fontaines.

     

    Le technicien des fontaines : ses missions

    Pour que les promeneurs et les passants bénéficient d’une eau de qualité et d’une fontaine à la bonne pression, le technicien fontainier s’active toute l’année, avec deux périodes plus intenses : en mai/ juin et en septembre/ octobre, pour la mise en marche et l’arrêt des fontaines (car la majorité d’entre elles est arrêtée l’hiver à cause du gel).
    Le technicien des fontaines relève les compteurs, vérifie la qualité de l’eau (PH et chlore), contrôle les pompes et la tuyauterie et effectue les réglages électriques. Il gère les fuites, les pannes, les remplacements de pièces, les changements de système, les paramétrages électriques (minuteurs, régulateurs…).  La sécurité des chantiers lors des travaux ou de la maintenance fait partie de sa responsabilité.
    Il travaille en extérieur au contact du public et d’autres prestataires parfois. Il fait des points avec ses clients et sa hiérarchie. C’est donc un métier à la fois individuel et un métier de relation.
    Le technicien fontainier / pisciniste peut travailler pour une collectivité locale ou pour une entreprise privée de traitement et de distribution des eaux.
    Il est parfois nécessaire de détenir le permis poids lourd en fonction du véhicule à conduire pour apporter tous les outils et toutes les pièces nécessaires.

     

    Technicien fontainier : les études pour accéder au métier

    La profession est un mélange de connaissances techniques, électriques, mécaniques et chimiques. Le CAP « agent de la qualité de l'eau, assainissement et collecte des déchets liquides spéciaux » est la première étape pour accéder au métier. Ensuite, le Bac professionnel hygiène et environnement prend le relai.
    Une poursuite en Bac +2 est envisageable, en optant pour le BTS Métiers de l’eau par exemple.
    Des habilitations et certifications permettent d’évoluer tout au long de la carrière. Le métier change beaucoup parce qu’il suit le développement technologique des systèmes électriques et mécaniques.
    La profession de fontainier peut conduire à un poste de chef d’équipe ou de chef de chantier. Le technicien pisciniste peut aussi choisir de créer son entreprise.  

     

    Technicien des fontaines : les qualités du métier

    L’organisation est primordiale pour respecter les délais des tournées. La réactivité, la précision et la méticulosité sont également nécessaires au bon déroulement des missions et à la gestion des problématiques diverses.
    Un bon relationnel est important pour entretenir de bons rapports avec les clients, les prestataires, les équipes. Quant au sens des responsabilités, il est présent partout où la notion de sécurité intervient. C’est bien le cas pour le métier de fontainier.

     

    Le métier de technicien des fontaines mobilise plusieurs sujets de compétences, permet d’interagir avec différentes personnes et d’autres corps de métiers, mais en plus il évolue rapidement, ce qui permet de ne jamais subir de routine. L’amélioration continue fait partie de la profession et l’évolution peut être rapide.  

    Technicien pisciniste, nous attendons votre CV : https://rhonealpes.acass.fr/details-poste+en+cdi+technicien+pisciniste+h+f+sur+saint+priest+69+-14348.html

     

     

     

  • Interview d’Anissa, assistante technique en travail temporaire chez SNEF Groupe

    Publié le 28/05/2021

    Le métier d’assitant(e) technique est fortement recherché par les entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Anissa nous parle de son nouveau poste au sein du groupe SNEF et de sa relation avec ACASS...

    Le métier d’assitant(e) technique est fortement recherché par les entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Anissa nous parle de son nouveau poste au sein du groupe SNEF et de sa relation avec ACASS à Lyon.

    Comment avez-vous rencontré l’agence ACASS ? 
    Anissa : « J’ai été contactée par Mathilde, chargée de recrutement chez ACASS, qui a repéré mon CV sur un jobboard. Elle m’a proposé deux postes. Le deuxième fut le bon. J’ai commencé mon contrat de travail temporaire au sein du groupe SNEF, le 17 mai 2021. »

    Quel est votre ressenti à propos d’ACASS ? 
    Anissa : « Pourtant habituée aux agences d’intérim, je suis étonnée par la qualité du travail de l’agence. Mathilde, la chargée de recrutement a très bien cerné mon profil et ma personnalité. Elle m’a positionnée sur deux offres qui me correspondaient parfaitement. C’est agréable d’avoir un interlocuteur privilégié. Même lorsque Mathilde est partie en congés, ses collègues qui étaient très bien informés à mon sujet ont pu assurer le suivi. Quant à la partie administrative, elle a été gérée dans les temps et avec précision. C’est un grand confort. »

    A 28 ans à peine, vous semblez avoir une grande expérience professionnelle. Quel est votre parcours ? 
    Anissa : « J’ai arrêté ma scolarité très tôt, je travaille donc depuis longtemps. J’ai découvert de nombreux métiers et secteurs d’activité grâce à l’enchainement des contrats d’intérim, des CDD et des CDI. J’ai occupé les postes de conseillère de vente, assistante polyvalente, chargée de planification…et découvert de nombreux secteurs d’activité. Cela fut très formateur. »

    En quoi consiste votre poste d’assistante technique ?

    Anissa : « Je travaille sous la responsabilité de la chef de service. Je gère les tâches administratives de préparation aux opérations de travaux, les demandes d'arrêté de circulation, les contrats de sous-traitance. Certaines tâches de gestion pour aider les conducteurs de travaux sont également à ma charge : devis, achats, relances des fournisseurs, réception et suivi des commandes. Je m’occupe aussi des bases de données clients, du suivi de la planification, des notes de frais des techniciens et de la réalisation des dossiers de chantiers. »

    Qu’appréciez-vous dans ce poste ?

    Anissa : « La multiplicité des tâches, c’est l’ADN du poste. Le quotidien est très varié et on ne s’ennuie pas. J’apprécie aussi la bonne humeur des équipes et la qualité des relations. L’environnement est agréable, les tâches intéressantes, c’est très positif. »

    Quelles sont les qualités importantes pour le poste d’assistante technique ?

    Anissa : « D’abord le sens de la relation et de l’écoute parce que c’est un métier de contact. Il faut aussi maîtriser rapidement l’environnement technique. Savoir s’organiser, gérer son temps et hiérarchiser les priorités sont des atouts majeurs. La ponctualité est évidemment très importante. »

    Quelles sont vos envies pour les années à venir ?

    Anissa : « Dans quelques années, je me verrais bien chef d’entreprise, certainement dans un environnement technique, car j’aime beaucoup l’opérationnel et le concret. En attendant, je veux continuer à apprendre,  développer mes compétences et acquérir de nouvelles qualités. »

     

    Les équipes d’ACASS ressentent une grande satisfaction lorsque la rencontre entre client et candidat opère.  Un grand merci à Anissa, nous lui souhaitons de beaux défis professionnels.  

    Retrouvez toutes nos offres d’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

  • ARKEMA compte sur ACASS pour ses recrutements, quelques mots de Nicolas, respons

    Publié le 25/04/2021

    Entre ACASS et ARKEMA Marseille, c’est une relation de confiance qui s’est installée depuis de nombreuses années. Nicolas Domer, responsable emploi a régulièrement besoin de candidats pour du travail temporaire,...

    Entre ACASS et ARKEMA Marseille, c’est une relation de confiance qui s’est installée depuis de nombreuses années. Nicolas Domer, responsable emploi a régulièrement besoin de candidats pour du travail temporaire, dans l’unité de production de Marseille.

     

    Nicolas, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

    Nicolas : « J’ai débuté ma carrière en tant que comptable. J’ai ensuite évolué vers un poste de gestionnaire paye, pour passer ensuite responsable paye. Je suis aujourd’hui responsable emploi chez ARKEMA, et ce depuis 2004. »

     

    Quelles sont vos missions ?

    Nicolas : « Je recrute des profils d’agent de maitrise, chef de poste, chef de quart, operateur extérieur, operateur intérieur, animateur HSE, techniciens de laboratoire, et parfois des profils administratifs. Par ailleurs, je suis également en charge de la gestion de l’emploi et des compétences, pour le siège à Colombes. Dans ce cadre, je dois gérer les départs et les arrivées, les évolutions de poste et la mobilité interne. »

    Faites-vous souvent appel à ACASS ?

    Nicolas : « Oui parce que nos besoins en travail temporaire oscillent entre 15 et 20 recrutements à l’année. Généralement il s’agit de remplacer les absences de nos collaborateurs pour diverses raisons (arrêt maladie, congés, formation…). Il peut également s’agir de combler les besoins liés à une activité accrue ou à un projet ponctuel. Nous avons même déjà transformé une mission d’intérim en CDI. »

     

    Qu’appréciez-vous chez ACASS ?

    Nicolas : « Je travaille depuis longtemps avec Christine d’ACASS Marseille. C’est plaisant de pouvoir compter sur une personne qui a l’habitude du recrutement chez ARKEMA. Cela permet de gagner en temps et en efficacité. Le ciblage des profils est pertinent, la rapidité est au rendez-vous et le suivi administratif est excellent. »

     

    Qu’aimez-vous le plus dans votre quotidien ?

    Nicolas : « C’est un métier de contacts et d’échanges. C’est ce qui m’anime chaque jour. »

     

    Quelles sont les qualités importantes pour occuper le poste de responsable emploi ?

    Nicolas : « Il faut avant tout avoir un grand sens de la relation. Ensuite, l’organisation est très importante parce que l’on passe régulièrement d’un sujet à un autre. L’autonomie et la confidentialité sont également primordiales. »

     

    Comment envisagez-vous votre avenir chez ARKEMA ?

    Nicolas : « Mon poste me convient parfaitement. A l’avenir développer des actions de formation interne serait intéressant. Cela serait complémentaire avec mon activité. »

     

    Merci Nicolas pour le temps que vous nous avez accordé et pour votre confiance en ACASS.  

    Candidats en quête d'un nouveau défi, envoyez-nous votre CV : https://www.acass.fr/contact.html

  • Quelques mots de Soraya, intérimaire puis cliente d’ACASS

    Publié le 22/03/2021

    Les parcours sont multiples chez ACASS PACA et Occitanie. Aujourd’hui, nous en faisons la démonstration avec le témoignage de Soraya, gestionnaire administrative, qui nous raconte son chemin professionnel...

    Les parcours sont multiples chez ACASS PACA et Occitanie. Aujourd’hui, nous en faisons la démonstration avec le témoignage de Soraya, gestionnaire administrative, qui nous raconte son chemin professionnel depuis sa rencontre avec notre agence de Marseille.

    Soraya qui vivait en région parisienne, arrive dans le sud à l’été 2016. Elle suit alors son compagnon qui a trouvé un poste en PACA, une belle opportunité de carrière pour lui. Après une expérience de quelques mois en tant que consultante chez Randstad, elle répond à une offre d’emploi d’ACASS en travail temporaire à Aubagne. Soraya qui n’avait jusqu’alors connu que des CDI, nous confie sa réticence d’alors à propos du statut d’intérimaire, qu’elle juge précaire. Elle envisage ce contrat comme une régression.

    Le contact avec l’agence se passe extrêmement bien et les équipes lui parlent alors des nombreux avantages que présente l’intérim : la variété des missions, l’acquisition de compétences, la connaissance de nombreuses cultures d’entreprises… Soraya se dit alors « pourquoi pas ? »

    Le poste en question ne convient finalement pas. En revanche, l’équipe d’ACASS garde son CV et lui propose une autre mission de travail temporaire en tant qu’assistante administrative chez Pôle Sud, une entreprise de services numériques. Et cette fois, c’est la bonne ! Soraya démarre son contrat de travail temporaire le 22 janvier 2018. Après seulement deux mois, celui-ci se transformera en CDI.

    Aujourd’hui, Soraya est devenue la cliente d’ACASS. Elle fait régulièrement appel à notre agence de Marseille pour recruter des profils. Pôle Sud est une entreprise de services numériques et réalise des missions dans les domaines suivants : Environnement utilisateur – Système, réseau et sécurité – Gestion des services informatiques.

     

    Qu’appréciez-vous dans vos échanges avec ACASS ?
    Soraya
     : « La communication est facile, la relation est fluide. Ce fut le cas en tant que candidate, c’est toujours d’actualité en tant que cliente. L’équipe fait preuve de réactivité et de transparence, c’est très important. Le suivi est qualitatif. »

     

    Quelles sont vos missions au quotidien en tant que gestionnaire administrative ?

    Soraya : « Je suis en charge du back office de l’ingénieure commerciale, du directeur technique et de la directrice administrative (devis, relevés d’heures, facturation…). Je suis en relation avec ACASS sur la partie contractuelle des intérimaires. Mon poste compte aussi une dimension d’assistanat commercial : création et mise à jour des comptes ERP, validation des frais, bons de commande, facturation, créances… »

     

    Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier de gestionnaire administrative ?

    Soraya : « J’aime constituer un soutien pour mes collègues, être utile aux autres. C’est un métier qui offre beaucoup de contact et c’est très agréable. Je communique avec tous les acteurs de la société (clients, direction, intérimaires, prestataires, fournisseurs). »

     

    Quelles sont les qualités principales d’une gestionnaire administrative ?

    Soraya : « L’écoute qui permet de comprendre ce que l’on attend de nous, l’aisance en communication pour interagir avec les différents interlocuteurs, et le sens de l’organisation. »

     

    Que diriez-vous à une personne réticente à propos de l’intérim ?

    Soraya : « Je n’ai finalement pas expérimenté longtemps le travail temporaire puisque j’ai été embauchée rapidement. Ceci étant, je connais maintenant très bien son fonctionnement puisque je m’en occupe chaque jour. Je dirais simplement « pourquoi pas ? ». Les préjugés sont erronés, car le travail temporaire est extrêmement bénéfique pour la rapidité d’évolution, l’accroissement des compétences, l’adaptabilité et la polyvalence. On peut occuper plusieurs postes en peu de temps et décider de se fixer après expérimentation (secteur d’activité, taille d’entreprise, conditions, spécialisation…).  Bon nombre de contrats de travail temporaire se transforment en CDI. Du côté des modalités, le travail temporaire garantit des avantages : les indemnités de fin de mission et le FASTT qui apporte des aides précieuses et des services égaux à ceux d’un comité d’entreprise. L’intérim constitue un bon tremplin professionnel. »

     

    Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

    Soraya : « Je ne souhaite pas évoluer sur un autre poste, car le mien me convient parfaitement. En revanche, j’aime et je n’ai pas peur d’apprendre. En ce moment par exemple, pour palier une absence, je reprends quelques missions RH, sociales et comptables qui ne faisaient pas partie de mes attributions. Je suis en train d’organiser une assemblée générale. Pour résumer, j’aime la nouveauté, plus que le changement. »

     

    Toute l’équipe d’ACASS remercie chaleureusement Soraya pour son témoignage !

    Candidats en PACA et en Occitanie, envoyez-nous vous aussi votre CV : https://www.acass.fr/contact.html

  • Ingénieur en génie civil : un métier précis et créatif à haute responsabilité

    Publié le 13/03/2021

    En ce moment, nous diffusons des offres d’emploi d’ingénieur génie civil en Auvergne-Rhône-Alpes, en PACA et en Occitanie. C’est l’occasion de parler de ce métier passionnant. L’ingénieur génie civiliste...

    En ce moment, nous diffusons des offres d’emploi d’ingénieur génie civil en Auvergne-Rhône-Alpes, en PACA et en Occitanie. C’est l’occasion de parler de ce métier passionnant. L’ingénieur génie civiliste (c’est son autre dénomination) pilote des projets de construction ou de réhabilitation de grande envergure : ponts, routes, bâtiments, édifices, tunnels… Son action couvre la totalité du projet.

     

    Quelles sont les missions d’un ingénieur en génie civil ?

    -Il étudie le projet pour savoir s’il est réalisable sous plusieurs éclairages (la zone géographique et ses contraintes, la préservation de l’environnement, le coût, le délai) ; il fait réaliser plusieurs mesures avant d’enclencher le démarrage.

    -Si le projet est viable, l’ingénieur génie civil choisit les méthodes, les matériaux et les prestataires ; il compose les équipes, valide les plans et gère les échanges avec tous les acteurs du chantier.

    -Il conduit le projet tout au long de sa réalisation jusqu’à ce qu’il puisse ouvrir au public.

     

    Quelles sont les compétences professionnelles et personnelles d’un ingénieur en génie civil ?

    La précision, la rigueur et l’analyse sont ses piliers. Il anticipe, voit loin et sait rebondir devant les difficultés. Il a un grand sens des responsabilités. L’ingénieur génie civil étant en contact avec un large panel d’interlocuteurs, son sens de la relation est donc essentiel. Manager est un art pour lui, il sait fédérer autour du projet en cours. Sa connaissance est évidemment étendue : il connaît tous les corps de métier mais aussi leurs contraintes. Son organisation est sans faille. Il donne toujours la priorité à la sécurité et à la règlementation. Il sait utiliser les logiciels de CAO, il a de grandes connaissances en géologie et en topographie. L’ingénieur en génie civil sait aussi se transformer en commercial : il négocie avec les prestataires.

     

    Comment devient-on ingénieur en génie civil ?

    Plusieurs cursus sont possibles. Le plus classique est de passer par une école d’ingénieurs spécialisée en travaux publics. Polytechnique, Centrale ou l’Ecole des Mines sont des références. Il est également envisageable de suivre un autre parcours, commencer par exemple par un DUT, puis une licence professionnelle (métiers du BTP : génie civil et construction) et rejoindre ensuite un Master universitaire professionnel.

     

    Quelles sont les évolutions possibles ?

    La R&D est une piste d’évolution après quelques années d’expérience. L’ingénieur génie civil peut aussi prendre la direction d’une entreprise de travaux publics. 

    L’ingénieur en génie civil est indispensable aux chantiers. Son métier représente une grande responsabilité, et une fierté immense. C’est une profession qui reste en mouvement : elle suit la croissance des nouvelles technologies, ainsi que l’évolution des règles de sécurité et de préservation de l’environnement. S’ennuyer : mission impossible !

     

     

  • Interview de Dany, technicien CVC, intérimaire chez ACASS, puis embauché en CDI

    Publié le 04/03/2021

    Technicien CVC en Auvergne-Rhône-Alpes, Dany nous offre un témoignage actuel et éclairé sur son métier. Dany est un pur lyonnais parti vivre de nombreuses années en Alsace. C’est dans cette région qu’il...

    Technicien CVC en Auvergne-Rhône-Alpes, Dany nous offre un témoignage actuel et éclairé sur son métier.

    Dany est un pur lyonnais parti vivre de nombreuses années en Alsace. C’est dans cette région qu’il a découvert le métier de technicien CVC, grâce à un patron qui a misé sur ses qualités et qui lui a appris la profession « sur le terrain ». Revenu dans sa région d’origine, Dany a opté pour le travail temporaire en attendant de s’établir.  Il envoie son CV à ACASS en octobre 2020. Après une mission de travail temporaire, il est recruté en CDI chez ABITIBI à Lentilly, le 1er février 2021. Nous lui avons posé quelques questions.

     

    Quelles sont les qualités et les compétences principales du technicien CVC ?

    Dany : « Il faut avant tout être rigoureux dans les procédures et donner la priorité à la sécurité. C’est le plus important, surtout lorsque l’on manipule des chaudières à gaz. Savoir travailler proprement, faire preuve d’un bon sens du contact et être ponctuel sont les bases d’une bonne relation avec le client. L’accompagnement dans nos métiers est essentiel (conseil, explications, aide à la prise de décision...). Savoir régler les machines pour entraîner des économies d’énergie et diminuer la pollution est aujourd'hui très important. Et enfin il faut pouvoir détecter rapidement les pannes. Un bon technicien CVC parvient à résoudre un problème en moins de 30 minutes. »

     

    Qu’aimez-vous le plus dans votre métier de technicien CVC ?

    Dany : « L’évolution du métier permet beaucoup de variété dans les missions. Je travaille pour les particuliers comme pour les professionnels. Je m’occupe de chaudières d’industrie de plus de 500 KW ! Les cas particuliers sont nombreux, je manipule parfois du matériel qui a plus de 50 ans et je connais les différentes marques nationales, comme internationales. Faire des choses différentes évite l’ennui et la routine. J’aime aussi beaucoup le contact. Je rencontre des personnes différentes de tous les univers, c’est très riche humainement. »

     

    Quels conseils donneriez-vous à un jeune technicien CVC ?

    Dany : « Il est important d’avoir toujours à l’esprit la sécurité et de se former régulièrement. Les marques proposent régulièrement des formations : c’est incontournable pour être un bon technicien CVC. Il faut engranger le maximum de connaissances et manipuler le plus possible. »

     

    Comment avez-vous vécu votre expérience avec ACASS ?

    Dany : « J’ai été surpris par l’adéquation entre mon profil et les offres proposées : elles étaient extrêmement bien ciblées. J’ai senti tout de suite l’expertise en recrutement. L’équipe connaît très bien mon métier. En plus, elle est rapide, organisée, réactive et à l’écoute. Elle fait preuve d’une grande précision administrative. L’accompagnement est très bien mené chez ACASS. »

     

    Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

    Dany : « J’aimerais peut-être un jour créer une société de services CVC et devenir chef d’entreprise. Je suis également intéressé par la formation des jeunes. Transmettre mon expérience est une piste d’évolution. » 

      

    Toute l’équipe d’ACASS Lyon remercie Dany pour son témoignage et lui souhaite beaucoup de succès dans son nouveau poste.

    Pour consulter nos offres en Auvergne-Rhône-Alpes, cliquez ici : https://rhonealpes.acass.fr/nos-offres-d-emploi---1.html

     

  • Des offres d’emploi d’électrotechnicien à Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes

    Publié le 17/02/2021

    L’électrotechnicien est en charge de l’installation, de la mise en service, du dépannage et de la maintenance des équipements électroniques. Il travaille pour les particuliers ou pour les professionnels....

    L’électrotechnicien est en charge de l’installation, de la mise en service, du dépannage et de la maintenance des équipements électroniques. Il travaille pour les particuliers ou pour les professionnels. Technicien en électronique est un métier largement recherché, qui ouvre sur de nombreuses spécialités et qui évolue constamment grâce à l’avancée des nouvelles technologies.

    ACASS propose régulièrement des CDI, CDD et des offres en travail temporaire dans le domaine électrotechnique. Parlons du métier !

     

    Les missions de l’électrotechnicien

    On l’appelle aussi électronicien ou technicien en électronique. Il travaille dans les bâtiments publics ou privés, sur les chantiers de construction neuve ou de rénovation. Il peut s’agir de locaux institutionnels, d’usines, d’habitations personnelles, de commerces, de bureaux…

    Il peut travailler à son compte, pour une société spécialisée en électrotechnique ou directement chez le client final (dans le secteur industriel par exemple).

    Qu’il agisse seul ou en équipe, il est souvent au contact d’autres professionnels du bâtiment. Sur les chantiers de construction et de rénovation, ses interventions doivent s’intercaler entre celles des autres corps de métier pour respecter les étapes.

    Les installations électroniques dont il s’occupe sont par exemple les systèmes d’alarme, de ventilation, de climatisation et chauffage, d’éclairage, de communication, de domotique…

    Le rôle de l’électrotechnicien est d&r