Chauffeur-livreur H/F
CDI
•Carros (06)
1 000+ offres - Chauffeur / Livreur
Créer une alerte mail Emploi - Chauffeur / Livreur
En voiture, en scooter, à vélo ou même en trottinette… Les chauffeurs-livreurs ont littéralement envahi les rues des grandes métropoles françaises ces dernières années. Porté par le développement du commerce en ligne, l’emploi de chauffeur-livreur est aujourd’hui en pleine expansion. Ce qui ne veut pas dire qu’il serait en tension, étant donné la grande facilité d’accès du métier. Pour autant, cette facilité d’accès ne doit pas occulter les responsabilités insoupçonnées du métier, et les qualités personnelles dont il faut faire preuve pour réussir.
Le chauffeur-livreur exerce un métier qui, s’il ne nécessite que rarement de formation particulière, nécessite des qualités personnelles réelles et diversifiées.
Descriptif et transparent, le nom du poste ne suscite que peu d’appellations alternatives, si ce n’est bien sûr celle de coursier. Sont également lus des noms comme : - conducteur livreur, - agent de livraison, - ou parfois agent d’exploitation, - avec à chaque fois l’éventualité de la mention du « véhicule léger (VL) ».
L’accès à l’emploi de chauffeur-livreur ne nécessite en général pas de justifier d’un diplôme ou d’une formation particulière, si ce n’est d’être titulaire du permis de conduire. Néanmoins, des formations spécifiques existent, comme le CAP Conducteur livreur de marchandises, ou comme la formation de chauffeur-livreur pour adultes délivrée par l’Afpa.
A l’évidence, une part essentielle du métier consiste à livrer directement à des destinataires identifiés des plis ou colis divers à l’aide d’un moyen de transport léger (c’est-à-dire utilisable avec un permis B). Mais les responsabilités liées au métier de chauffeur-livreur ne s’arrêtent pas… à la porte du destinataire. Une part importante du travail est effectuée en amont, et en aval des livraisons. En amont, le chauffeur-livreur doit planifier ses tournées et itinéraires de la façon la plus efficiente possible, afin de pouvoir effectuer le maximum de livraisons en un minimum de temps. En aval, une importante phase de « reporting » fait également partie des tâches impératives.
L’emploi de chauffeur-livreur nécessite donc des qualités physiques liées au transport des charges à livrer, mais aussi humaines car il s’agit d’un métier de contact, et organisationnelles pour tous les aspects pré- et post-livraison.
L’emploi de chauffeur-livreur se porte bien, avec des dizaines de milliers de recrutement par an. Si les salaires sont peu élevés, certains avantages doivent être pris en compte.
Avec le développement de la vente sur internet et de la livraison à domicile ou au bureau pour une typologie grandissante de biens, le métier de chauffeur-livreur connaît un essor sans précédent. En 2018, pas moins de 32 689 recrutements de chauffeurs-livreurs auraient été pratiqués, ce qui en fait le 3e métier avec le plus fort volume de recrutements sur l’année, derrière notamment… celui de préparateur de commandes. Les bassins d’emploi des grandes villes sont ceux qui donnent la plus large place à ce métier, come le bassin d’emploi de Paris ou le bassin d’emploi de Lille. Pour autant, il serait inexact de considérer le métier comme en tension, Pôle Emploi faisant état de « seulement » 42,20% pour les « conducteurs et livreurs sur courte distance ».
Les salaires dans la profession sont généralement limités au Smic. Pour autant, deux aspects complémentaires doivent être pris en compte. D’une part, le pourboire reste régulièrement pratiqué par les clients finaux, dans un pays où cette pratique est culturellement restreinte. D’autre part, les employeurs prennent souvent en charge un panier repas pour rendre les tournées plus fluides et productives.
Les opportunités liées au métier sont relativement rares, sauf à diversifier ses compétences. En effet, dans le secteur de la logistique, des emplois ne nécessitant pas de déplacements comme celui de manutentionnaire, planificateur ou gestionnaire de trafic sont envisageables. L’emploi peut également évoluer avec une spécialisation selon le moyen de transport ou le type de produits transportés, avec l’obtention du permis poids lourds ou les certifications nécessaires pour le transport de produits dangereux, par exemple.