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L’emploi de vendeur en bricolage est sans doute l’un des derniers dans la grande distribution spécialisée en « B2C » où une véritable passion est nécessaire pour réussir. Une véritable passion pour le bricolage, qui permet de dépasser l’éventuel manque de formation, et d’être une réelle force de conseil pour les clients, quel que soit le type de structure de vente. Cette passion est également prise en compte dans les salaires, avec une part variable de la rémunération loin d’être négligeable, dépendant des performances de vente.
Ouvertes à tous, les carrières de vendeurs en bricolage sont néanmoins… réservées aux véritables passionnés. La dimension physique du métier doit aussi être appréhendée.
Le poste de vendeur en bricolage est suffisamment spécifique pour que les appellations concurrentes soient peu nombreuses, outre celles de vendeur en bricolage polyvalent ou vendeur conseil en bricolage. L’acronyme des Grandes Surfaces en Bricolage est à connaître, pour les offres mentionnant les postes de « vendeur en GSB ».
Dans certains magasins, des spécialisations fines sont indiquées, avec des offres d’emploi de vendeur en bricolage et jardinerie, vendeur en matériaux, vendeur sanitaires carrelage, ou vendeur en encadrement et loisirs créatifs.
S’il n’existe pas de formation spécifique au métier de vendeur en bricolage, et si le métier est accessible aux autodidactes passionnés, plusieurs formations liées à la vente où à l’artisanat du bâtiment sont recommandables : - CAP employé de commerce, - CAP électricité, peinture, plomberie… - Bac pro commercial.
A l’heure où beaucoup de métiers de vendeurs perdent cette dimension, le métier de vendeur en bricolage conserve une énorme dimension de conseil. Le vendeur exerce son métier en magasin spécialisé, qu’il s’agisse d’une petite boutique de quartier ou d’une grande surface de bricolage, ou dans un rayon d’un hypermarché généraliste. Il doit être en mesure de renseigner précisément les clients sur les produits, leur utilisation et leur installation, et doit donc être un véritable passionné. Outre une véritable expertise intrinsèque, de grandes qualités dans le domaine de la communication sont indispensables. Une capacité à rester debout pendant de longues heures et à parcourir de longs rayons plusieurs fois par jour, ainsi qu’éventuellement à porter certaines charges plus ou moins lourdes participent de la dimension physique de l’emploi de vendeur en bricolage.
Dans le secteur de la distribution, les emplois de vendeurs en bricolage peuvent prendre autant de formes qu’il existe de tailles et de types de magasin. Ces paramètres déterminent également les opportunités de carrière disponibles.
Dans son étude « Besoins de main d’œuvre » pour 2018, Pôle emploi prévoyait pus de 8 500 recrutements de vendeurs en bricolage, en ameublement et en équipement du foyer. Avec un taux de difficultés de recrutement de 39,60%, il serait inexact de parler de métier en tension. Les opportunités de recrutement sont néanmoins nombreuses, surtout dans les bassins d’emploi où le commerce et la distribution prennent une place importante, comme le bassin d’emploi de Perpignan, le bassin d’emploi de Villeneuve d’Ascq ou le bassin d’emploi de Montauban.
Les salaires des vendeurs en bricolage aujourd’hui sont, en début de carrière, proches du Smic, et peuvent évoluer jusqu’à près de 2 500 € par mois. Il faut savoir que comme dans beaucoup de métiers de la vente, une part variable liée aux résultats, qui peut vite devenir importante, est ajoutée à la rémunération fixe.
Les opportunités de carrière dépendent largement du type de structure dans laquelle le vendeur travaille. Selon la taille et le type de magasin (spécialisé ou généraliste), il pourra ainsi atteindre les rangs de chef de rayon, responsable de magasin voire directeur de magasin et chef de secteur.
