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Dans le département de l’Hérault, l’emploi est traditionnellement, à part l’exception de Montpellier où les opportunités sont très diversifiées, dominé par deux secteurs : la viticulture et le tourisme. Le premier de ces deux secteurs est en pleine transformation, générant plus de recrutements saisonniers, moins de recrutements permanents, mais à des postes plus qualifiés, y compris au niveau cadre, à mesure que les domaines se concentrent. Le secteur touristique lui, poursuit sa croissance continue, dans un département qui exerce un pouvoir d’attraction considérable.
Le département de l’Hérault exerce une très forte attraction, manifestée par une croissance démographique remarquable, et pas une baisse relativement lente mais continue du chômage.
A l’image de la ville de Montpellier, l’Hérault est touché par une croissance démographique exceptionnelle, témoignant de l’attractivité du département.
La population de l’Hérault progresse ainsi de près de 1,4% par an, passant de 1 044 558 en 2010 à 1 120 190 en 2015. Les causes de cette croissance sont aussi bien l’accroissement naturel qu’un solde migratoire positif.
Cette population est majoritairement active, avec 37,5% de 30-59 ans.
Les 5 plus grands pôles économiques du département sont : - Le bassin d’emploi de Montpellier, aux opportunités très diversifiées, avec 281 613 habitants pour la préfecture, - Le bassin d’emploi de Béziers, très axé sur la viticulture (la ville compte 76 493 habitants), - Le bassin d’emploi d’Agde (27 681 habitants), où l’emploi touristique domine, - Le bassin d’emploi de Lunel, (26 000 habitants), où l’emploi agricole et agroalimentaire est plus diversifié que dans le reste du département.
Dans le département de l’Hérault, l’emploi connaît une embellie même si la situation reste difficile. En effet, le taux de chômage départemental s’établissait au 3e trimestre 2018 à 12,9%, bien plus élevé que la moyenne nationale, mais bien plus faible qu’un an auparavant (13,4%) ou trois ans auparavant (14,4%).
Avec une hausse de plus de 11% de projets de recrutement dans l’Hérault entre 2017 et 2018, il est permis de croire à une confirmation de cette tendance à la baisse du taux de chômage.
Dans l’Hérault, l’emploi se trouve particulièrement émietté entre différents secteurs, et surtout entre différents employeurs, peu d’entreprises dépassant les 500 salariés. Même si la capitale offre des opportunités plus diversifiées, le marché de l’emploi de l’ensemble du département reste dominé par la viticulture et le tourisme.
De très loin, l’Hérault reste le 1er département viticole en France, avec plus de 5,5 millions d’hectolitres récoltés. L’empreinte du secteur est visible sur tout le département, dont 283 communes sur 343 ont une activité viticole. Près de 3 000 recrutements de viticulteurs étaient prévus en 2018, soit le 2e métier en termes de projets de recrutements. Si la tendance à la concentration des domaines nuit au volume des recrutements, l’apparition de marques reconnues internationalement permet des recrutements à des niveaux de cadres, pour des fonctions administratives ou commerciales, dans tout l’Hérault. L’emploi dans ce secteur connaît donc une évolution particulière, avec moins de postes précaires, mais plus de postes valorisés.
Sur tout le département de l’Hérault, l’emploi touristique représente pas moins de 10% du total, soit plus de 40 000 emplois directs, indirects ou induits. Les secteurs de la restauration et de l’hébergement sont ceux qui emploient le plus dans cet ensemble, juste devant le patrimoine et la culture.
En prenant pour référence les nuitées, l’Hérault constitue le 4e département français le plus touristique. Et ce tourisme se prolonge toute l’année, avec 58% des nuitées réalisées après la période estivale. Cette permanence de l’afflux touristique est notamment due au fait que le département accueille près de 20% de résidences secondaires.
