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L’assistant comptable est comme l’ombre du comptable : il trie, note, retranscrit toutes les données que le comptable analyse ensuite. Si ce dernier ne peut pas répondre au téléphone, l’assistant comptable est là. S’il manque une série de factures à intégrer, l’assistant comptable est là. Si la fiche de paie ne peut être envoyée au client à temps, l’assistant comptable est encore là. Le prolongement naturel de l’emploi d’assistant comptable ou d’aide comptable semble donc être… un emploi de comptable ou d’expert comptable. Et si l’expérience acquise dans le métier d’assistant comptable ne dispense pas de l’obligation de suivre et de réussir la formation spécifique pour devenir comptable, elle rend le projet bien plus envisageable.
Disponible, polyvalent, rigoureux, l’assistant comptable doit savoir se rendre indispensable à l’expert comptable.
L’emploi d’assistant comptable étant assez strictement encadré, les appellations concurrentes sont rares. Tout juste peut-on évoquer celles, désignant des postes proches ou similaires, d’« aide comptable », de « secrétaire comptable » ou de « technicien comptable ». Dans tous les cas, il ne faut pas le confondre avec le « comptable » à proprement parler, « expert-comptable », qui a des responsabilités bien plus importantes et a suivi une formation très différente.
Plusieurs formations sont disponibles pour devenir assistant comptables, à différents niveaux d’études : - Au niveau BTS, avec le BTS Comptabilité et gestion des organisations, - Au niveau DUT, avec le DUT Gestion des entreprises et des administrations finance et comptabilité, - Voire au niveau Bac, avec un Bac pro STG ou comptabilité.
Le métier d’assistant comptable consiste essentiellement à se rendre indispensable à l’expert comptable dans l’exercice des missions de celui-ci. Ainsi, l’assistant comptable s’attachera à retranscrire dans les registres toutes les opérations bancaires et factures du client du comptable. Il s’acquittera aussi pour le compte de celui-ci de la préparation de différents documents comme les fiches de paie et les diverses déclarations fiscales et sociales du client, voire de la communication avec les instances concernées. Etant donné la grande diversité des missions, la polyvalence est la plus importante qualité à démontrer. Une grande partie de ces missions consistant en de la saisie de données, l’aisance avec les outils informatiques est aussi importante que l’aisance avec les chiffres.
Le choix entre un exercice en entreprise et en cabinet est capital en vue d’exercer l’emploi d’assistant comptable. Si le premier choix est favorable à la rémunération, le deuxième est peut-être plus favorable aux perspectives de carrière…
Dans le secteur de l’audit et de la comptabilité, l’emploi se porte généralement bien. Plus précisément, le volume de recrutements d’assistants comptables était en 2018, selon l’étude « Besoins de main d’œuvre » de Pôle Emploi, relativement important, avec plus de 16 000 recrutements prévus d’ « employés de la comptabilité ». Avec un taux de difficulté de recrutements de 46,20%, le métier n’est pas encore assimilable à un métier en tension, mais s’en rapproche de plus en plus. Les bassins d’emploi avec une grande concentration d’entreprises, comme le bassin d’emploi de Nanterre, offrent d’autant plus d’opportunités.
Les salaires des assistants comptables sont rarement supérieurs au Smic. Avec l’expérience, des rémunérations supérieures, jusqu’à environ 1 900 € par mois, sont néanmoins possibles, plus souvent en entreprise que dans un cabinet comptable.
L’opportunité de carrière la plus évidente après un emploi d’assistant comptable est naturellement celle de comptable à proprement parler. Mais une formation supplémentaire d’au moins cinq ans sera nécessaire, souvent facilitée par le fait de travailler au quotidien avec des comptables dans un cabinet. D’ici-là, dans les grands cabinets comptables, un assistant comptable peut toujours viser un poste de chef de mission comptable.
